Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes

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s.n. 1918, 02 Juni. Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/028pc2tn02/
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NUMERO 48 PRIX: 3 CENSES ET DMEiE LI 2 DJUN 1918 NOSSE GAZETTE VEUT L'DJOU TOTES LES SAMAINNES ADMINISTRATION-RÉDACTION: SOESTERWEG 1694 { ! ABONNEMENTS: J xrr\T T A tvttyIj* Officiers et Civils 25 cents ! î IjL wljJLjixJN Uiij Travailleurs 15 „ • G. FONTAINE — E. LAMBRECHT — L. MARTIN ♦ "nip A"M"pTr Officiers et Civils 75 centimes ♦ J Sous-officiers et soldats 45 centimes • Dans les camps d'Allemagne. (Souvenir du maréchal des logis d'artillerie Devillez, prisonnier évadé.) Le Commandant reçut l'ordre de retraite ; la Batterie partit de toute la vitesse de ses attelages aussitôt qu'un de nos pelotons, qui était parti sous la conduite du lieutenant Stevelinck pour éclairer la route, donne à connaître que le passage était libre. Je fus de ceux qui restèrent avec le commandant pour couvrir le départ de cette batterie; cette mission nous fit perdre environ une demi journée et nous arrivâmes sur la route de Liège à Namur entre trois et quatre heures de l'après-midi. Nous nous repliions vers Namur; lorsque, en arrivant, à Lisves, nous fûmes frappés par le grand nombre de bicyclettes abandonnées sur le milieu de la route, et nous nous demandions ce que cela signifiait, lorsque nous essuyâmes tout à coup une fusillade enragée qui venait de Bez, donc de l'autre rive de la Meuse, et de la direction de Namur. Nous étions coupés de la place! Un grand nombre de camarades sont restés là pour toujours. Une partie de notre troupe se jeta dans les bois qui couvrent la rampe escarpée bordant le route et parvint à remonter vers le plateau, ce sont ceux-qui sont parvenus à rejoindre Namur par la route d'Erpent. J'étais resté aux cotés du camarade Bertrand qui venait de tomber avec une balle au coeur, je l'avais porté sur un banc derrière une maison qui se trouvait là et voyant qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui, je me suis mis à la poursuite des camarades. Ne les retrouvant pas et ne voyant plus personne, je suis redescendu vers la route pour me rendre compte de la situation de ce côté. Au moment oû je sortais du couvert je fus cueilli par une nuée de Boches qui entourait bon nombre de prisonniers appartenant au bataillon congolais, aux chasseurs et à la garnison du fort. Je fus placé avec les autres. Suivant le principe allemand de l'époque on nous fit vider nos poches. J'étais porteur de la valise du lieutenant Stevelinck qui contenait son rasoir, des cigares et différents objets: un allemand s'en empara, je ne voulais pas la lâcher, mais le scélérat me menaça de la crosse de son fusil ce qui me décida à l'abandon. Nous fûmes dirigés sur Bouges, ou nous reçûmes un peu de bouillon que nous prîmes dans nos gamelles. Nous n'y restâmes que le temps d'un repos et nous fumes conduits sur Eghezée ou l'on nous- fit bivouaquer en plein champ. Nous nous sommes couchés sur la terre nue, sans couverture, des sentinelles nombreuses nous entouraient. Nous ne pouvions en aucun cas lever la tête car on nous l'avait répété à satiété, le premier qui lèvera la tête sera MFousillé". Malgré les rigueurs qu'ils avaient eues à subir eux-mêmes et la sévérité rigoureuse de notre garde, les habitants d'Eghezée ont été merveilleux de courage et de prévenance pour nous. Ils réussirent par des ruses d'apaches à nous faire parvenir un peu de nourriture et de bière. Le lendemain à la pointe du jour nous fumes dirigés à marche forcée sur Gembloux, escortés par des fantassins allemands qui se réjouissaient de cette corvée toute fatiguante qu'elle fut. Quelques uns d'entre nous qui comprenaient leur langue, nous firent part de ce qu'ils disaient qu'ils étaient heureux de la „ carotte". Ils évitaient ainsi de prendre part à la poursuite des troupes de Namur en retraite, car, disaient-ils entre eux, ces maudits Belges tirent toujours à la tête ou en plein corps et ils tirent trop juste! C'est encore pendant ce trajet que j'ai entendu la traduction d'un récit fait par un des sous-officiers d'escorte ; l'individu sn question racontait en riant une histoire à faire dresser les cheveux sur la tête ou il s'agissait de son séjour dans une famille ou il se faisait servir sous la menace de „fousiller'-' qui n'obéirait pas assez vite et d'une noce carabinée qu'il avait fait avec plusieurs camarades au cours de laquelle ils auraient violés les deux filles de l'habitant sous les yeux des parents qu'ils avaient liés dans un coin de la salle ou ils se livraient à leur orgie; afin d'effacer les traces de leur méfaits ils avaient trouvé spirituels de lier ensuite les deux

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amersfoort von 1917 bis 1919.

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