1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0z70v8b70z/
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L'ISTRIE Trieste - Le Karst - Pola L'Istrie est, physiquement, une vaste presqu'île formée par un chaos de montagnes dont les sommets nombreux se pressent autour du Monte-Maggiore comme les flots d'un océan pétrifié autour d'un phare géant. Son territoire a une superficie de 420,000 hectares ; elle a près de 400 kilomètres de côtes, lesquelles abondent en baies et en ports, une trentaine des premières, environ 80 des seconds. Son climat, généralement sec, l'est particulièrement en été. Ses principales productions sont : l'huile, les figues, les fruits du Midi, et des vins très estimés ; de ses forêts, on tire du bois de construction, de l'écorce de chêne pour la tannerie ; son sol récèle des marbres précieux et de la pierre à bâtir. Ses principales villes sont : Trieste, Pola, Abbazzia. Abordons là par la première, et par la mer. Une ligne de montagnes aussi blanches que la neige, vague immobile plus haute que les autres, qui s'enlève sur le ciel avec la dureté d'un paysage du Nord ; puis des coteaux qui deviennent verdâtres et plus verts au fur et à mesure qu'on s'en approche ; puis, encore, dans un repli, un fourmillement de points plus clairs ; c'est T rieste, vue de la mer. Quant on est plus près encore de la côte, les couleurs s'accentuent, les cîmes neigeuses des Alpes, s'en-veloppant de lumière, se teintent de rose, et la mer en paraît devenir sombre. Puis la ville apparaît s'étalant au bord de la mer, en forme de fer à cheval, et lançant les rangs pressés de ses maisons à l'assaut d'une vallée issue des montagnes. Peu de panoramas peuvent égaler en beauté celui dont jouissent les yeux d'Opcina du haut de la montagne à laquelle s'adosse le grand port autrichien. Le regard glisse le long des pentes verdoyantes des montagnes s'abaissant vers la mer. On suit la courbe gracieuse de la Riviera ensoleillée, couverte d'élégantes villas. L'Adriatique d'azur vient mourir ici dans un immense golfe qui s'arrondit longuement, jusque tout là-bas, vers la côte italienne. Sur les eaux infinies, de petits points fumeux signalent des navires à vapeur, et une infinité de petites voiles figurent des mouettes rasant les flots. Le ciel, va, s'abaissant sur l'horizon, comme une voûte titanesque et impondérable, d'où jaillissent mille et mille rayons dorés. De la ville en elle-même, il y- a peu à dire, car elle ne diffère guère des cités maritimes occidentales. Elle renferme cependant un coin particulièrement pittoresque : ce canal qui, de la mer, s'enfonce au cœur du vieux quartier, jusqu'à l'église San Antonio, et où les barques aux voiles safran viennent apporter les fruits de la région de la Brenta et les poissons des lagunes. La Riviera de Trieste est une corniche longeant une montagne couverte d'arbres touffus, et dont la verdure est parsemée de villas blanches ; la mer vient doucement mourir dans les rochers qui bordent le chemin et qu'elle frange d'écume. A l'extrémité d'un petit promontoire, on distingue bientôt un château carré, aux tours blanches crénelées, à la silhouette solide et fière, se mirant dans la mer. C'est Miramar, le château bâti, comme on sait, par l'infortuné empereur Maximilien. De la terrasse, par-dessus des bois de cyprès, de camélias et d'orangers descendant jusqu'à la mer, on aperçoit, au fond du golfe, les premiers ports de l'istrie ; puis, à droite, l'horizon fuyant du large. Dans les allées couvertes du parc pendent par milliers et milliers les grappes de glycine ; ses massifs sont peuplés de statues mythologiques; on y a accumulé les balustrades et les escaliers de marbre. L'une des faces du château est baignée par la mer, qui en caresse doucement les murailles ; les trois autres sont enfouies dans la verdure de son merveilleux parc. Là, la mer reste perpétuellement calme, même durant les tempêtes violentes. Ce séjour paraît encore habité, tant tout y est entretenu avec un soin religieux, jusqu'à la petite maison rustique, blottie dans un coin du parc, au milieu des essences exotiques les plus rares, où l'archiduc habita pendant la construction du château. C'est de T rieste que partent, pour rayonner dans toutes les mers, les navires du Lloyd Autrichien. On est là dans un grand port et cependant au seuil de la pleine mer, grâce au môle de San Carlo, au long duquel s'alignent les grands bâtiments massifs et carrés de la ville neuve. La fortune de Trieste est d'hier; elle est due — rendons à César ce qui appartient à César — à l'Autriche qui, la première, a compris l'importance de l'Adriatique dont, avec Fiume, Trieste accapare pour ainsi dire tout le mouvement. Elle est un colossal entrepôt, point de départ de la route d'eau qui conduit d'Allemagne en Orient; et une ville historique, ainsi que le montrent, entr'autres les palais anciens et superbes qu'elle possède. Ses marchés sont séduisants par les types qui les fréquentent et leurs costumes ; notamment les paysannes du Karst, qui viennent vendre des produits maraîchers et des fleurs. Le plateau du Karst — qui s'étend du Nord au Sud de Trieste, en passant par. l'Est — est formé par des montagnes désolées et arides, aux flancs dépouillés faits de rocs et de cailloux éboulés qui leur donnent un aspect rebutant et farouche. Ces montagnes s'étendent depuis le fond de l'Adriatique, depuis le Sud de Gôrz plus exactement, jusqu'aux Balkans ; géographiquement, on les rattache aux Alpes. Le mot Karst servit d'abord à désigner celle de leurs parties qui est dépourvue de toute végétation, mais on l'a généralisé, et, depuis, ce nom a été étendu à tout ce massif montagneux servant de trait-d'ùnion entre Alpes et Balkans. / □ 1914 IlLVSTkl _ ^ bS ^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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