Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 Februar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z60bv7c41k/
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Vendredi 6 février 1914 No 31 Vingt-sixième année ABONNEMENTSl kui u Mm*. oc triai* ti*M* frases trams ANVERS • . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.80 5.2t. EXTÉRIEUR . 30.00 16.80 8.00 Cir l'abonna à Anvers au bureau di journal, et dans tous les bureaux de post( de Belgique et de l'étranger. — Les abonne ments partent le 1" de chaque mois et n< peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téiéphonei 2388 ANVERSO-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration on à la rédaction doit être adressée à M. J. BACQT, directeur-rédacteur en chef àn iourn; INSERTIONS : La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 cra« Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières ■ » 1 iranc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. &ST Les annonces sont mesurées au lignoraètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute resporfëabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LA CURE DE SOLEIL Dans son dernier article de la Presse médicale, M. le docteur Armand Delille n'hésite pas devant la déclaration sui vante : « Toutes les formes de tuberculoses externes, dites, chirurgicales, sont justiciables du traitement héliothérapi-que, et en retirent des bénéfices considérables, parfois si stupéfiants qu'ils touchent au miracle. » L'héliothérapie, c'est le traitement des maladies par la lumière solaire. Elle date de quinze années environ et, depuis cette époque, elle a traversé de telles épreuves de contrôle, d'expériences et de perfectionnements que l'on peut se l'aire enfin une notion de sa valeur réelle. Elle émane de l'école lyonnaise, et a pour inventeur le docteur Poucet, professeur de clinique chirurgicale à la faculté de Lyon, qui est mort il y a quelques mois, et qui apparut un moment dans l'histoire : ce fut lui qui tenta de sauver le président de la république Sâdi Garnot immédiatement après l'attentat de Caserio. Ayant découvert l'action salutaire du soleil sur les malades, il associa à ses travaux le docteur-suisse Rollier, qui ne devait pas tarder à les réaliser dans la pratiqué et à les introduire dans la pathologie. Rollier a fondé au Leysin un véritable institut héliothémpique où les malades bénéficient des radiations solaires sur des cimes couvertes de neige. En 1911, le docteur Rollier possédait une statistique portant sur un ensemble de trois cent soixante-neuf malades atteints de tuberculoses externes et traités par l'héliothérapie. Il comptait deux cent quatre-vingt-quatre guérisons (soit soixante-dix-huit pour cent], seize morts (soit quatre pour cent), quarante-huit améliorations et vingt et un états station-naires. Ce sont là des résultats absolument remarquables si l'on tient compte de ce fait que la plupart de ces malades étaient frappés de complications entraînant le pronostic le plus sombre. Le 29 février 1912, M. Rolier communiquait à la société des médecins de Leysin de nombreuses photographies et radiographies se rapportant aux diverses variétés de la tuberculose des os du pied, rebelles à tous les traitements usuels et semblant presque toutes vouées à l'opération. Dans toutes ces observations, l'héliothérapie avait donné des résultats dépassant de beaucoup les espérances les plus optimistes, car elle avait permis d'obtenir la guérison parfaite et complète dans quarante-quatre cas sur quarante-quatre. La transformation des malades sous l'influence de la cure solaire est caractéristique. Les sujets exposés entièrement nus au soleil, abrités du vent et la tête protégée, se pigmentent très rapidement. Au bout d'un à deux mois, les bruns prennent la couleur du palissandre, et deviennent de véritables nègres. Les blonds prennent la couleur acajou. L'aspect général se modifie et devient florissant : les muscles se régénèrent ; les fonctions digestives se régularisent. A cette amélioration rapide de l'état général se joignent des modifications locales très particulières : les fistules secrètent de moins en moins, et se ferment ; les portions osseuses nécrosées se mobilisent, puis s'éliminent spontanément ; les ganglions diminuent de volume et disparaissent ! On signale surtout une particularité foute spéciale de la guérison héliothé-rapique des tuberculoses articulaires. Sans parler des cas où l'amputation était nécessaire, on ne pouvait autrefois espérer la guérison des tuberculoses qu'en faisant la résection des portions d'os malades ou en cherchant à obtenir, par l'immobilisation en appareil plâtré, l'anky-lose de l'articulation dans la position la plus avantageuse. Cette ankylose était le but poursuivi, la condition même de la guérison. De telle sorte qu'un coxalgique ne pouvait guérir qu'au prix d'une mutilation ou d'une infirmité permanente. Il n'en va pas de même avec l'héliothérapie : en même temps que les lésions rétrocèdent, la mobilité articulaire reparaît et, finalement, des malades qui avaient une ankylose à peu près complète guérissent en conservant l'intégrité des mouvements de leur jointure ! Ce serait une erreur de penser que le séjour des Alpes soit indispensable à ces cures de soleil. Un chirurgien allemand, Bardenheuer, a appliqué le traitement par l'héliothérapie à Cologne, dans son service d'hôpital, c'est-à-dire dans une grande ville du nord, au milieu d'une plaine souvent embrumée, dans des conditions météorologiques qui paraissaient essentiellement défavorables, et le succès a couronné ses efforts. Du reste, c'est à Lyon, cité des brouillards, que Poncet avait obtenu les observations qui entraînèrent sa conviction, et il est intéressant de rappeler que ses premiers résultats ont été « paradoxalement réalisés au cinquième étage d'une maison ouvrière située en plein centre et ne recevant le soleil que dans l'après-midi ». C'est surtout dans les environs des grandes cités que l'organisation du traitement héliothérapique serait précieuse, et l'on ne saurait trop encourager la fondation d'établissements analogues à certain « solarium » déjà installé dans la banlieue de Paris. A cet égard, nos hôpitaux ne présentent, en général, aucune ressource utilisable pour ce nouveau traitement. Actuellement, les malheureux tuberculeux atteints du mal de Pott, de coxalgie, d'adénites, entassés dans les hôpitaux centraux mal aérés et mal ensoleillés des grandes villes, y demeurent enfermés des mois, souvent des années, et quelquefois, sans amélioration! Dans les petits hospices des campagnes, dans les solariums installés à la périphérie des villes, ils guériraient plus rapidement, et les économies de temps et d'argent ainsi réalisées permettraient de soigner et de guérir un plus grand nombre d'indigents. Peut-être notre conseil communal y songera-t-il. "'IRMIN CHARLKRIE. Dépêches télégraphiques (Sewice de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS En Albanie Valona, 5 février. — La commission intt* nationale de contrôlle a obtenu d'Essad-pacha qu'il démissionna. Essad-pacha, dès que sa démission sera donnée, quittera l'Albanie à la tète d'une délégation, se rendra à Postdam, auprès du prince de Wied, à qui il offrira la couronne. Dumzzo, 5 février. — On annonce qu'Essad-pacha et les membres de la délégation albanaise partiront, le 12 février pour Potsdrn où ils offriront au prince de Wied la couronne d'Albanie. Les incursions des Albanais sur territoire grec Athènes, 5 février. — Le gouvernement hellénique a invité ses agents à attirer l'attention des grandes puissances sur les incursions des Albanais et l'incertitude qui règne dans les régions limithrophes de l'Albanie occupées par les troupes héïléniques. La population des villages de la frontière d'Epire manifeste, une grande inquiétude bien que les troupes grecques aient réoccupé ces villages, à cause des attaques des bandes albanaises qui s'étaient produites au moment où les Grecs "se retirèrent. Le gouvernement albanais ne prend aucune mesure pour prévenir ces attaques. Les négociations italo-turques concernant le dodécanèse Constantinople, 5 février. — Les pourparlers continuent entre la Porte et l'ambassade d'Italie au sujet, de la remise du dodécanèse. L'ambassade demande au gouvernement ottoman l'exécution complète du traité de Lausanne et présente en outre la note des dépenses. On déclare dans les milieux autorisés que la note s'élève à plusieurs millions, car l'Italie, fait entrer en ligne de compte les pertes en hommes, le maintien pendant de longs mois de sa flotte sur le pied de guerre pour la sauvegarde du dodécanèse, ainsi que les dépenses administratives. On ajoute cependant que le gouvernement italien se montra d'ailleurs conciliant par le désir d'entretenir de bonnes relations avec la Porte et pareequ'il connaît la situation économique de ce pays. L'Italie est donc disposée à remeitre lus îles auusitôi après le règlement de ces questions. De son côté la Porte demande compte des impôts perçus et de l'indemnité des phares ottomans. On espère qu'une solution prochaine interviendra. Officiers bulgares rappelés dans leurs régiments Bucarest, 5 février. — Le Basarabki Tirsna annonce que les officiers bulgares qui suivent actuellement en Russie les cours des écoles militaires ont reçu l'ordre télégraphique de rentrer immédiatement en Bulgarie. On ignore le motif de ce brusque rappel. Les chemins orientaux Vienne, 5 février. — Contrairement à la nouvelle répandue par quelques journaux viennois, les négociations officielles entre l'Autriche et la Serbie relativement aux chemins de fer orientaux ne sont pas encore commencés et ne s'ouvriront probablement pas avant le retour de M. Pasitch à Belgrade. Le ministre de Serbie, à Vienne, a eu récemment de simples échanges de vues avec des financiers viennois. Aucun changement important n'a donc pu survenir dans l'état de la question depuis les négociations de décembre, à Vienne, entre les délégués français et austro-hongrois. Les milieux diplomatiques de Vienne admettent qu'une certaine résistance est faite par l'Allemagne, qui s'opposerait à ce que la Deutsche Bank fût dépossédée d'actions en faveur de capitalistes français. LA REVOLUTION MEXICAINE La ténacité d'Huerta Mexico, 5 février. — Le générnl Huerta a envoyé à tous les gouverneurs d'Etats et à tous les chefs militaires une circulaire annonçant que le gouvernement va pousser plus activement les opérations militaires contre les rebelles, les invitant à donner à tous les non-combnttants et aux nationaux étrangers toute la protection possible et leur enjoignant de faire, le cas échéant, abandonner la zône des opérations par les non-combattants. La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 5 février. — Le cabinet n'est pas encore constitué. La situation est normale dans tout le Portugal. *** Lisbonne, 5 février. — M. Bernardino Ma-chado continue ses démarches pour la formation du ministère. Il semble que le nouveau cabinet sera composé de personnalités étrangères aux partis politiques. L'agitateur Bobrinsky devant le tribunal Budapest, 5 février. — Aujourd'hui, à l'audience du tribunal de Marmaros-Sziget qui s'occupe du procès des Ruthènes, le comte Bobrinsky a été soumis à un interrogatoire détaillé. Le comte reconnaît qu'il a été eu rapport avec des Ruthènes aussi bien en Autriche qu'en Hongrie. En qualité de président de l'association russo-galicienne il leur a fait parvenir des livres, mais il n'avait pas d'argent à sa disposition. Les brochures et les discours publiés par lui avaient pour but de prouver l'unité de race des Russes et des Ruthènes qui vivent dans la monarchie. Il n'a pas été poussé par des aspirations politiques. Au contraire, dans une assemblée populaire, il a dit que sans doute les Russes et les Ruthènes descendent d'une même nationalité, mais que les Russes doivent être dévoués au tsar et les Ruthènes, à l'empereur d'Autriche. Le président ordonne la lecture d'une brochure du comte Bobrinsky et d'un article du Times du même auteur, dans lequel il expose les prétendues poursuites auxquelles ont été exposés les Ruthènes de Hongrie pour être passés de la religion catholique grecque à la confession orthodoxe. La révolution au Pérou Lima, 5 février. — Le président Billinghurst est déclaré déclin. Le colonel Oscar Benavides, président du comité du gouvernement provisoire, nommé par le congrès, exercera en mê-n;e temps les fonctions de ministre de la guerre. M. José Patias Manzanilla exercera celles de ministre des affaires étrangères. Un geyser dans les régions pétrolières de Roumanie Bucarest, 5 février. — A Filipechto, près de Moreni. où l'on a trouvé de grandes quantités de pétrole, il s'est produit soudain une éruption d'eau bouillante fortement salée. L'eau a jailli à une hauteur considérable avec un bruit perceptible à dix kilomètres à la ronde. Tout autour de ce geyser se trouve étalée une croûte de sel d'environ cinq cents mètres de largeur. Des géologues étrangers sont accourus sur lese lieux pour examiner ce phénomène. Au canal de Panama Washington, 5 février. — M. Wilson annonce qu'il usera de toute son influence pour obtenir l'abrogation des exemptions de péage accordées par la loi aux caboteurs américain.0 qui passeront le canal de Panama. Règlement de la question de Mascate Londres, 5 février. — La question de Mas-cite est réglée entre la France et l'Angleterre. Le traité de 1844 avec le sultan de Mascate reste en vigueur, mais le gouvernement français s'engage -à ne plus revendiquer pour ses ressortissants les privilèges et les immunités du traité de 1844, qui seraient contraires aux règlements promulgués pour empêcher le trafic illicite des armes et des munitions dans le sultanat de Mascate. Des notes à ce sujet ont été échangées, le 4 février, entre sir Edward Grey et M. Cambon. Elles seront soumises au parlement à bref délai. Les Allemand^ au Cameroun Berlin, 5 février,, — Une dépêche de Cameroun annonce que l'expédition militaire dirigée contre le e' ef Gabola a atteint son but. c'est dans le village soumis à l'autorité de ce e ef que le lieutenant de Raven a été tué et. q e !e iuge Ccger fi t blessé le 10 novembre dernier. L i colonne, soutenue par un déLir e-me.it de trorpes de police, s jus le cjinnnnde-meat du capitaine de Puttkamer, s'est e.r.pa rée du village le 18 décembre. Gabola a pris la fuite. S'ét int mises à sa poursuite, les trompes allemandes ont anéanti complètement la bande de ce roitelet turbulent. Les meurtriers du i i e " t e ! ■ ■ î ! t de Raven ont éié tués. Tous les c lefs qui, pleins de, confimce dans la puissance de Gabola et en. ardis par le meurtre du lieutenant, s'étaient r illiés au mouvement i >-s'.MTecti'innel ont imploré la paix. Au F'/lar R\Bvr, 5 février. — E! Hibbr s'est enfui d'As-sersif se dirigeant vers le territoire des vii PREOCCUPATIONS COLONIALES Un télégramme de Berlin que nous avons enregistré annonce que le rail du cnemin de fer reliant Dar-es-Salam au lac Tanganyika, est arrivé à Kigoina, point terminus de la ligne. Un autre télégramme, en date du 2 février, annonçait qu'un des premiers trains qui passerait sur cette voie nouvelle apportera sur les rives du Tanganyika toutes les pièces nécessaires au montage d'un vapeur qui a été expédié d'Allemagne il y a quelques mois. Et la Morgen Post tire la morale de ce fait économique d'intérêt capital en écrivant : « On va maintenant pouvoir procéder à l'exploitation économique de l'important domaine du Katanga, dans le Congo belge, qui est un des éléments des négociations actuellement poursuivies entre Berlin et Londres.» La Norddeutciie Allgemeine Zeitung fait remarquer encore que cette voie vers le Katanga est plus courte que celle par le fleuve du Congo, — donnant ainsi raison à ceux qui affectent de regarder les divers tronçons des chemins de fer des Grands Lacs uniquement comme des lignes d'intérêt local, pour l'avenir, -plus courte aussi que la route par Beira ; par contre elle sera concurrencée par le chemin de fer du Benguella, plus court que la ligne allemande. « En attendant, ajoute notre confrère allemand, cette dernière pourra facilement s'assurer tout le transport des voyageurs et de cette importante partie des marchandises qui doivent arriver au Congo en l'espace de temps le plus court. » Ce qui veut dire que, forcément, — on nous pardonnera de plaisanter un peu en une matière peu réjouissante, — nous allons au Congo ou du moins au Katanga, travailler pour le roi de Prusse. On doit en faire la mélancolique constatation en songeant que la voie la plus rapide, la plus droite, la plus aisée étant donné l'achèvement du chemin de fer de Matadi à Léopoldville, — nous voulons parler de la voie du bas Congo au Katanga — en est encore à la période de préparation du côté ouest de la ligne. Commentant l'effet causé en Belgique par le rapport du consul allemand à Borna, dans lequel le district Tanganyi ka-Moero est présenté comme hinterland économique du chemin de fer de Dar-Es Salam, et par le rapport allemand publié récemment et dans les mêmes conditions sur l'Angola, la Deutsche Kolonialzei-tuno signale que cette discussion n'y a pas été accueillie avec plaisir.,« On trouve en Portugal et en Belgique, continue l'organe de la « Compagnie coloniale allemande », qu'on parle un peu trop souvent du partage de leurs dépouilles. Certes nous sommes habitués à voir interpréter défavorablement tout ce qui s'y fait. Quand l'Anglais Williams obtient du Portugal la concession d'un chemin de fer de la baie de Labito à la frontière du Katanga avec l'intention de prolonger la ligne en pays belge, on n'y trouve rien à rédire à Bruxelles. Mais quand après exécution de la moitié des travaux, l'entrepreneur à bout de souffle entame des négociations avec des banques allemandes pour obtenir les capitaux nécessaires à la continuation des travaux, une vive émotion s'empare aussitôt de ces messieurs de Bruxelles et de Lisbonne. « Lorsque l'esprit d'entreprise allemande établit une voie ferrée de Dar-Es-Salam au lac Tanganyika et ce faisant, escompte que les pays placés sous un autre pavillon sur la rive opposée du grand lac utiliseront aussi la voie ferrée, on se sent menacé à Bruxelles et on s'y plaint hautement de l'expansion allemande. On oublie complètement que ces régions, qui avaient été illégalement fermées au commerce international sont, depuis le ter juillet 1911, libres et ouvertes à tout le monde et que si les maisons de Hambourg qui travaillent déjà depuis plus d'un demi-siècle dans l'Afrique orientale allemande envoient maintenant leurs pionniers au haut Congo, elles ne font qu'user de leur bon droit, tout comme les Allemands n'en voudront pas aux Belges s'ils s'efforcent de vendre leur charbon de la vallée du Loukouga aux vapeurs et aux chemins de fer allemands du Tanganyika. » Toute la portée de l'argumentation de notre confrère allemand se trouve en fait détruite par la fausse bonhomie qui ressort de la dernière phrase. C'est à la suite des découvertes de charbon faites par la société des ingénieurs liégeois que les Allemands ont poussé avec la rapidité que l'on sait la voie jusque Kigoma. Un ravitaillement local et relativement économique en charbon constituait pour la voie de Dar-Es-Salam un atout de premier ordre. Et l'argument est si vrai qu'on nous assure de bonne source savoir qu'un groupe germano-bruxellois s'emploie avec la plus grande sollicitude à obtenir la très grosse part de l'augmentation de capital à laquelle va procéder la Géomine. Mais on veille, à Liège ! Nous n'en voulons aucunement aux Allemands de l'effort qu'ils réalisent en Afrique orientale. Mais pourquoi, diable, faut-il qu'ils soient si pressés de passer la frontière du Tanganyika alors que l'Afrique orientale allemande n'est pas arrivée encore au quart du développement économique qu'elle pourrait acquérir.Revenant à l'argument du charbon du Lulîuga, le journal allemand semble laisser croire que c'est avec la plus parfaite bienveillance que le commerce belge sera reçu sur la rive orientale du lac. Sur les démonstrations de cette bienveillance, renvoyons la Deutsche Koloniai,zeitung à la première page du dernier numéro de la Vie nationale, de Bruxelles, page qu'ont commentée tous nos grands journaux.Et quant à M. Williams et au chemin de fer du Benguella, rappelons : 1° que M. Williams a commencé son œuvre au moment où les compétitions de puissances n'existaient pas encore au cœur de l'Afrique ; 2° que nous n'avions rien à craindre à ce moment de la nationalité représentée par M. Williams ; 3° que quand les développements politiques de cette œuvre se sont fait sentir, la Belgique s'est hâtée d'y couper court dans la mesure de son pouvoir ; 4° que si au parlement allemand on parlait un peu moins de « développement du Deutschtum chez les peuples trop faibles pour s'outiller par leurs propres forces », on verrait avec moins de crainte en Belgique, où l'Allemagne possède pourtant de si sérieuses amitiés, la politique des intérêts allemands en Afrique se poursuivre avec une ténacité dont on se défend bien, bien mal au 20 de la rue de Namur, à Bruxelles.Nos amis allemands ne peuvent nous en vouloir de pratiquer quelque peu le nationalisme dont ils nous donnent chez eux de magnifiques et admirables exemples. — J. T. A L'HARMONIE Cette société fêtera au cours de l'année qui vient de s'ouvrir, le plus bel anniversaire de son existence à la lois glorieuse et féconde, celui du centenaire de sa fondation. Arrivée à cette étape d'une carrière qui s'est déroulée parallèlement au développement de notre cité, la Société royale d'harmonie peut s'enorgueillir à juste titre d'avoir défendu sans cesse la cause de l'art musical sous toutes ses formes, d'avoir favorisé dfe tout son pouvoir l'éclosion du talent des maîtres de chez nous et de s'être tenu constamment à la tète du mouvement musical anversois. C'est cette tâche que l'Harmonie entend poursuivre avec l'appui de la société anversoise qui s'est toujours donné rendez-vous à ses concerts et à ses fêtes et ne lui a point ménagé son concours. Mais '1 faut pour cçla, que progressant avec le temps, l'Harmonie, dont les locaux ont fait naguère l'orgueil d'Anvers, rajeunisse ceux-ci et les mette en rapport avec les exigences contemporaines. Comme Anvers-Bourse l'a révélé, il y a déjà quelque temps ici même, la société a décidé à cette fin d'ériger prochainement en son parc de la chaussée de Malines, un palais des fêtes de conception toute moderne et de faire coïncider la pose de la première pierre avec la célébration de son centenaire. Les plans de ces nouveaux locaux seront incessamment exposés. ' En ce qui concerne le jubilé même, la direction se propose de le commémorer,. — ainsi qu'il en fut fait lors du cinquantenaire de la fondation de la société, — par un banquet, par des fêtes dont le détail sera fixé ultérieurement, par une exposition des archives et souvenirs de la société et par un concours musical réservé aux compositeurs belges. La société a chargé en outre M. Joseph Tillemans de rédiger les annales des cinquante dernières années de l'existence sociale. Ce volume paraîtra au début de 1915, et fera suite à la notice de M. Pierre Génard, ancien archiviste de la ville d'Anvers, qui s'arrêtait au cinquantenaire UN CONSEIL D'ENQUETE .Les employés communaux désireux de pré venir à l'avenir toute mesure vexatoire qui pourrait être prise contre eux, de mauvais gré, par un chef dont ils n'auraient pas les sympathies — viennent de se donner avec l'assentiment du collège, un conseil d'enquête dont nous avons le règlement sous les yeux. L'article premier dudit règlement en expose le but sans ambages : « Il est constitué, dit-il, un conseil d'enquête pour les employés communaux. Ce conseil a pour mission d'émettre, à la demande de l'employé faisant l'objet d'une plainte, son avis sur une proposition de punition. >> Comment, répondrez-vous, on consulte à présent les gens avant de les frapper ? Parfaitement, et cette consultation d'ailleurs ne préjuge en rien de l'efficacité ni de la rigueur du châtiment, si celui-ci est mérité. Mais, fort heureusement, nous ne'vivons plus en des temps où le bon plaisir soit la première condition de l'autorité. Les employés communaux qui manquent aux devoirs de leur service ou qui enfreignent les règlements, sont exposés aux mesures disciplinaires suivantes, déterminées par la loi communale : 1° l'avertissement ; 2° la réprimande ; 3° la suspension avec privation de traitement pour une durée maximum de six semaines ; 4° la suspension avec privation de traitement pour une période de plus de six semaines ; 5° la révocation. Les punition énoncées aux 1°, 2° et 3° peuvent être appliquées même réitérativement, par le collège. Quant aux punitions figurant aux 4° et 5-' elles sont appliquées seulement par le conseil communal ; la suspension |JOur une durée de trois mois et plus et la révocation doivent être soumises à l'approbation de la députation permanente du conseil provincial. Voilà des garanties dont bien des employés de commerce se réjouiraient. Quant à la procédure, elle n'offre au demeurant pas moins de garanties. Lorsqu'un employé supérieur aura constaté une infraction aux règlements ou un manquement à la discipline chez l'un de ses subordonnés, il en avisera immédiatement et par écrit, à l'aide d'un formulaire spécial, son chef immédiat. Après avoir pris connaissance de la. plainte écrite, le chef de service la transmettra à l'agent inculpé, qui établira en toute liberté, sa justification sur le formulaire, et remettra ce dernier, dans les quarante-huit heures au plaignant. On voit que les garanties de l'accusé ne sont pas illusoires. Il est vrai que l'accusateur peut insister à son tour. Le plaignant, s'il le juge utile, peut, en vertu de l'article 4 du règlement, rectifier la réponse de l'accusé ; s'il n'a rien à ajouter, il renvoie le formulaire directement au chef de service ; en cas de rectification, il doit au contraire rendre immédiatement. la pièce rectifiée à l'inculpé ; celui-ci peut, à son tour et en toute liberté, répondre à la réplique du plaignant, mais il aura soin de faire parvenir le formulaire au chef de service dans les quarante-huit heures. Celui-ci continue l'examen de la plainte, il entend, s'il le juge nécessaire, le plaignant, l'inculpé et les témoins, et fera connaître à l'intéressé au moyen du formulaire, le genre de punition qu'il proposera au collège. L'inculpé aura trois jours pour adresser au conseil d'enquête un recours contre la proposition et transmettra celui-ci dans les trois jours à son chef de service. Le chef de service enfin envoie le formulant.* au. collège qui est appelé à statuer, où poulies peines graves à transmettre la question au conseil. Notez cependant que la révocation ne pourra être ordonnée qu'après épuisement des autres mesures discipinaires, à moins que la faute commise ne justifie une telle mesure. On voit que toutes garanties sont désormais offertes aux employés communaux, et qu'ils ne sauraient être l'objet d'une mesure due seulement à l'inimitié ou à la malveillance d'un supérieur. C'est égale, ils jouissent assurément d'une situation privilégiée sur celle de tous les genres d'employés que nous connaissions. LA RIVE GAUCHE La commission de la rive gauche vient d'élaborer un rapport avec plan d'appropriation des terrains situés en face d'Anvers. Ces documenta seront prochainement transmis à l'Etat. On observe au sujet de leur contenu la discrétion la plus stricte. AU CONSEIL COMMUNAL Une commision a été nommée parmi les membres du conseil communal à l'effet de procéder à une revision du règlement d'ordre intérieur dudit conseil. Il s'agit, en l'occurrence, de modifier l'ordre de places des conseillers en séance, ordre basé jusqu'à présent, aux termes de la loi communale, sur la seule ancienneté. On désirerait aussi voir renforcer les pouvoirs du président dirigeant les débats. Cette commission se réunira lundi soir et fera connaître ses propositions dans le sens que nous venons d'indiquer. LE RACHAT DES DARSES Samedi, à deux heures, le collège se réunira en séance extraordinaire pour prendre connaissance de la réponse que la Ville compte adresser au gouvernement relativement à la question du rachat des darses et des terrains circonvoisins. La Ville est d'accord sur le prix de seize millions pour les travaux en voie d'achèvement, mais elle n'entend pas se lier pour l'avenir, sans avoir pu chaque fois prendre connaissance du détail des travaux que l'Etat exécutera en somme pour son compte à elle, ou dans lesquels elle devra intervenir pour une part considérable. INTÉRIEUR L'emprunt de 300 millions à Londres Le gouvernement belge vient donc de négocier, à Londres, un emprunt de 300 millions. Voici, à ce propos, quelques renseignements que donne l'officieux Journal de Bruxelles : Une émission de 150 millions aura lieu déjà cette semaine. Les banquiers émetteurs auront une option pour le surplus, soit pour les 150 autres millions. Ce type est le même que celui de nos emprunts anciens, c'est-à-dire le 3 pour cent, sauf que l'amortissement sera accéléré et s'accomplira en vingt-cinq ans au lieu de quatre-vingt-deux. On sait que les disponibilités dans les banques sont abondantes pour l'instant ; une des causes de cette accumulation de millions était l'imminence d'un grand emprunt français, dont la conclusion a été différée à la suite des événements que l'on se rappelle. Fort opportunément, le gouvernement saisit cette occasion pour consolider notre situation financière. 1J a été trop parlé de nos bons du trésor pour qu'il soit nécessaire d'entrer dans de longues explications ; nul n'ignore que notre dette flottante est, pour une part, à courte échéance, pour une autre part à échéance plus éloignée . les bons 4 pour cent émis en Belgique ont une durée de cinq ans. L'emprunt conclu en Angleterre va permettre de déblayer le terrain de cette première catégorie de la dette flottante : c'est une saine mesure. Il était rationnel aussi de puiser au marché anglais, détenteur d'une forte part de ces bons, les fonds permettant d'en assurer l'échéance. Mais, se demandera-t-on peut-être, pourquoi ne pas avoir contracté à \ pour cent, ce qui etit permis d'obtenir un taux d'émission plus rapproché du pair ? Il nous semble qu'en restant fidèle au type 3 pour cent — quitte à s'imposer quelque sacrifice d'ailleurs plus apparent que réel — le gouvernement a agi conformément à l'intérêt du crédit national. Pour nous, comme pour la France, la question n'est pas entière ; nous avons des devoirs envers un grand fonds national dont le gouvernement ne peut se désintéresser. Créer du pour cent, c'était proclamer la conviction d'une stagnation définitive de la rente 3 pour cent. Au contraire, le 3 pour cent qui va être lancé, grâce à l'importante dotation qui sera consacrée à son amortissement rapide, doit tout naturellement amener son prédécesseur dans son orbite. Ce fonds, si solide dans ses origines, regagnera le terrain que lui ont fait perdre quelques années de crise générale. Le 3 pour cent reste donc le prototype de notre crédit. Ceux qui lui ont fait confiance savent qu'ils peuvent compter sur l'appui du gouvernement. Et l'emprunt nouveau exercera sur son ainé l'influence inverse de celle qu'aurait eue une émission de \ pour cent : au lieu de le paralyser, elle le galvanisera. Invitation acceptée On annonce de Londres que le lord-maire et vingt-cinq conseillers municipaux de la cité de Londres ont accepté l'invitation de la municipalité de Bruxelles l'été prochain. Une conséquence du nouvel emprunt Une des conséquences intéressantes de l'opération a été la brusque diminution constatée dans le taux du change sur Londres et par répercussion sur Paris : celui-ci, en deux jours, est tombé de 2 pour mille, c'est-à-dire qu'il n'est plus aujourd'hui qu'à 4 1/4 pour mille. C'est un coup pour le commerce des gens que maudissait sans trêve depuis tant de mois la Société générale, des gens exerçant le métier de draineurs de pièces de cent sous. Au cours actuel du change sur Paris, ils n'ont plus rien à gagner : on va les voir enfin faire grève. Achats des chevaux pour l'armée Contrairement aux termes de l'avis inséré au Moniteur des 5-6 janvier dernier, les commissions de remonte accepteront non seulement les chevaux à tous crins, mais aussi les chevaux tronçonnés ou à crinière rasée. Une armée territoriale Le Fédération des sociétés d'anciens militaires de l'agglomération bruxelloise, sous la présidence d'honneur de M. Max, bourgmestre de Bruxelles, organise une réunion pour le vendredi 13 février courant, au cours de laquelle le président, M. Knudsen, conférenciera sur les nécessités qu'il y a d'organiser immédiatement une armée territoriale en Belgique. Les avantages importants qui pourraient résulter pour les sociétés d'anciens militaires de la formation de troupes de couverture au moyen d'hommes et de cadres recrutés parmi les anciens militaires sont de nature à éveiller l'attention de tous ceux qui ont servi dans l'armée. Cette conférence a pour les groupements militaires un caractère d'actualité qui s'augmente encore de l'intérêt qu'ils portent à toutes les questions patriotiques et principalement à celiles qui concement'la défense nationale. Nos ministres d'Etat C'est vraisemblablement en même temps que le comte Visart de Bocarmé, député et bourgmestre de Bruges, qui fêtera bientôt son cinquantième anniversaire de vie parlementaire. que M. Fr. Delvaux sera nommé ministre d'Etat. Les abonnements aux chemins de fer Les abonnements aux chemins de fer (voyageurs, étudiants et ouvriers) ont considérablement progressé. En 1872, il y avait 1,231,112 voyageurs abonnés et 21,966,5li voyageurs avec ticket. En 1912, on relève les chiffres de 114,420,597 abonnés et 75,490,698 voyageurs ,à billets ! Il est intéressant aussi de connaître les chiffres de kilomètres parcourus en 1912. En première classe, les voyageurs ont parcouru 104,035,300 kilomètres, en deuxième classe 746,577,319 et en troisième classe 3,700,742,225 kilomètres. 11 est à noter qu'en 1912, il a été parcouru 264,471,391 kilomètres de plus qu'en 1911. La recette moyenne par voyageur, qui s'était légèrement relevée en 1908 et en 1%9, continue à fléchir. Ces fléchissements proviennent surtout des causes suivantes : augmentation continuelle des voyages à prix réduits, suppression de la surtaxe des express, diminution du prix des abonnements, fixation à deux jours « ouvrables » de la durée de valabi-îité des billets « aller et retour ». Ces chiffres sont extraits du rapport officiel de 1912. Les accidents aux chemins de fer en 1912 L'administration classe les accidents en 3 ca-- tégories : 1° les collisions et déraillements de train ; 2° les accidents aux personnes dûs aux collisions eu aux déraillements de train ; 3° les les accidents aux personnes, dûs à d'autres causes qu'à des collisions et déraillements. Dans la première catégorie, nous constatons 58 collisions'de trains de voyageurs, 100 collisions et déraillements de trains de marchandises. Ces accidents ont coûté la vie à 2 personnes. Dans la seconde catégorie on relève 158 collisions et déraillements, dont 33 ont fait des victimes. 189 voyageurs et agents de l'administration ont été blessés, contusionnés ou tués. Remarquons qu'en 1911, le total de ces victimes atteignait le chiffre de 190. La troisième catégorie compte 555 accidents en 1912 contre 527 en 1911. Depuis 1835, — date d'origine de nos chemins de fer, — il y a eu 223 personnes tuées dans les collisions et les déraillements de trains, c'est-à-dire par le fait du service. Quant aux tués dans les gares ou en pleine voie, par suite de leur inattention ou de leur imprudence, etc., on compte 205 voyageurs et 2873 agents de l'administration. En' dehors des voyageurs et des agents du chemin de fer, 1,648 personnes ont été tuées en traversant les passages à niveau, en circulant le long de la voie et sur les quais où se font les manœuvres, etc. ; 1,100 autres, par suite d'ivresse, folie ou suicide. Le marché du travail en décembre Quarante-sept offices de placement gratuit ont fourni des renseignements sur leurs opérations pendant le mois de décembre 1913. Dans quarante-cinq de ces institutions, pour 3,289 offres d'emploi, il y a eu 5,977 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 182 demandes pour 100 offres. En novembre dernier la moyenne était de 163 demandes, et en décembre 1912, de 148 demandes, pour 100 offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 289 unions professionnelles ouvrières, réunissant 73,960 membres. Chez les diamantaires anversois, la crise sévit de nouveau à l'état aigu et le chômage, réduit à 10 pour cent le mois dernier, s'élève cette fois au taux énorme de 21 pour cent. Parmi les 69,870 syndiqués des autres industries, ;on signale, vers le milieu de décembre, 1,751 chômeurs involontaires, soit 2.5 pour cent contre 2.1 pour cent en novembre dernier et 1.1 pour cent en décembre 1912. D'un point de vue comme de l'autre, par conséquent, l'activité industrielle apparaît, non seulement comme inférieure à celle des mois précédents — ce qui est un phénomène normal à cette époque de l'année — mais comme sensiblement moindre que l'an dernier à date correspondante. Encore y a-t-il lieu de répéter l'observation consignée déjà à cette place le mois passé : à savoir que le taux du chômage complet ne traduit qu'imparfaitement le ralentissement constaté dans plusieurs industries, ce ralentissement se manifestant souvent par un chômage partiel (diminutions d'heures ou de journées de travail) qui échappe à toute évaluation. NOUVELLES MARITIMES L'émigration par Anvers Dans le courant du mois de janvier, il est parti par le port d'Anvers 2,703 émigrants par voie directe et 240 par voie indirecte, soit au total 2,943 émigrants contre 3,247 individus pendant le mois correspondant de l'année passée, soit une diminution de 304 individus en défaveur de cette année. Los lignes belges Le nombre des lignes belges indépendantes de navigation sera accrue le 15 février d'une nouvelle ligne, que la firme Manceau, d'Anvers, a établie avec les vapeurs de la Compagnie auxiliaire de Paris. L'émigration par Brème L'émigration par Brème en janvier dernier s'est élevée à 9,664 personnes, contre respectivement 8,318 et 6,961 pendant les deux années antérieures. L'émigration par Hambourg L'émigration par Hambourg s'est élevée en janvier dernier à 6,800 personnes, contre 9,802 en décembre et 7,156 en janvier 1912. Les chiffres de l'émigration par Brème donnés ci-dessus comprennent le total des personnes embarquées dans ce port. Ils ne peuvent donc être comparés à ceux de Hambourg, qui ne concernent que les émigrants purs. Les chiffres exacts pour Brème sont, sous le rapport de l'émigration, de 8,278 en janvier et de 7,127 en décembre. Une constatation intéressante est

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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