1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4x54f1n893/
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La Bulgarie Que de fois cette nation, qui, il y a quelques années, nous apparaissait bien lointaine et dans l'igno- _ rance de laquelle nous nous accoutumions aisément, n'a-t-elle pas forcé notre attention en ces dernières années ! S'il fallait d'un trait indiquer la caractéristique la plus surprenante de ce peuple, nous devrions confesser que c'est la rapidité déconcertante avec laquelle ce pays né d'hier a acquis une puissance qui l'a rendu maître de ses destinées. Les Bulgares, comme on sait, sont une branche de la famille slave mitigée d'éléments raciques se rapprochant des Tatars et des Mongols. Après s'être établis au vn°siècle dans la Thrace et avoir traversé plusieurs périodes de grandeur militaire, lesBulgares, depuislafln duxivesiècle, vivant sous la domination turque, avaient cessé de former un Etat. Après cinq siècles de léthargie, la guerre russo-turque de 1877 donna naissance à un embryon d'Etat. Au point de vue géographique, les Bulgares étaient disséminés au sud du Danube inférieur, dans trois régions distinctes : tout d'abord la Bulgarie proprement dite, c'est-à-dire la plaine sud-Danubienne qui s'étend du fleuve jusqu'à la chaîne des Balkans; ensuite la Roumélie orientale, région comprise approximativement entre la chaîne des Balkans et celle des Monts Rhodopes, qui se dresse parallèlement aux Balkans, à une distance vers le sud d'environ 70 kilomètres ; enfin la Macédoine, région montagneuse qui se développe au sud des Rhodopes jusqu'aux confins de l'Albanie d'une part et de la mer Egée, d'autre part. Le traité de San Stephano du 3 mars 1878 avait prévu la création de la Grande Bulgarie par la réunion de l'ensemble de ces trois territoires. Trois mois après, la Grande Bulgarie avait vécu ! Les dispositions des puissances avaient changé. Le traité de Berlin du 13 juillet 1878 assurait un régime différentiel à ces trois régions bulgares : la Macédoine continuait à faire partie intégrante de la Turquie ; la Roumélie orientale restait en principe une province turque, mais recevait l'autonomie ; elle avait à sa tète un gouverneur turc. Quant à la partie nord, la Bulgarie proprement dite, elle constituait une principauté vassale de la Turquie, ayant à sa tôle un prince désigné par les puissances européennes. L'histoire de la Bulgarie ne fut depuis — et ne sera dans l'avenir encore — que la volonté obstinée d'agrégation des Bulgares répartis sur ces trois tronçons de territoire.C'est, peut-on dire, en 1885 seulement que se forma vraiment l'Etat bulgare. Jusque là la principauté de Bulgarie pouvait n'apparaître, pour tous ceux qui ne percevaient pas le mouvement secret et lent qui travaillait les peuples bulgares, qu'un Etat se prêtant à merveille à cette littérature spéciale de romans et d'intrigues dynastiques se déroulant dans de lointaines, minuscules et hypothétiques patries. En 1885, la Roumélie orientale se réunit d'elle-même à la Bulgarie du nord. La volonté populaire s'affirma une première fois dans un coup de force, sans se soucier guère des complications internationales qu'elle pouvait entraîner. Cela valut à la Bulgarie le mécontentement des puissances et particulièrement la réprobation de la Russie. Celle-ci rappela immédiatement tous les ofhciers russes qui éduquaient à cette époque la jeune armée bulgare. Le roi Milan de Serbie en profita aussitôt pour décla rer la guerre à la Bulgarie, qu'il comptait trouver désemparée. Dans l'armée bulgare, les officiers les plus hauts gradés étaient à cette époque des capitaines. Les Serbes furent culbutés et il fallut que les puissances intervinssent pour arrêter lesBulgax-es devant Nisch. Ce fut, à l'aube de cette nation, une véritable épopée. Les événements historiques de 1885 suffisent pour expliquer la faveur populaire qui s'attache actuellement encore dans les masses bulgares au nom du premier prince, Alexandre de Battenberg. Toutefois, celui-ci n'avait pas l'esprit politique nécessaire pour résister à la violence des mouvements d'opinions qui secouaient un peuple jeune, sans expérience politique, ni surtout pour prévenir les intrigues que ses allures trop indépendantes devaient susciter dans la politique internationale. Il fut arrêté certaine nuit de septembre 1886 par un jeune caporal et une escouade de soldats décidés, obéissant aux ordres de leur parti. Battenberg signa son abdication sans difficulté et fut reconduit à la frontière. Trois hommes d'Etat bulgares, oubliant les prérogatives des puissances européennes quant au choix du prince bulgare, se mirent en quête d'un nouveau chef d'Etat. Le prince Waldemar de Danemark ayant décliné leur offre, ils s'adressèrent au prince Ferdinand de Saxe-Gobourg-, qui se recommandait à leur choix par ses innombrables alliances dynastiques, sa connaissance approfondie des cours européennes, une érudition et un esprit de pondération remarquables. Ferdinand de Saxe-Cobourg accepta la tâche difficile qui lui était proposée et tous sont unanimes à reconnaître en Bulgarie qu'il sut remplir, dans la première partie de son règne, la haute mission q-ui lui avait été dévolue. Il parvint à faire reconnaître son élection après un terme de dix années, par tous les Etats européens, quoique la tâche fut singulièrement ardue en ce qui concerne la Russie. A l'intérieur du pays, Ferdinand présida à un travail d'une ampleur démesurée. Ce pays neuf ne possédait ni routes, ni chemins de fer. Tous les travaux publics étaient à créer, il fallait organiser l'enseignement, faire revivre l'agriculture, naître l'industrie, mais surtout développer une armée puissante, incarnation des volontés nationales. Les résultats atteints en vingt-cinq ans par ce peuple, qui sortait d'un régime d'oppression de cinq siècles, resteront peut-être un exemple unique dans l'histoire du monde. En 1908, alors que l'Autriche-Hongrie venait d'annexer la Bosnie-Herzégovine, le gouvernement bulgare rompit résolument le lien de vassalité qui l'assujettissait encore à la Turquie. Il mobilisa une division d'armée à la frontière turque et notifia au monde que la Bulgarie serait dorénavant un royaume souverain et indépendant. Quatre ans après, la Bulgarie, en 1912, se rapprochait de la Serbie et concluait avec elle le traité d'alliance qui devait conduire à la guerre balkanique. Le peuple bulgare n'ambitionnait pas la chute de l'Empire turc, mais voulait rattacher enfin à la patrie la Macédoine bulgare. Pour comprendre l'intensité de la question macédonienne en Rulgarie, il faut savoir que toutes les familles macédoniennes quelque peu aisées font instruire leurs enfants pour en faire des fonctionnaires bulgares. Des Macédoniens bulgares occupent ainsi les plus hautes charges de l'Etat. Et d'autre part, chaque année la frontière bulgare voit refluer des Macédoniens qui fuient une terre ingrate. Pour le budget bulgare, l'assistance aux réfugiés macédoniens a toujours été une charge considérable.En 1912, les capitaines de la guerre serbe de 1885 étaient généraux. L'âge et l'expérience leur avait apporté »M 1914, ILLUSTRÉ * N« 41 «o

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Brussel, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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