Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 29 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n107/
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Vendredi 29 mai 1914 No 123 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS ■ ■ 1500 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR ■ 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 0^" Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro ; 5 centimes Àbon nements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LEPRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . S fr. 25 Un mois. ... 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. ♦ *# Les abonnés de l'intérieur du pa/s qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS L'ALCOOL EN BELGIQUE (V) Deux pays ont donc adopté le système du monopole, mais aucun ne pratique le monopole intégral. La Suisse s'est réservé le monopole de l'importation et de la vente des alcools ; la Russie a préféré le monopole de la rectification et de la vente. Dans son intéressante étude sur Le problème de l'alcool en belgique, m. Jean Waterkeyn, ancien secrétaire de l'Association de nos distillateurs industriels, ne nous recommande, ni le régime suisse, ni le régime russe et, s'il nous en précise les caractères, c'est surtout pour nous en souligner les inconvénients. Il se présente avec une solution nouvelle. Louons-le- d'avoir considéré tout d'abord l'intérêt de la moralité et de la santé publiques, d'avoir — pour employer ses expressions — compris qu'une bonne loi sur l'alcool doit avoir pour résultat de diminuer les ravages de l'alcoolisme, fût-ce au détriment du trésor. Tous ceux, dit-il, qui se sont occupés d'économie sociale sont d'accord sur ce point que, si un Etat se trouvait en mesure de vaincre complètement l'alcoolisme même en renonçant à tous les reve- ' nus que lui assure l'impôt sur l'alcool, il aurait réalisé du même coup la plus fructueuse des opérations financières et conquis sur ses voisins une supériorité incontestable. Seulement... seulement M. Jean Waterkeyn se rappelle aussitôt quf l'impôt sur l'alcool est un des plut grands pourvoyeurs du trésor,- et il en vient à se demander si les préoccupations d'ordre fiscal ne l'emportent pas, en fait, sur les préoccupations d'ordre moral. Quand un impôt représente pour le trésor une recette de plus de quatre-vingts millions de francs, cetx qui ont charge de maintenir l'équilibre dans le budget de la nation désirent échapper au reproche d'avoir brusqusment supprimé les sources où il s'alimente. S'il existait un système assez ingénieux pour répondre, à la fois, aux fins fiscales et. aux fins morales du problème, pour vaincre l'alcoolisme sans qu'il en coûte au budget, il est certain que lés partis, les pouvoirs publics s'y rallieraient avec empressement.C'est ce système que nous offre M. Jean Waterkeyn. Il consisterait dans la concession du monopole à une société nationale. La plupart des auteurs de projets qui ont traité du monopole pur et simple de l'alcool se sont appliqués à faire ressortir les avantages de cette formule en s'appuyant avant tout sur des raisons d'ordre hygiénique. Ils ont prétendu que l'alcool fabriqué par la régie serait plus pur, partant moins toxique, que l'alcool livré à la consommation par l'industrie privée. C'est peut-être là une affirmation trop absolue. Une distinction s'impose entre l'alcool tel qu'il sort de la distillerie et l'alcool tel qu'il est servi aux consommateurs. D'une façon générale et sauf de très rares exceptions, on peut affirmer que l'alcool produit par les distilleries belges atteint un degré de pureté convenable. Il est bien certain cependant que, plus les droits d'accise sont élevés, moins le distillateur trouve intérêt à mieux rectifier ses flegmes pour éviter de diminuer son bénéfice. Il ne saurait être question, d'ailleurs, de fournir à la consommation des alcools absolument neutres. L'alcool de bouche, vulgairement désigné en Belgique sous le nom de genièvre, est un produit de la distillation des flegmes de grain contenant une certaine quantité d'huile de fusel et d'alcools supérieurs ayant reçu ou non, en cours de rectification, une infusion de baies de genévrier. Le titre alcoolique du genièvre est très variable : il oscille entre trente et quarante degrés. A la suite des augmentations successives des droits, le de gré alcoolique du genièvre livré au consommateur a sensiblement diminué. On en a diminué la force par l'introduction d'ingrédients qui, tout en trompant le goût du buveur, lui font avaler de véritables poisons. M. Jean Waterkeyn n'entreprend pas de démontrer si, d'une manière absolue, l'alcool additionné de ces ingrédients est plus malfaisant que l'alcool pur ; cela paraît d'ailleurs évident, et il ne l'est pas moins que l'abus de l'alcool, même à l'état pur, occasionne de tels ravages qu'il est urgent d'en limiter la consommation.Aucun contrôle sérieux sans un exercice complet, non seulement chez le fabricant, mais également chez le rectifica-teur et chez le débitant. La fraude demeurera possible tant que l'Etat ne se résoudra point à pousser son droit d'investigation aux extrêmes limites. Jusqu'à présent, le contrôle rigoureux du fisc ne s'est guère exercé que du côté des distillateurs, à tel point que l'exploitation honnête et normale d'une distillerie est devenue une entreprise peu enviable et bien souvent désastreuse, non pas tant à cause des entraves que les règlements opposent à la fraude mais parce que les distillateurs honnêtes se trouvent dans de lamentables conditions d'infériorité par comparaison avec des concurrents moins scrupuleux. Par ailleurs, la fabrication de l'alcool industriel devient de plus en. plus onéreuse. (A suivre.j Firmin Ciiarletîie. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAV AS) Les récoltes en Angleterre Londres, 29 mai. — Voici d'après le Daily Mail des indications exactes des dégâts subis par les récoltes en Angleterre, du fait des dernières gelées : « Ponunes de terre et haricots, complètement perdus. Prunes, grosielles, fraises, perdues. Noyers et frênes, complètement grillés. Récoltes totalement perdues. Les chênes même ont beaucoup souffert.» A la chambre espagnole M\drtd, 23 mai. — Le carliste Melîa prétend que la souveraineté du. Maroc est absorbée par la France au détriment de l'Espagne. 11 préconise une alliance hispano-allemande prétendait: qu'en cas de victoire de la France dans un -conflit franco-allemand, la France s'emparerait du Maroc. : Les manifestations qui se sont produites de-, hint la chambre à la sortie de M. Maura se sont reproduites ù la sortie de MM. Soriano, républicain, Iglesias, leader du parti socia-liste, vt MeLla, carliste. Chaque fois, la police a lù charger. De nombreux manifestants ont été (légèrement blessés ou contusionnés. Il y a eu trente trois arrestations. Tremblement de terre en Océaiie Sydney, 2S mai. — Une forte secousse sis-' unique a été enregistrée hier à midi trente. JLe sismographe a été impressionné durant [trois heures. Des secousses se sont, produites à Tongo, en Océanie. Les événements d'Albanie De Durazzo, le 23 mai : Pendant son séjour hier à Kavaja. la commission de contrôle a reçu des chefs albanais qui ont pris part au mouvement d'insurrection l'assurance, qu'ils sont satisfaits personhello-ment des explications et des promesses de la commission, miis qu'avant de déposer définitivement les armes, ils -voudraient avoir un échange de vues avec les représentants du reste des tribus qui ont pris part à ce mouvement.Assurément, un certain nombre de fanatiques ont formulé hier, à Kavaja, d'une manière précise, le désir de voir rétablir la domination turque ; mais, de même qu'hier, à Kavaja, les déclarations de la commission à Tirana, où elle s'est rendue aujourd'hui, ont exercé une action apaisante, et ne demeureront sans doute p-,s sans influence. Il y a lieu de signaler que les c'iefs religieux, à savoir les muftis et les ulémas de Tirana, ont joint leurs efforts à ceux de la-commission pour convaincre les représentants des tribus mécontentes que certaines de leurs revendications étaient inadmissibles. Toutefois, on a pu observer qu'un fanatisme religieux usssz fort est éveillé dans les. esprits, et que, là aussi, les mécontents réclament la nomination, d'un prince musulman. Comme à Kavaja, les chefs du mouvement à Tirana ont déclaré qu'i leur faut d'abord délibérer avec les'délégués de toutes les tribus intéressées et que cela se Sera au cours d'une réuni n qui se tiendra, la semaine prochaine, réunion à .11 quelle la commission de contrôle a été invitée, par eux, à" assister. Le cabinet -.n'est pas encore constitué. Les principales personnalités envisagées pour cette nouvelle combinaison sont: TurlOam pacha, présidence et ministère des affaires étrangères; Tijxtullis Mehdi-bey, Frasheri Foi-ri-bey, Mufid-key Libehova, Assan-bey. (Prie11-tina), Abdi-bej, (Toptani), N-egga, Proiik et Bibdada. Ces îeux derniers son! cit'oliques. Le cabinet serl constitué très prochainement de manière définitive. *** De Rome, le 28 mai : A propos; de l'Albanie, la Tribuna écrit qt.:e l'Europe pense lui bon gouvernement des Albanais-et à la habilité du trône du prince d-? Wied. Quant à la question de l'Adriatique, l'Italie et l'Autriche doivent y pourvoir chacune pour soi et toutes deux d'accord, même, s'il est nécessaire, par les moyens les plus efficaces quels qu'ils soient. A propos de l'Albanie, la Vita exprime la même opinion que la Tribun\, opinion se résumant ainsi : « 'Tout pour et seulement pou* l'Adriatique. Pour! 'c rest<|> c'est-à-dire en ce qui concerne l'Albanie, que l'Europe.y pense. » *** La senti officieuse Wiener Ali.ge\;einï-: Zi:r: • y; croit savoir qu'il n'y a plus aucun doute que les troubles albanajs ont été provoqués par des émissaires jeunes-turcs. Ces derniers, dont la question des îles f<irme la principale pyéocc pation politique, ont tenté ainsi d'obte.niv d1»; s le centre de l'Albanie un point d'appui ^ootve la Grèce. Les relations tureo-grecques sont actuellement extrêmement tendues. La flotte turque, selon des nouvelles de Coiistintinople, fait preuve d'une activité surprenante. On semble avoir très justement compris à Athènes la gravité de la situation actuelle et on s'explique aujourd'hui les paroles de. M. Venizelos disant : « Si l'Europe n'avait pas créé l'Alb nie, la Grèce aurait du In faire. » Mexique et Etat~-Unis De Ni ig i ra-Falls, le î- mai : Ou croît savoir que" la •• uiféreuc" es? d'accord pour que le président Huerta tiau mettre ses pouvoirs à un président provisoire "ccft'1 ble pour tous les partis. Ce président tormerait, avec quatre membres du cabinet, une s rte De directoire, qui serait chargé de présider aux élections législatives, présidentielle et vice présidentielle. Les noms mis en avait povr composer ce directoire ont l'agrément du président VViison. Aussitôi que ce directoire sera constitué, les Etats Unis le reconnaîtront, puis ne tarderont pas à retirer leurs troupes. On est en pourparlers avec le général Carrari-za au sujet cï6 cette proposition et de la réforme agraire. Ou annonce qu'à l'issue de la conférence d'hier qr,s le protocol? sera signé à la fin de 1m cçma in e et que les questions principales ont été résouVes d'une façon Satisfaisante. *** De Mexico, le 28 mai : On annonce de source autorisée que deux importantes cargaisons de. m imitions sont arrivées à Mexico depuis une quinzaine de jours. *»* La Yera Cru/., le 28 mai : Le Bwarja a déchargé près d« deux millioas de cartouches et des munitions destinées à la Yera-Cruz niais ils furent mis à terre à Puerl -Mexico.*** D'Eagie-Pa.s > Texas\ le 2S uni : Les insurgés ont déclaré que sur l'ordre du. général Carrarizi ils nviient confisqué les houillères voisines de Sa.bi'le et une ces mi ■ seront dorénavant considérées comme propriétés publiques. Ces mines a |,pài tiennent à. des Français et des Américains. Colonial contre colonial III M. Delcommune est partisan de la persuasion, du pouvoir exercé par l'exemple. C'est à peine si nous trouvons dans son étude une incitation, éloignée à l'imposition du travail. Il faut créer des besoins à l'indigène, dit-il, et pour ce motif « il faut que l'impôt soit général et régulièrement perçu, parce qu'il est le levier puissant qui doit amener l'indigène au travail ». L'excellente, circulaire de M. Fuchs sur le payement de l'impôt, publiée jeudi, donne sur ce point satisfaction à M. Delcommune. Passons maintenant à l'exposé des idées de M. Dusseljé, directeur de l'Alimaïenne, sur l'« Avenir du Congo français », et commençons par rectifier une information absolument erronée qu'il donne au début. Est-ce sur la foi du docteur Dryepondt qu'il affirme que « les Américains ont racheté la plupart des plantations des Etats fédérés malais, de Java et de Sumatra ? » Si oui, le docteur Dryepondt est bien mal renseigné. Les Américains se contentent, ou à peu près, de la gloire d'avoir créé la « Hollandsch-Amerikaansche Plantage Maatschappij », appartenant à la « United States Rubber Co », et qui en effet avec ses milliers d'hectares représente aisément l'idéal américain en la matière. Un simple coup d'œil sur un des nombreux catalogues de sociétés de plantation qui existent montrera que les Yankees n'ont rien accaparé du tout. Le tableau que nous offre M. Dusseljé' des effets de la crise au Congo français ressemble comme un frère à celui qui représente le Congo belge d'aujourd'hui: « Nombre de commerçants libres, n'ayant pas les moyens d'attendre les jours meilleurs, ont déjà plié bagage ou sont en train de liquider leur situation. Des commissions d'inspection envoyées par les grandes sociétés concessionnaires viennent de monter pour aviser sur place aux mesures à prendre pour tenir tête aux difficultés surgies si brusquement. Et partout les sociétés concessionnaires diminuent leur pèrsonnel, toutes ont prescrit une diminution du prix d'achat et des frais généraux.» Ne parlons pas des mesures que préconise M. Dusseljé pour « sauver » le Congo français, du chemin de fer Brazzaville-Pointe Noire qui est voté mais qui est loin encore d'être achevé. Signalons seulement que le gouvernement du Gabon a donné ordre aux chefs de circonscription de faire planter cent palmiers à huile par tête d'habitant et par hectare, en vue d'assurer l'avenir de la colonie. L'effort est un peu lent : il retarde de vingt-cinq ans exactement sur le décret du roi Léopold, prescrivant d'assurer le reboisement du bas et du moyen Congo belge en plantant cinquante millions de palmiers élaïs entre la côte et le pool. Hâtons-nous d'ajouter que le décret est pour ainsi dire resté lettre morte. Quoi qu'il en soit, M. Dusseljé pose cette question assez naturelle : « Si le salut du Congo français doit dépendre des plantations de palmiers à huile, pourquoi ne pas exploiter les millions de palmiers existants et dont les fruits se perdent par centaines de tonnes, notamment dans les marais de la basse Sangha, la basse Likuala et la'basse Almia ?» Et c'est la réponse à cette question qui constitue la réponse à l'étude de M. Delcommune. Si à certains endroits c'est le manque de populations, le manque de main-d'œuvre qui occasionne ces pertes, ailleurs « la paresse native des habitants s'accommoderait difficilement d'un changement de vie et ils préfèrent passer leurs journées, allongés sur une natte en fumant leur pipe, plutôt que de faire de l'huile. Tout au plus se dérangent-ils de temps en temps pour la récolter pour leurs besoins personnels, et vers l'époque de la perception de l'impôt, pour se procurer la pièce de cinq francs nécessaire pour s'acquitter envers le fisc ». Cette situation est due au « cauchemar humanitaire » du travail forcé, à la crainte d'imposer un travail à l'indigène. Certains chefs de région et la plupart des administrateurs civils et militaires, dit-il, ne se contentent pas de prélever l'impôt ; ils conseillent vivement à l'indigène de né pas se contenter du travail absolument nécessaire à l'obtention de la petite médaille qui constitue pour lui la tranquillité assurée pour toute une année ; ils le poussent à se faire un petit pécule pour se procurer un peu de bien-être. » Nous avons toujours constaté que les indigènes ainsi exhortés au travail opi naient du bonnet, mais rarement nous avons vu ces conseils suivis d'effet. Aussi, il semble que l'avenir de la colonie exige le travail de l'indigène.» L'ordre ci-dessus de faire des plantations d'élaïs est formel. Les administrateurs coloniaux y tiendront donc la main. « Leur tâche sera rude, car la plupart des noirs détestent le travail à l'égal d'une punition, et nous connaissons des races habitant un pays riche par ses ressources naturelles et qui, plutôt que de travailler, vendent leurs enfants et leurs femmes pour pouvoir acquitter leur impôt. Nous avons déjà pu, dit M. Dusseljé, nous rendre compte par nous-mêmes de ce que le simple avis qu'il faut planter des palmiers n'a été suivi d'aucun effet. Il faut donc bien en arriver à forcer la main à l'indigène. Et puisque le salut de la colonie l'exige, on le fera.» Voilà un langage quelque peu différent de celui de M. Delcommune, qui vraiment ne semble pas se douter du sérieux de la crise que traverse en ce moment notre colonie. Les méthodes qu'il préconise sont excellentes pour un avenir assez lointain, mais il faut vivre d'ici là. Et pourquoi, pour permettre à messieurs les nègres de fumer leurs pipes, serions-nous obligés de voir augmenter nos impôts en Belgique ? Ce n'est pas de teu. (La fin à demain) J. T. LE DERNIER SALON Quel dommage que l'on n'ait pas fait un peu [.lus de publicité au joli salonnet de la Gilde de Saint-Luc qui est installé en ce moment à lu salle Memling. 11 eflt mérité que le public s'y intéressât davantage, le grand public s'entend, car par la qualité, la fraîcheur, l'originalité des œuvres exposées, par sa tenue d'ensemble enfin, il révèle certaines qualités que l'on demanderait en vain à beaucoup de salons plus importants dont nous avons gardé mémoire.Cette Gilde Saint-Luc, qui expose ici pour la première fois, est une association d'élèves et anciens élèves de notre institut supérieur des beaux-arts. Elle groupe nos espoirs de demain. Elle a toutes les qualités frondeuses de ta jeunesse et ses premières manifestations d'existence se formulèrent jadis par de mémorables représentations de gala au « Pœsjenellekelder », à faire rêver tous les Rodolphe et toutes les Mimi.de cet excellent Murger. Ils sont entrés aujourd'hui dans la vie officielle. Ils exposent leurs travaux au public, et ils font bien. Ce qu'ils nous montrent vaut la peine d'être vu, parce qu'aucun cliché, aucun procédé de facture, n'en vient encore diminuer la sincérité, ni alourdir l'inspiration. C'est de bon travail, de vrais artistes qui, tous, sont au début de leur carrière, à ce moment béni de l'existence où seul le rêve paraît une réalité. Nous ferons rapidement le tour de ce salon en commençant, comme le catalogue, par l'envoi de M. Gérard Bakstéen. Pour jeune qu'il soit, M. Baksteen a ce que l'on appelle une patte. Il peint avec, volonté, avec décision, avec goût d'ailleurs, et de façon très personnelle, encore que — bien sûr — l'influence de M. Ja-kob Sinits soit en lui évidente. U n'importe. Ses « tournesols » sont un tableau, une œuvre solide et belle qui captive et retient. Ses fleurs aussi sont traitées avec un singulier brio, et l'air se joue autour d'elles parmi les reflets blanc cru d'un mur ensoleillé. M. Horis Derks expose le portrait gravé de M. .Tuliaan De Yriendt, qui lui valut, l'an dernier, l'une des premières récompenses. Nous ;>vons dit ici même tout le bien qu'il en faut penser. C'est le travail d'un -jeune artiste qui bientôt sera, lin-même, un maître. Vous n'avez pas oublié ce » DénioSthène » qui valut à M. Arthur Dupon le premier prix de Rome pour la sculpture. Il expose aujourd'hui un buste de M. Scliepmans, plein de gaieté, plein de vie, aux facettes et reliefs duquel la lumière se fixe et s'arrête comme une lumineuse caresse. Le sculpteur n'a point démérité depuis l'an dernier, d'autant qu'il expose, en outre une sanguine qui le montre parfait dessinateur.Et voici la « tête d'enfant » de M. Geertsen, d'un faire si - savoureux, d'une expression si énergiquement vivante ; M. Troquet nous mon tre un portrait d'une belle venue ; M. Van den liempt un riche panneau de « vases chinois et de fruits», M. Van Raemdonck, en qui l'on peut avoir toute confiance-, une tête d'enfant peinte avec une bien, curieuse et vigoureuse ampleur. Et voici une très belle eau-forte de M. -l.-P. Verrees qui s'affirme dessinateur parfait ; un dessin de M. Henri Wils représentant la longue rue des Chevaliers — préparation par un de ces bois auxquels le jeune graveur excelle, et quelques objets d'art, cuirs repoussés et métaux, où s'affirme la jeune maîtrise de Mlle Anna XVickers, l'une des très bonnes exposantes de la « Femme contemporaine ». J'en oublie. M. Daems, le sculpteur, expose un beau portrait de son collègue et émule A. Dupon ; M. Bernard De Maere, trois ou quatre toiles exécutées dans une note intense de mélancolie poétique, telle que son .« Matin au bord de la Lys», et Mlle Scliilz une très gracieuse tête d'étude. Mais il faut que l'on se hâte d'aller voir ce salon. Il est sur le point de fermer ses portes et vraiment l'occasion est trop rare d'admirer quelques toiles tout empreintes de sincérité, je le répète, et de fraîcheur, pour ne pas s'en aller reposer les yeux. LE CHENAL Une étrange nouvelle nous parvient. Voici qu'après avoir approuvé tous les plans relatifs nu creusement du chenal qui doit relier les darses à l'écluse du Kruisschaus, l'on s'inquiète en haut lieu des possibilités d'ensablement que présentera ledit chenal. Deux ingénieurs, MM. De Winter et Zanen, appartenant respectivement aux services de la ville et des ponts et chaussées, vont être chargés d'étudier à nouveau cette question. Ces messieurs se rendront donc en Allemagne pour y examiner les conditions d'ensablement de divers chenaux établis dans des conditions à peu près pareilles. On ne peut qu'applaudir à cette décision, tout en se demandant si vraiment elle n'est pas un peu bien tardive. LA COMMISSION MARITIME Le collège a décidé de s'occuper en sa séance d'aujourd'hui du premier examen de la question de la «commission du mouvement mari time». On n'a pas oublié qu'au cours d'une interpellation récente M. Hoyers en réclama énergiquement la... reconstitution. M. Albrecht avait même pris à ce propos des, engagements formels. C'est en exécution de ces promesses que la discussion d'aujourd'hui sera entamée ; il paraît toutefois que la commission devra se borner à être une sorte de comité consultatif, sans autre pouvoir de contrôle. L'avenir nous apprendra si ses membres se résigneront à ce rôle effacé. INTÉRIEUR Le prochain congrès de la navigation Le bureau permanent des congrès.internationaux de la navigation s'est réuni hier matin, à Bruxelles, au palais des académies. La séance était présidée par MM. Helleputte, ministre des travaux publics et de l'agriculture, et Du-fourny, directeur général des voies hydrauliques. Le congrès a examiné plusieurs questions d'ordre intérieur relatives au prochain congrès, et notamment celle de savoir si la langue italienne serait admise dans les discussions au même titre que les langues anglaise, française et allemande. Les autres questions qui seront soumises au prochain congrès furent ensuite passées eu revue et examinées. A l'issue de la séance, M. Helleputte a retenu les délégués, au nombre de quarante, à déjeuner en son" hôtel. L'après-midi, vers trois heures, les membres étrangers ont été visiter à Tervueren le musée colonial et se sont rendus ensuite à Lieken afin d'y visiter la tour japonaise et le musée' chinois. Le match anglo-belge à Paris À la réunion d'hier de la grande semaine des armes de combat, a été disputé le match anglo-belge. L'équipe anglaise a été battue par vingt et une touches à seize par l'équipe belge, composée de MM. le capitaine Hauzeur, Feye-rick, Bieront,, Stuyck, Van den Abeele et van Moorsel. Un écho de l'exposition de Gand Parmi les croix de la légion d'honneur du ministère du commerce pour l'exposition de Gand, nous relevons les promotions suivantes : commandant, M. Crozier, consul général de France à Anvers ; chevalier, M. Regard, secrétaire général du commissariat français à l'exposition de Gand. La cure de M. de Broqueville Le baron de Broqueville, président du conseil des ministres de Belgique, est arrivé à Châtel-Guyon pour y faire sa cure annuelle. Pour nos pêcheurs et nos nemrods Le mardi 16 juin 1914, à dix heures du matin, à l'hôtel de ville de Hassélt, le receveur des domaines en cette ville procédera, sous la présidence de l'inspecteur des eaux et forêts, à la location publique, pour trois ans, du droit de pêche et de chasse dans certains cantonnements de la vieille Meuse et des canaux de la province de Limbourg. A l'école militaire Eu vertu d'une loi que publie le Moniteur d.i jeudi, ne pourront plus se présenter à l'examen d'admission à l'école militaire que les Belges qui atteignent l'âge de 17 ans au moins dans le courant de l'année de présentation, et qui n'ont pas plus de 21 ans au jour de l'ouverture du concours. Au palais Le major du Roy de Blicquy vient de recevoir le titre d'écuyerd'honneur du roi. La commission militaire judiciaire Voici les noms des officiers chargés de faire partie "de la commission judiciaire du mois de juin : membres effectifs, le capitaine commandant marquis de Trazegnies d'Ittre, du deuxième régiment de guides ; le lieutenant chevalier de Menten de Horne, du premier régiment de guides ; membres suppléants, le capitaine commandant Van Crombrugge, de l'artillerie de la dix-huitième brigade mixte ; le lieutenant Holvoet, du deuxième régiment de guides. D'autre part, la cour militaire, pour le même mois, est constitué comme suit : membres effectifs, le lieutenant général Van Sprang, inspecteur général du génie ; le colonel A. G'iislain, commandant le régiment des grenadiers ; le major Blairon, du huitième régiment de ligne ; le major d'état-major Baltia, chef d'état-major de la division de cavalerie; membres suppléants, le -général-major Debramvere; le lieutenant-colonel Biebuyck, commandant le deuxième régiment de carabiniers ; le major Claririval, du corps de la gendarmerie ; le major Delfosse, du sixième régiment de ligne. Disparition du mont-de-piété de Huy Un arrêté royal du 8 mai vient de décider la suppression du mont-de-piété de Huy. Cette décision, prise sur l'avis conforme de la commission de la dépntation permanente, est basée sur ce que les opérations diminuent d'année en année et que les comptes se clôturent par un déficit. Le mont-de-piété de Huy était un des plus anciens du pays ; il avait été créé en 1621. Le conseil communal a. décidé d'accorder au personnel de l'établissement supprimé une indemnité qui ne-pourra excéder une année de traitement. Le champ de batialle de Waterloo Le roi a envoyé une souscription de £ 120, soit 3,000 francs au comité anglais qui a constitué un « fonds pour la préservation du champ de bataille de Waterloo. » Nos édiles à Paris De nombreux membres des administrations communales de Bruxelles et d'Anvers assisteront lundi prochain, à Paris, à la réception organisée en l'honneur de conseillers municipaux anglais, russes, espagnols, hollandais et belges. Le nouveau commandant de la gendarmerie C'est ie colonel Iweins, commandant le 1er régiment de lanciers, qui reprendrait la succession du général de Selliers de Moranville à la tête du corps de gendarmerie. C'est un brillant officier, qui sortit en bon rang de l'école de guerre et fit tous ses grades à la tête de la troupe. Il était le beau-frère de feu le ministre De Trooz, et appartient à une famille catholique occupant une haute situation dans le monde d'Ypres. La visite du Lord Maire Au cours de la visite que le Lord Maire de Londres fera à Bruxelles dans le courant du mois de juillet, il assistera au Longchamp fleuri, qui sera retardé pour la circonstance. Au programme de la réception figure également un dîner à l'hôtel de ville. L'hygiène scolaire Un congrès international d'hygiène scolaire aura lieu à Bruxelles en 1915. Le programme comprend : 1° bâtiments et mobilier scolaires-; 2° inspection médicale scolaire à la ville et à la campagne ; 3° prophylaxie des maladies transmissibles ; 4° éducation hygiénique des maîtres, des élèves et des familles ; 5° hygiène dans ses rapports avec l'éducation physique, aux diverses étapes de la croissance; 6° hygiène scolaire dans ses rapports avec les programmes, les méthodes, le matériel didactique; 7° hygiène scolaire envisagée spécialement au point de vue des irréguliers ; 8° hygiène des adolescents. Ce congrès, auquel le roi Albert a bien voulu accorder son haut patronage, est organisé sous les auspices de l'Institut national belge de pédotechnie et de la Société belge de pédo-technie ; le comité organisateur est présidé par M. J. Corman, directeur général de l'enseignement primaire au ministère des sciences et des arts, et par M. le docteur Deinoor, recteur à l'Université libre de Bruxelles. Les communications et les demandes de renseignements peuvent être adressées à M. le docteur Rulot, secrétaire général, rue des Rentiers, 66, i Bruxelles. Un emprunt de 117 millions par la ville de Gand Dans la réunion des commissions communales tenue hier aorès-midi, le collège échevinal de Gand a signalé la nécessité de contracter un nouvel emprunt de 117 millions (valeur nominale), représenté par 34,000 obligations de 500 francs à 4 p. c., remboursables par tirages au sort en 90 ans. Les titres seront cédés a raison de 450 francs par obligations à -plusieurs banques, ce qui procurerait à la ville une somme de 15,300,000 francs. La dotation de l'emprunt nécessitera une somme annuelle de 700,535 francs dont 320,000 francs devront être produits par l'impôt. L'emprunt sera donc contracté au taux de 4.58 p. c. Les fonds sont destinés au remboursement des bons de caisse échéant fin décembre de cette année. Leur montant s'élève à 9,500,000 francs, dont une partie se rapporte aux dépenses faites pour l'exposition ainsi que pour la garantie en banque accordée au comité exécutif et transformée récemment en un subside de 4 millions ; 5 millions sont affectés aux travaux maritimes et les 800,000 francs restants à des travaux de voirie, construction de maisons ouvrières, etc. Tel est le projet qui sera soumis prochainement à l'examen du conseil communal. La villé de Gand va devoir étudier, en Qutre, le moyen de faire face à la dépense supplémentaire annuelle de 110,000 francs qui résultera pour elle de la nouvelle loi scolaire. Aux Tramways bruxellois La Société des tramways bruxellois sollicite de la commune d'Anderlecht l'extension de sa concession relative à la ligne ayant son terminus place de la Plaine. Cette ligne serait prolongée jusqu'à l'entrée même du parc d'Anderlecht, en empruntant les avenues Paul Jan-son et Ilippolytè Limbourg. Devant l'entrée, principale dudit parc, la commune aménagerait un immense rond-point, qui servirait éventuellement aux manœuvres des voitures pour leur retour vers Bruxelles. La commune a ouvert l'enquête d'usage. La Belgique à l'exposition de Leipzig On s'ait qu'une importante exposition internationale des arts graphiques s'est ouverte a Leipzig. La Belgique y sera dignement représentée. C'est le Musée du Livre qui a été chargé d'organiser la participation belge. L'architecte Léon Sneyers, un des représentants attitrés des.tandances modernistes chez nous, s'occupe d'installer dans le pavillon international un compartiment, sobrement décoré, dans lequel nos maîtres imprimeurs, nos relieurs d'art, nos illustrateurs exposeront quelques-unés de leurs œuvres les plus réussies. M. Edmond Gregoir, vice-président de la commission du Musée du Livre, et M. Van Overstraeten, secrétaire-général, vont partir pour Leipzig. La section belge sera inaugurée le 15 juin. La Belgique jugée par un Anglais Le consul britannique à Anvers, sir Ceci] Hertslet, signale, dans son rapport annuel, l'arrêt dans la progression du port d'Anvers, l'attribuant au manque de place et à l'insuffisance des bassins. Une grève au charbonnage de Kessales Une grève a éclaté au charbonnage de Ressuies, à Jemeppe. La direction ayant voulu remettre les livrets à trois hiercheurs, les ouvriers ont fait cause commune avec eux. Il a deux cent soixante-cinq chômeurs. Les grèves en mars Seize grèves nouvelles, intéressant environ 2,460 grévistes et 430 chômeurs forcés et parmi elles cinq grèves collectives, affectant environ 1,550 ouvriers et 15 chômeurs forcés, ont été signalées à l'office du travail pendant le mois de mars 1914. Se sont, en outre, continuées pendant tout ou partie du même mois 13 grèves antérieures intéressant environ 3,270 grévistes et 110 chômeurs forcés. Le total des confli.s ayant existé pendant cette période s'élève donc au nombre de 29 et celui des ou -vriers intéressés à 6,274 environ. Ces cinq grè-\es collectives, deux affectent les entreprises de peinture en bâtiment, une l'industrie chaisière, une autre, l'industrie de la pierre et là cinquième, l'industrie briquetière. Deux des onze autres conflits se rapportent à l'industrie minière, deux à l'industrie textile ; sept grèves concernant autant d'industries différentes : industrie de la. chaussure, fabrication des cadres, industrie de la fourrure, industrie briquetière, blanchisserie du linge, brasserie et construction de navires. Au point de vue xies causes de conflit, la question des salaires a provoqué neuf grèves ; trois grèves avaient pour but de faire modifier le règlement d'ordre intérieur, une, la réadmission d'ouvriers congédiés, une autre, l'amélioration d'une installation de bains-douches. Dans un cas, les ouvriers réclamaient la suppression du travail à la pièce. Une grève avait pour origine le refus de travailler certaines matières premières. Quant aux résultats enregistrés depuis notre dernier relevé, ils se résument, comme suit : onze échecs (1,705 ouvriers) ; quatre transactions (1,624 ouvriers) ; un succès ^265 ouvriers). La répartition territoriale des seize conflits de mars est la suivante : quatre dans la province d'Anvers ; quatre dans la Flandre occidentale ; trois dans la province de Liège ; deux dans le Hainaut ; deux dans le Brabant et un dans la Flandre orientale. NOUVELLES MARITIMES Port de Sébastopol Le gouvernement russe vient de fermer le port commercial de Sébastopol de sorte que l'on ne pourra pas y expédier des marchandises Jusqu'à nouvel ordre. Hamburg-Amerika Linie Il sera procédé le 20 juin prochain, aux chantiers de MM. Blohm et Voss, à Hambourg, au lancement du sister-ship de I'Impérator et du Vaterland. Cette unité recevra probablement le nom de Bismarck ou de Hamburg. L'empereur d'Allemagne a promis d'assister à ce lancement. ✓ Le naufrage de I Empress of Irland > Londres, 29 mai. — Ce n'est pas avec un iceberg, ruais avec un vapeur charbonnier que le vapeur EMpress of Irland est entré en collision. A trois heures quarante du matin, on recevait la nouvelle qu'un vapeur charbonnier était entré en collision avec î'Empress of Irland. La nouvelle provenait du Father-Point. Le texte de la dépêche est ainsi conçu : « U n'y a aucun signe de I'Empress of Irland. On aperçoit à distance les bateaux de sauvetage. entourant le vapeur du gouvernement Eurêka. «•* Londres, le 29 mai. — Trois cent cinquante survivants de I'Empress of Ireland ont été débarqués à Riniouski. Les victimes seraient nombreuses. Plus de six cents personnes manquent et ont probablement péri. La collison se produisit pendant que régnait un brouillard épais: Le vapeur a coulé" en dix minutes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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