1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

971 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v11vd6q329/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'ANATOLIE L'Anatolie, la province turque la plus occidentale de l'Asie Mineure, est, en réalité, une vaste presqu'île, séparée à l'Est de l'Arménie et du Kurdistan par les monts Anti-Taurus, et baignée au Nord, par la mer Noire et la mer de Marmara ; à l'Ouest, par la mer Egée; au sud par la Méditerranée. Elle s'étend sur une largeur de 388 kilomètres et une longueur de 460, ayant une superficie, sans se? îles, de 230,000 kilomètres carrés. Certaines de ses villes ont joué un grand rôle dans l'histoire ; citons : Troie, Nicée, Sardes, Nicomédie, Milet, Sinope, Tarse. Ses principales cités sont aujourd'hui, Smyrne, Brousse, Scutari d'Asie, Koutaïch, Césarée. Traversée de l'Ouest à l'Est par la chaîne du Taurus, l'Anatolie présente une configuration hérissée, surtout au centre, de nombreuses montagnes où prennent leur source de3 rivières peu importantes en elles mêmes, quoique fameuses dans la Mythologie ou l'histoire :1e Pactole, l'Issus, le Granique, la Xante ou Scamandre, le Simoïs.le Cydnus, etc. L'abondance des cours d'eau rend le sol anatolien généralement fertile, de sorte qu'il produit à profusion oliviers, vignes, blés, riz, chanvre, lin, tabac, fruits, safran, et autres. Les communications y sont rendues beaucoup plus faciles que dans le reste de l'Asie Mineure, et par le climat peu rigoureux, et par le chemin de fer Constanti-nople-Bagdad qui traverse la province du N. O. au S. E. Ce chemin de fer part, sur les côtes du Bosphore, de Scutari, et suit la côte de la mer de Marmara jusqu'à Ismidt, permettant ainsi de contempler, d'abord le chapelet d'îles de féerie parsemant les eaux bleues de cette mer, ensuite les bords, tantôt escarpés et sauvages, tantôt verts et riants et piquetés de nombreux villages du golfe d'Ismidt. Le port de ce nom est situé au fond du golfe ; sa profondeur étant minime, les grands navires s'arrêtent à Dérindjé, petit port de création relativement récente, mais auquel le chemin de fer assure un grand avenir. Dès qu'elle quitte Ismidt, la voie ferrée s'engage dans d'interminables forêts, aux arbres enlacés de lianes et de vignes sauvages, bordant le lac Sapandja ; puis elle suit le lac lui-même qui, sur 25 kilomètres de long et 8 en moyenne de large, s'allonge entre deux hautes rangées de collines boisées, aux pentes les plus abruptes et plus tourmentées des quelles sont accrochés des villages de circassiens émigrés il y a quelques quarante ans. Plus loin, ce sont les gorges étroites où la rivière Saccaria serpente pendant des kilomètres ; enfin le défilé du Kara Sou, que le rail remonte, entre deux murailles à pic de trois cents mètres de haut, en coupant et recoupant sans cesse le lit de la rivière, pour gagner le haut plateau sur lequel il court jusqu'Angora. Ce défilé du Kara Sou présente un aspect réellement sauvage : pas une plante, pas une mousse sur la montagne nue, s'élevant quasi perpendiculairement, bosselée de rocs aux formes fantastiques et trouée de cavernes. A sa sortie, on entre dans une vallée fertile et prospère, dont les habitants s'occupent presqu'exlusivement de l'élevage du ver à soie, et de laquelle, par une pente longue de 1 5 kilomètres, on gagne le plateau. Le chemin de fer passe ainsi à Keuplu, Bosuk, Paria, pour arriver à Eski-Cheir, qui fut la première capitale turque d'Asie Mineure, assise sur les bords du Poursak, affluent de la Saccaria. Là commence un plateau large de 1 5 et long de 80 kilomètres, sorte de désert de pierres dont le massif sépare le bassin du Poursak de celui de la Saccaria, et duquel on descend par le premier col de Beyjas. Quelques kilomètres plus loin, il faut à nouveau remonter, par le second col de Beyjas, du haut duquel on aperçoit, à l'horizon, à l'Est, les blancs minarets d'Angora. Déjà connu du temps d'Alexandre le Grand, Angora joua longtemps un rôle important dans l'histoire de la guerre de Phrygie de Galatie. Il n'y reste guère, comme souvenirs des palais que les Romains avaient bâtis, que quelques bas-reliefs, devant d'exister encore à cette circonstance inattendue qu'ils ont été employés pêle-mêle avec d'autres pierres, comme matériaux pour la construction de la citadelle.* Mais plus rien ne rappelle la domination des croisés. C'est aux portes d'Angora que Mithridate fut vaincu par Pompée, et le sultan Bayazet par Tamerlan; ce n'est que sous le règne de Mahomet que les turcs rentrèrent en sa possession, et remirent en état la citadelle, une des plus fortes de l'Asie, qui domine la ville du sommet d'une colline escarpée et est défendue du côté Nord par un profond précipice. Bien que vaste, Angora ne compte qu'une bonne trentaine de mille habitants, car nombre de ses maisons sont vides ; la profession de marchand n'y est pour ainsi dire exercée que par des chrétiens. D'Angora à Césarée — celle-ci la dernière ville importante d'Anatolie avant d'atteindre la frontière d'Arménie— s'étend rendant la communication entre ces deux cités assez facile, la vallée du Kizil-Ermak (rivière rouge), bordée au début de nombreuses et riches maisons de plaisance, enfouies dans les vignes et étagées sur les flancs des collines qui encerclent Angora de ce côté. La route quitte pendant quelque temps cette vallée, pour passer par un plateau élevé courant du N.-O. au S.-E. aux fins de traverser les villages de Tchakal-Keuï, Binam, Toi, Boyaluk ; puis elle rejoint la rivière. A Keupru-Keuï d'Anatolie, la vallée s'encombre brusquement d'un chaos prodigieux d'énormes rochers, entassés les uns sur les autres, semblant même dégringoler encore au long des flancs de la montagne, amoncellement s'étendant à perte de vue. Le chemin franchit cet amoncellement de pierres sur un pont, que les restes d'un grand lion de granit semblent garder ; il existe à propos de ce lion une légende « 1914 ILLUSTRÉ — N4 86 e=a

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume