1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz6273j/
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Les régions aurifères du Youkon Au nord-ouest de l'Amérique septentrionale, entre l'océan Arctique et l'océan Pacifique, d'une part, entre la mer de Behring et le territoire nord-ouest de la Colombie britannique, d'autre part, s'étend une vaste péninsule occupant, avec les îles Aléoutiennes qui en dépendent, une superficie de plus d'un million et demi de kilomètres carrés. C'est l'Alaska, immense région ressemblant au district pelletier du Mackenzie qui l'avoisine à l'est et, comme lui, couverte de forêts de résineux, de steppes de maskegs (lichens) et de marais. Des monts volcaniques la coupent en diagonales parallèles reliant la chaîne des Rocheuses (Rocky Mountains) au promontoire Roumiantzeff, qui se prolonge, sous les eaux du détroit de Behring, pour joindre F Amérique à l'Asie. Au sud-est de cette contrée se développe, à proximité de la côte du Pacifique, le Coast-Range ou Chilkoot, dont les hauteurs, chargées de neige et de glaciers, varient de 3,000 à près de 6,000 mètres d'altitude (mont Lapérouse : 3,440 mètres ; Crillon : 5,000 ; Saint-Elie : 5.882). Au sud-ouest se dressent, à 1,200 mètres de haut, les monts Kaiyus et, plus au nord, les monts du Youkon, le fleuve de même nom traçant son cours vers la mer entre ceux-ci et ceux-là. Parfois les contreforts arrivent tout près de ses bords, en donnant au paysage un aspect sauvage, à la fois grandiose et poétique. Le Youkon arrose tout le pays. Les Indiens l'appellent aussi Kwi-Pak (la grande rivière) et Nakotchôtitsig. C'est une de3 plus puissantes artères fluviales de l'Amérique ; sa longueur atteint 3,290 kilomètres, et son bassin mesure une superficie de 1 million de kilomètres carrés. Navigable à 3,000 kilomètres de ses cinq bouches, il déverse dans la baie de Norton, endentation formée par la mer de Behring, un tiers de plus d'eau que le Mississipi n'en fournit au golfe du Mexique. Son estuaire dessine un grand delta, en avant duquel sont couchés des bancs de sable, ou bien se trouvent des cluses qui rendent l'approche dangereuse aux bâtiments à vapeur et obligent ces derniers, arrivant de Victoria (Vancouver), à jeter l'ancre à Saint-Michel, port situé à 35 milles de l'embouchure du Youkon. Il n'y a guère plus d'une cinquantaine d'années que ce fleuve est connu des géographes, qu'il a un tracé à peu près correct sur les cartes, et qu'il a été exploré entièrement en remontant jusqu'à ses deux sources. La population de l'Alaska était évaluée, en 1 890, à 31,795 habitants, dont 23,274 Indiens, et 2,287 appartenant à la race mongolique. Les Indiens se divisent en Esquimaux (Inuits), au nombre de 12,781 ; Thlinkites (4,790); Athabaskiens (3,441); Aléoutiens (968); Tsunpséans (952) et Hydas (392). La région est extra-ordinairement riche en métaux précieux : or et argent, en fer et cuivre. D'importants gisements de charbon, mais d'une qualité médiocre, s'offrent à l'exploitation, principalement au sud-est. Là aussi, dans la vallée du Y oukon, le sapin, le cèdre jaune ont de quatre à six pieds de diamètre et jusqu'à 50 mètres de haut ; ailleurs, il est vrai, par exemple au nord, les proportions diminuent beaucoup. Comme dans le pays du Mackenzie, la chasse a été longtemps la véritable richesse des habitants, qui y ont joint la pêche, ou plus exactement la tuerie en masse des phoques. Mais ces ressources ne se trouvent que dans certaines parties de l'Alaska. Au reste le climat y est terrible. La température s'y abaisse jusqu'à 50 degrés, et là où les chaînes de montagnes servent d'abri contre les vents polaires, les pluies, presque continuelles et durant au moins les deux tiers de l'année, sont glaciales. L'Alaska, particulièrement au sud, réserve au voyageur des surprises tout à fait inattendues et pittoresques, s'il n y séjourne que pendant la courte saison d'été, sur la côte sud-est, où les monts avec leurs cimes neigeuses s'empanachent, en leur fière majesté, de nuages blancs qui paraissent immobiles. Les forêts épaisses, les flots innombrables avec leur verdure qu'on croirait éternelle, les glaciers, reflétant les magiques couleurs cristallines du prisme, et retombant, à intervalles, en avalanches avec un bruit formidable dans la mer où elles plongent à cent brasses de profondeur, les banquises, dont on ne fait le tour qu'en plusieurs milles de navigation, les mirages merveilleux et inexpliqués qui, au-dessus des nuées, dessinent tout à coup, dans les longues journées, l'image fictive d'une ville, avec ses églises, ses promenades, et offrent cette illusion aux regards durant une demi-heure, tout concourt à augmenter l'étonnement et l'admiration de l'observateur. Et l'on comprend l'orgueil des Indiens disant aux Européens, en parlant de leur pays : "Nous ne sommes pas des sauvages, nous sommes les gardiens des trésors du Youkon". Ses trésors sont aujourd'hui convoités par des milliers d'hommes, partant de tous les points du globe qui vont, tels les anciens Argonautes, vers cette conquête de la nouvelle Toison d'Or. Ils y furent précédés, à partir du dix-septième siècle, par des aventuriers non moins hardis qu'eux. Ces premiers pionniers étaient des Cosaques qui pénétrèrent dans cette contrée, mais n'en soupçonnèrent pas l'importance. Cependant Pierre le Grand se souvint, environ cent ans plus tard, de leur découverte, dont le récit avait été conservé, et chargea quelques marins russes de contourner les côtes de la mer Glaciale, en partant du sud de la Sibérie. La mort du tsar interrompit cette entreprise, mais l'impératrice Catherine la reprit en confiant l'expédition au danois Behring, qui, avec son lieutenant Tschirikof, explora la presqu'île du Kamtchatka et les îles avec la mer avoisi-nante, aborda ensuite à la côte américaine, reconnut le mont Saint-Elie et prit possession du territoire au nom de la Russie. Le froid et le scorbut le tuèrent, et presque tous i 1914 ILLUSTRE - N* 109 s

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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