1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6m3319sv6h/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA ROUMANIE On a le choix entre deux grands chemins pour pénétrer jn Roumanie : soit par le Danube, soit par les Carpathes. Choisissons celui-ci et, à travers les vallées et les forêts le Transylvanie, on débouche dans la vallée de la Praliova, la partie la plus pittoresque de la Roumanie, par le col de Prédéal. La Prahova prend sa source dans les Carpathes, c'est-i-dire à la frontière de Hongrie ; elle est formée par plusieurs ruisseaux, dont le plus important est la Prahovita. De Prédéal, ville roumaine, la route se précipite dans la vallée entre de superbes forêts de sapins couvrant des troupes aux pentes raides, aux formes régulièrement symétriques, coupées de tranchées et séparées par de larges vallons où se presse, le long des cours d'eau, une végétation touffue de grandes ombellifères, de campanules, de gentianes, de tournesols. Au-dessus, une échappée découvre de temps en temps une haute cime. Puis, soudain, apparaît la masse imposante des monts Bucégi, chaînon des Carpathes, muraille presque verticale, dominant la vallée de plus de quinze cents mètres avec leurs crêtes aux formes rectilignes, leurs escarpements déchiquetés et découpés en un chaos de pyramides entassées les unes sur les autres ; les pentes inférieures paraissent plus douces, grâce au manteau de sapins qui les couvre ; dans • la vallée s'étalent des terrasses où nichent d'élégants bourgs: les stations estivale.s qui, sur un espace de plus de 20 kilomètres, se succèdent dans la vallée, depuis Prédéal jusqu'à Sinaïa, résidence royale d'été. C'est unë petite Suisse aux grands hôtels, mais dont les chalets rehaussent leur coquetterie d'une pointe d'architecture orientale. On y trouve des torrents sauvages et des concerts de musique moderne, des coins de nature primitive et des fabriques, des bois ayant des aspects de forêt vierge en miniature et des fermes modèles dont les exploitants ont suivi les cours d'une école modèle. Mais, avant d'arriver à Sinaïa, nous avons à exploser rapidement les Bucégi. Passons par la vallée de la Prahovita, étroite, encaissée entre deux files de monts aux pentes immédiatement raides, sur lesquelles les ipécéas et les hêtres commencent à disputer le terrain aux sapins. Par moments les talus s'adoucissent et, aux débouchés de vallons secondaires, apparaissent de délicieuses clairières ; parfois aussi le lit de la rivière s'abaisse et se recule pour permettre à des plateaux herbeux de s'étendre mollement en terrasses. Nous voici arrivés à Intré-Prahové ; la vallée s'élargit ; la rivière d'Azuga coule à gauche, la Prahovita à droite ; nous sommes sur des prairies, une vaste nappe de fleurs bordée de deux rubans d'argent liquide. Franchissons ce pont de pierre jeté au confluent de deux rivières formant la Prahova, puis cet étroit passage entre un rocher et la Prahova; tournons; et voici qu'apparaissent les Bucégi, projetant des profils d'aiguilles, de lances et de tourelles sur le fond bleu du ciel. La vallée s'est élargie démesurément ; à gauche, la file des montagnes continue ses courbes brisées, le long de l'eau. A droite, au fond, s'élève, toute en rocs abrupts, nus et déchiquetés, une muraille gigantesque se déployant sur plus de seize kilomètres ; elle s'abaisse dans le sud lointain, s'estompant sous les voiles violets flottant au-dessus de Sinaïa. En contrebas de la route, au pied du Clabucet, la Trestia étale ses bas-fonds marécageux ; à un tournant s'ouvre, filant de l'est au nord-est, entre les monts Clabucet et Munticélu, la vallée du Cerf, ruisseau formant une série de minuscules îlots couverts d'aulnes aux colonnades rouges rassemblés en bouquets. Des combes étroites encombrées de hêtres puissants et d'alisiers aux fruits de corail s'ouvrent de temps en temps dans le flanc des montagnes, menant à des clairières étagées souvent en terrasses, bordées de cordons d'épicéas, et sillonnées de multiples ruisselets allant rejoindre en cascades le ruisseau du Cerf. Et toujours, partout, l'herbe est parsemée des fleurs sauvages les plus diverses. Une clairière encore, celle-ci plantée de grosses pierres levées affectant quelquefois des formes de menhir; le rideau d'arbres s'écarte de ses deux côtés ; et les premières pentes d'une montagne surgissent: c'est le Diha-m, qui semble barrer la vallée; mais celle-ci se poursuit sous la forme d'une ravine profonde dont les hauts bords sont garnis de deux rangées d'érables aux feuilles dentelées, de mélèzes aux feuilles en bouquets argentés, d'épicéas en pyramides sombres, de sureaux à grappes rouges, séparés entre eux par des buissons d'églantiers, des fourrés d'aubépines et de sorbiers. Par endroit jaillit encore la flamme verte d'un jeune sapin enlacé par le grimpement de la clématite alpine. Tout en haut s'étage la forêt du Dihan qui, brusquement, s'interrompt pour faire place aux hautes tiges herbues. Rebroussons vers la vallée de la Prahova. Au point où nous l'avions quittée tout à l'heure, elle s'e'st largement ouverte, se tenant à l'écart des Bucégi dont, à l'ouest, les derniers contreforts esquissent d'énormes bosses boisées dont les pentes, brisées par des vallonnements, viennent mourir sur les plateaux fleuris dominant la Prahova. Ces prolongements de la grande chaîne revêtent une parure qui, du bleuâtre des aulnes passe au roux des hêtres, pour se parer plus haut, à nouveau, de la verdure éternelle et austère des sapins. Mais, le plus magnifique élément du tableau, c'est l'écran qui, au fond, cache l'horizon : un gigantesque rempart montant au ciel, dans un élan invincible, comme une flambée de pierre ; une masse titanesque de rochers nus qui s'entassent, reculant, avançant en surplomb, et semblent se ruer l'un sur l'autre dans un emportement de colère, lançant vers les nuages', ici, une cime découpée en fer de javelot épointé, là une incommensurable meule, plus loin une crête dessinant un profil humain, de toutes parts, une ruée de pointes acérées alternant avec une multitude de cuvettes. On dirait les vagues d'un formidable raz-de-marée figé subitement par un gel cataclysmique. Le gris est la tonalité dominante, avec des taches blanches de cassures récentes qui exagèrent le noir des cheminées et fissures; dans le bas, la teinte neutre de la pierre est jaspée d'îlots verts de sapins rampants, de plaques jaunâtres d'herbes ou de mousses accrochées aux anfractuosités, et parfois de .la corbeille rose que sème ^ 1914 ILLUSTRÉ — N° 58

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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