1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rf5k93247f/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'ANNÉE NOUVELLE Le bronze résonne, écoutez: c'est minuit. L'année expirante au sépulcre s'enfuit... Buveurs, folle troupe, Videz votre coupe A celle qui naît et s'avance sans bruit. Fr. RUCKERT. L'année 1915 expire lentement. Peu à peu son souffle faiblit. La mort, inexorable pour tous, s'approche d'elle pas à pas. Désabusée du monde et de ses vilenies, lassée de la comédie féroce de l'immense humanité, 1915 s'en va. Expirant sous le poids du temps, elle dicte ses dernières volontés. 1916, agenouillée à son chevet, écoute son aînée dans un pieux recueillement. Tu feras ton apparition, lui dit celle-ci, symboliquement vêtue de vert. Sur ta lèvre mutine brillera un doux sourire d'espérance, sur ton front la joie des jours meilleurs.Tel le Christ descendu des cieux pour délivrer le monde, tu apporteras le baume qui guérit ses plaies. Ta naissance sera dans sa réconfortante beauté l'aurore d'une paix durable et éternelle. Les conflits entre peuples, les discordes humaines feront place, sous ton règne, à une fraternité constante. Voilà la mission qui t'es imposée. Tu la légueras en héritage à celles qui te succéderont. Ainsi parla la mourante. Le dernier coup de minuit l'emporta. 1915 n'était plus. HENRY DE GILLES. LE JAPON CONTEMPORAIN depuis la guerre Russo-Japonaise Nous trouvons dans une revlue étrangère une etude fort intéressante, faite d'après les journaux japonais, sur le Japon actuel. Nous en extrayons les renseignements suivants : Dans certains journaux et revues japonais, ont paru des articles d'après lesquels on peut se rendre compte de? caractères psychologiques des Japonais à l'heure actuelle. On considère généralement les Japonais comme très dissimulés et très r.usés, et l'on dit que la principale règle de leur vie sociale peut se résumer ainsi : « cache ta pensée ». Ce trait de caractère est reconnu par les Japonais eux-mêmes. D'après les paroles de 1 écrivain japonais Iatsu, dans le journal « Kio-Koron », les Japonais ne se fient pas l'un à l'autre, pour cette raison que non seulement chacun d'eux s'efforce de dissimuler, mais qu'ils s'efforcent tous de paraître meilleurs qu'ils ne sont en réalité. D'où naturellement découle la nécessité de ne jamais se confier aux autres : il est résulté des rapports tendus, qui font obstacle au rapprochement. C'est principalement ce trait de caractère qui distingue le Japonais de l'Européen. Mais si le Japonais veut paraître meilleur, cela ne veut pas dire qu'il soit si vicieux. La jeunesse, par exemple, d'après l'opinion d'un autre auteur, Tanaki Khot-suni, dans le même journal, était plus dépravée, il y a trente ans, qu'elle ne l'est actuellement. Auparavant, quand l'étudiant n'avait plus un « yen » (le yen vaut fr. 2.50), il courait engager ses effets et s'amusait avec l'argent ainsi obtenu, c'est pourquoi les usuriers le voyaient plus souvent que ses professeurs. Et encore, s'il n'avait fait que s'amuser, mais il se livrait à la débauche. Malgré cela, il trouvait le temps de s'occuper de soçi développement intellectuel. Aujourd'hui, il en est autrement : la jeunesse manque de sève. Il n'en était pas ainsi au début de l'ère « meidji » (la révolution). Presque tous ceux qui ont pris part au mouvement révolutionnaire, n'avaient pas plus de 30 ans : Ito, Iamagata, Mat-sukata, Okuma, tous étaient à la fleur de l'âge quand ils sont entrés dans la lutte politique. Maintenant, se lamente l'auteur, les jeunes gens de vingt ans sont encore des enfants, incapables de remplir aucune fonction sociale. Il y a à cela parmi eux très peu d'exceptions. « A qui attribuer cette décadence? » se demande-t-il. Et il répond: «" principalement-au manque de volonté ». Puis la famille n'est plus ce qu'elle était auparavant : les enfants regardent leurs parents comme des vieillards à l'esprit rétrograde. Ceux- ci ne peuvent plus en rien faire la leçon à leurs enfants. (N'est-ce pas, ici aussi, l'éternelle querelle des vieux et des jeunes?) Et le frottement des jeunes à la société ne donne aucun résultat : elle ne développe plus, ne fortifie plus leurs caractères. Une fâcheuse influence sur l'éducation sociale, selon un autre auteur, Otsaki-Iokio, est exercée par la presse japonaise, qu'il faudrait réformer complètement. Selon lui, la majorité des journalistes japonais est formée de gâcheurs, qui se mettent à écrire sans avoir appris leur métier. (Eh! il en est de pareils ailleurs qu'au Japon). C'est pourquoi ils écrivent les choses les plus révoltantes, qui corrompent la jeunesse. Autrefois, les « Samuraï » constituaient une société qui ne permettait pas les productions immorales ; maintenant, il en est autrement : les mœurs se sont corrompues. (N'en déplaise à l'auteur japonais, nous avons eu tel récit d'un voyageur européen d'avant la révolution qui .s'étonnait de l'incroyable licence des romans japonais et de leurs illustrations.) C'est ce que dit aussi Kuroiva dans le « Iorusu-Chomo », trouvant que la direction naturaliste et matérialiste très prononcée de la littérature, constitue une dangereuse propagande, qui déprave les mœurs. Selon lui, l'art véritable réprouve cet étalage de volupté, qui a la prétention de remplacer la glorification de l'amour et l'expression des sentiments et des passions-thèmes habi-' tuels des romans. Une telle littérature a pour résultat de dénaturer les aspirations de la jeunesse. On a tellement conscience de ce danger au Japon, qu'on parle de mesu- -+§■3 lyil iJLii-i u o i xvEi — ix- oa s>§+-

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