1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fb4wh2f584/
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L'ILE DE JAVA (Suite et fin.) Dominant l'ensemble au centre d'un cercle vers lequel convergent les galeries circulaires et les escaliers, se dresse la "dagoba" centrale, le sanctuaire renfermant le dieu. Contrairement à beaucoup d'autres religions, qui accumuleraient ici les richesses, nous nous trouvons en face de murs tout nus, ce qui rend admirablement l'impression énigmatique, une des caractéristiques du bouddhisme. Bien plus, la statue de Bouddha qu'elle renferme est à peine ébauchée comme pour signifier que le ciseau de l'homme n'est pas de force à représenter la divinité ! De la terrasse ultime, l'oeil étonné glisse sans savoir où s'arrêter sur un groupement architectural, on ne peut davantage composite : ce ne sont que clochetons dressant leur pointe hardie vers le ciel, corniches en surplomb, galeries superposées sans qu'un mur de refend soit visible, et, comme cadre à ce bijou unique, une ceinture de volcans, dont le principal, le Merbaboe, élève sa cime à 10 000 pieds dans les nues, tandis qu'à leur base, des cocotiers aux fines et sveltes colonnes, animées d'un perpétuel et si gracieux mouvement rythmique, balancent leurs panaches superbes au-dessus de cultures infinies où alternent les bananeraies et les cacaoyères. Comme emplacement, on ne pouvait rêver mieux, et les prêtres bouddhistes ont prouvé ici — phénomène qui se rencontre dans d'autres religions modernes — qu'ils savaient choisir les plus admirables sites pour y édifier leurs monuments religieux. > A une lieue et demi de Boroboedoer, au delà de la petite rivière Progo, qu'on franchit sur un pont de bambous, se dresse un autre superbe monument bouddhique : le Tandji Mendoet, construit à la même époque au moyen de matériaux identiques ; il est de forme octogonale, entouré de niches dont les statues ont, hélas, disparu. Une coupole pyramidale et creuse de 20 mètres de haut le surmonte : à l'intérieur de cette coupole, dont les pierres font saillie l'une sur l'autre — le Javanais ne connaissant pas la clef de voûte, — on accède par une petite porte. Trois statues colossales s'y dressent ; leur taille indique sans conteste possible, qu'elles ont dû être mises en place avant l'achèvement total du temple. Bouddha, qui occupe le milieu du groupe et qui a 5 mètres de hauteur, est représenté débarrassé de tout vêtement, assis, les genoux ouverts, les pieds ramenés l'un contre l'autre, tandis que les mains paraissent occupées à un dénombrement ou à une énumération ; la figure très fermée donne l'impression d'une méditation profonde qu'accentuent encore les paupières baissées ; l'éclairage, amené par une simple ouverture dans la paroi supérieure de face, produit un effet particulièrement saisissant. Le Tandji Mendoet forme, avec Boroboedoer, les deux seuls monuments réellement bouddhiques connus à l'heure actuelle à Java, les temples de Param, par exemple, qui s'élèvent à quelques lieues de là, ayant été plutôt construits en l'honneur de Brahma, avec prépondérance toutefois de l'idée bouddhique, preuve palpable d'une corrélation étroite ayant existé à un moment donné entre les deux cultes, corrélation allant, en quelque sorte, jusqu'à la cohabitation. Ceci rappelle, dans la vie moderne, certains édifices religieux — notamment en Suisse, dans le canton de Berne — affectés à des heures différentes à l'exercice de cultes tout à fait différents et même concurrents. Les ruines de Param-Banam n'ont été découvertes que depuis deux siècles. A cé moment, les Hollandais étaient établis depuis deux cents ans déjà dans les Indes orientales; ceci n'a rien qui doive nous étonner outre mesure. Il n'y a pas de si longues années, en effet, que les ruines de Poestum ont été déblayées et cependant Poeatum, loin d'être aux confins du monde, se trouve non seulement en y Europe, en Italie, mais à 40 kilomètres à peine de Naples. Le plan général de Param-Banam comporte six grands sanctuaires édifiés sur une terrasse carrée autour de laquelle se dressent 1 60 petits temples, presque tous détruits et rangés en carrés de 44, 52 et 60 édicules. La destruction est très grande, le vandalisme ayant puissamment aidé les tremblements de terre et l'envahissement de la végétation qui a fait s'écrouler des pans entiers de la construction. Les trois temples principaux les mieux conservés étaient consacrés à Trimourti, la divinité hindoue, composée de Brahma, le créateur, Vichnou, le conservateur, Shiva, le destructeur, personnifiant les trois énergies éternelles de la nature. Il est un curieux rapprochement à faire entre le temple de Param-Banam et ceux d'Angkor-Vat, en Indo-Chine, à propos desquels un phénomène identique se remarque, à savoir que, depuis la restauration de leurs ruines, les indigènes — ici convertis cependant depuis trois siècles à l'islamisme — viennent à nouveau rendre à leurs dieux relevés le culte ancestral. Qa'il s'agisse de Ganescha, dieu de la sagesse, au chef représentant une tête d'éléphant, ou de toute autre divinité moins aisément identifiée par nous, journellement les fleurs sacrées des frangipaniers sont effeuillées sur les piédestaux, tandis que l'eau lustrale coule à nouveau dans les gargouilles laissées à sec pendant des siècles. Le moment est venu de nous payer une petite ballade dans les villes javanaises dont la route postale constitue la voie principale, seule digne du nom de rue... et encore ; elles ne manquent cependant pas d'intérêt, habitées qu'elles sont par une population extrêmement dense, formant une race humble, soumise, silencieuse ou parlant à ça 1914 ILLUSTRE — N' 113 ca

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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