1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bk16m33x7h/
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LES EXPLOSIFS (Suite et fin.) Il a pourtant été réalisé un vrai progrès par la constitution de la poudre actuelle, appelée "B. o.", à qui l'on donne, pour stabilisateur, la diphénylamine. Cette poudre résiste beaucoup mieux que l'ancienne poudre B, dont elle a pourtant conservé les propriétés balistiques et toute la sensibilité. La diphénylamine est également le stabilisateur de la poudre italienne, "la balistite", qui n'en renferme d'ailleurs que 1 ou 2 °/0 ; sa masse n'étant formée que de 40 °/0 de coton nitré et de 60 % de nitroglycérine. Balistite et cordite sont d'ailleurs assez comparables, comme endurance et comme stabilité, ainsi qu'au point de vue des effets balistiques. Elles ont aussi même température de détonation. Et celle-ci, qui est de 3000° environ, est notablement supérieure à celle de la poudre B, qui n'atteint que 2700°. Tandis que c'est l'inverse pour les poudres allemandes. Stabilisées à la diphénylamine, ces dernières ont une température d'explosion fort au-dessus de 3000°. Défaut qu'on a cherché à corriger dans plusieurs poudres sans fumée, en augmentant, comme on l'a vu plus haut pour la cordite, la proportion de fulmi- coton pour réduire celle de nitroglycérine, quoique cela diminue un peu la vitesse imprimée aux projectiles. Ainsi, dans un fusil de guerre, une charge de 3 grammes de poudre B ne donne à une balle de 12 grammes qu'une vitesse moyenne de 660 mètres, avec pression maximum de 2400 kilogr. Tandis qu'un même poids de cordite ou de balistite donne à la même balle des vitesses de 740 et 780 mètres, avec pression de 2200 et 2300 kilogr. seulement. Quant à la poudre anglaise, appelée cordite, sa composition s'est récemment modifiée : avec toujours 5 °/0 de vaseline, elle comprend maintenant 65 % de fulmicoton au lieu de 37, et 30 °/0 de nitroglycérine an lieu de 58. Mais l'infériorité que semble avoir ici la poudre B est, en réalité, largement compensée, tant par sa plus grande stabilité que par l'avantage de produire moins de fumée et de n'exercer sur les armes qu'une action érosive beaucoup plus faible. Enfin, d'après le professeur Parozzani et plusieurs autres savants étrangers, si l'on découvre un stabilisateur convenable, il sera possible de constituer, avec la nitrocellulose, un corps inerte comme le celluloïd, non moins inaltérable que celui-ci, et cependant, comme lui très inflammable et susceptible en outre, de faire explosion. — Ce serait là, on peut le dire, la véritable et complète solution du problème des'poudres chimiques. Conditions d'explosion des poudres chimiques. — Car, ce qu'on demande à ces poudres, c'est de pouvoir être amenées, par des moyens très simples, à détoner et pourtant de n'être pas susceptibles de faire explosion par elles- mêmes. Généralement, quand une poudre chimique est enflammée par simple combustion, par mèche à feu, étincelle ou trainée de poudre, il n'y a que déflagration. Et, pour déterminer une explosion, il faut se servir du détonateur à fulminate, ou bien d'un cordeau détonant. Mais une déflagration peut se changer en explosion, quand elle a lieu dans des conditions telles que les premiers gaz dégagés puissent arriver très vite à une forte pression. Par là même, la rapidité de combustion devient très grande et la température s'élève beaucoup. D'où le recours à différents moyens pour bien assurer l'explosion des charges de poudre chimique. Dans les armes portatives, on renforce l'amorce ; dans les canons on place au culot de la gargousse, une charge d'allumage ou appoint en poudre noire, qui par sa détonation même, donne la première pression de gaz nécessaire pour déterminer l'explosion de la charge de poudre chimique. Et telle est, justement, l'une des principales causes de la terrible gravité des accidents qui se produisent dans les soutes des bâtiments de guerre, comme partout où se trouve des gargousses toutes chargées. Tandis que sont relativement bien moins dangereux les incendies qui se déclarent dans les dépôts ou magasins renfermant simplement des caisses à poudre. Exemples : en 1896, à la poudrière de Saint Médard, près de 20,000 kilogrammes de poudre B brûlèrent sans causer de dégâts sensibles. L'année suivante, à Saigon, un dépôt de poudre fusa sans communiquer le feu aux caisses voisines, et les hommes les plus compétents sont convaincus que l'explosion de Lagoubran, survenue en 1899, doit bien plutôt être attribuée à la poudre noire qu'à la poudre B. Car les locaux où se trouvaient respectivement emmagasinés ces deux explosifs étaient séparés par une chambre vide de 3 mètres de large avec des murs de 0,50 m. d'épaisseur. Obstacle qui devait arrêter les effets de la poudre B, celle-ci ne pouvant que déflagrer dans les conditions où elle se trouvait. Tandis que ce même obstacle, au contraire, a du céder devant l'explosion de la poudre noire. D'où l'on conclut que le feu provenant de celle-ci a pu se communiquer à l'autre, alors que l'inverse n'était pas possible. En somme, il est à constater que la poudre noire et la poudre B ne peuvent en quelque sorte, se passer l'une de l'autre et que, pourtant, leur rapprochement est une sérieuse cause de danger. Mais il faut dire aussi que certains accidents peuvent être causés par l'insuffisance d'action de la poudre noire sur la poudre B. Lorsque celle-ci est employée sous forme de charges longues et formées de plusieurs tronçons, il faut à chacun d'eux un relai d'allumage en poudre noire. Sinon, la poudre B ferait long feu, c'est-à-dire brûlerait quelque temps avant de faire explosion, ce qui peut être une cause de danger, dans le cas où l'on ouvrirait trop tôt la culasse du canon, comme il est arrivé précisément sur la "Couronne". D'où 1914 ILLUSTRE — N8 110

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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