1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

823 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z02z31pn0t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Armées d'autrefois Dans les cités grecques, tous les citoyens doivent le service militaire ; mais il n'y a pas d'armée permanente. En principe, l'armée n'est autre que le peuple en armes ; aussi les soldats revenus d ins leurs foyers, euren plus d'une fois à juger leurs généraux. Le recrutement se fait d'après la liste des citoyens. A Athènes, on y est inscrit à l'âge de dix-huit ans et l'on est astreint au service militaire jusqu'à soixante ans. Suivant l'importance de la guerre, on fait une levée en masse de tous les citoyens, ou bien on lève une partie seulement du contingent. Bien des injustices se commettent à l'occasion du recrutement. " Ils font des choses odieuses, dit un personnage d'Aristophane O, inscrivant les uns, effaçant les autres à tort et à travers jusqu'à deux et trois fois. Demain c'est le départ ; et un tel n'a pas acheté de vivres ; il ne savait pas qu'il allait partir. Tout à coup, en regardant l'affiche, il y voit son nom et il court éperdu, l'œil mouillé de larmes. Voilà ce qu'ils nous font, à nous paysans, tandis qu'ils épargent davantage les citadins. " Quand l'esprit patriotique a baissé, les citoyens ne servent plus ; on se contente d'envoyer des mercenaires, quelquefois même des mercenaires qu'on ne paie pas ! Démosthènes nous a laissé de vives peintures de ces troupes engagées par Athènes et qui faute de solde, quittent son service, s'embarquent, vont où elles veulent : "Et le général les suit. Naturellement! car on ne peut commander quand on ne paie pas la solde. « (2) H n'en était pas toujours ainsi, heureusement ; mais ce qui n'était pas rare du tout, ce qui était même considéré comme normal, c'était de voir des généraux que rien n'avait préparés à exercer un commandement. On n'exigeait pas, en effet, que les "grands chefs" fussent des hommes du métier, exercés depuis longtemps à l'art militaire. Les généraux, tels, par exemple, les stratèges athéniens sont des magistrats élus par le peuple, nommés parce qu'ils ont obtenu sa faveur. Aussi n'a-t-on pas la pensée que l'armée de terre et la marine puissent exiger des chefs différents. Le même stratège peut avoir à commander un corps d'infanterie, ou une flotte de cent Arières : sa compétence est égale dans les deux cas. Sur terre, il est vrai, il n'aura pas à conduire des troupes trop disparates : l'infanterie est presque seule à compter. La partie essentielle d'une armée grecque, ce sont les hoplites, soldats portant l'armure complète. Celle- (1) Aristophane. Paix, 1 179-1 187. (2) 1ro Philippique 24. ci reste la même, en ce qu'elle a de principal, depuis l'époque la plus reculée, jusqu'aux derniers jours de la Grèce. Casques, cuirasses, cnémides ou jambières, boucliers, lance, sont déjà reconnaissables sur les plus anciennes représentations, datant de l'époque mycénienne. (I) Aux hoplites s'ajoutent quelques troupes légères, archers, frondeurs, "peltastes" au bouclier court. Quant à la cavalerie, on peut dire qu'elle n'existe pas. Il y avait bien, à l'époque homérique, des chars de guerre, mais l'usage en avait cessé bien avant les guerres médiques. Ce qu'on nomme "cavalerie" au temps de Périclès est tout au plus une infanterie montée. Le cavalier athénien n'ose attaquer l'infanterie ; il est incapable de charger. Il n'a, d'ailleurs, ni selle ni étrier ; et s'il se lançait à bride abattue contre une ligne serrée de fantassins, il serait, au choc, projeté en arrière. La cavalerie n'est pas tout à fait inutile : elle poursuit quelquefois un ennemi que d'autres on mis en déroute. Mais elle sert surtout à la parade. Elle fait son effet dans la procession des Panathénées ; et c'est dans ce rôle que Phidias l'a représentée ; s'il avait dû figurer ses exploits guerriers, il eût été embarassé. (Les cavaliers d'Alexandre seront tout différents.) Hoplites, corps de troupes légers, cavaliers même se préparent à la guerre par des exercices ; et ce que nous en savons nous montre que les choses ont, depuis ce temps, moins changé qu'on ne pense. Le maniement de la lance se faisait aux cris de : "L'arme sur l'épaule L." " Reposez arme !... " et autres commandements analogues. Les dispositions de marche et de déploiement répondent très certainement à ce qu'on appelle aujourd'hui ligne déployée, colonne de compagnie, carré, etc. Et l'on ne voit pas que chez les Grecs ces exercices aient beaucoup varié d'une époque à l'autre. La bataille s'est modifiée davantage. Homère semble parfois indiquer que, pour engager la lutte, deux lignes de combattants s'avancent l'une contre l'autre. "Et les chefs ordonnèrent aux conducteurs de chars de retenir les chevaux auprès du fossé, tandis qu'ils se ruaient couverts de leurs armes... Et les chars, et les chevaux rangés auprès du fossé suivaient à peu de distance les guerriers... De leur côté les Troyens se rangeaient sur la hauteur autour du grand Hector de l'irréprochable Polydamas. Et comme deux troupes opposées de moissonneurs qui tranchent les gerbes dans le champ d'un homme riche, les Troyens et les Achaïens se ruaient les uns contre les autres, oublieux de la fuite funeste, inébranlables et tels que des loups." ( l ) L. Laurand. " Manuel des études grecques et latines. (2) Iliade II 47 sqq. 1914 ILLUSTRÉ — N° 75

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume