1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6d367/
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LE MONTÉNÉGRO Le Monténégro est borné au nord et à l'ouest par l'Herzégovine et la Dalmatie, au sud-est par l'Albanie, à l'est et au nord-est par la Macédoine et la Serbie. Sa population est d'environ 250,000 habitants. Il peut être divisé, au point de vue topographique, en deux parties : le vieux Monténégro et le Brda, séparés par la vallée de la Zêta, qui coupe le royaume en deux, dans le sens de l'Herzégovine à l'Albanie. La vallée de la Zêta est la contrée la plus fertile ; le vieux Monténégro est au contraire la plus morne, la plus stérile du royaume ; presque complètement dénudée et sans eau, elle est cependant celle qui possède la capitale, Cettigné. Des rochers qui s'élancent, émergent en plein soleil, et montent, montent encore, bordés tout en haut, sur le ciel, d'un fil d'argent qui est la route où on passera tout à 1 heure, la route qui conduit à Cettigné, quand on entre dans ce pays par Cattaro, le port d'Herzégovine. De lacet en lacet, on atteint le bord du ravin suivi depuis cette dernière ville, et on se trouve dans la région du soleil, d'où on revoit, au loin, au dessus d'une série de chaînons parallèles de montagnes, la mer étincelante. Mais la route passe sur l'autre versant. Encore quelques buissons, quelques touffes de cyclamens, puis, le rocher tout seul, le rocher sur lequel, à l'approche du soir, les ombres se profilent en vert émeraude : c'est que le soleil, prés de se coucher, embrase tout le ciel de pourpre et d'orangé. La vision est déroutée par cette fantasmagorie, et aussi par tous ces plans alternés de golfes et de montagnes ; quand l'œil s'est remis de tant d'inaccoutumé, on est effaré de voir à quelle hauteur s'élève l'horizon, et quelle immense surface de l'Adriatique on domine déjà. Là-bas, tout en bas, tout petit, c'est le golfe de Cattaro ; ces petites anses qui se succèdent, remontant vers le Nord, ce sont les autres golfes de la côte... A ce moment, une ligne de dalles blanches coupe le chemin en léger biais ; c'est la frontière Monténégrine, ligne nettement marquée, plus précise que les poteaux dont se contentent la plupart des nations civilisées. Et la route monte toujours. Sur une dernière corniche, qui surplombe, elle côtoie le précipice ; puis, après avoir passé devant une caverne béante, ayant atteint le rebord d'un premier plateau, elle s'y engage, tournant à droite. Ici, elle est rejointe par le fil télégraphique, qui a pris le plus court et franchi les "échelles", un sentier fantas'ique plongeant dans le vide, fait de gradins irréguliers, de rocs, lequel, il y a peu d'années encore, était l'unique chemin donnant accès dans le Monténégro, de ce côté. Poursuivons le chemin ; nous quittons ce rebord vertigineux, et nous voici entrés dans une cuve. Autour de nou3, de nouveau les rochers, les rochers, amoncelés, noirs malgré le jour radieux; c'est bien la Tserna Gora, la Montagne Noire, le Monte Négro. Dans ce paysage disloqué, ce ne sont que des montées, des descentes, de brusques lacets, des abîmes sans fond longés à chaque instant. Soudain, après ce lacet plus brusque que les précédents, s'offre la perspective d'une longue rue sans trottoir, bordée de maisons en pierre aux façades banales, qu'on verrait aussi bien dans quelqu'une de nos petites villes de province. C'est Cettigné. Au surplus, la ville tout entière manque de pittoresque, et ne vaudrait pas la visite sans la couleur locale que lui donnent ses habitants, les hommes — car on rencontre peu les femmes dans la rue — s'y promenant solennellement par groupes, les uns en habit de fête, les autres en costume de tous les jours. Le premier consiste en une ample redingote d'un vert bleuâtre, qui s'accompagne de larges bottes ; l'autre, pour lequel la chaussure de rigueur est une sorte de pantouffle en peau séchée maintenue par un lacet de ficelles blanches, est fait de culottes bouffantes surmontant des jambières de laine blanche, d'un gilet amaranthe soutaché de noir, et, jeté sur l'épaule à l'écossaise un plaid brun, étroit et très long, dont les franges traînent sur le sol. Tous sont coiffés d'un bonnet rond et plat, au fond cramoisi, couvrant à peine la tête, dont le bord est garni de noir, signe de deuil. Un détail pour en terminer avec les exigences de la fashion monténégrine : tout adulte doit porter' une large ceinture de cuir rouge que traverse, bien en évidence, un énorme pistolet. Puisqu'il n'y a pas autre chose à y voir, sortons de la ville, c'est fait en quelques pas. Sur une pente pierreuse que marbrent des ormes rabougris, quelques cabanes s'adossent au rocher. Elles sont couvertes de chaume, que recouvre à son tour une couche de pierres ; une feuille de zinc sert de gouttière, abritant la porte et l'unique fenêtre. Sur le seuil d'une d elles, travaillent en commun quelques femmes aux vêtements moins ornés, il s'en faut, que ceux de leurs époux. Les cheveux épais sont enveloppés d'une écharpe noire qui retombe sur la nuque ; la jupe est foncée, la chemise ouverte très bas sur la poitrine ; une sorte de tunique blanche, retenue aux épaules par des bandes brodées formant emmanchure, descend 'jusqu'à mi-jambe. Elles filent et bavardent ; au Monténégro, comme partout, les dames ont l'éloquence facile. Poursuivons notre promenade. Nous atteignons une tour qui domine tout le plateau, excellent belvédère pour nous faire de Cettigné une idée d'ensemble. La ville est construite dans un recoin du plateau ; presqu'engagé dans le rocher que nous dominons, s'élève le sanctuaire national, 3 1914 ILLUSTRÉ - N° 76

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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