Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 25 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x921c1vr5n/
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Ji 25 juin 1914 No 145 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs VÎ ANVERS . . 16-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACQT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . . 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. cm- Les annonces sont mesurées au Ijgnomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITÉS IMPRESSIONS EUROPEENNES Lu presse européenne s'est rarement attachée autant qu'aujourd'hui aux événements île la politique française, et l'on voit clairement par là que la puissance militaire des Etats ne tient pas le premier rang dans nos préoccupations. Les opinions exprimées, ne sont pas toujours impartiales, mais elles présentent au moins quelques garanties de bonne foi et de clairvoyance en ce qui concerne l'influence probable de la composition de la nouvelle chambre sur le mouvement des affaires extérieures. A ce point de vue, ces opinions s'accordent entre elles, sauf à conclure en pessimisme ou en optimisme selon l'intérêt national. Dans la triple entente, on ne se montre pas très optimiste. Les journaux anglais se réjouissaient de voir triompher le service militaire de trois ans sous l'éphémère administration de M. Alexandre Ribot, et ils semblent un peu moins confiants depuis que M. Viviani a été appelé à la présidence du conseil. Non qu'on suspecte la loyauté des déclarations, par ailleurs très explicites, apportées il la tribune par le chef du nouveau cabinet, mais parce qu'on le croit porté à plus de mansuétude envers les partisans d'un retour immédiat à la loi de deux ans. C'est là d'ailleurs, en Angleterre, une question de parti plutôt qu'une affaire de politique générale. Les conservateurs du j^arlement britannique, présentement attachés à une propagande en faveur d'une réforme qui établirait dans leur pays le service militaire obligatoire par voie de conscription, souhaitent naturellement une longue présence sous les drapeaux à des voisins qui peuvent devenir du jour au lendemain des alliés. On est à l'ordinaire moins exigeant dans les journaux anglais qui soutiennent la politique du cabinet as-quith.lies journaux russes attachent une grande importance au succès relatif des socialistes. La plupart s'évertuent à expliquer comment et pourquoi ce succès a été obtenu, et quelle répercussion il peut exercer sur l'alliance. Ils ne pensent pas ,— et sans doute ils sont dans le vrai — que les Français soient aujourd'hui plus socialistes qu'ils l'étaient il y a cinq ans, mais cette augmentation de trente pour cent dans les effectifs socialistes parlementaires leur paraît d'une certaine gravité. « 11 provoque en nous les plus amères pensées », écrit mélancoliquement. le Novoie Vremia. Les pires inquiétudes se rapportaient au problème militaire. Elles semblent dès aujourd'hui parfaitement dissipées. Les déclarations de M. Viviani au représentant d'un grand journal de Saint-Pétersbourg ont, sous ce rapport, produit le meilleur effet. La presse autrichienne et la presse allemande ne dissimulent pas leur satisfaction. A Vieillie, on voit avec plaisir la défaite du nationalisme et l'orientation du gouvernement vers la gauche, au besoin, vers l'extrême-gauche. La note générale est que les événements de la politique française sont, en ce qui concerne l'Autriche-Hongrie, « extrêmement rassurants ». En Allemagne, on est unanimement du même avis. La Gazette de Cologne affirme que les socialistes unifiés tiennent en France « la clef de la situation parlementaire ». La Gazette de Francfort ne croit pas qu'il soit possible de gouverner contre les deux cent soixante-quatorze voix de l'ex-trême-gauche devenue la gauche tout entière. La Gazette de Vos recommande aux socialistes français de « montrer du sens politique ». De toutes parts, en termes plus ou moins précis, s'expriment le désir et l'espérance de voir l'activité française absorbée pendant la prochaine législature par des discussions sur les affaires intérieures où dominera l'influence des étatistes et des pacifistes. On suppose que la France en sera sinon diminuée du moins affaiblie pendant cette période de quatre années. El c'est là un spectacle singulier. Quand les partis avancés, notamment le parti socialiste, réalisent quelques progrès dans les parlements de Vienne et de Berlin, la politique allemande el la •'olitiqué autrichienne sonl aux abois. Les journaux officieux témoignent de préoccupations anxieuses; et il semble que la société tout entière soit menacée. 11 n'y a pas à s'y tromper : l'Allemagne et l'Autriche-llongrie s'applaudissent de trouver la république dans une situation qu'elles considéreraient comme préjudiciable à l'une comme à l'autre. Il y aurait autant de naïveté à s'émou voir outre mesure de ces appréciations peu bienveillantes que d'aveuglement à n'en tenir aucun compte. La république n'est point si malade ni si menacée qu'on se plaît à l'imaginer à Vienne et à Berlin. Au lendemain des dernières élections, les forces vives de la France sont exactement ce qu'elles étaient auparavant, et le seul fait qu'une forte majorité des électeurs s'est prononcée en faveur du service de trois ans, malgré des pressions officielles qui se sont exercées plutôt en sens contraire, prouve que le pays, aujourd'hui comme hier,, ne veut la paix \ qu'avec honneur, résolu qu'il est à soute nir toute guerre que commanderaient cet honneur et sa sécurité. La presse française a suivi très attentivement ces mouvements d'opinion de la presse européenne, et les groupes parlementaires eux-mêmes ue s'y montrent pas insensibles. Lors des premières tentatives de M. Viviani pour constituer un cabinet, aussitôt après la démission de M. Gaston Doumergue, certains radicaux affectaient de ne vouloir tenir aucun compte des « circonstances extérieures ». Ils ont depuis changé de langage, et les appréciations de la presse étrangère y sont évidemment pour quelque chose. Firmin Charlerie. L'insurrection albanaise Succès du prince Bib-Doda Yij;nne, 24 juin. — Ou mande de Durazzo, 2:5 : » A dix heures du soir est arrivé un message du prince Bib-Doda annonçant qu'il avait chassé près d'Isphmi l'ennemi des hauteurs que celui-ci occupait et s'était avancé de cinq kilomètres, de sorte qu'il se trouve maintenant à vingt-cinq kilomètres du nord de Durazzo. » Prise d'EI Bassan par les rebelles Durazzo, 24 juin. — Les dernières nouvelles reçues ici confirment la prise d'EI Bassan par les rebelles. En outre, des soldats de l'année gouvernementale, les officiers hollandais, commandant de Moelsen et le capitaine Reiners, ont été faits prisonniers dans cette ville, car ils s'y trouvaient à ce moment. Les troupes gouvernementales sous les ordres de Mered-dine-bey, qui avançaient depuis le sud, ont été battues de nouveau par les rebelles, et ont été rejetées sur Berat. Deux canons seraient tombés entre les mains des rebelles. Les pertes respectives Durvzzo, 24 juin. — Dans l'attaque de nuit d'hier, l'ennemi a eu cinq morts. Du côté des troupes gouvernementales, il y a eu un Malis-sore tué et un blessé. Après une fusillade d'une demi-heure, la nuit s'est passée sans incident. La situation d'après les cercles politiques de Vienne Vienne, 24 juin. — La situation en Albanie est jugée dans les cercles politiques viennois plutôt avec confiance, parce qu'on est convaincu que l'Europe demeurera unie pour faire respecter les décisions de la conférence de Londres. Les jeunes-turcs feraient un faux calcul s'ils croyaient pouvoir mettre en question l'indépendance de l'Albanie : cette dernière est devenue par la volonté des puissances un Etat autonome, et doit, par conséquent, être traité comme tel. Valona et Berat seraient aux mains des insurgés Vienne, 24 juin. — La Correspondance albanaise annonce que Valona et Berat seraient tombées au pouvoir des insurgés. Le chef de la garnison volontaire de Fieri, resté fidèle au prince • d'Albanie, a fait savoir que la ville ne peut plus résister aux insurgés. La révolution mexicaine La question de la présidence Niagara-Falls, 24 juin. — M. Oreliano Urru-tia, ancien ministre du président Huerta, est arrivé à Xiagara-Falls afin de pressentir M. Cabrero, un des délégués du général Carranza, au sujet de l'installation à la présidence de M. Rabassa. M. Urrutia affirme que tous les partis mexicains accepteraient cette nomination.Succès du général Villa El. Paso (Texas), 24 juin. — Le colonel Or-neas .commandant la garnison de Ciudad Juarez annonce que les troupes du général Villa ont pris Zacatecas hier soir. Le pian de médiation Clifton House (Niagara Falls), 25 juin. — Au cours de la réunion plénière qui a eu lieu dans 'a soirée, les médiateurs ont adopté un plan églant d'une manière satsfaisante toutes les questions internationales, laissant aux deux parties mexicaines en présence le soin de régler entre elles les questions intérieures, soit d'abord l'établissement d'un nouveau gouvernement provisoire, que les délégués du général Huerta et des rebelles discuteront ici. Les Etats-Unis ne demanderont aucune indemnité, ni aucune réparation pour les insultes au drapeau. Les réclamations relatives aux domma- Iges subis par les étrangers seront réglées par la commission internationale avec les pays intéressés. Une amnistie pour les délits politiques sera accordée à tous les étrangers. Les Eta'ts-. Unis et l'A.B.C. reconnaîtront le nouveau gouvernement dès son établissement. Les trois médiateurs sont extrêmement satisfaits. Us ont bon espoir et sont presque certains de la réussite de la médiation, et cela, très probablement, dans une délai assez bref L'un d'eux dit même que c'est le triomphe absolu de la médiation. D'autres disent : « Nous avons signé hier soir le plan de la pacification du Mexique. » Us i estiment que les conversations entre les délégués du général Huerta et des rebelles commenceront très prochainement à Niagara Falls, sous 1;1 tutelle morale des médiateurs et qu'elles aboutiront, car il est impossible que les partisans du général Huerta et des rebelles n'aient pas le patriotisme nécessaire pour s'accorder >ur les questions intérieures alors que la médiation a réglé toutes les autres questic ns. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) La révolution haïtien-ie \Vashjng^).n, 24 juin.—Le croiseur « Washington » est aarti de la Vera-Cruz pour Port-au-Prince poir protéger les intérêts américains. M. DanielsAsecrétaire pour la marine, déclare que ce voy«be n'a rien à faire avec la démarche qu'auraient faite la France et l'Allemagne pour le paiement des dettes contractées par les Haïtiens.! Le Portugal et les alliances européennes Lisbonne, 21 juin. — Au sénat, M. José Re'l-vas, ancien nanistre des finances du gouvernement proviscire, discutant certaines dispositions du budglt des affaires étrangères, a insisté sur les avantages qu'il y aurait pour le Portugal à terminer les négociations engagées avec rEspagn* en vue de la conclusion d'un traité de commerce et à faire entrer le Portugal dans le sysème des alliances européennes en restant bien entendu en complet accord avec l'Angleteite et l'Espagne. Dans sa réponse. le ministre des affaires étrangères a fait l'éloge de \lI. Relvas dont les vues, a-t i! dit, concordent ivec les siennes. L'industcie russe à la Dourpa Saint-PetersboiW,, 2't juin. — t.a douma g voté sans débat le propjet de loi relatif à l'importation en franchise des fontes de l'étranger. L'nssemlîée a voté, en même temps, une résolution qui' déclare nécessaire de déterminer avec précision les besoins de l'industrie métallurgique! russe, et créant afin de favoriser son ess'.r. un résrime nui permette l'afflux en Russie de capitaux étrangers et enfin, d'encourageu. par des commandes de l'Etat, la création \ d'entreprises métallurgi qnes en Russie. Amiral anglais reçu par Guillaume !I Km.. 24 juin. — T.Wnnerenr a reçu ?\ h<wf du « Hohenzollern ■ l'amiral commandani l'escadre anglaise. Conseil d'empire contre Douma en Russie Saint-Petersbourg, 24 juin. — Le conseil d'empire a voté le budget en rétablissant presque tous les crédits qui avaient été réduits par la Douma. Mort du duc George de Saxe-Meiningen Bau-Wildungen, 25 juin. — Le duc George dé •Saxe-Meiningen est mort cette nuit à 2 h. 25. Le pétrole dans l'île de Sumatra La Haye, 24 juin. — Pour obtenir des concessions de pétrole dans l'Etat de Djëmbi (île de Sumatra), la compagnie royale de pétrole « Royal Deutch » a offert cinquante pour cent et la compagnie Perlak soixante-cinq pour cent des recettes brutes. Le socialisme en France Personne né s'attendait en France, les socialistes pas plus que les autres, à cette violente poussée qui vient d'amener au parlement cent et un députés socialistes unifiés, vingt-six de plus qu'à la législa aire précédente. Désormais, c'est un parti fort, fort par le nombre tout au tant que par la rude discipline qui lie ses membres. M. Jaurès, son chef, ou du moins son leader, a conscience de cette force ; stimulé par le succès, favorisé aussi par la situation politique présente, il n'a pas daigné attendre que M. \ iviani, dont le programme politique a pourtant bien des points communs avec le sien, eût mis la main à la pâte gouvernementale pour lui déclarer qu'il gouvernerait avec les socialistes ou qu'il succomberait. Si des circonstances, bien imprévues en ce moment, ne viennent pas traverser les plans de M. Jaurès, nous assisterons à la mise en œuvre'graduelle des principes socialistes, heurtant de front les bases conservatrices de la société française. Ce spectacle sera des plus intéressants pour nous et non seulement au point de vue spéculatif ; car l'influence de l'exemple français sur notre politique intérieure est indéniable. Et puis, il est des erreurs qu'il est bon que d'autres aient commises, pour nous aider a nous en prémunir... Nous venons de parler des principes socialistes de M. Jaurès. Quels sont-ils ? Difficile énigme ! Ondoyante el diverse, la doctrine socialiste n'est pas aujourd'hui ce qu'elle était hier et ne sera pas demain ce qu'elle est aujourd'hui. Karl Marx eut la prétention de donner au socialisme une base scientifique, mais le socialisme « scientifique » a vu, comme le socialisme « utopique » ses constructions ou renversées ou ébranlées par le mouvement de la vie sociale. Les dogmes marxistes, que l'on croyait immuables, sont battus en brèche, comme inadéquats à la réalité, par des disciples même du maître allemand. On parle couramment, outre Rhin, de « révisionnisme », autrement dit d'une refonte de la doctrine. Et cette refonte n'a pas pour but d'enrichir la doctrine de vérités nouvelles, mais bien plutôt d'en éliminer des erreurs dûment Constatées. Ainsi, continuellement rongée par la critique, s'effrite et s'effondre la « science » marxiste.Mais si le socialisme « scientifique » s'en va, les socialistes restent. M. Van-dervelde a le sien, Ai. Terwagne un autre, M. Destrée un troisième, et les députés ouvriers en ont qui ne ressemble pas du tout à ceux-là. Qu'un jour les « intellectuels » et les « manuels » se retrouvent aux prises, on sera émerveillé de la distance qui sépare leurs doctrines respectives ; qu'un jour le sort électoral donne au socialisme le pouvoir d'appliquer ses doctrines, les « manuels » chez nous auront vite dépassé les intellectuels, comme la masse subjugue et mène l'élite. En France, les socialistes deviennent plus nombreux à mesure que se pulvérise la doctrine. Eglise dont le Credo de jour en jour s'allège, le socialisme y voit de jour en jour se multiplier ses fidèles. Ils le sont à si peu de frais ! Plus d'acte de foi laborieux en des « vérités » discutables ; de vagues aspirations suffisent. On est aujourd'hui socialiste authentique, eu France, dès qu'on parle de nationaliser ou de socialiser les moyens de production et d'échange. Comment entendre cette nationalisation ou socialisation ? Question oiseuse. 11 s'agit d'un avenir lointain : à quoi bon s'inquiéter de tracer le plan d'une cité future qui, peut-être, ne sera jamais construite ? En somme à se dire socialiste on ne s'y engage plus à rien. Voilà le socialisme pensé et enseigné par des maîtres, sorte de dogmatique issue des écoles. En face de ce socialisme érigé en doctrine et contre lui,s'est dressé, un autre, pragmatique et non théorique, né de l'action quotidienne et enseigné par l'expérience, socialisme sans docteur et sans doctrine. Ce néo-socialisme, spécifiquement ouvrier, c'est le syndicalisme révolutionnaire. Ses partisans ne se disent pas officiellement socialistes, mais ils le sont à leur manière, car leur activité tend à socialiser usines et ateliers, et par conséquent la propriété. Pour rien au monde ils ne veulent être confondus avec les socialistes politiciens, qui sont des étatistes, des parlementa-risles, des bâtisseurs de systèmes : autant de titres à l'inimitié de gens qui remplacent, l'Etat par des comités d'entente intersyndicale, l'action parlementaire (indirecte; par l'action directe (sans l'intermédiaire de représentants élus) les systèmes préconçus par l'expérience et les enseignements de la vie. En somme, le socialisme se présente à l'observateur comme un refuge de mécontents : il est le rendez-vous de ceux i ni. se jugeant les sacrifiés et les vaincus de la lutte économique, trouvent le monde mal fait et rêvent d'une société mieux organisée où leur part serait meilleure. Tandis que les partis politiques forment d'ordinaire leurs groupements en vertu de considérations d'une portée générale el d'un caractère plutôt social et impersonnel, le socialisme se recrute en vertu de considérations d'un caractère plutôt personnel et. individuel parmi les contractants du milieu économique qui pensent avoir fait un mauvais marché, avoir plus donné que reçu. (A suivre). J. T. M. JEF DENYN Le maître carilloimeur malmois Jet Denyu, rétabli (lu petit accident qui l'erripêclia de don ner à Anvers son premier concert, viendra se faire entendre ce soir à la tour de la catiié drale. Voici à son sujet quelques détails biographiques : M. Jef Denyn succéda à son père comme ca rillouneur de lu ville de Malines en 1887. On doit à ces deux artistes des améliorations notables du mécanisme du carillon, qui permettent de donner au jeu une souplesse absolue. De nombreux carillons ont été réorganisés depuis lors d'après les indications de M. Denyn. Président du jury du concours de carillonneurs organisé à Malines en 1910, il a consigné dans son rapport sur cette joute remarquable des indications précieuses sur le choix et l'exécution de la musique de carillon. 11 a composé des morceaux pour son instrument et excelle à improviser des préludes ; il doit en outre sa renommée au goût et à. la virtuosité de ses interprétations et à la délicatesse du chant soutenu qu'il parvient à faire rendre par les cloches. Depuis 1892, il donne des concerts à la tour de Saint-Rombaut, tous les lundis, le soir, en juin, août et septembre. A l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa carrière artistique, le roi le nomma chevalier de l'ordre de Léopold Au concert de ce soir, nous entendrons : 1. Andanti: Cantàbile, pièce imposée au concours d'honneur pour carillonneurs, Malines, 1910, de Denyn ; 2. cinq lieds : a) Vogelliedje, b) De iirie Broerkens, c) Meiliedje, d) Bloemenkroon (rondedans), e) Moeders Troost, de Joris De Boni ; 3. Il Barbiere di Siviglia, andante, allegro, de G. A. Rossini ; 4. a) Ombre et lumière, de Milton Wellings ; b) Vidalita, sur thèmes argentins, de Edm. Pallemaerts ; 5. Dgrde Fantasia, de Peter Benoit. M. BREES A LYON Et puisque nous parlons de carillons, disons encore que m. Gustave Brees, notre carillon-neur communal, vient d'être chargé par la municipalité de Lyon de réduire pour le carillon mécanique de l'horloge attenante à l'instrument que cette ville vient d'acquérir, les airs : y a qu'l'amour, marche des petits fifres des écoles et Pot-pourri de vieux airs lyonnais. m. Brees est chargé, cela va sans dire, d'aller placer ensuite lesdits airs sur le cylindre ou tnmbour de l'horloge. Au cours de cet été, notre carillonneur donnera en outre une série de concerts au public que l'exposition attire en ce moment à Lyon. CAISSE DE PREVOYANCE Jusquà présent, le personnel ouvrier de ia ville d'Anvers était exclu du bénéfice de la caisse de pension des employés- C'est pour cette raison que les ouvriers entre eux avaient formé une mutualité de retraite, dont les avantages étaient toutefois insuffisants. L'administration communale vient, en conséquence, de mettre à l'étude les moyens d'assurer une pension convenable à ses ouvriers, à leurs veuves et à leurs orphelins. Le nouveau règlement, adopté en principe, assurera à l'ouvrier communal une retraite annuelle d'au moins 720 francs et éventuellement à sa veuve une pension minimum de 360 francs indépendante d'une rente variant de 60 à 120 francs par orphelin âgé de moins de seize ans. Pour assurer le fonctionnement de la caisse, l'ouvrier subira une retenue mensuelle variant de cinq à six francs selon son âge à l'époque de son entrée en service. De son côté, la ville, en qualité d'employeur, versera par ouvrier une somme de cinq francs par mois ; de plus elle accordera jusqu'à concurrence de douze francs par année et par ouvrier un subside supplémentaire d'un franc pour chaque franc versé en plus par l'ouvrier à la caisse de prévoyance. La mise à la pension est obligatoire quand l'ouvrier a soixante-cinq ans ; elle peut être demandée par l'ouvrier ou imposée par l'autorité quand l'ouvrier est âgé de soixante à soixante-cinq ans. En cas d'incapacité prématurée et permanente, la caisse de prévoyance payera à l'ouvrier, jusqu'à ce qu'il encaisse sa pension de retraite, une indemnité (1e sept ou de huit francs par semaine selon ses états de salaire. De plus, la caisse versera pour lui ses cotisations mensuelles pour assurer sa pension de retraite et la pension éventuelle de sa veuve. Cette caisse constituera une mutualité dont la reconnaissance légale sera demandée et c'est par son intermédiaire que les ouvriers communaux d'Anvers seront affiliés à la Caisse générale d'épargne et de retraite de l'Etat. Ces affiliations resteront cependant personnelles de sorte que tout membre de la caisse communale de prévoyance qui quittera le service de la ville avant l'âge de la retraite, recevra son livret de la caisse de l'Etat. Le nouvel organisme sera géré par un comité de dix membres dont cinq seront délégués par la ville et cinq par le conseil d'administration de l'ancienne caisse des ouvriers communaux. INTÉRIEUR Les nouveaux généraux Les promotions du 26 juin dans le généralat. sont, les suivantes : une seule promotion de lieutenant général, celle du général-major Mi chel, commandant la quatrième division d'armée ; trois colonels sont nommés généraux-majors. Ce sont les colonels Maes, Begrand et Geerts. 11 n'y a pas de promotion au grade de major ni au grade de lieutenant-colonel. Une vingtaine de lieutenants-colonels sont promus colonels. Les Belges à ia conférence interparlementaire Le parlement belge sera très largement représenté à la conférence interparlementaire qui s'ouvrira à Stockholm au mois d'août prochain. Dix-neuf sénateurs et prente-quatre députés se rendront à cette occasion dans la capitale suédoise. La haute assemblée sera représentée par MM. le comte Goblet d'Alviella, Hou-zeau de Lehaie, de Sadeleer, Lafontaine, Raep-saet, Bergmann, Carpentier, Coppieters, Couil-lier de Mulder, De Cloedt. Dupret, Hallet, Han-rez. L imbiotte, Struye, Vinck, Mertens, Van dermolen et M. Canipioni, greffier du sénat. La chambre aura comme délégués : MM. Ne rinex. Braun, Buyl, Bnvsse. C.rick, de Pon thière. Destrée. M. Feron, Lemonnier, Maen haut, Persoons, Pirmez, Ramaeckers, Royers, Terwagne, Raemdonck, yan Brussel, Verstey-len, Wauwennans, De Coster, Van Cauwelaert, Vergàuwen, Jouiez, Borboux, Vandeperre, liamman, Lorand, Poncelet, Canot, d'Huart, Masson, X. Neujean et Augusteyns. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes : Ivers-beek-Miscom, 8,000 francs ; Ternath, 56,700 francs ; Herffelingen, 6,200 francs ; Montaigu, 10,700 francs; Héverlé, 94,800 francs; Fleurus, 82,200 francs; Cornesse, 33,300 francs ; On, 22,700 francs ; Moignelée, 85,000 francs; Poppel, 20,000. francs ; Brasschaet, 11,000 francs; Jodoi-gne, 30,000 francs ; Staden, 25,000 francs. Après la conférence parlementaire internationale du commerce l.es Français sont aussi optimistes que els Anglais et les Allemands. M Chaumet, ancien ministre, publie dans la France un article dont le passage suivant expose en peu de mots le but et la portée de la nouvelle conférence : La méthode employée pour atteindre le but, (pie nous poursuivons est à la fois très simple et. très pratique. Dans chaque pays est constituée une or ganisatioQ autonome, conseil ou commission, composée en majorité ou exclusivement de parlementaires. En Angleterre, le Commercial Committee n'accepte pas de membres étrangers au parlement. Iîn Belgique, au contraire, le conseil parlementaire s'est adjoint le précieux concours «les juristes les plus éminents et de hautes notabilités commerciales En France, notre organisation n'est point encore définitive. Je souhaiterais, personnellement, qu'elle fût instituée selon la formule belge. Quoi qu'il en suit, les comités de chaque pays étudieront les modifications qu'il conviendrait d'apporter à leur législation nationale pour se rapprocher de l'unificatl >n désirée. Les rapports seront centralisés par le bureau permanent de Bruxelles, communiqués aux autres groupes par ses soins et discutés ènsuite en assemblée plénière. Puis, lorsqu'on se sera mis d'accord sur un texte, les parlementaires de chaque nation agiront auprès de leur gouvernement et de leur parlement pour le faire adopter. Comme on voit, nos ambitions son modestes. Mais la portée lointaine de notre œuvre est cependant plus considérable qu'on ne le croirait au premier abord. Si, comme le disait, dans une heureuse formule, M. le baron Descamps, notre objectif n'est pas d'assurer la paix, nos travaux contribueront à la maintenir. En facilitant les relations économiques entre les peuples, nous tissons ces mille liens invisibles d'intérêt et de sympathie dont on peut longtemps ignorer la puissance; mais qui. obscurément, sans qu'on en ait conscience, transforment peu à peu l'âme hostile des peuples rivaux, les rapprochent, en quelque sorte, malgré eux, permettent, aux heures des difficultés inévitables, de dissiper les malentendus dangereux et facilitent la tâche des bonnes volontés pacifiques. De son côté, M. Charles Leboucq, député, de Paris, écrit, dans le Journal : L'essai est hardi, mais viable. Il aboutira à la création d'un conseil général composé de deux membres par section nationale et au fonctionnement d'un bureau permanent chargé de centraliser la documentation. Ce qu'on a fait pour le droit international, le droit comparé, le droit maritime, on le fera pour le droit commercial. C'est l'idée de la conférence de La Haye appliquée, à Bruxelles, à la législation consulaire. CONGO Le Katanga, colonie de peuplement Que le Katanpa soit une colonie de peuplement, personne ne le contestera plus après avoir pris connaissance du nombre de naissances enregistrées aux livres de l'état civil depuis la fondation d'Elisabethville, et nul ne songera à en douter qui s'est promené une après-midi dans les avenues de la capitale. 11 aura, en effet, noté comme tout le monde la quantité de bébés roses et joufflus que sortent entre quatre et cinq heures leurs mamans heureuses et bien portantes. Fin 1910, il y avait 10 femmes inscrites aux registres de la population. Au 1er janvier 1914, il y en avait 186, v compris les jeunes filles de plus de 14 ans, soit une moyenne de 60 femmes pour chacune des années 1911-12-13. Or, on a enregistré pour ces trois années cinquante-quatre naissances, soit une moyenne de dix-huit par an. C'est tout bonnement surprenant, comme tous les statisticiens le diront Or, nous allons crescendo, car du 1er janvier au 30 mai de cette année, dix bébés ont vu le jour à Elisabethville. NOUVELLES MARITIMES Le sinistre du << Gothland » Scii.ly, 24 juin. — Le Gothland est toujours sur les rochers. Ses compartiments n°» 1 et 2 sont remplis d'eau. L'eau n'a encore envahi, ni la chambre des machines, ni les compartiments d'arrière. Plusieurs vapeurs de sauvetage et des remorqueurs sont sur les lieux. On jette à la mer la cargaison des compartiments d'avant. Il est possible qu'ôn puisse renflouer le navire si la mer reste calme, mais le Gothland est dans une position dangereuse. La moindre houle causerait sa perte. Les passagers se trouvent toujours à Sainte-Mary. Le bateau de sauvetage de Sainte-Mary a sauvé si personnes, celui de Sainte-Agnès 71. Enfin, I68 personnes en tout ont débarqué à Sainte-Mary. Les blessés vont bien. Il n'y a pas de mort. *** Londres, 24 juin. — line partie de l'équipage du Gothland est retournée à bord pour décharger la cargaison. On espère, par ce moyen alléger suffisamment le paquebot pour qu'à la prochaine marée il puisse être remis à flots. Deux vapeurs de sauvetage et un remorqueur se trouvent maintenant auprès du Gothland. EXTÉRIEUR ESPAGNE La campagne marocaine De Madrid, le 24 juin. IJue dépêche officielle de Melilla annonce qu'à la suite du combat qui a été livré pendant l'occupation des nouvelles positions les pertes espagnoles ont. été de six indigènes tués et vingt-sept blessés dont un lieutenant et. cinq soldats espagnols blessés. ETATS-UNIS Ouragan dévastateur De Chicago, le 20 juin. l'n ouragan terrible a dévasté la nuit dernière le sud de la province de Dakota détruisant de nombreux bâtiments. Vingt-deux personnes ont été blessées. FRANCE Manœuvres navales dans la Méditerranée De Toulon, le 24 juin. L'armée navale est partie pour la Corse ayant à bord M. Delcassé, l'amiral Roussinë et les officiers de sa suite. Elle- a exécuté aujourd'hui des exercices d'attaques de cuirassé par des contre-torpilleurs. La grève des postiers à Paris De Paris, le 24 juin : Le ministère des postes communique une note disant que M. Thomson en répondant aux sous-agents a constaté que leur manifestation n'était nullement motivée. Il leur a rappelé que les promesses qui leur avaient été faites avaient été tenues. Le gouvernement et la chambre, en votant les crédits, ont montré qu'ils se préoccupaient de leur situation. D'autres améliorations peuvent être poursuivies. Le parlement l'a reconnu. M. Thomson a assuré les postiers de la bienveillance du gouvernement. Il les a invités à avoir confiance en lui. Il a terminé en disant que le gouvernement, chargé des intérêts généraux du pays, ne pouvait pas admettre qu'un service public _fut entravé, et qu'on lui imposât des conditions. Le conseil syndical des sous-agènts des postes estimant que les dernières manifestations sont suffisantes et considérant la promesse du ministre Thomson, invite les postiers à reprendre le service régulier. GRECE Nouveaux achats de navires de guerre D'Athènes, le 24 juin : On assure que le gouvernement hellénique inrait acheté six'nouveaux croiseurs et quatre suis-marins. On croit que les deux nouveaux cuirassés américains arriveront en Grèce dans une quarantaine de jours. Il serait question de les nommer l'un Roi Georges et le second Reine Olga. La question de PEpire D'Athènes, le 24 juin : La commission internationale de contrôle a fait savoir à M. Zographos qu'elle était prête à se rendre à Santi-Quaranta et à Chiniarra pour régler définitivement la question de l'Epire. SERBIE Abdication temporaire du roi Pierre De Belgrade, le 24 juin : Le Journal officiel a publié cet après-midi dans une édition spéciale la proclamation suivante du roi : A mon peuple bien atmé. Me trouvant empêché, pour quelque temps, par mon état de santé, d'exercer les pouvoirs royaux, je prescris, en vertu de l'article 69 de la constitution. que le prince héritier Alexandra gouverne en mon nom pendant toute la durée de mon traitement. Acette occasion, je recommande encore, ma chère patrie à la protection du Tout-Puissant. Fait à Belgrade, le 11/24 juin à midi. (s) Pierre, roi. Cette proclamation a été contresignée par tous les ministres. A une heure de l'après-midi, le roi est parti par train spécial pour Vraniska-Bania. Depuis l'avènement du roi, c'est la première fois qu'à cause d'uné cure à une station thermale serbe, il délègue au prince-héritier la puissance royale. Une note officieuse dément de la façon la plus catégorique le bruit qui a circulé à l'étranger et selon lequel le roi Pierre aurait abdiqué en faveur du prince héritier. Comme on l'a appris, le roi partant pour les bains de Vraniska-Bania, a confié pendant son absence le gouvernemènt au prince-héritier. Il n'y a rien de plus, et le texte de la proclamation royale publié, suffit d'ailleurs" à mettre les choses au point. TURQUIE Les dreadnoughts commandés en Angleterre De Constantinople, le 24 juin : Djemmal-pacha, ministre de la marine, a mis en demeure les constructeurs anglais auxquels s'est adressé le gouvernement ottoman de livrer les dreadnoughts commandés à la date convenue, soit le 15 juillet prochain. Commande d'hydravions De Constantinople, le 24 juin : Le ministre de la marine a commandé à une maison française trente hydravions livrables rapidement. Le ministre de la guerre a commandé aussi en France douze aéroplanes. AU BRÉSIL Le mouvement de la caisse de conversion et ses rapports avec la crise économique. 0 Imparcial a interviewé le professeur Vieira Souto, consul de Belgique à Rio-de-Janeiro, sur le mouvement de la Caisse de conversion et ses rapports avec la crise économique. Nous reproduisons cette interview in extenso en raison du grand intérêt qu'elle offre à ceux de nos lecteurs, — si nombreux, — qui sont intéressés commercialement ou financièrement dans le Brésil : La Caisse de conversion subit depuis, quel que temps des retraits considérables et continus.D'où cela provient-il ? Quels en sont les effets ? Les retraits peuvent-ils continuer jusqu'à l'épuisement complet du stock d'or que la Caisse possède ? Dans la négative, quand cesseront ces graids retraits ? Dans la positive, quelles seront les conséquences de cet épuisement ? Nous nous posions ces différentes questions en allant frapper à la porte du professeur Vieira Souto. Dans la période difficile que nous traversons actuellement, nous ne pouvions mieux faire que de nous rendre chez le professeur Vieira Souto, étant donnés ses mérites incontestables en matière d'économie politique et sa complète neutralité dans la lutte des partis.Voici l'opinion impartiale, relative à notre situation économique, émise par M. Vieira Souto : — Vos questions sont nombreuses et complexes, et le sujet est- assez vaste. Pour procéder ;ivec méthode, nous commencerons par les diviser. La Caisse de conversion a réellement souffert des retraits considérables et continus, commencés il y a environ un an. Voyons : J'ai sous les yeux ces cahiers dans lesquels j'ai l'habitude d'annoter les faits de cette nature. On y voit que le stock d'or de la Caisse de conversion atteignait, le 28 février 1913, le maximum de roubl. 399,741 : 891 8 954 ou £ 20,649,459, lequel a immédiatement commencé à baisser mensuellement et sans interruption, de sorte qu'après sept mois, c'est-à-dire le 30 septembre, il était descendu à roubl. 297,553 :477 S 079, accusant de la sorte une diminution de roubles 102,188 : 144 S 875 ou £ 6,812,563, soit une diminution moyenne de roubl. 14,598 : 349 S 267 ou £ 973,223 par mois. Pendant les sept mois et demi écoulés depuis le 30 septembre jusqu'au 16 courant, les retraits ont continué plus rapidement .encore, faisant descendre le stock d'or à roubl. 183,012 : 389 $ 321 soit pendant cette période une diminution de roubl. 114,541 :057 S 758 ou £ 7,636,070, de sorte que les retraits moyens pendant cette époque ont été de roubl. 15,273 :141 $ 034 ou £1,018,209 par mois. Ainsi, pendant les quatorze mois et demi, c'est-à-dire du 28 février 1913 jusqu'au 16 courant. le stock a subi une diminution de roubl. 216,729 : 502 ? 633 ce qui représente plus de 54 pour cent de l'or existant à cette première date. On n'avait jamais observé à notre caisse, ni même à celle de la République argentine, des retraits si importants et si persistants, et il est évident que seulement des causes exceptionnelles pouvaient les déterminer. Ces causes ont été multiples et je m'occuperai seulement des principales : La crise économique, qui a éclaté dans toute l'Europe depuis le commencement de 1912, et qui s'est aggravée pendant la guerre balkanique, ne s'est fait sentir au Brésil que vers le second semestre de 1913. Une crise économique est un état de dépression d'affaires, qui suc cède à un état de prospérité plus ou moins long. Après une période de grande consommation, qui stimule les producteurs à augmenter le plus possible les productions, usant et désa-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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