Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 19 September. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6k770/
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gJ a ■ il II I m Samedi 19 septembre 1914 λ19 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un sera8. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR-. 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On »'a.bonii« à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser Je 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS TéliSrîhnnf» : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACQT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes LA GUERRE LA SITUATION GENERALE En France, la bataille est engagée sur Me la ligne L'ennemi tente des retours offensifs Tout au plus, sur certains points parvient-ii a résister momentanément grâce à ses travaux de défense Le combat sur l'Aisne est considéré comme la dernière des grandes opérations sur fprrifnirp français Huit corps d'armée allemands nous quitteraient pour la frontière russe I,ps nnérations militaires ers Frîiirsr#» Communiqué français officiel d'hier, troi heures : Paris, 18 septembre. — La bataille a coni nué sur tout le front de l'Oise à la Woevi pendant la journée du 17 sans modification importantes de la situation sur aucun poin A /'aile gauche, sur les hauteurs du nord d l'Aisne, nous avons légèrement progressé su certains points. Trois retours offensifs tente par les Allemands contre l'armée anglaise oi échoué. De Craonne à Reims nous avon même repoussé de très violentes contre-atfc ques exécutées la nuit. L'ennemi a vainemen essayé de prendre l'offensive contre Reims An rentre, rie Reims à l'Argonne. l'finnfim X.M.SL vw JE, £ s'est renforcé par des travaux de fortifications importants, mais il adopte une attitude purement défensive. A l'est de l'Argonne, dans la Woevre, la situation est sans changement. A notre aile droite, la Lorraine et les Vosges, l'ennemi occupé des positions organisées dé-fensivement dans Se voisinage de la frontière. — Ha vas. *** Communiqué d'hier soir, onze heures : Paris, 18 septembre.• — La situation générale est inchangée. Nous avançons continuellement. Sur l'aile gauche, il y a une légère cessation Confirmation de la orécédente £. A VIA ^ Communiqué officiel de la légation française de 19 heures 15 : De Bordeaux, 18 septembre, 19 heures 15. La bataille a continué sur tout le front de l'ise à la Woevre pendant la ournéje du 17 sans modification importante de la situation sur aucun point. 1" A notre aile gauche, dans la vallée de l'Aise nous occupons Marguelise, Garlepons e1 Culs : sur les hauteurs au nord de l'Aisne, nous avons légèrement progressé. . Sur certains points, trois retours offensifs, tentés par les Allemands contre l'armée anglaise, ont échoué. A Troyen, entre Soissons et Craonne de m. M. M A A *3» -w Craonne à Reims, nous avons nous-mêmes re poussé de très violentes contre-attaques exé cutées la nuit. L'ennemi a essayé en vain de prendre l'of fensive contre Reims. 2° Au centre de Reims à l'Argonne, l'ennem se renforce par des travaux de fortification importants et adopte une attitude purenien : défensive. A l'est, de l'Argonne et dans la Woevre, si tuation inchangée. 3" A notre aile droite Lorraine et Vosges) l'ennemi occupe des positions défensivemen organisées dans le voisinage de la frontière. "ta bataille sur l'Aisne Paris, 19 septembre. — La bataille de l'Aisn est considérée comme la dernière des grande opérations sur le terrain français, il parai probable que le succès final sera achevé pa le -moyen de menacer les communications aile mandes. Un combat acharné se produisit hie au point où les troupes anglaises se joigniren sur une partie de la ligne des alliés, et, biei uue les alliés aient subi partiellement des ner c dur i no tes sévères, ils exécutèrent leur tâche sans hé es sitation, et occupèrent quelques positions aile lit mandes avancées. Les tranchées allemande ar au nord de Chàlons sont très fortes avec uiv 8- profondeur de plus d'un mètre. Il est dont er facile de comprendre que l'avance des alliés nt en face de tels obstacles, se fasse nécessaire ;n ment avec lenteur. — Reuter Nnnvpl mm\ rifi îmiinas à la frnntmra hisse IllUUVOI Ullïui UU IIUu Une dépêche de Rome au « Daily Telegraph dit : « Nous apprenons de source absolumer sûre.que huit corps d'armée allemands qui puu U lu IIUmBUSU EUUUU > , tent la France et la Belgique pour la frontièr t russe. » — Reuter. Une nouvelle visite à Termond! La situation des Allemands — L'hôtel de ville détruil — A Gand. J'ai pu hier pénétrer une fois de pli dans Termonde. Mais laissez-moi voi parler tout d'abord des attaques de mer 'i-edi et de jeudi soir. Les avant-postes donc étant venus an Snoncer à nos troupes cantonnées parm les ruines de la ville qu'une force asse considérable d'Allemands s'avançait dan »■ la direction de Lebbeke et de Saint-Gil t. ivs, les nôtres, n'ayant rien à défendr à Termonde que la position elle-même . se retirèrent après un combat d'avanl is garde, sur la rive de l'Escaut, que bord |Ç 1 n fanhmipff rip F.pmhtjkp P.'pQt. H.A là rm notre artillerie attaqua vigoureusement le- arrivants, leur infligeant, grâce aux bonnes positions qu'elle occupait, des pertes considérables. De notre côté, cette fameuse attaque de Termonde causa la mort de deux hommes seulement, et nos blessés peuvent se chiffrer par six ou s.-pt en tout. Nos troupes n'ont pas, en lait et au point de vue stratégique, reculé si peu que ce soit. Les deux partis sont en présence sur les deux rives de l'Escaut, ayant ies ruines désertes de Ter-monde entre eux pour les départager. Au point de vue général, la situation du front allemand est aujourd'hui celle-ci : Leurs lignes s'étendent en demi-cercle lie Louvain, par Viivorde, jusque Ter-monde. ha dernière opération de l'ennemi a eu pour effet d'étendre la ligne d'ob-servatîon dont il nous gratifie, de Pont-Brûlé près Mâlines jusqu'à Lebbeke près i rnhonue. En résumé, les Allemands se couvrent aussi loin que possible à toute éventualité et principalement pour cou^ v ri r une retraite éventuelle de leurs trou-! pes cpôraiit en France,' par quelque point vie la frontière nord qu'elles soient contraintes de se retirer. Il n'y a pas apparence, pour l'instant, que leur dernier .■.ouveinent soit tourné contre Anvers, ils masquent notre position, sans plus, mais la masquent aussi parfaitement qu'il leur est possible. Ils ont voulu en outre, semble-t-il, s'assurer une certaine avance sur leur aile gauche de façon à pr .loger plus efficacement- leur centre i qui est à peu près à Campenhout. Mais Lut cela, ce sont malices cousues de fil blanc dont notre état-major entrevoit aussi bien, et mieux même que nos ennemis, la très faible portée. En' réalité, les Allemands manquent d'hommes pour tenter contre Anvers une attaque qui ne-cadre nullement avec leurs plans. Ils ont plein les bras de la besogne que leur imposent nos alliés sur l'Aisne. Attendons : avec confiance l'issue de cette grande ; opération» *** Nous rentrons dans Termonde que les .\liemands, sans raison aucune, ont boni-bardé pendant une heure encore mercredi soir. L'aspect des ruines 'n'a point changé, . si ce n'est à la Uraud'Place. Mais là, le dommage est irréparable et cruel. Les vandales ont incendié le vieil hôtel de ville, relique du seizième siècle ! Sans être de très grandes dimensions, l'hôtel de ville de Termonde était charmant pour ce qu'il possédait au plus haut degré le caractère d'époque. Le corps de bâtiment même, surmonté d'une tour continuant le milieu de la façade, était précédé d'un de ces petits perrons à douille rampe d'où le bourgmestre pouvait parier au peuple et faire lire ses proclamations. La tour, qu'ornait un quadruple cadran d'horloge, était surmontée d'un campanile léger où i'on voyait, rangé en lion ordre, un petit carillon. A présent, les cloches, toutes les cloches gisènt en miettes, fracassées, sur le pavé. Du-campanile, plus rien ; la tour est rasée jusqu'à la hauteur de son cadran qui marque — pour combien de jours? sept heures et demie. De la bâtisse même, restent les murs, troués, , ;..ircis, a demi écroulés. C'est grande : pitié, grande douleur en Flandres. Les iirutes de Guillaume II, en dépit de la parole qu'ils avaient donnée le 7 de ce mois aux notables termondois en leur promettant de respecter la Grand'Place et 1 hôtel de ville, ont incendié le vieux manoir et brûlé tout un côté de la place. C'était parole et honneur de Teuton ! Autant en emporte le vent. En ville même, qûelques piquets de nos lignards qui sont constitués en éclai-reuis restent en contact avec les éclai-reurs' allemands et leur tirent dessus ■liaijue fois qu'ils les aperçoivent. C'est par >:i les rues en ruines une manière de chasse à l'homme qui se poursuit. Pour ! heure, les Allemands ne semblent pas disposés à s'aventurer. En fait, Termonde, désertée par ses derniers habitants, n'appartient plus à personne. Les seuls édiiiees qui y restent debout sont l'église Notre-Dame qui est presque intacte et , le petit musée qui se trouve sur la Grand'Place, presque en face de l'hôtel de ville. i La Croix rouge est toujours installée dans l'usine de M. Vertonghen. Nous y avons aperçu deux infirmières et deux ou trois messieurs. Les frères Ramlot n'ont pas davantage quitté la ville. Ils s'occupent d'y mettre en lieu sûr ce qui i peut être encore sauvé, et se dévouent i -ans mesure pour protéger'les ruines con-3 ire les pillards. A Gand, nous avons eu la bonne for-3 tune — ceci se passait avant-hier — de , -r,>:!c:>nlrer M. le bourgmestre Braun qui voulut bien nous confirmer au sujet de 3 l'arrivée des Allemands à Melle toutes 3 les particularités que l'on connaît. Il nous I fournit pourtant à ce propos les détails ^ inédits que voici : Après que le général 1 . on n.'iehm ; ut délégué au bourgmestre 3 Vsiafeiic belge Wisser, un de ses pri-' -li miers, et. que l'accord eut été conclu ; i.ui devait sauvegarder Gand, il advint ' iiu'iin journaliste américain, notre excel-» lent confrère M. Powel, se rendit au ; quartier général allemand, établi à ce i moment au château du baron Lèfevre . lire Renaix et Hobeek. Il y fut reçu de a façon la plus courtoise par von Boehn, - qui parait être un homme assez bien->. veidani, tranchant sur l'habituelle mor-.11: et insolence des officiers prussiens,— ; et par ses aides-de-camp. On l'invita même .i déjeuner, et au cours de la conversation, M. Powel déclara au général que i'opinion publique en Amérique verrait au plus mauvais œil une attaque éven-5 luelîe soit de Gand, soit de Bruges par ! ies i':nves allemandes. Il alla même jus-,u' .iiy : i. Vous ne pourriez jamais justifier pareille attitude par de bonnes raisons stratégiques.» « Vous l'entendez, repartit von iioehn en sj tournant vers ses officiers, je vous prie de prendre note de cela.» le bourgmestre Braun insista vivement aussi sur la très favorable influen- > ee qu'avaient eue les démarches faites 1 en faveur-de ta ville de Gand par M. Van 1 'les-, vice-consul des Etats-Unis,qui s'était ; « is dès longtemps en rapport avec son 1 ministre à Bruxelles' pour obtenir qu'il ; prenne la ville sous sa protection. Il 5 s'agit ici d'influences occultes, mais elles ' ont eu certainement le meilleur effet. I A. C. Capture d'une auto avec officiers i allemands déguisés en officiers français Londres. '19 septembre. — Une dépêche fie Dieppe au Daily Mail dit qu'une partie d'Ai-lemands a essayé de faire sauter le pont du chemin de fer à Oissel, à six milles de > Rouen, espérant ainsi couper la communication entre Dieppe, le Havre, Rouen et Paris. Tous ces Allemands portaient des uni foi-rues d'officiers français. C'était mercredi. Une information fût, donnée que deux grandes au-tomobiles avec des officiers « français » soup- ' ronnés se rendaient vers Rouen. La gendarme-' rie de Gournay apprit que les automobiles se J dirigeaient vers ce village, les gendarmes, prirent position à côté de la route, et tentèrent ) d'arrêter le passage en tirant sur les Allemands mais ces derniers ripostèrent, blessant b trois gendarmes et s'échappèrent.. Après ôe i point, toutes les traces furent perdues, et c'est seulement douze heures plus tard que la non ^ velle fût reçue d'Oissel qu'une automobile avec quatre Allemands avait été capturée. Les , hommes s'étaient arrêtés en essayant de faire sauter le pont. Une grande quantité d'explosifs oui été trouvé dans l'automobile. i 1 Le prince de Galles veut aller au front 3 Londres, 19 septembre. — Le Pressburéau l' annonce que le prince de Galles, désirant allei au front, demanda, la permission d'accompa 3 gner le bataillon de gardes se rendant au i théâtre des opérations. Lord Kitchener fit sa voir au roi que, comme le prince n'a pas en l core complété son instruction militaire, il ne > serait pas désirable au moment actuel que .le ^ prince aille au front. — Reuter. " La Batailie sur l'Aisne c Londres, 19 septembre. — Une dépêche de Soissons au Daily Express, parlant de la ba i taille sur l'Aisne, dit que les pertes de r infanterie doivent être très sévères par suite di: feu terrible des obus et des balles des deux 3 côtés. Après la retraite de l'infanterie française, le terrain était comblé de cadavres. Les aéroplanes des alliés font un service magnifi = que. La nuit dernière, un -aéroplan trouva ur t train plein de troupes allemandes en retraite 3 le pilote laissa tomber un flambeau pour in v diquer la portée et nôtre artillerie détruisit U 3 train en quelques minutes. Il fait un temps effrayant, la pluie tombe sans cesse, les tranchées sont pleines d'eau mais nos trou l pes se comportent avec un courage superbe 3 Parmi les Allemands blessés se trouvaient d< ■; nombreux garçons de seize ans ainsi que des ^ vieillards de soixante ans. — Reuter. l 1 : — a Force allemande cernée ? par des aliiés ( Londres, 19 septembre. — Suivant une* dé ^ pêche de Soissons au Daily Express, en dat< S du 17 septembre, une force allemande com i mandée par un général aurait été cernée dan: t la forêt près de Château-Thierry par enviror - -deux mille hommes des troupes alliées. e Guerre jusqu'au bout ! i Londres, 19.septembre. — Dans un article d< e fond intitulé «Guerre jusqu'au bout», h s Times déclare que les alliés sont fermemen S décidés à ne pas cesser les hostilités jusqu'f lils ce ciue le militarisme prussien soit totalement j.gj détruit. Aucune .force hostile ne peut inflige ;i l'Allemagne une mortification plus pro • fonde que celle encourue par son propri .1_ choix. — Reuter. élu int : ali Hommage russe à la Belgique c€ Anvers, 19 septembre. Communica rire lion de la légation de Russie. — Le No de voïe Vrémia du 25 août (7 septembre m, publie l'article que voici : Bn- Les Belges défendant leur territoire contr or- l'envahisseur se sont vus obligés de prends ,— une mesure extra ordinaire. Us ont démoli le nê- digues, inondé tout un arrondissement de leu 0P_ terri oire sur lequel se mouvait une armée aile ...Q mande. Ce peuple, petit mais d'une grande no f blesse d'Ame, démontre une force morale ex traordinaire. Dans sa lutte avec un violateu en" sans vergogne, il fait preuve d'une hauteur d< sacrifice héroïque qui n'est que l'apanage glc us- lieux des braves parmi les braves. Un jou ais on l'autre, les temps de ces épreuves san les exemple passeront, et le service rendu par le Relges, celte légion d'honneur de l'Europe, re ron cevrâ sa récompense tant méritée. Les brave !]>s guerriers qui ont trouvé la mort dans la gloir ' resteront immortels dans les annales de Îîhis oire. Les temps des faits chevaleresques n ve" t pas passés, comme beaucoup le pensen généralement ; ils ne font que commencer ! tes 'an : Communication de foreign offief u'il Anvers, 19 septembre. — Communication d' la légation britannique. — Une dépêche di j foreign office, le 18 septembre, porte : «Selon le rapport reçu cet après-midi il n'; a pas de changement notable dans la situation On signale une certaine activité de la part d la cavalerie des alliés, sans résultats définitif jusqu'à présent.» rs L'Humour de l'amirauté anglais) fJe Anvers, 19 septembre. — Communication d , ^ la légation britannique. — Le Foreign offic (IU envoie cette dépêche, le 18 septembre : (i'e .-< L'amirauté britannique annonce que les A] nu lemands ont déjà coulé trois fois le croiseu P i Warrior depuis le commencement de la guei i e.'L'amirauté se permet de donner le consei jJ1" aux Allemands de choisir le nom d'un autr 1 naVire de la flotte britannique pour leur pre au~ c lia in mensonge.» up- ° ne- ,,Sie Avis aux couples belges qu •ent voudraient s'établir en Australii ant Melbourne, 18 septembre. — Le correspoi: ne dant du journal Age à Melbourne dit : « Si de 'est couples belges voulaient émigrer en Austral i ion- ils pourraient fonder la communauté et rece bile vraient une aide privée et gouvernementale Les Us passeraient rapidement alors de la pai Lire vreté à l'aisance. D'après une dépêche du cor 3lo- siil belge à Sydney, il approuve l'idée d'encoi rager l'établissement de petites colonies belge en Australie. » — Reuter. . Pour les Selges en * Nouvelie-Ecoss( J'i'çj. Halifax (Nouvelle-Ecosse), 18 septembre. -Le premier ministre a fait un appel émouvan u en faveur des réfugiés belges. Le gouverne g;i_ meut a l'intention d'envoyer un vapeur charg de provisions et de vêtements, directement ei ne Belgique, comme appréciation des habitant , "!e de Ma Nouvelle-Ecosse pour la défense héro'i que des Belges en faveur de la cause de la l. berté. Les fonds canadiens btie pour la guerre >an. Londres, 19 septembre. — Suivant une dépé ,l,i che de Montréal les fonds canadiens pour 1 eux guerre s'élèvent actuellement à 4 millions d •an- dollars. Les îifi- in Offre de service des Boers llle' Londres, 19 septembre. — Suivant une 'che de Johannesburg, le commandant Fred< ricks, qui commanda le contingent scandinav ",p^ combattant avec les Boers pendant la guerr , dans le sud de l'Afrique, télégraphia à lor Kitchener, offrant ses esrvices avec mille bon dee mes. choisis pour la campagne d'Europe. des Le ravitaillement économique — de l'Allemagn Depuis quinze jours, l'Allemagne a arrêt complètement toute exportation de charbon IBS destination de la Hollande. Avant peu l'Alh dé- magne va manquer de pétrole et de caou ]ate chouc, apprenons-nous par une correspoi om_ dance de Hollande. Le gouvernement alb ans riiaud a mis la main sur tout le pétrole dispe ron nible dans le pays et l'approvisionnement et près d'être épuisé. Par ailleurs l'industri allemande du coton se trouve dès aujourd'ln dans une situation désastreuse. Elle ne reço naturellement plus de matière première. Le négociants en coton de Brème avaient de fort i de stocks de coton pour lequel ils ont payé ju: le que 75 pfennig ; ne pouvant solder leu lent compte, l'Amérique ré-offre ce même coton d ju'à rectement à la Hollande, à la Belgique, à l'Ai ' t gleterre et à la France à 4 pence la livre.. Cette r situation amènera la ruine des marchands de Brème, et par eux'un nombr.e énorme de petits e et grands industriels. Déclarations de lord Asquith I.ondrep, 18 septembre. — Lord Asquith dans un discours qu'il a prononcé dans un grand meeting à Edimbourg, auquel beaucoup de notables assistaient, ainsi que lord Rosebery, a déclaré que la guerre est un acte délibéré de l'Allemagne, qu'elle est due à une grosse faute de calcul des conseillers du kaiser concernant le vrai esprit de la Grande-Bretagne, des Indes et des colonies. Lo/d Asquith a ajouté que Louvain, Mal in es et Termonde sont des noms qui flétriront dorénavant la culture allemande. « Notre tâche ne sera pas légère. Sa pleine exécution durera certainement des mois et peut-être des années. » Encore un écho de la tragédie d'Aerschot M. Em. Carette, ex-écïievin d'Aerschot, nous a fait hier ce récit que nous reproduirons tel quel pour ne rien lui enlever de sa simplicité émouvante : « J'étais chez moi avec mon fils, prêtre professeur à Louvain. Soudain, la fusillade .éclate. Un officier allemand entre furieux et affolé dans ma maison avec une demi-douzaine de soldats, en criant l'éternelle accusation : « Man ha! geschossen ! « (On a tiré.) Ils me saisissent aussitôt,' me balancent et-me jettent la tète la première sur la chaussée. Puis, ils me relèvent et me conduisent jusque sous la porte cochère de l'Harmonie. Là, ils me fouillent pour voir si -je ne portais pas d'armes. En fait d'armes, ils trouvent simplement mon portefeuille qui contenait toute ma fortune. Le sous-officier s'en empare, et sur ma protestation, disant qu'il était un voleur, il me répond : « C'est pour mon lieutenant. Moi, je ne suis pas uu voleur.» Ils me firent défiler ensuite entre deux rangs de soldats. Je suis plus ou moins paralysé de la jambe gauche et j'éprouvais les plus grandes difficultés à marcher. Ce que voyant, ils me jetèrent avec la dernière brutalisé sous un chariot qui passait. Par un hasard vraiment miraculeux, avant de passer sur môiv le chariot rencontra un obstacle, je ne sais lequel, ce qui fit dévier quelque peu la roue, sans quoi j'eusse eu la tête complètement broyée. La roue m'effleura simplement le front, y produisant une forte contusion, et m'ouvrit le bras. Auparavant, j'avais déjà reçu une balle dans l'épaule. Me croyant mort, un soldat me jeta au pied d'un mur où pendant ■ trois heures je me tins dans une immobilité complète. Quand la colonne de chariots eut cessé de défiler, je me, levai. Mais un soldat, que je n'avais pas vu me mit sur le champ la main au collet pour me conduire au poste. Ne pouvant littéralement plus avancer, il me lâcha bientôt el me jeta sur la chaussée. Je me traînai alors jusque dans l'hospice du couvent des sœurs, où je restai en traitement pendant deux jours. Après le départ des Allemands, j'ai été recueilli .par une auto militaire qui m'a conduit jusqu'ici. Il ne me reste qu'un mot à ajouter : Pris pour le doyen, mon fils a été fusillé.» Ayant achevé ce récit, M. Carette se renferme dans le silence, l'esprit "plein des horreurs qu'il vient d'évoquer. « Et vos impressions, dîmes-nous, dans ces. circonstances tragiques ? — Je ne sais plus. Je vivais comme dans un lève, insensible à ce qui m'entourait. J'agissais comme un automate, conservant juste assez de réflexion machinale pour sauvegarder tant bien que mal mon existence...» Et notre interlocuteur, le front encore meur-tri, le bras en écharpe, immobile dans son fauteil, regarde dans le vide, sans aucune expression dans le regard. Nous prenons congé de ce rescapé, ému au plus profond de l'âme, sans pouvoir trouver une parole de consolation. Que dire, en effet, devant cette grande douleur ?... A ANVERS ON DEMANDE DES NOUVELLES M. Edouard Dechamps, 25, chaussée de Loi; vain, à Eury-Bomel, Namur ; Mme Samson € ses deux filles : Emma et Marie, de Bruxelles e Mme Breuils, à Tubize ; M. Georges Plech, d e Bruxelles ; M. Louis Méda, à Profondeville Mme Louise Gaiffe, en religion dame Mari 1_ Félix, du pensionnat des dames bernardines à Andregnies ; lieutenant Henri Veldmann, d 254me d'infanterie, soigné à Nieuport. Les renseignements doivent être adressés la légation de France, 96, avenue des Arts, g Anvers. ;é ? Le Moniteur de ce joui l] MINISTERE DE LA GUERRE J. ARMEE. — ACTIONS D'ECLAT. 5t Ordre de Léopold.— Promotion.— Nominatior e Le colonel adjoint d'état-major Ruquoj ii Louis-Hubert, commandant le 3me régimer it de chasseurs à pied, est nommé officier d îs l'ordre de Léopold. ;s Le capitaine commandant Gilson, G.-F., e? s- nommé chevalier de l'ordre de Léopold. ir En reconnaissance de la bravoure et de 1 i- belle conduite dont a fait preuve le capitain i- commandant Lekeu, Frédéric-Laurent-Josepl

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