Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 20 Januar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6t0gt5gb6z/
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Mardi 20 janvier 1914 No 16 Vingt-sixième année ABONNEMENTSt ai en fia ifm*. uh tri* iiaica frenca tian< ANVERS . . 18-00 8.00 4.51 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.S! EXTÉRIEUR . 30.00 18.50 8.0< On «'«bonus à Anvers au bureau < journal, et dans tous les bureaux de pos de Belgique et de l'étranger. — Les abonn ments partent le 1" de chaque mois et r peuvem dépasser le 31 décembre. BUREAUX. ffiarcfoé-aux-Œufs, 9" - ANVERS ¥ t «• *5 î 23SS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute cctamaaicatioD relative a 1 adsoiaisteliaffl 30 a ta rédaction dsit etre adressée à M. J. BÂCOT, directeur-rédacteur es chef dn journal INSERTIONS: La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 cmt» Demandes et offres d'emplois . 40 . Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion • 86 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'adminiçtration et la rédaction déclinent toute respofîSabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes actualités NOUVEAU DESASTRE Le torpilleur sous-marin A-7, des escadres britanniques de la Manche, est bien définitivement perdu avec son équipage composé de neuf matelots et de deux officiers. Pendant quelques heures, on avait conservé l'espoir de sauver ces malheureuses victimes de la paix armée, ou plutôt on avait entretenu l'illusion que leur salut serait réalisable. Nous ne voulons pas nous rendre à cette évidence que les accidents de sous-marins sont tous mortels et irréparables. Il n'est de ressource qu'au cas d'une avarie se produisant à proximité de la terre ou d'un port. Le 30 novembre der nier, un autre sous-mariu anglais, le C-14, fut éventré par collision devant Plymouth, mais l'événement se proauisii à moins d'une encablure du rivage, et le bâtiment put s'échouer. Il était dail leurs complètement hors de service. Dans son « Précis technique de la marine militaire », l'amiral de la Mure a dressé le martyrologe de la navigation sous-marine et montré que, depuis dix années, elle coûte aux équipages environ vingt hommes par an. C'est d'abord, en mars 1904, le sous-marin anglais A-l perdu par collision avec onze victimes. En juin de la même année, le sous-marin russe Delphin est coulé par un accident de machine avec vingt-six victimes. En février 1905, à bord du sous-marin anglais A-5, une explosion fait quatre victimes. En juin 1905, le sous-marin anglais A-8 est coulé avec quatorze victimes. En juin .1905, c'est à Tunis, la catastrophe du sous-marin français Farfadet avec quatorze victimes. En octobre 1906, le sous-marin français Lutin est coulé avec treize victimes. En avril 1909, à bord du sous-marin italien Foca, une explosion fait treize victimes. En juin 1909, le sous-marin russe Kambala, perdu par collision, est coulé avec vingt victimes. En juillet 1909, une collision engloutit le sous-marin anglais G-ll avec treize victimes. En avril 1910, le sous-marin japonais N° 6 est coulé avec vingt victimes. En mai 1910, c'est la catastrophe du sous-marin français Pluviôse, précipité par collision devant le port de Dunkerque et perau avec vingt-six victimes. En janvier 1911, 1s sous-fnarin allemand U-3 est coulé au moment d'atteindre son port d'attache, et son équipage pourtant ne petit être sauvé en totalité ; il y a trois victimes. En février 1912, une collision coule le sous-marin anglais A-3 avec quatorze rictimes. En juin 1912, c'est la catas-■rophe du sous-marin français Vendémiaire, perdu par collision avec vingt-quatre ,'ictimes. En octobre 1912, une collision ;oule le sous-marin anglais- B-2 avec [uinze victimes. En juin 1913, à bord du ous-marin anglais E-5, une explosion fit trois victimes. Le dernier sinistre 'lent d'en faire onze. Au résumé, de mars 1904 à janvier 914, la navigation sous-marine a fait leux cent quarante-quatre victimes, — n temps de paix ! Et, de l'avis de tous es marins compétents, il est pour ainsi lire miraculeux que le chiffre de ces 'ictimes ne soit pas plus élevé ! Chaque ;atastrophe a été suivie d'enquêtes techniques pour la recherche de nouveaux Moyens de salut et d'engins" de sécurité, mais les commissions officielles étaient sntravées dans leur mission par des in-:erdictions où il faut discerner la cause nincipale de la plupart des désastres, ïlles devaient assurer la sécurité des quipages, mais il leur était défendu de jucher à l'épaisseur des coques ou de se réoccuper du sauvetage au détriment e l'armement. Malgré le nombre crois-mt des collisions mortelles, les coques jnt demeurées aussi minces et, partant, ussi fragiles, et les réserve en air respi-ible pour la durée de la plongée n'ont as été améliorées. En tous pays, sur )us les torpilleurs sous-marins, l'air îspirable ne peut être garanti que pour n délai de sept à douze heures, et les âtiments qui ne disposent que de sept eures de vie sous-marine sont les plus ombreux. Les risques de catastrophes s'augmen-;nt encore de cette circonstance que les Dus-marins doivent être tenus en état 'exercices permanents. Au repos, leur utillage se détériore rapidement. De là, iour ces torpilleurs, la nécessité de sortes périodiques et très nombreuses qui multiplient les chances de collision. Encore ne connaissons-nous pas toute a vérité ; nous n'en apprenons que ce ru il est impossible de nous en dissimu-3i'. L amiral de la Mure nous donne clai-sment à entendre que presque tous les irpilleurs sous-marins rentrent au port 1 issue d'une période de manœuvres orès avoir couru des risques de perte 'taie, échappé à de redoutables dangers )mme par miracle. L'outillage est telle-!ent compliqué, tellement délicat que s équipages embarqués ne naviguent mais sans quelque avarie plus ou oins grave qui peut les compromettre vèrement ; — et le public n'en est pas struit : il ignore véritablement en toute n étendue les périls de la navigation us-marine. Le pis est qu'on est en droit de s'inter-ger sur l'utilité de ces sacrifices, de se mander même si les sous-marins ap-•rteront à la guerre navale des contri-itions efficaces. Dans les dernières guerres, le torpil-ur sous-marin n'est intervenu que eom-e un agent d'intimidation morale. Il il été employé ni par les Japonais con-3 les Russes, ni par les Italiens contre 5 Turcs, ni par les Turcs ni par les Grecs dans les récents conflits balkaniques. On n'a employé partout que des torpilleurs de surface qui ont rendu, surtout dans la mer de Chine, des services importants. Il n'est nullement démontré que les sous-marins puissent être utilisés à la guerre avec succès. Fihmin Charlemb. Dépêchas télégraphiques fService de VAgence HAVAS] DANS LES BALKANS En Albanie Vienne, 19 janvier. — La Wiener Allgemkïne Zeitung dit pouvoir affirmer que le prince de Wied se rendra incessamment en Albanie, probablement. encore dans le courant de janvier. Ce journal dément que la guerre civile ait éclaté e; il assure que le sang n'a pas é é versé jusqu'ici. Il affirme toutefois que l'influence d'Essid-pacha croît rapidement. La Reichfpost semble trahir un trouble réel au sujet de la situation actuelle en disant qu'auc: n navire austro-hongrois ou italien n'a été envoyé dans les eaux albanaises, mais que des mesures ont déjà été prises afin d'ê.re prêt à toute éventualité. D'ailleurs, ajoute ce journal, on assure en haut lieu que, si une action militaire est nécessaire, il ne s'agit, nullement d'en faire une affaire exclusivement austro-italienne. Chaque puissance est libre de décider si elle veut participer ou non à une action de police. ia note serbe à î'iîalie démentie Rome, 19 janvier. — Une note officieuse déclare que la nouvelle parue dans un journal au sujet de la remise de la part de la légation de Serbie au gouvernement italien d'une note concernant l'occupation internationale de l'Albanie est dénuée de tout fondement. La politique en Serbie Belgrade, 19 janvier. — Au cours de la réunion tenue hier par un groupe d'hommes politiques qui se tiennent à l'écart des groupes .politiques actuels, il a été constitué un nouveau parti conservateur. M. Peric, le leader du nouveau parti, s'est prononcé on faveur des deux chambres et a réclamé le changement de la politique extérieure qui, déclara-t-il, consiste uniquement à adhérer à la politique russe. L'orateur a insisté sur la nécessité qu'il y a pour la politique serbe de s'appuyer sur la triple alliance et particulièrement de rétablir des relations amicales avec l'Autriche-Hongrie. De vifs applaudissements ont accueilli ces déclarations de M. Peric. LA FIN DE LA GREVE EN AFRIQUE DU SUD Johannesburg, 19 janvier. — Une explosion de bombe dans la salle de machines d'une mine ne causa aucun dégât. Tous les mineurs de cette mine reçurent l'ordre de quitter le quartier qui leur était réservé par la compagnie sur sa concession. Pretoria, 19 janvier. — La fédération du bâtiment a refusé de reprendre le travail. Son secrétaire a été arrêté. Johannesburg, 19 janvier..— Le général Beyers déclara aux Boers que la mobilisation montra que le sud de l'Afrique est en état de gérer ses affaires sans avoir besoin du concours des troupes britanniques. Les cheminots portugais Lisbonne, 19 janvier. — Les cheminots reprennent progressivement le travail. Quelques trains ont circulé aujourd'hui sans incident. A l'arrivée du. sud-express, entre Magnaldo et Pampilhoza, on constata que la ligne et. le matériel avaient été sabotés. Aux finances colombiennes Bogota, 19 janvier. — M. Antonio Llorente est nommé ministre des finances. M. Restrepo Plata va. à Londres comme agent financier. Grève à la Delaware-Hudson Albany (Etat, de New-York), 19 janvier. — Les réseaux de la compagnie Delaware-Hudson sont paralysés par une grève de cinq mille cheminots occasionnée par le renvoi de deux de leurs camarades. La révolution mexicaine Mexico, 19 janvier. — Les Indiens Sraonos de l'Etat de Puebla viennent de se soulever en faveur des constitutionnalistes. De nombreux constitutionnalistes s'étaient portés dernièrement vers le sud. Ces Indiens se sont récemment emparés d'un convoi de munitions pour les zapatistes. Leur révolte n'a pas de rapport avec le mouvement zapatiste. Les communications entre Mexico et la Vera-Cruz sont menacées.Contre le militarisme en Allemagne Berlin, 20 janvier. — Le parti progressiste a déposé hier au Reichstag un projet de loi relatif à l'emploi de la force militaire pour l'exécution .de mesures de contrainte publique don! le premier article est ainsi conçu : « La force militaire ne peut être employée pour la répression des troubles intérieurs que sur la demande des autorités compétentes. Le cas où une telle demande est recevable et les formes dans lesquelles elle doit être exécutée, sont déterminés par le conseil fédéral. » M. Venizelos à Paris Paris, 19 janvier. —, La colonie grecque a offert ce soir un banquet, de cent cinquante couverts en l'honneur de M. Venizelos. Au dessert, M. Venizelos a félicité la colonie grecque pour les éminents services qu'elle rendit à la Grèce durant la guerre balkanique et pour l'explosion de patriotisme qui chez elle, comme chez tous les Grecs, mit en œuvre toutes les énergies nationales. Parlant ensuite des liens unissant la Grèce à la France, M. Venizelos a dit : « Soyez assurés, messieurs, que nous avons une conscience profonde de ce que nous devons à la France ; car, après nous avoir fait naître, vous nous avez aidés à vivre. En aucune occasion, depuis cent, ans, nous n'avons fait en vain appel à la noblesse de vos sentiments, ni à la. générosité de votre cœur. Hier encore, au moment où nous étions engagés dans une lutte suprême, vous nous avez prodigué les marques de la plus vive sympathie. La mission française que le gouvernement français voulut bien nous accorder nous rendit les plus signalés services. J'ai été à même l'admirer la science éprouvée, l'intelligent travail et le dévouement sans limites dont ont fait preuve le général Eydoux et ses collaborateurs. Beaucoup de nos officiers firent leurs études sn France, et nous sommes, très obligés au gouvernement de la république de vouloir bien ouvrir si libéralement les portes de vos grandes écoles à nos officiers. » M. Venizelos rappela ensuite que son pays natal, la Crète, n'avait jamais trouvé ailleurs au en France d'amis plus sûrs, des défenseurs plus convaincus et d'orateurs plus éloquents, il termina en déclarant : " La Grèce ne vent pas de conquête, mais elle revendique pour elle le respect qu'elle professe pour le bien d'autrui. Fermement attachée à la paix, fondée sur le droit et la dignité, elle poursuivra sans relâche, dans l'esprit le plus libéral dont elle ne s'est jamais départie la mise en valeur rie son patrimoine et le développement des forces économiques dont elle vient rie donner, an cours de ces guerres, des preuves hautement significatives. Elle répondra ïinsi a la confiance que vous avez placée en slle en devenant dans le proche Orient un jérieux facteur d'ordre, de progrès et rie rivi iisation. » Une régie nationale des chemins de fer belges I Comme l'enfer est pavé de bonnes intentions, le terrain législatif est parsemé des travaux de commissions spéciales. Les unes et les autres sont, d'habitude, également stériles. Les journaux nous ont entretenu, il y a six ou sept mois, d'une commission qui venait d'être créée pour étudier les moyens de corriger le gâchis administratif, trop évident dans la gestion de nos chemins de fer. On se rappellera également, qu'à l'occasion d'une crise des transports en Belgique, et dont les effets se firent très fâcheusement sentir sur le mouvement des marchandises à notre port, une sorte de « commission des crises » fut créée, chargée de prévoir les causes de congestion du trafic et d'y porter remède. Elle n'a jamais été réunie : sa composition était d'ailleurs une garantie que le commerce n'en retirerait absolument aucun avantage. Dans ces conditions, on ne peut que l'approuver de n'avoir jamais posé le moindre acte. Le gâchis administratif a sorti de prestigieuse façon tous ses effets depuis deux ou trois mois. Quiconque a eu occasion ou s'est vu forcé de voyager sur les chemins de fer belges, ces derniers temps, a pu savourer à loisir les beautés d'une exploitation affolée, se débattant contre les hommes et les éléments, écrasée sous le nombre des plaintes envoyées pour retards, continuels et d'une exagération scandaleuse, des voyageurs plus encore que pour les marchandises. Nous ne pouvons parler avec certitude que du réseau anversois ; on nous affirme que, sauf pour certaines directions secondaires du plat pays, le même désarroi s'accuse pour tout le réseau belge. Ce fut, non pas un éclat de rire universel, mais un étonnement sans nom qui accueillit il y a quelques semaines la grave constatation faite par ce que nous appellerions justement la « commission du gâchis aux chemins de fer » récemment réunie à Bruxelles. Composée, pour le plus grand nombre de ^es membres, des fonctionnaires à qui incombe directement la bonne marche des services de l'exploitation et de la traction, elle décida que ce qui nuisait à la régularité du service c'était, — l'effarement nous saisit encore à ce burlesque souvenir, — la trop grande rapidité et la fréquence des trains. Pays très actif et très peuplé, la Belgique porte la peine de cette supériorité indéniable sur ses voisins. Ne vous attardez pas à faire ressortir à l'administration que l'instrument qu'elle a en mains doit disposer d'une souplesse qui s'accorde avec ces conditions spéciales de notre exploitation des chemins de fer ; que l'exploitation doit s'adapter aux exigences particulières des diverses régions traversées et que son devoir est de s'ingénier à découvrir d'autres méthodes d'exploitation là où l'effort croissant du trafic gêne les méthodes anciennes. Ce n'est qu'en fin de séance (voir Anvers-Bourse du 1er janvier) que certains membres du comité de direction des chemins de fer se sont hasardés à demander si, au rebours de ce qui venait d'être affirmé, conclu, accepté, la perturbation sur le rail n'était pas due « au manque d'activité ou d'initiative du personnel, ou peut-être encore à la défectuosité du matériel de chemin de fer ». Le bon sens et les leçons de l'expérience journalière reprenaient leurs droits. Nous sommes loin de prétendre que les deux motifs invoqués plus haut n'ont pas leur influence réelle et sérieuse, dans la « perturbation du rail ». Il n'est que rationnel que les risques de dérangement du matériel sont en proportion de la plus grande vitesse des trains, l'effort exigé de ce matériel étant plus considérable et plus délicat. En ce qui concerne la seconde cause de perturbation, les horaires trop serrés, il ne faut que de l'argent pour y remédier. Nous voulons dire que, si les horaires étaient suivis par des trains différents et non par des trains qui ayant desservi une ligne doivent repartir dix minutes, un quart d'heure après sur cette même ligne ou sur une autre, les départs seraient plus réguliers. Mais il y faudrait un matériel de chemin de fer plus abondant, et une plus grande souplesse dans la disposition des garages de locomotives. Parce que la population croît à vue d'oeil à Londres, à Paris, à Berlin, dans tous les grands centres, on augmente la vitesse des trains, on augmente leur fréquence, on crée des voies nouvelles qui, après avoir facilité quelque temps la circulation, s'encombrent à leur tour et exigent des dégagements nouveaux : lisez les rapports des sociétés exploitant les métropolitains, les « tubes ». Ils se félicitent de cet accroissement continu du trafic.Sur nos lignes, on trouve qu'il faut réduire à la proportion congrue et la vitesse 3t la fréquence des trains. Et cela au moment où la population s'accroît, où le développement économique se magnifie, où des voies nouvelles et plus directes, créées à grand renfort de millions, sont établies pour lutter contre nos puissants voisins sur le terrain du trafic international rapide. Va-t-on, pour éviter les retards, supprimer le train-bloc entre les deux agglomérations si voisines de Bruxelles et d'Anvers ? Une administration avisée nultiplierait ces trains-blocs en vue d'é-riter l'engorgement croissant du trafic-l'oyageurs ; elle remettrait peut-être à .'étude la question du chemin de fer élec-;rique, du « métro » faisant se succéder ;outes les dix ou toutes les cinq minutes des trains courts et moins chargés qu'au-ourd'hui, nécessitant des locomotives ; moins puissantes. L'administration des chemins de fer a préféré engager dix fois un travail de dégagement et d'amélioration des voies qui ne sera pas fini dans vingt ans. Elle geint depuis vingt ans sur la congestion du trafic entre Bruxelles et Anvers, mais au lieu d'envisager une bonne fois l'établissement d'une quadruple voie sur la droite où elle possède,. ; d'Anvers à Malines, puis de Malines'à • i Bruxelles, tous les terrains nécessaires, ! elle s'obstine en de minuscules plans et de minuscules trafics sur la gauche, où elle s'ingénie, dirait-ont, à rencontrer toutes les oppositions possibles. (.1 suivre.) J. T. UNS EXPOSITION D'IMAGERIE Jamais depuis que l'on organise au cercle artistique des expositions, pareille affluence de monde ne s'était pressée au long de la cimaise. Et pourtant, il ne s'agit pas cette fois d'y admirer des tableaux plus ou moins bien venus ; -les objets exposés sont des images t d'Epinal, des feuillets de ces images populaires i dont nos fabricants de Turnhout s'étaient fait, à leur tour, une spécialité et qui réjouirent I l'enfance de tant et tant de générations. C'est notre concitoyen M. Emile Van Heurck l qui a prêté ici sa collection, bois originaux et tirages, pour la plus grande joie du public très averti qui visite ordinairement les expositions du cercle. Quelles sont les origines de ces productions si curieuses où un tel art d'exécution s'alliait autrefois à la naïveté des textes et des sujets représentés ? La. plus ancienne gravure datée parait re monter au XVine siècle, époque où l'on eut recours à la. gravure sur bois pour obtenir des images. Il serait malaisé de dater ou de localiser les premières productions xylographiques, dont plusieurs cependant appartiennent incontestablement à l'industrie allemande ou fran-gaise ; sans doute, introduites de bonne heure dans les Pays-Bas, y auront-elles été tout de suite imitées. L'imagerie ancienne était le plus souvent d'ordre religieux. Elle servait, comme les verrières de nos cathédrales, il. vulgariser dans le peuple les scènes religieuses et à inciter celui-ci à la dévotion. Dans la suite, les images furent tour à tour' religieuses, légendaires, militaires, actualistes, anecdotiques, satiriques, r iiilosophiques, politiques, documentaires et vulgarisatrices. L'imagerie enfantine ne tarda pas d'ailleurs à. se joindre à ces genres divers. C'est Turnhout qui a été, au XlXme siècle, le centre principal de l'imagerie belge. La petite capitale de la Taxandrie, quoique perdue au milieu des bruyères et presque dépourvue de moyens de communication, a compté plusieurs fabriques importantes dont nous allons brièvement retracer l'histoire. La plus ancienne, et certes la plus considérable, est la maison Bre-pols en Dierckx zoon, fondée par Pierre Cor-beels, né à Louvain en 1755. Ses images se vendent dès 1820 non seulement dans toute la Belgique et peut-être le nord de la France, mais aussi, et surtout, dans toute la Hollande, bien souvent avec des adresses de revendeurs hollandais. La maison Brepols en Dierckx zoon existe encore, mais elle a abandonné pour ainsi dire l'industrie de l'image pour se consacrer presque exclusivement à l'impression des livres de prières et des jeux de cartes. Les images religieuses sont devenues aujourd'hui introuvables ; quelques images ordinaires sont encore dans le commerce. Les bois gravés qui n'avaient pas été détruits sont entrés en 1895 dans les collections van Heurck. D'autres firmes moins importantes que celle de Brepols en Dierckx zoon sont celles de Wellens, Delhuvenne et compagnie, fondée en 1834, et de Glenisson en van Genechten, fondée en 1833. Si nous parcourons l'exposition actuelle, nous y retrouverons des exemplaires charmants appartenant à chacun des genres que nous avons cités plus haut. L'imagerie religieuse nous montre ses images du Juif-Errant dont voici, dit le contexte : « le vrai portrait, tel qu'on l'a vu passer à Bruxelles en Brabant, le 22 avril 1774. » Suit la chanson, qui est « une complainte nouvelle sur un air de chasse ». Parmi les autres images religieuses sorties des presses de Turnhout, il y a lieu de mentionner les images des pèlerinages dé Montai-gu, Hal, Kevelaer, Handel et de Notre-Dame aux Tilleuls, à Uden. Ces dernières pièces se composent de deux compartiments, dont l'un représente la vierge miraculeuse et son sanctuaire, l'autre la Bénédiction de la Maison. Voici en outre deux images tout à fait curieuses et qui représentent, l'une la « Duyvels-dans », l'autre la « Geestelyke Loterye en geluk-kige haeve voor d'afgestorvene Christene ge-loovige zielen ». Le « Duyvelsdans » représente Belzébuth au centre d'une ronde exécutée par trente-quatre anges déchus. Le prince des démons mène la danse. A l'intérieur de la ronde, des musiciens, des danseurs, des buveurs ; à l'extérieur, aux quatre coins, des scènes allégoriques représentant des personnages des deux sexes, suppléant le Seigneur de détourner la jeunesse inconsciente de la danse. L'autre image, « De geestelyke loterye » (la loterie spirituelle) montre dans la partie supérieure du bois un calice surmonté d'une hostie crucigère ; dans le bas, des formes humaines se tordent dans le brasier du purgatoire, et levant leurs bras au ciel, elles clament leurs intolérables souffrances. Des anges tendent leurs mains vers des justes pour les retirer du feu ; au centre et à droite, d'autres pêcheurs tendent leurs bras vers le calice, port de salut pour les âmes des fidèles trépassés. Un peu partout, des âmes dont le temps d'épreuve n'est pas encore achevé s'éloignent du calice avec des gestes désespérés. Un tableau imprimé renseigne les soixante-huit catégories de pécheurs en faveur desquels on priera. Il semble que Réginald, évêque du duché de Gueldre vers la fin du XVIIme siècle, ait eu l'idée de cette loterie. On tire un numéro au sort et l'on récite cinq pater et cinq ave pour le salut des fidèles trépassés renseignés sous ce numéro dans le tableau imprimé. Cette loterie était particulièrement en vogue dans les couvents et les hospices, et elle est encore connue ça et là. Sous le tableau, appendu dans le corridor ou le vestibule, se trouve une petite urne ouverte qui contient des billets portant le numéro d'ordre. Le visiteur en prend un et prie suivant les indications données ci-dessus. Nous trouvons dans l'imagerie civile et militaire les légendes si populaires d'Uilenspiegel, de Lamme Goedzak, la Dispute de la culotte et différentes représentations de soldats en uniforme. Il y a aussi une magnifique et puérile image de la bataille de Waterloo, dont le dessin et le coloris sont un véritable enchantement.Suivent les images pour enfants, avec les contes du Petit Poucet, de Claes Capoen, d'Ourson, de Carlouche, le fameux bandit. Et voicf 1a. carte du pays de cocagne et la représentation du monde à l'envers. On y trouve quelques légendes dans le genre de celles-ci : T'Knechtje riidt, dit is voor goed ! En de koning loopt te voet. Ou bien encore : K'heb h et over lang beklaagd Dat de rnan den ezel draagt ! Nest-ce pas le même esprit qui dota naguère le roman de Renard du génie frondeur du bourgeois communier ? Il y a enfin les jeux de société, jeux de l'oie, jeu de la chouette, nouveau jeu d'Arlequin, etc. Tous revêtent le même caractère de spontanéité dans le trait, de force et de plénitude dans la couleur. Quelle différence profonde avec les compositions lamentables que nous vaut aujourd'hui, dans le même genre, le Urage lithographique .' Le vieil art des imagiers d'autrefois peut-il renaître ? Cela parait bien douteux. Il était bon toutefois que quelques pieux collectionneurs en recueillent les débris pour l'édification et le regret des générations à venir. interieur A l'entrepôt ce Bruxelles On se plaint beaucoup de la lenteur avec laquelle s'effectue le déchargement des marchandises expédiées de l'étranger à l'entrepôt de Bruxelles- C'est surtout le déchargement des wagons d'Allemagne qui est le plus défectueux. Comme on attribue ^es rètards à certaines mesures dues à l'administration des chemins de fer, lesk d'légués de la chambre syndicale des transports se sont rendus au n inistère des chemins de fer pour présenter leurs doléances à la direction des services de l'exploitation. Celle-ci a pris bonne note des desiderata qui lui ont été adressés. Les chalumeaux oxhydriques aux chemins de fer La catastrophe de Melun a. eu pour résultat d'amener les compagnies françaises 5 étudier la réorganisation de leurs services de secours. Elles ont décidé notamment que les voitures de secours seraient dotées de chalumeaux oxhydriques ; ainsi les sauveteurs parviendront à couper rapidement les pièces de fer sous lesquelles des voyageurs seraient emprisonnés. Le procédé du coupage des métaux par l'acétylène est utilisé depuis longtemps dans l'industrie métallurgique : et les compagnies de chemins de fer ont mis quelque temps à s'en apercevoir. Peut-on espérer que les chemins de fer belges suivront, l'exemple des compagnies françaises ? Nos locomotives M. Degraux, administrateur de la traction et du matériel des chemins de fer de l'Etat, belge,, met à l'étude une nouvelle locomotive à quatre essieux couplés et, bissel à l'avant, à quatre cylindres Compound et à surchauffe. Cette locomotive aura pour avantage de pouvoir être utilisée à la traction des trains circulant aussi bien su)- les lignes à faible rampe que sur celle du Luxembourg. Sur la ligne de Luxembourg, un moteur du type nouveau pourra remplacer, avec le même poids adhérent, les deux locomotives actuelles (type 36 et type 32) Les relations télégraphiques entre le Chili et la Belgique Le gouvernement vient d'établir avec le Chili un service des télégrammes différés et de lettres télégraphiques de semaine, tel que celui créé à Londres récemment ; ce service applique des tarifs très modérés. L'Œuvre royale de l'«lbls » Le bruit avait couru ces jours-ci avec persistance qu'un chalutier à vapeur du port d'Os-tende aurait péri corps et biens. On comprend aisément l'émotion de la population maritime et la douloureuse inquiétude des nombreuses familles qui auraient été frappées par cette catastrophe. Aussi, dès que l'armateur du chalutier à vapeur signalé perdu apprit la nouvelle, s'adressa-t-il à l'œuvre royale de I'Ibis, dont le poste de télégraphie sans fil établi grâce à la prévoyance du roi, sur le stationnaire « Ibis 1er » envoya un marconigramme demandant des nouvelles. Cette dépêche a été reçue par le chalutier à vapeur « Ibis VI », qui a répondu avoir rencontré le chalutier Princesse Marie-José, jeudi dernier dans les environs du cap Lizard. Le bâtiment en cause ne peut donc pas avoir été englouti le mercredi précédent ; d'autre part, l'utilité de la télégraphie sans fil est une fois de plus démontrée. Il faut espérer que l'exemple donné par le roi sera suivi et que les armements de pêche à vapeur, qui doivent risquer de lointains voyages, adopteront bientôt à. bord de leurs * bâtiments la télégraphie sans fil. Les tarifs anglo-belges des marchandises Les expéditions au départ de la Belgique vers l'Angleterre ont presque doublé en cinq ans. En présence de cette situation favorable, les administrations des chemins de fer belges et anglais ont apporté des modifications importantes aux tarifs anglo-belges pour le transport des marchandises. La convention conclue entre les dites administrations a été complétée par ries prescriptions relatives au conditionnement des envois. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes : Bier-ges, 20,000 francs ; Nieuwrhode, 19,400 francs ; Koekelberg, 75,300 francs ; Dickebusch, 31,600 francs ; Bevere, 11,100 francs; Lootenhulle 5,300 francs: Moorsel, 20,500 francs: Lessines, 70,000 francs. Le froid sur le canal maritime de Bruxelles La gelée de ces derniers jours exerce, paraît-il, une influence inattendue sur les travaux du canal maritime. Ces travaux ont dù être abandonnés, et comme les jours d'ici à l'inau guration sont comptés, on se montre assez inquiet du contretemps. C'est d'autant, plus fâ-cheux que pendant les cinq mois de l'année dernière on a travaillé d'arrache-pied depuis les Trois-Fontaines jusqu'à Wintham. Mais contre les frimas, rien à faire. lu tunnel de la jonction Nord-Midi, à Bruxelles [.es différents modes de traction électrique qui ont été proposés pour le tunnel de la jonction sont toujours à. l'examen du comité de direction des chemins de fer. Mais, ainsi que nous l'avons dit déjà, rien ne sera définitivement décidé tant que les enquêtes faites à l'étranger à ce propos ne seront- pas terminées. Ce qui est à peu près certain, c'est, que la locomotive à vapeur restera attachée au train durant la traversée du tunnel. Afin d'éviter les émissions de gaz et de vapeur qui pourraient. 5e produire, même si la locomotive à vapeur sst encapuchonnée et si les feux sont couverts, il a ete décidé que le tunnel sera muni ae larges baies d'aérage de quinze à vingt mètres de largeur environ et espacées de deux cents mètres.Dans les hôtels communaux Les employés communaux ont, comme on sait, mené une campagne pour que les emplois supérieurs des administrations communales où des administrations subordonnées à la commune, soient réservés à des employés en fonctions. Ce désir ayant fait l'objet d'un vœu à plusieurs congrès, et une place de secrétaire communal S'étant trouvée vacante dans une des communes du pays, la fédération des employés communaux a décidé d'envoyer, à. tous les conseillers communaux, une requête développant toutes les raisons qui avaient favorisé cette motion. La. fédération des employés communaux semble décidée à agir de la sorte, chaque fois qu'un emploi important se trouvera vacant dans une des administrations communales du pays. La réorganisation du département de la justice Les importantes modifications que M. Carton de Wiart a apportées dans l'administration centrale du département de la justice sont entrées en vigueur le 1er janvier. Le nouvel office de la protection de l'enfance a pour directeur général M. Isidore Maus, qui était tout qualifié pour remplir ces importantes fonctions qui requièrent autant de tact que de science et d'initiative. Quant au nouvel inspecteur-général, M. Wauters, la manifestation vraiment émouvante qui a été organisée au palais de justice de Bruxelles au moment où il a abandonné pour de nouvelles destinées ses fonctions de juge des enfants, suffit à démontrer combien le gouvernement, a été heureusement inspiré dans son choix. La mission de M. Wauters consistera à demeurer en rapport avec les vingt-six juges des enfants du royaume ainsi qu'avec les institutions publiques et privées qui s'occupent de la protection de l'enfance. M. Wauters sera secondé par M. Paulin Renault, ancien professeur de l'école normale de Huy, dont- la compétence en matière pédagogique est justement établie. L'organisation de cet important service est appelée à faire donner tous les fruits à la loi du 15 mai 1912 sur la protection de l'enfance. Déjà, grâce à cette loi, des milliers d'enfants, moralement ou matériellement, abandonnés, ont été soustraits à la misère, au vice et au crime par les placements décidés par les juges et par la mise en liberté surveillée. Une inspection- vigilante et intelligente stimulera les initiatives et les dévouements qui s'exercent, dans toutes les régions du pays, au profit de l'entance malheureuse.Les grèves en novembre Sept grèves nouvelles, intéressant 693 grévistes et 1,929 chômeurs forcés, ont été signalées à l'office du travail pendant le mois de novembre 1913 Se sont en outre continués pendant tout ou partie du même mois, un lock-out, affectant environ 250 ouvriers et sept grèves comprenant environ 600 grévistes et 42 chômeurs forcés. Le total des conflits survenus pendant cette période s'élève donc au nombre de quinze, et celui des ouvriers intéressés à 3,-'i00 environ. Des sept grèves nouvelles, deux se sont produites dans l'industrie textile ; les autres affectaient respectivement les industries des mines, du fer, des peaux, la briqueterie et le travail des diamants. Au point de vue des causes de conflit-, les questions de salaire appa raissent dans six cas sur sept (quatre demandes d'augmentation, un refus de subir une diminution, et un refus d'accepter un changement dans l'organisation du travail, par crainte que celui-ci n'affecte les salaires ; il y a eu en outre une demande de réintégration d ouvriers congédiés, (grève de solidarité). Quant aux résultats enregistrés depuis notre dernier relevé, ils se résument comme suit • six échecs (666 ouvriers) ayant, entraîné (dans deux, cas) des renvois définiitfs (24 grévistes), et deux transactions (33 ouvriers).- La répartition territoriale des sept conflits de novembie est la suivante . trois dans la Flandre orient t'.e, deux dans la province d'Anvers et un dans c -ac.me des province^ de Hainaut et de Liège Les transformations de la Campine On sait qu'une commission, présidée par le comte de Renesse, a été chargée d'élaborer le programme des travaux à exécuter en Campine en prévision du développement que va. prendre toute cette partie du nord de la. Belgique. Cette commission a estimé qu'il y avait, urgence à dresser les plans des futures agglomérations ainsi que les plans des habitations ouvrières à ériger en Campine. Dans ce but des concours vont être organisés. Des primes de dix mille et. de six mille francs seront réservées aux auteurs des meilleurs plans d'agglomération et les projets non primés pourront être acquis par l'Etat ou par l'une des communes intéressées au prix maximum - de trois mille francs. La commission espère que les concurrents choisiront des emplacements différents — car les projets devront, être étudiés sur place — afin que leur travail puisse servir éventuellement à plusieurs communes. Pour le concours de plans d'habitation, des primes importantes sont également prévues : les projets devront satisfaire à ces quatre conditions : commodité, hygiène, bon marché, esthétique. Ajoutons que la commission a institué dans son sein un comité permanent composé de ses membres habitant le Limbourg. Ce comité se réunira périodiquement à Hasselt et se tiendra au courant de . tout ce qui intéresse la Campine. Il a décidé déjà d'ouvrir une enquête sur toutes les institutions d'ordre économique, hygiénique, scolaire et social existant dans le futur bassin afin de connaître avec précision ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour parer aux besoins de l'avenir. Les œufs de Bulgarie En vertu d'une décision ministérielle et jusqu'à. nouvel ordre, l'importation et le transit des œufs emballés dans la. paille ou du foin et provenant de la Bulgarie seront interdits. Le transit direct de ces envois ne pourra s'effectuer que par la voie ferrée sans transbordement. Les œufs emballés dans de la paille ou du foin en cours de route ne seront admissibles en Belgique qu'à la condition que la paille ou le foin servant d'emballage soit détruit au feu, à'la frontière, par les soins et aux frais des importateurs, sous la surveillance du vétérinaire de contrôle. NOUVELLES MARITIMES Nos paquebots Le paquebot à turbines Ville de Liiîge a. été mis en service le 14 janvier, et sera, jusqu'à nouvel ordre, affecté au premier service quittant Ostende à 10 h. 47 avec rétour de Douvres à 16 li. 15. 11 résulte des épreuves auxquelles ce paquebot a été soumis, nous dit l'administration des chemins de fer, que ce bateau à une vitesse au moins égale à celle du Stadt Ant-werpf.n, soit à peu près vingt-quatre nœuds. L'ouverture du canal de Panama Une ordonnance du président Wilson, désignant les membres du gouvernement de la zone de Panama et de l'administration du canal, a fixé officiellement la date de l'ouverture du canal de Panama au 1er janvier 1915. Une commission composée des colonels du génie Hodges et Sibert, de M. H. Rousseau, ingénieur civil de la marine, et de M. R. Metcalf, chef de l'administration de la zone du canal, devra assurer l'ouverture du canal à cette date et assistera jusque-là le colonel, ingénieur-directeur des travaux, qui est nommé premier gouverneur et administrateur, avec pleins pouvoirs sur la zone du canal. Après quoi, elle se reti-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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