Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 03 Februar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kw57d2rb68/
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Mardi 3 février 1914 No 28 Vingt-sixième année ABONNEMENTSi ■au ut Mth*. as triiû*. truie fraacx franc» ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2k EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 Gn «'afconaa à Anvers au bureau du lournal, et dans tous les bureaux de poste oe Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : IWarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone i 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tonte communication relative à l'adminislra^en ou à la rédaction doit être adressée à M. J. 8AC0Ï, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 t_m«i Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 26 » Annonces financières • » 1 franc Pour une série d'annonces et pour lts annonces d'émission, on traite à forfait. ffT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS DEROULEDE ET SON TEMPS Ceux qui avaient l'âge d'homme au lendemain de la guerre franco-allemande de 1870-1871 n'ont pas oublié le trouble profond où la défaite avait précipité' les âmes françaises. D'abord, à la nouvelle des victoires allemandes sur les armées du second empire, cela avait été de la stupeur. En quelques semaines, avec une rapidité de coups de tonnerre, le drapeau tricolore était humilié à Forbach, puis à Wissembourg, puis à Woerth, puis dans les premiers combats autour de Metz et enfin à Sedan. Les plus pessimistes ne s'attendaient point à des catastrophe aussi promptes, aussi accablantes. Un moment, après le quatre septembre, sous l'impression des grands souvenirs de 1792, on crut que la République sauverait la France, mais l'invasion se poursuivit avec une rigueur mathématique, des rives cte la basse Seine aux rives de la Loire, de la frontière belge à la frontière suisse. Quand le dernier coup de canon eut été tiré, quand la paix fut signée, — à quelles conditions imprudentes et douloureuses, — il n'y eut plus en France de penséei d'effort, d'espérance, de volonté que pour la revanche. Pour la revanche immédiate ! Les moins impatients, ceux-là qui paraissaient s'exprimer avec sagesse, parlaient de quatre ou cinq ans. Il n'en faudrait pas davantage pour faire surgir de terre des armées nouvelles, doter l'infanterie de fusils terribles, fondre des canons par milliers et alors reconquérir les deux provinces arrachées à la patrie par le vainqueur. Pour quelques-uns, l'heure des réparations sonnerait plus vite encore au cadran de l'histoire. A Bordeaux, cent sept députés s'étaient prononcés pour la continuation de la guerre, en s'évertuant à démontrer à l'assemblée que les Allemands étaient à bout de souffle, et qu'une offensive énergique pouvait encore les refouler au-delà du Rhin. Pour beaucoup de ses partisans, le mouvement de la Commune insurrectionnelle de Paris procédait d'un élan patriotique et le colonel Rossel s'y jeta dans l'espoir de reprendre sans délai la lutte contre l'ennemi. Des milliers de Français voulaient se battre « quand même » ! C'est ce « quand même » que Paul Déroulède plus tard assigna- comme devise à sa ligue des patriotes. Jusqu'à sa mort, il est resté l'homme de ce mot, sans égard aux événements qui se déroulaient autour de lui, en France ou dans le reste du monde. Après quarante-trois ans, il en était encore à l'état d'esprit de ses compatriotes en juin 1871. On aurait pu dire de lui comme des émigrés rentrés en France après 1814, qu'il n'avait rien appris ni rien oublié. 11 possédait les plus hautes qualités qui font le bon patriote, hormis celles qui assurent la victoire : la sagesse et la patience. Un an ne s'était pas écoulé en France que tout le monde y était devenu raisonnable, sauf Paul Déroulède. Gambetta avait dit de la revanche : « — Pensons-y toujours, n'en parlons jamais ». Déroulède ne pouvait prononcer trois mots sans entraîner d'imaginaires légions vers la trouée des Vosges. Il aurait considéré son propre silence comme une sorte de trahison. Toutes les occasions lui étaient bonnes pour revendiquer au nom de la République les provinces perdues par le second empire et sa passion patriotique, pour respectable et touchante qu'elle fut, le conduisit à des contradictions lamentables qui ont frappé tout son effort de stérilité. Républicain, il llétait certes, mais il avait rêvé une manière de république consulaire où il se réservait une place et sans doute la première. Son programme consistait dans l'établissement d'une république plébiscitaire où le président eût été élu par le suffrage universel. Vainement lui représentait-on que ce mode de nomination du chef de l'Etat encourageait à la dictature et que le prince Louis-Napoléon y avait appuyé son Deux-décembre. Vainement aussi lui rappelait-on que les constituants de 1875 avaient voulu précisément subordonner l'exécutif au législatif pour rendre tout coup d'Etat impossible. Déroulède persistait dans sa doctrine non qu'il lui attribuât des mérites au point de vue gouvernemental, mais parce qu'il l'estimait essentiellement favorable à la guerre et à la revanche. Devenu lui-même président plébiscitaire de la république, il n'aurait pas hésité sans doute à ruer de nouveau son pays contre l'Allemagne. Peu après, Paul Déroulède renonçait à sa procédure plébiscitaire, et s'associait au boulangisme ; — toujours en vue de la guerre et de la revanche. Il poursuivait alors la réalisation d'un triumvirat qu'il aurait constitué avec Rochefort et Boulanger et qui aurait rappelé le gouvernement qui succéda au Directoire, le consulat formé de Bonaparte, Lebrun et Cambacérès. On sait comment piteusement échoua l'aventure. Déroulède s'avisa alors de chercher l'occasion de la revanche dans des conspirations militaires, et il n'y fut pas plus heureux. La tentative folle qu'il accomplit aux obsèques de Félix' Faure en s'efforçant d'entraîner le général Roget vers l'Elysée le conduisit devant la Haute cour de justice, et lui valut une condamnation en dix années de bannissement. La revanche étant son seul but, il ne s'attardait, point à discuter le choix des moyens qui pouvaient la réparer, et il est mort sans avoir véritablement conçu ou nourri une autre pensée. Sa mémoire en tire une allure chevaleresque qui la recommandera à la piété des bons Français, mais on rie saurai oublier que l'outrance même de ses cou vidions nationales -n'allait pas sans en gendrer parfois quelque péril pour 1 maintien de la paix. A ce titre, nous devons le saluer avei respect, mais nous pouvons nous dispen ser de le regretter. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAr/ence HAVAS) DANS LES BALKANS Le ministre de Turquie à Athènes Athènes, 2 février. — Galib-bey, ministre cb Turquie, a remis aujourd'hui au roi ses let très de créance avec le cérémonial habituel M. Venizelos à Saint-Pétersbourg S\int-Pétersbourg; 2 février. — M. Venizelos accompagné du chargé d'affaires de Grèce, i rendu visite à M. Sasonoff, ministre des ;if faires étrangères, avec qui il a eu une Ion gue conversation. H igagements gréco-albanais Athènes, 2 février. — On mande de Frassri en Epire, que les engagements ont repris hie: dans le village de Soropoli. Les Grecs se son servis de l'artillerie. I.es Albanais1 ont bat'i en retraite en désordre. Le ministre de Grèce à Coistantinople Constantinople, 2 février. — M. Panas, minis tre de Grèce à Constantinople, accompagné di personnel de la légation, a été reçu cet après midi en audience par le sultan avec le cérémd niai habituel. Le discours du ministre et lr réponse du sultan ont consisté en de simple: formules de politesse. constant!nôplk, 2 février. — Le sultan, er recevant M. Panas, le nouveau ministre d< Grèce, lui a promis son concours pour rem plir sa mission et fortifier les bonnes relation: existant entre les deux pays. La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 2 février. — Le président de k république continue ses démarches en vue d< la solution de la crise. Le calme est comple dans tout le pays. Lisbonne, 2 février. — m. de Arriaga, prési dent de, la république, a reçu aujourd'hui le:-réponses de MM. Almeida, chef des évolution nistes, et Camachon, chef des unionistes. 1 attend encore la réponse de M. Alfonso Costi et c'est seulement après réception de celle-c que commenceront les négociations pour don ner une solution définitive à la crise. Echo de la grève en Afrique du sud Le Cap, 2 février. — L'assemblée législativt a adopté en première lecture un biil approu vaut les actes du gouvernement à l'occasion des récents événements. Ce bill viendra mer credi en seconde lecture. La dette publique aux Etats-Unis Washington, 2 février. — Pendant le mois écoulé le montant de la dette publique a augmenté de 1,748,000 dollars. Le montant du trésor public s'élève à 2,043,888,000 dollars. La race jaune interdite aux Etats-Unis Washington, 2 février. — La chambre des représentants discutant le bill d'immigration, a adopté un amendement excluant les Hindous et tous les individus de race mongole ou jaune, ainsi que les Malais et Africains, sauf ceux dont l'entrée est autorisée par des traités ou accords spéciaux. A la recherche du lieutenant Siedov Saint-Pétersbourg, 2 février. — Le conseil des ministres a décidé de charger le ministère de la marine d'équiper une expédition de se cours pour aller à la recherche du lieutenant Siedov. La visite des pri ices roumains à Saint-Pétersbourg démentie Bucharest, 2 février. — L'officieuse Indépendance roumaine dément la nouvelle donnée pai le journal russe Retch au sujet d'un prochain voyage de Saint-Pétersbourg des princes Ferdinand et Charles. Une régie nationale des chemins de fer belge* XIII (FIN) Faisant constater que nous voyageons en Belgique à bien meilleur marché que dans les pays voisins, M. de Wouters dit qu'il n'est pas équitable de faire supporter, le cas échéant, le déficit que laisse le transport voyageurs par le budget ordinaire, c'est-à-dire par la collectivité des contribuables. Il en est de même du tarif des marchandises, bien qu'ici la multiplicité des intérêts en cause exige une grande prudence. Il est bien regrettable que, pour des raisons politiques sans nul doute, M. de Wouters n'ait pas eu la pensée de considérer l'autre côté de la médaille qu'il nous présente et de se demander ce que vaut l'opinion générale de tous les partisans de l'autonomie administrative aux chemins de fer : à savoir que si cette autonomie est réelle, si on « industrialise » réellement les chemins de fer, si les finances du railway belge sont rendues plus élastiques par l'autonomie financière, si les administrateurs d'élite, fortement rétribués, que l'on nommera pour mener l'énorme machine ont le pouvoir et la volonté de diriger nos chemins de fer comme nos Trasenster, nos Greiner, nos Saint-Paul de Sinçay, nos baron Janssen, etc., mènent leurs usines, leurs exploitations diverses, économiquement, vigoureusement, activement, la Belgique pourra conserver son renom d'extrême bon marché des transports. Nous avons fourni quelques exemples du gaspillage d'argent et de forces qui règne depuis des années dans certains services. Une exploitation « industrielle » a pour but précisément de supprimer ce gaspillage. On peut être sûr que les mille questions d'argent et d'exploitation pendantes depuis des années aux chemins de fer et qui intéressent l'opinion, les intérêts économiques ou les tribunaux, seraient réglées avec rapidité, et permettraient de supprimer en peu d'années une part enorme de la paperasserie à laquelle nous devons le gâchis chronique des transports. Au lieu de coûter à la Belgique, les chemins de fer rapporteraient, et beaucoup, et le service ne s'en trouverait qu amélioré k tous points de vue. On nous rapporte qu'au moment où on a commencé à envisager, au ministère, la question de l'industrialisation de nos chemins de fer, de gros capitalistes anglais sont venus présenter un projet grandiose de rachat de tout le railway belge, assurant à l'Etat, entre autres avantages, un intérêt de cinq pour cent l sur le capital investi. Le gouvernement a refusé, et il a bien fait. Mais depuis que cette démarche a été faite, par un groupe d'une valeur financière et technique indiscutable, la valeur de notre railway n'a fait qu'augmenter, en même temps que ses résultats accusaient un déficit plus accentué. Une exploitation vraiment industrielle, tout entière entre les mains de Belges, et qui fournirait à la nation les garanties indispensables de bon fonctionnement, doit arriver au même résultat que celui que prévoyait lé groupe anglais, c'est-à-dire à faire rendre un bénéfice très sérieux à une des ; entreprises européennes qui possèdent les éléments les plus solides et les plus durables de prospérité. La section centrale a exprimé le vœu ; de voir instaurer tout au moins l'autonomie financière des chemins de fer, la question de l'autonomie administrative étant disjointe et ajournée jusqu'à plus ample examen ; en bon français, remise aux calendes grecques. Cette section, présidée par M. Schollaert, était composée de MM. Brifaut, Bertrand, de Wouters d'Oplinter, Ozeray, Versteylen et Moyersoen, c'est-à-dire d'hommes très honorables mais dont fort peu sont compétents en matière économique et en particulier en matière d'exploitation de chemins de fer. La commission de l'autonomie formait, au contraire, un magnifique aréopage de compétences aux titres les plus divers et les plus appropriés. Qu'on en juge : | Président, M. Georges Helleputte, ingénieur, plus tard remplacé par M. Ver-haegen, député de Gand et également ingénieur ; M. de Burlet, administrateur de la Société nationale des chemins de fer vicinaux et l'un des spécialistes les plus réputés en matière d'exploitation des voies ferrées, assisté de M. Constantin, directeur général de la même exploitation ; M. Dubois, vice-président de la Banque de Bruxelles ; M. Jadot, directeur à la Société générale de Belgique ; M. Corty, président de la chambre de commerce d'Anvers ; M. Greiner, directeur général de la Société Cockerill ; M. Demarteau, conseiller à la cour des comptes ; M. Vandersmissen, professeur à l'université de Liège ; M. De Rudder, administrateur-président du comité de direction des chemins de fer de l'Etat ; M. Degraux, inspecteur général à l'administration des chemins de fer de l'Etat ; M. Minet, inspecteur général à l'administration des chemins de fer de l'Etat ; M. Van Cutsem, administrateur-directeur général de la trésorerie et de la dette publique ; M. Rombouts, directeur général à l'administration de la trésorerie et de la dette publique ; M. Lammens, directeur à l'administration de la trésorerie et de la dette publique. Cette commission a approuvé à l'unanimité, sauf une abstention, l'avant-pro-jet que nous venons d'analyser. Nous sommes sûr que, compétence pour compétence, le pays préférera, en une matière qui touche de si près à l'économie nationale, celle de la commission d'autonomie à celle des hommes politiques qui composaient la section centrale. Notre seul vœu, en terminant cette longue étude, est de voir la presse belge commenter cette question d'intérêt national dans le même esprit que nous : nous voulons dire en laissant complètement de côté, comme nous l'avons fait pour l'autonomie du port d'Anvers, toute idée politique préconçue. Si elle est posée devant le pays sous son véritable aspect, la question d'autonomie ne peut que rallier l'opinion de tous. En ce qui concerne l'application de celle-ci, des modifications de détail peuvent être apportées au plan ci-dessus, qui n'est qu'un avant-projet. L'ensemble seul doit intéresser pour l'instant. — J. T. AU GALA DE LA PRESSE M. Segers, ministre de la marine, vient d'aviser le président de la section Anvers-Lim-bourg de l'Association de la presse belge qu'il assistera à la représentation de gala, mercredi, au Théâtre-Royal, il prendra place dans la loge d'honneur avec MM. le lieutenant général Heimburger, commandant la deuxième circonscription militaire de la deuxième division d'armée, le baron Van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, le bourgmestre .1. De Vos, le général Alexis Mois, sir Cecil Hertslet, doyen du corps consulaire, Laureyssens, président du tribunal de commerce, Ch. Corty, président de la chambre de commerce. MM. De Winter, président du tribunal de première instance, Jacobs, procureur du roi, et Maurice Van den Abeele, président de la chambre d'industrie, se sont excusés. NOUVEAUX QUARTIERS En sa séance d'hier soir et moyennant les conditions énumêrées dans le rapport de la commission des travaux publics, en date du 25 février 1913, le conseil communal, a confirmé l'autorisation à la société « Association de l'industrie du bâtiment » d'ouvrir un certain nombre de rues sur les terrains du Beersclut lui appartenant et situés entre la rue du Bos-schaert et la rue .Tulius de Geyter. Aux termes de la décision du conseil, tous les travaux de voirie sont à charge de la société, à l'exception du boulevard de trente mètres de largeur, indiqué sur le plan joint au rapport de la commission des travaux publics et pour lequel la réquérante ne doit payer que la moitié des frais de voirie. U a été stipulé, en outre, que certaines rues, teintées en rouge et en vert au plan, seraient ouvertes immédiatement après l'obtention de l'arrêté royal autorisant l'ouverture, et que la requérante abandonnerait gratuitement le terrain nécessaire pour donner une largeur de dix-huit mètres au prolongement de la rue Juliùs de Geyter. Un arrêté royal en date du 3 novembre der nier a approuvé la première délibération du conseil. communal à ce sujet, et, en conséquence, le service de la voirie avait été invité à transmettre au collège les pièces nécessaires à la mise en adjudication des travaux de voirie à effectuer dans les rues projetées. Le cahier des charges ainsi que le plans qui y sont joints, établis conformément aux con ditions arrêtées, ont été approuvés par la commission des travaux publics L'entreprise doit être terminée dans le délai de dix-huit mois. Au surplus, le cahier des charges stipule que l'entrepreneur devra comprendre dans sa soumission et verser dans la caisse communale au profit de la Ville, une somme de 19,169 fr. 99, pour frais de plans et de surveillance des travaux. Les plans précités ainsi que le cahier des charges n'ont donné lieu à aucune observation et ont été approuvés hier par le conseil. QUAI GODEFROID Conformément à l'avis émis par la commission du commerce, le collège a décidé dé faire remplacer, aux quais n° 6 et 7 (quai Gode-froid), le hangar en bois existant et qui menace ruine, par un hangar métallique du type adopté par la commission précitée chargé de drsser, à cet effet, le cahier des charges et les" plans nécessaires, le service des travaux maritimes a transmis, le 21 janvier dernier ces documents au collège qui les a renvoyés a l'examen des commissions réunies des travaux publics et du commerce. L'entreprise devra être terminée en sept mois et comportera : a) la démolition du hangar en bois et b) la construction d'un hangar métallique, d'une longueur de 380 mètres et d'une largeur de douze mètres comprenant des traitées de soixante-douze mètres chacune. D'après une première estimation, faite par le service technique et soumise à la commis sion du commerce, le travail devait donner lieu à une dépense d'environ 170,000 francs. Dans cette somme n'était prévu que le repava ge à l'aide de pavés de remploi. Les matériaux provenant de la démolition du hangar devaient rester la propriété de l'entrepreneur. Toutefois, après examen du pavage de différentes parties du quai, le service technique a constaté que les pavés n'étaient plus susceptibles de remploi. Comme d'autre part, le pavage du quai Godefroid même entre la rue du Grand Bassin et le quai n° 5 (quai de l'Entrepôt) est en très mauvais état, le repavage de ce quai, en matériaux neufs, a été compris dans la présente entreprise. Les pavés de remploi, provenant du quai Godefroid servirait au pavage du quai sous le hangar. Ces travaux de pavage donneront lieu à une dépense supplémentaire de 16,500 francs environ. Les matériaux provenant de la démolition resteront la propriété de la ville et seront employés à la construction de hangars à établir provisoirement autour des bassins du nord, notamment au quai n° 51 du bassin Lefèbvre et aux fi° 69, 70 de la première darse. Os matériaux et leur transport représentent, une valeur de vingt-cinq mille francs. La dépense totale de l'entreprise est i-valuée à 219,000 francs se répartissant comme suit : construction du hangar, 177,500 francs ; pavage neuf, 16,500 francs; valeur'des matériaux de remploi et de leur transport, 25,000 francs. Pour la régularisation de cette dépense un crédit de deux cent mille francs a été prévu au budget de l'année courante. Le conseil communal sera invité ultérieurement à voter, le cas échéant un crédit supplémentaire pour couvrir le restant de la somme à dépenser. Cette décision a été approuvée nier par le conseil communal. AU SALONNET KURT PEISER Pendant la matinée d'hier, le parquet a fait un tour àM'exposition Kurt Peiser dont nous avons parlé. L'artiste a été prié de retirer certaines de ses toiles, dont le sujet aurait pu scandaliser, — ainsi que nous le disions, — les enfants et les jeunes filles qui font régulièrement la visite des salons de peinture ouverts à la place de Meir. Ceci ne veut pas dire que les œuvres de M. Kurt Peiser soient empreintes de la moindre intention pornographique. Elles étaient seulement d'un réalisme trop pénible pour pouvoir être montrées à tout le monde. AUX OUAIS 10 et 11 A la suite des glissements dont nous avons parlé hier, les steamers Sicilia et Castell Pelesch qui se trouvaient amarrés aux hangars 10-11 ont quitté ces emplacements dans la nuit. Les marchandises qui se trouvaient à quai ont été, en outre, reculées vers la chaussée de manière à diminuer la pression sur le rebord du quai. Il a été constaté enfin, que tant les rails du chemins de fer que ceux des grues hydrauliques s'étaient affaissés sérieusement en plusieurs endroits. Il a même été impossible de déplacer ces dernières sans procéder à un relèvement des rails en question. Par une coïncidence assez heureuse, quatre caissons de huit mètres sur dix se trouvaient prêts à être foncés quai d'Herbouville, hangars 1 et 2, de sorte que l'on pourra utiliser immédiatement ce matériel pour paier à la menace qui s'accentue en ce moment au quai Ledeganck. En tout état de cause, les quais 10 et 11 seront mis hors d'usage pour quatre ou cinq mois au moins. INTÉRIEUR Les agents de change de Bruxelles La compagnie des agents de change de Bruxelles s'est réunie, lundi après-midi, à la bourse de Bruxelles, pour s'occuper de la composition du conseil législatif chargé par le gouvernement d'étudier la réorganisation de la profession d'agent de change. Une discussion très vive y a eu lieu, et deux tendances se sont, manifestées dans l'assemblée : les uns proposant une espèce d'ultimatum à adresser au gouvernement pour le sommer de se soumettre au désir de l'assemblée ; les autres faisant remarquer que le gouvernement n'est pas l'ennemi des agents de change, qu'il a le meilleur désir du monde de réglementer leur profession en tenant compte des intérêts de tout le pays, et qu'il ne faut pas essayer de lui forcer la main. Finalement l'ordre du jour suivant est accepté : Les agents de change de la bourse de Bruxelles, réunis en assemblée générale extraordinaire, applaudissent à la nomination de MM. Orb et Rey-naert en qualité de membres du conseil législatif chargé d'élaborer le projet de loi de réglementation dé la profession : estiment cependant que la corporation est encore insuffisamment représentée, ils émettent le vœu de voir appeler au sein de ce. conseil encore deux agents de change agréés à la bourse de Bruxelles choisis l'un parmi les membres de la commission de la bourse en fonctions et l'autre parmi les membres du conseil d'administration de l'Union professionnelle. Ils émettent également le vœu de voir les bourse? de province représentées dans ce conseil selon letn importance respective'. La retraite du lieutenant-général De Ceunninct Le lieutenant-général De Ceunninck, chef d« l'état-major général de l'armée, compte se retirer prochainement, bien qu'il ne soit pas en core atteint par la limite d'âge. Mais le savani officier a été surchargé de besogne depuis la réorganisation de l'armée, à laquelle il a con tribué pour une part considérable. Aupara vaut, il avait présidé à la mise en état de la position d'Anvers. Et le général De Ceunnincl> estime à juste titre qu'il a droit à un repos On sait qu'il a dirigé très brillamment, na guère, des grandes manœuvres qui furent les plus intéressantes, peut-être, que nous ayons eues depuis longtemps. Le chef de l'état-ma jor, qui se retire entouré de la haute estime d( l'année, n'aura pas immédiatement de suc cesseur en titre. Le général Dufour, qui devaii prendre après lui la direction de l'état-major vient d'être nommé au commandement de lu position fortifiée d'Anvers. Et il n'y a pas d'autre général sorti du corps spécial de l'état-major — condition exigée par la tradition Bref, les fonctions seraient assurées «ad in terim » par le colonel de Reyckel, le sous-chel actuel, qui aurait pour tâche principale de créer un nouveau plan de mobilisation, el dont on loue les qualités d'organisateur. Pour les vieux facteurs Des améliorations ont été accordées aux facteurs de toutes catégories, principalement profitables aux jeunes agents et guère sensibles aux vieux. C'est ainsi que des agents entrés à l'administration en 1879 ont dû attendre pendant plus de trente ans pour obtenir le traitement de trieur à 1,800 francs, alors que d'au très agents entrés en 1904 jouissent déjà du même salaire. Les vieux facteurs ont connu les époques de vacations longues et pénibles, les temps où le repos dominical n'existait pas. Les plaintes arrivent nombreuses à l'administration des postes. Nous croyons savoir qu'elles seront examinées avec bienveillance, afin que satisfaction puisse être donnée à ces vieux agents, déçus et découragés. L'arbitrage de la Belgique dans le litige gréco-bulgare D'après une dépêche de Sofia, le gouvernement bulgare a demandé la nomination d'un officier belge pour arbitrer le litige gréco-bul-g-ire relatif à Oxilar. A la Société d'études sino-belge La Société d'études sino-belge a tenu son assemblée générale annuelle à Bruxelles, sous la présidence de M. Résimont, vice-président, remplaçant M. Warocqué, en voyage aux Indes. Après une allocution très écoutée de M. Résimont, M. le conseiller de légation Tchang-Tsou-Soueng, chargé d'affaires de Chine à Bruxelles, a pris la parole pour rendre hommage à l'admirable esprit qui anime tous les membres de la Société d'études sino-belge, tant au point de vue des relations économiques que de l'amitié réciproque qui unit les deux nations. Il a affirmé toute la sympathie i qu'il éprouve pour la Belgique et a souhaité à la société le plus bel avenir. Le commandant Pontus, secrétaire-général, présenta ensuite le rapport annuel sur l'activité et les travaux de la Société d'études sino-belge, pendant l'exercice écoulé. Il a signalé le grand développement qu'allaient prendre le commerce et l'industrie dans la République chinoise, et l'intérêt qu'il y aurait pour les industriels belges à s'entendre, pour constituer, en Chine, mie agence unique qui aurait en Belgique un comptoir central, afin de réduire au minimum les frais généraux. Le commandant Pontus rappelle l'œuvre des Belges en Chine, leur participation dans les emprunts et dans la construction des chemin de fer ; il souligne la création de la S. \. de la concession beige de Tientsin. Enfin, il donne une idée d'ensemble d'un projet de fédération groupant en un seul faisceau les nombreuses sociétés avant pour but l'expansion de la Belgique, et dont il espère la constitution avant la fin de l'année. Ce brillant rapport, qui donne une idée précise de la situation actuelle des intérêts belges en Chine a été longuement applaudi par la nombreuse assemblée. Une Bourse des industries du vêtement de Belgique De nombreux industriels et commerçants .de Bruxelles et de province, désireux de grouper les industries du vêtement.se sont réunis dans la capitale et ont créé une vaste association, dénommée « Bourse des industries du vêtement de Belgique ». Le but de l'association est le développement des rapports entre tous les intéressés et elle espère ainsi provoquer d'heureuses transactions, donner plus d'essor et d'activité aux multiples industries du vêtement, et amener celles-ci à prendre une première place parmi nos industries nationales. Une assemblée très nombreuse a procédé le 28 janvier à la nomination du comité et à l'élaboration des statuts. Le comité se corn-pose comme suit : président M. Edmond De Heuvel : vice-présidents, MM. Léon Chaussette, C. Coster. Eugène .Tonniaux. Louis Legrand. Marcel Liebaert. Albert Vléminx. E. Wattiez: secrétaire srénéral, M. L. Delfosse : trésorier. M. Siméon Bilocq. NOUVELLES MARITIMES La lutte pour l'Atlantique Les compagnies de navigations continentales syndiquées dans l'Union des lignes de vapeurs nord-atlantiques : le Norddeutscher Lloyd, la Red Star Line et la Holland-Amerika-Linie, ont proposé à la Hamburg-Amerika-Linie, eu égard aux contrats qui sont venus à expirations le 31 janvier, de faire trêve aux mesures de combat éventuelles pendant le mois de février. La réponse de la Hapag n'est pas encore connue. U s'agit ici de gagner du temps pour une nouvelle proposition éventuelle, d'arrangement. L'idée de cette tentative émanerait de la Holland-Amerika-Linie. En dernière heure, nous apprenons que cette proposition pourrait conduire au résultat cherché. A l'issue de la séance du conseil qu'elle a tenue hier, la Hapag a déclaré être prête en principe à souscrire à une prolongation provisoire de la convention continentale qui expirait samedi dernier. On ajoute de source autorisée que cette acceptation de principe répond à un point de vue de la-' Hapag déjà émis antérieurement. Entretemps, les négociations seront conduites de manière à amener la stipulation immédiate de la convention provisoire. Le bruit a couru, mais n'est pas encore confirmé, que MM. Ballin et Heineken se rencontreraient probablement à Vienne, afin de traiter de commun'accord la question de l'émigration avec le gouvernement autrichien. Mais on peut supposer à bon droit que cette entrevue serait l'occasion d'une explication sérieuse sur les différends existants au sujet, du trafic entrepont dans l'Atlantique du jiord. On dit aussi qu'une entrevue aura lieu cette semaine, à Berlin, entre les représentants des deux grandes compagnies de navigation allemandes. Le trafic de l'Atlantique Le trafic des passagers vers New-York a atteint durant l'année écoulée un chiffre inconnu jusqu'alors. Le nombre des passagers débarqués à New-York l'emporte de 50,599 sur le chiffre record établi par l'année 1907. A ce développement extraordinairement animé ont participé en tout vingt-neuf lignes. En comparant les chiffres records de 1907 et de 1913, on voit que le nombre des passagers débarqués à New-York en 1913 s'élevé à 1,338,216, contre 1,287,617 en 1907, dont 152,416 (94,961 en 1907) de première, classe, 230,437 (156,479) de deuxième classe et 955,363 ;1,036,986) d'entrepont. Le nombre des passagers de cabine s'est donc élevé en 1913 de 57,445 en première classe et de 73,967 en deuxième classe, tandis que celui des passagers de troisième classe et d'entrepont a subi une diminution de 80,823 personnes comparativement à 1907. En résumé, le total des passagers d'entrepont place, comparativement aux dix dernières années, l'année 1913 à la deuxième -place a vec 955,363 personnes, et l'année 1906 à la troisième place, avec 940.831 passagers. L'année 1905 suit avec 776,330 passagers, et l'année 1909 avec 761,380. Le nombre total des passagers débarqués à New-York et la part contributive du Norddeutscher Lloyd , et de la Hamburg-Amerika-Linie pour les treize* dernières années sont établis dans le tableau suivant : Annees voyages i™ ci. »» ci. j&nirepont 1900 ..." 838 137,852 403,491 1901 ... 887 128,143 438,868 1902 ... 922 139,848 574,276 1903 ... 969 67,808 93,630 643,358 1904 ... 967 68,704 93,685 572,798 1905 . .1,006 77,835 107,097 776,330 1906 . . .1,097 84,435 134,285 940,831 1907 . . .1,182 94,961 156,470 1,036.186 1908 ... 1,049 84,403 117,251 309,979 1909 . . . *2,044 130,017 167,252 771,380 1910 . . . 2,230 146,027 187,783 770,542 1911 ... 2.2S0 149,173 135,772 510,565 1912 ... 2,235 146,915 198,041 721,389 1913 . . . 2,294 152,416 230,437 955,363 Parts Totaux N D L. Hapag 1900 . . . 541,343 118,720 95,902 1901 ... 567,011 124,344 99,537 1902 ... 714,124 138,464 119,686 1903 ... 804.796 155,050 138,423 1904 ... 735,187 135,547 120,323 1905 . . . 961,262 177,871 138,621 1906 ... 1,159,551 194,523 185,689 1907 . . . 1,2-87,617 221,121 200,879 1908 ... 511,633 87,046 69,520 1909 ... 1,068.649 169,234 143,584 1910 . . . 1,104,352 160,824 154,050 1911 845,510 118,871 97,286 1912 . . . 1,066,345 168,723 137,076 1913 ... 1,338,216 218,014 185,234 Le Norddeutscher Lloyd, de Brème, se place ainsi à la première place avec 218,014 passagers, parmi les compagnies de navigation intéressées dans le transport des voyageurs vers New-York ; la deuxième est occupée par la Hamburg-Amerika-Linie. A elles deux, ces deux sociétés assurent presque le tiers du trafic transatlantique total. En 1913, le Norddeutscher Lloyd a transporté en tout aux Etats-Unis 288,297 personnes, c'est-à-dire 74,168 personnes de plus qu'en 1912 (214,129). EXTÉRIEUR ALLEMAGNE L'achèvement du chemin de fer de Dar-es-Salam au Tanganyika De Berlin, le 2 février : Le chemin de fer de la colonie allemande de l'Est africain allant de Dar-es-Salam, sur l'océan Indien, à Cigoma, sur le lac Tanganyika, est terminé. Le dernier rail a été posé hier. Un des premiers trains qui passeront sur cette voie nouvelle apportera sur les rives du Tanganyika toutes les pièces nécessaires au montage d'un vapeur qui fut expédié il y a quelques mois d'Allemagne. Il y a lieu de remarquer l'exceptionnelle rapidité avec laquelle la ligne fut exécutée. Ce ne fut qu'en 1911 qu'un vote du reichstag approuva le projet de construction des derniers quatre cents kilomètres allant de Tabora à Cigoma. La longueur totale de la ligne est de 1,270 kilomètres. Les commentaires par lesquels les journaux allemands célèbrent ce premier succès colonial rappellent les espérances d'un chemin de fer français transéquatorial africain lié à la construction de cette ligne. « Le nouveau chemin de fer, écrit la Gazette de Voss, représente un moyen de communication rapide avec le Cameroun. U suffira de neuf à dix jours pour aller de Dar-es-Salam à Stanley-Ville. Ce chemin de fer est comme un nouvel anneau de la chaîne des voies ferrées qui un jour uniront entre elles nos colonies d'Afrique et faciliteront le transit d'une mer A l'autre. » La Morgen Post écrit : « On va maintenant pouvoir procéder à l'exploitation économique de l'important domaine du Katanga, dans le Congo belge, qui est un des éléments des négociations actuellement poursuivies entre Berlin et Londres. » En Alsace-Lorraine De Strasbourg, le 2 : On assure dans les milieux parlementaires que les séances du Landtag seront ajournées à une date indéterminée le nouveau gouvernement n'étant pas encore en état d'assister ou de prendre part aux délibérations de la chambre.On affirme que le statthalter ira à Carlsbad immédiatement après Pâques et qu'il ne reviendra sans doute plus en Alsace Lorraine. Au cas où il reviendrait il ne quittera son poste que vers le mois de septemble pour laisser la place à M. de Bethmann-Holweg. L'impérialisme colonial Le Courrier de la Bourse, a donné dimanche en primeur à ses lecteurs un très intéres-ressant article de M. Paul Rohrbach, le distingué publiciste allemand dont on connaît la compétence en matière de questions coloniales et les relations étroites avec certains milieux financiers berlinois. Parmi les peuples mondiaux (Weltvœlker), déclare M. Paul Rohrbach. on doit classer, si on fait abstraction des Allemands pour l'instant, les Anglais, les Américains et les Russes. Chacun de ces trois peuples a assujetti à sa domination directe un gros morceau du globe. Les Français prétendent eux aussi Ctre un peuple mondial. L'arrêt survenu dans leur population rend peu vraisemblable qu'ils soient à la longue capables de développer une force suffisante pour affirmer leur position politique dans le monde. M. Paul Rorhbach insiste sur l'immensité des territoires occupés par les Anglais, les Américains et les Russes- Nous, Allemands, ajoute-t-il, nous ne disposons point d'espaces d'une dimension comparable. Nous n'avons pour base que l'étroit pays qui est notre patrie. Les millions d'Allemands qui ont quitté l'Allemagne se sont perdus au delà des mers dans l'Océan anglo-saxon ou constituent dans d'autres Etats transatlantiques des groupes de nationaux sans influence et entourés (l'hostilité. Nous ne devons pas nous dissimuler notre situation. Elle est fort difficile. Nous ne pourrons pas nous affirmer en face de l'Angleterre, de la Russie et de l'Amérique, si nous ne savons pas au moment décisif nous assurer la possession de vastes territoires d'expansion. Cela ne veut pas dire, comme les Anglais nous en soupçonnent parfois, que nous devons partir à la conquête de l'Australie ou de l'Amérique du sud : cela signifie simplement que nous devons surveiller avec la plus grande attention les régions qui. selon toute vraisemblance, devront tôt ou tard, sous l'Influence européenne, reviser leur situation politique économique. L'Allemagne ne doit pas permettre que d'autres puissances opèrent des modifications de ce genre, sans s'assurer des satisfactions positives et abondantes. Ce doit être la base d'un accord avec l'Angleterre en Orient et en Afrique. FRANGE Le budget. — Nouvelle émission de bons du trésor De Paris, le 2 : La commission du budget a terminé l'examen du budget. Elle a voté l'autorisation pour le gouverneipeat d'émettre 80Û millions de bons

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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