Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 05 Januar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pz51g0k18j/
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Lundi 5 janvier 1914 No 3 Vingt-sixième année » o I (i m es *enj«. an trim* itsic» ii traocs ANVtKh ■ . 16.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR • W-®' ®.60 6.28 l-.XTÊKIEUR 30.00 1R.60 8.00 t>„ * a Wers au bureau dt j ui ô; ddi.b ivu» ici> bureaux de puait di Bemique et de l'éiranger. — Les abonne ir.eiits pai iem le 1er de chaque mois et m ceuvei.i dcuasi>er le 31 décembre. SL'RhAUX . ftarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIF 1 nnff rpnTnïnnif&finn PAlafiiro » Fmrlminittrfltinn rtr$ » I» rédactien doit être adressée à M J. BACOÏ, directeur-rédacteur en chef du journal INSërrnONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cme* Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. fiWT" Les annonces sont mesurées au iignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction décline' t toute resporlsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LE PROBLEME DES FLOTTES Les dernières déclarations de M. Llyod-George ont eu un retentissement qui se prolonge encore. Le chancelier de l'échiquier du gouvernement britannique, lwsqu'il annonçait une réduction des constructions navales, ne semblait pas avoir consulté M. Winston Churchill, son collègue de la marine, que nous entendions il y a moins de deux mois, au banquet du lord-maire, prédire des suppléments de crédits à son budget. Les contribuables des trois royaumes ne doivent pas trop se hâter de se réjouir. L'heure n'a pas encore sonné de la réduction des armements. L'instant pourtant approche où ces sacrifices deviendront absolument inutiles, où ce sera vainement, en pure perte, que les puissances mettront à flot des cuirassés et des croiseurs, des torpilleurs et des sous-marins, car partout le problème de la guere navale va changer d'aspect. Partout, le nombre des unités navales augmente et leur tonnage s'ac-croit ; partout aussi, les types de navires se transforment et se compliquent. La guerre navale exige de plus en plus d'hommes, et il faut à ces hommes une préparation technique plus sérieuse. Mais le recrutement et la formation des équipages ne vont pas sans des difficultés croissantes que toutes les marines du monde éprouvent à des degrés différents.» On peut continuer à lancer des navires ; on ne trouvera plus, on ne trouve déjà plus de marins pour les monter. Il fut un temps, — avant les transformations de la vapeur, de la cuirasse et de l'artillerie, — où les services de la marine marchande et de la marine de guerre comportaient une éducation et une préparation uniformes. Les bâtiments étaient à peu près identiques qui naviguaient pour l'Etat ou pour un armateur, à telle enseigne que, pendant les périodes de paix, les vaisseaux de guerre étaient utilisés pour les commerce tandis que les bâtiments marchands ne se hasardaient presque jamais loin des côtes sans canons. Qui savait le métier de marin n'était pas plus embarrassé dans les batteries d'un vaisseau de ligne que sur les vergues d'un trois-mâts de cabotage. Du jour au lendemain d'une déclaration de guerre, l'Etat ralliait les équipages nécessaires, soit en puisant dans ses réserves, soit en faisant appel à des volontaires, soit en pratiquant l'expédient désespéré de la « presse ». Ces improvisations seraient aujourd'hui matériellement impossibles. Les vrais marins sont maintenant plus rares encore sur lés paquebots que sur les cuirassés. Il faut aux premiers beaucoup d'agents de service, aux seconds des canonmers, des torpilleurs et des timonniers ; quant aux mécaniciens et chauffeurs, qui leur sont également indispensables, c'est partout la marine militaire qui les forme pour la marine de commerce où l'instruction acquise aux frais de l'Etat leur vaut des positions plus avantageuses. Les flottes de guerre retrouvent bien des mécaniciens et des chauffeurs comme réservistes, mais les réserves des armées de mer sont surabondantes et leur rôle à la guerre restera secondaire. Les pêcheurs restent plus volontiers au service de l'Etat, mais leur défaut d'instruction et d'initiative est une des raisons principales qui les retiennent à bord des navires de guerre, et leur valeur dans les spécialités militaires s'en trouve diminuée d'autant. Au surplus, il ne faudrait pas croire qu'ils y apportent une grande pratique maritime ; car, à bord des chalutiers de F[ull ou de Boulogne, des barques bretonnes ou galloises, il y a plus de manoeuvres que de vrais matelots : on est souvent surpris d'y constater que tel pêcheur, naviguant depuis l'enfance, est totalement incapable de conduire um embarcation à voile. La marine devenue Industrielle, ayant de plus en plus besoin d'ouvriers do toutes les professions, est naturellement tentée de les demander à l'industrie, mais celle-ci paye mieux ses hommes que l'Etat et les retient par l'intérêt de salaires plus élevés. D'autre part, à l'âge du service militaire, il est rare que l'ouvrier sache déjà bien son métier ; s'il vient assez volontiers se perfectionner à bord des navires de l'Etat, ce n'est pas pour y demeurer, pour y faire sa carrière, c'est pour retourner à la vie civile avec une valeur accrue. Un peu partout, la marine de guerre instruit ainsi à grands frais des mécaniciens, des chauffeurs, des électriciens, des radiotélégraphistes qu'elle n'utilise que pendant un temps relativement très court. Enrôler des spécialistes déjà formés, garder le plus longtemps possible ceux dont elles ont dû faire elles-mêmes l'éducation, cette double préoccupation s'impose d'autant plus à toutes les marines que leurs besoins en personnel deviennent plus importants. D'autre part, on s'efforce de restreindre ces besoins autant qu'on le peut en adoptant tous les progrès qui permettent de remplacer les hommes par des machines ou des appareils: la chauffe à l'essence qui réduit le nombre des chauffeurs, les turbines qui exigent moins de mécaniciens que des machines alternatives de même puissance, les embarcations à moteurs, les treuils de hissage, etc. Cependant, les effectifs de paix ont passé en trois ans (1910-1913) de cent vingt-huit mille hommes à cent quarante-six mille dans la marine anglaise ; de soixante mille à soixante-douze mille dans la marine allemande; de cinquante-un mille à soixante-un mille hommes dans la marine française. On peut tabler sur les mêmes proportions pour la plupart des autres puissances navales. 1.1 SUinrC.) FlK.MIN CHAUI.ËKI» Dépêches téîégraphiqyes (Service de t Agence W.1FAS) La révolution mexicaine \i;w York, 4 janvier. — Une dépêche du Guatemala annonce que des matelots armés du croiseur anglais Lancaster sont allés à bord du vapeur hollandais Marekvijne, à son arrivée récente à Belize Honduras britannique), et onf empêché le débarquement de M. et Mine Castello, constitution nalistes mexicains. i,e but de ces mesures est d'empêcher les con-stitutionnalistes d'enlrer au Mexique par le territoire britannique. *#* Nkw-York, 4 janvier. — line dépêche de la Vera-Cruz clit que, selon les nouvelles reçues, on s'attend à une attaque de Tampico par les insurgés. Le consul allemand a prié le croiseur allemand Bremkn de s'y rendre. Le capitaine du croiseur anglais Hkrmione a invité les sujets britanniques à se réfugier à bord du Bremen. Le retour rie la Joconde Paris, 4 janvier. — Depuis l'ouverture des portes du musée du Louvre, c'es! un défilé ininterrompu de curieux et d'admirateurs pour voir la .Joconde. Un service d'ordre très sévère a été établi. Accident au Métro de Paris Paris, 4 janvier. — Un éboulement s'est produit dans un chantier du Métropolitain près de la gare des Invalides. Plusieurs ouvriers sont ensevelis. *** Paris, 4 janvier. — Le préfet de police, le gouverneur militaire de Paris et de nombreux autres personnages assistent aux travaux de déblayement de l'éboulement du métropolitain. L'éboulement s'étend sur une longueur de huit mètres. La chaussée s'est affaissée et des barrages ont dû être établis pour éviter des accidents. Toutfes les précautions sont prises pour donner les soins nécessaires aux ouvriers dès qu'on aura pu les retirer, niais malgré les efforts des sauveteurs, il est à craindre que les ensevelis ne puissent être retirés vivants. On avait pu, en partie, dégager l'un des corps lorsque de nouveaux glissements.de sable se produisirent obligeant les sauveteurs à se retirer. Au fur et à mesure' que les ouvriers avancent, ils sont dans l'obligation d'étayer et de boiser comme s'ils commençaient la galerie, des ébouleinents successifs se produisant au fur ei à mesure qu'ils déplacent le sable. On ne pense pas pouvoir dégager les corps avant le milieu de la nuit- Déclin du syndicalisme à Paris Paris, 4 janvier. — Le comité national du bâtiment a tenu aujourd'hui son congrès. Dans le rapport lu par id secrétaire fédéral, oii constate que les effectifs syndicaux, qui étaient en moyenne et par mois de soixante-dix mille ouvriers pour les exercices 1910 et 1911, sont descendus à cinquante mille pour les exercices 1912 et 1913. Le rapport fédéral fait d'ailleurs remarquer que cette dflninution du nombre est en partie compensée par l'augmentation de la valeur des ouvriers qui sont restés dans les cadres de la fédération du bâtiment. Pie X Rome, 4 janvier. — On dément le bruit qui a couru de la mort du souverain pontife. Pie X se porte très bien. Rebellion à Haïti Port-au-Prince, 4 janvier. — Une manifestation armée a éclaté à quelque distance de la ville. Grâce à l'exécution des meneurs, la rebellion a été rapidement arrêtée Découverte archéologique Rome, 4 janvier. — Le professeur Boni a annoncé au ministre de l'instruction publique qu'il a découvert sur le Palatin un mundus consacré à Pluton et à Proserpine et qui marquerait le centre de la Rome primitive. Explosion de grisou K-uldsc.ua, 4 janvier. — A la suite d'une explosion de grisou, qui s'est produite dans une mine, seize mineurs ont péri. La crise ministérielle en Serbe Belgrade, janvier. — La question du remplacement des ministres de la guerre et de l'instruction publique n'est pas encore résolue. Finances serbes Belgrade, 4 janvier. — La skoupchtirta a voté en dernière lecture par quatre-vingt-huit contre une voix les douzièmes provisoires pour janvier et février et s'est ajournée ensuite au 4 février. L'opposition s'est abstenue encore à la séance d'aujourd'hui. La politique en Serbie Belgrade, 4 janvier. — La couronne estime qu'il n'y a pas lieu de recourir à de nouvelles élections. 4 La frontière serbo-bulgare Belgrade, 4 janvier. — Le général russe Holinsen est arrivé à Belgrade. 11 a été reçu en audience par le roi et par M. Pasitch. Le général llolmsen doit repartir prochainement sur les lieux qui font l'objet de la contestation sur in frontière serbo-bulgare. Dans les milieux autorises, on déciar#? que cette contestation, qui était due ;i l'insuffisance <!<• détails de la carte, sera réglée à l'amiable assez rapidement. La crise ministérielle en Bulgarie Sofia, 4 janvier. — Le roi a reçu aujourd'hui en audience le président du sobranié, M. Wat-schcff, pour délibérer avec lui au sujet de la solution de la crise du cabinet. Sur la recommandation de M. Watscheff, M. Badoslavoff a été chargé de former le nouveau cabinet. 11 se pourrait qu'il entamat des pourparlers directs avec les grands partis de l'opposition. Eu tout cas, le nouveau cabinet doit être constitué avant l'après-midi de demain, et se présenter au sobranié, parce que cette assemblée, après la séance de demain, se séparera à l'occasion des fêtes de Noël. Dans l'armée turque Constantinoi'i.e, 4 janvier. — Iz/et-pncha, qui vient de quitter le ministère de la guerre, deviendra inspecteur général de l'armée •ottomane. L'iradé nommant Enver-bev, général de brigade et. pacha, a été publié. On considère qu'une crise ministérielle est à l'état latent. »*• Constantinople, 4 janvier. — On a posé à Djemal-pacha, ministre des travaux publics et probablement bientôt ministre de la marine, deux questions concernant, l'une, les causes de la démission d'Izzet-pacha, ministre de la guerre, et l'autre, les raisons qui ont motivé le choix d'Enver-bey pour le remplacer. Djemal-pacha a répondu que le gouvernement avait reconnu la nécessité absolue de réorganiser l'armée ottomane sur des bases modernes et d'en faire disparaître l'ignorance, l'indiscipline et l'incapacité physique. Izzet-pacha, convaincu de cette nécessité, déclara qu'il se trou vit dans l'impossibilité d'entreprendre cette tâche, et que, dès lors, son devoir patriotique l'obligeait à démissionner. Le conseil des ministres reconnaissant que les raisons données par Izzet-pacha étaient sérieuses exprima ses regrets de sa détermination ; puis, après une longue délibération, il désigna à l'unanimité Enver-bev comme son successeur. Enver-bev jouit dans l'armée d'une grande popularité, son influence morale est grande et son énersrie est bien ci.nnno n <stoi+ ,1™^ ;,Y, possible de faire un meilleur choix. « Ne croyez pas, à ajouté Djemal-pacha, que nous ayons des idées belliqueuses. Nous devons, comme toutes les autres puissances, nous conformer aux nécessités de la paix année. Nous voulons exister et garder l'intégrité des territoires qui nous restent. Nous devons nous montrer forts mais nous n'avons nulle idée de revanche. » Le partage de l'empire ottoman Rome, 4 janvier.. — Une note officieuse déclare que les informations reçues de Saint-Pétersbourg par un journal fmirais et relatives aux desseins de -la triple alliance en vue du partage de l'empire ottoman, sont complète ment dénuées de fondement. Fiançailles princières en Russie Saint-Pétersbol'RC, 4 janvier. - Les fian railles de la princesse Irène Alexandrown*. avec le comte Félix Sumarokoff ont eu lieu au palais du grand duc Alexandre Michaelo-vitch. L'impératrice douairière, les filles de l'empereur, les grands-ducs et les grandes-duchesses, ainsi que les parent-s du jeune cou pie assistaient à cette fête. LA NATIONALITÉ ARGENTINE ii Gomme il est assez naturel, l'école forme un des moyens essentiels d'« ar-gentinisation » des innombrables étrangers qui viennent gagner leur vie sur les bords de la Plata. L'instruction étant obligatoire, — en théorie, du moins, car en fait..., — les jeunes immigrants sont tenus de se plier à la discipline scolaire argentine, à l'étude de la langue espagnole. L'histoire argentine est, dans ces écoles, magnifiée par des maîtres enthousiastes dans les veines dé qui, dit M. Coutaud-Delpech, coule peut-être un peu de sang gascon.- Le jeune immigrant, qui a prêté serment de fidélité au drapeau « la jura de bandera » se met, même chez lui, à parler « la lengua nacional » et agit en sorte de ne pas mériter l'épithète de « gringo » ou de « gallego » avec laquelle on raille, sans méchanceté d'ailleurs, les pauvres diables qui viennent chercher fortune. Un autre instrument important de fusion, c'est l'armée. Tous les Argentins et les naturalisés sont astreints au service militaire. Après une année passée sous le drapeau bleu et blanc, les périodes de réserve, les séances de tir, l'incorporation dans la garde nationale ou la garde territoriale viennent entretenir et fortifier le patriotisme du nouvel argentin. Ajoutons que les circonstances nou velles de climat, de latitude, d'état atmosphérque, de configuration géographique, de nourriture surtout altèrent rapidement la mentalité du nouvel arrivant. Le milieu géographique et le milieu social assimilent rapidement les tempéraments les plus dissemblables. Il y .a quelques années, l'attention du gouvernement argentin a été sérieusement attirée sur les tentatives d'opposition à cette assimilation, exercées par certaines nations d'Europe, comme l'Allemagne qui retient autant qu'elle le peut dans le « Deutschtum » les innombrables enfants qui la quittent pour chercher ailleurs leur gagne-pain. Des conflits ont même éclaté avec certaines colonies de la « Jewish Colonisation Association » fondées par le baron Hirsch, pour des raisons identiques à celles qui mettent aux mains, en ce moment, les colonies sionistes de Jérusalem. Mais ce ne sont là que des exceptions très rares : l'israélite lui-même, si exclusif, se laisse englober au bout d'une génération à peine : « lorsqu'on parcourt les provinces de Santa-Fé et d'Entre-Rios où ces colonies ont été fondées, il n'est guère possible de distinguer moralement et matériellement d'un gaucho le jeune colon dont les pères ont quitté pour les rives plus hospitalières du Parana et de l'Uruguay les sordides ghettos d'Allemagne et de Pologne.» Au surplus, l'immigrant, qui compare son sort en général amélioré et la grande liberté dont il jouit en Argentine au régime social et matériel, qui était le sien autrefois, apprécie avec orgueil la prospérité de sa nouvelle patrie : celle-ci, plus encore que les souvenirs glorieux de l'indépendance, le fascine et le séduit, et peu à peu, à mesure que sa situation s'améliore, que ses fils argentins grandissent, que toutes choses autour de lui progressent et que l'Argentine, de jeune république, devient une puissance économique mondiale, il senl naître en lui comme une âme nouvelle, à laquelle il se dévoue volontiers. De ce dévouement à la patrie nouvelle n'avons-nous pas comme exemple l'histoire de E. Tornquist, si connu du grand commerce anversois et à la mémoire duquel la piété de ses héritiers et de ses amis vient de consacrer un magnifique et significatif volume : né d'un père nord-américain d'origine suédoise et d'une mère argentine, il devint un des citoyens qui, sans se mêler de politique intérieure, — le hochet des « pôrtefios, — se dévouèrent le plus pour la gloire de la nation argentine. Le patriotisme argentin découle peut-être de motifs un peu égoïstes et moins subtils que le nôtre : il est en fin de compte basé sur l'«ubi bene, ibi patria», mais il existe très certainement, fondé sur le raisonnement et la reconnaissance consciente. Au surplus, l'Argentine, — tous ceux qui l'ont visitée nous l'affirment sans discordance d'opinion, — exerce à tous points de vue, physiquement et moralement, une grande emprise sur le nouveau venu. Et la vie sociale vient hâter et fortifier cette assimilation. Ce n'est plus du patriotisme, c'est du chauvinisme dont les preuves s'étalenl partout avec une insistance où notre subtilité blasée voit presque de la naïveté : « Non contents d'être Argentins des pieds à la tête, écrivait M. Clemenceau après une conférence, ces diables rit» tronc ai nn 1 no liiooni* f0;„n argentiniseraient en un tour de main.» Dans la vie sociale, les moindres faits de l'histoire argentine sont glorifiés ; les moindres anniversaires sont des prétextes à des manifestations pompeuses. La Belgique a ses rues Royales, la France ses rues de la République. Pas de petite ville, en Argentine, qui n'ait sa « Plaza de Mayo » et sa « Galle de la Indepen-dencia » ; les héros les plus obscurs ont été admis au même titre que les « grands ancêtres » les Rivadavia, les Sarmento, les Mitre, les Velez-Sarsfield, les San Martin à l'honneur de baptiser les rues et les places. Le patriotisme s'y fait dogmatique, insistant, presque harassant. Et cette incessante propagande porte ses fruits comme nous le verrons demain. — A. d'Hove. OUAIS EN MARCHE On vient d'apprendre, non sans surprise, que le quai n° 11 de l'Escaut s'est remis, la semaine dernière, à glisser lentement vers le fleuve. L'avancement en est même à ce point dangereux, qu'il nécessitera une intervention rapide de la part des. services à la garde desquels sa conservation se trouve confiée. Ce fameux quai n° 11 a d'ailleurs un passé assez fâcheux. Sa construction, qui remonte à 1895 ne tarda pas à donner des déboires. Au mois de mai 1899, le quai en question se mit brusquement à glisser vers le fleuve, sur une étendue de 237 mètres. 11 y avança d'un mètre soixante-cinq. Il fallut une décision immédiate, pour le sauver. On coula donc une quantité de moellon derrière son mur et on tenta de raccrocher celui-ci â la rive au moyen de robustes plates-formes en fascines. Cette alerte eut pour effet d'engager les ingénieurs à modifier le profil des fondations des quais restant à construire, dans le but d'obtenir une résistance plus sérieuse au glissement. Ceci n'empêcha pas cependant, le quai n° 2 d'avancer à son tour, au mois d'octobre 1905, entrai riant à sa suite une partie du quai n° 1 et du quai n° 3. L'Etat alors, — de qui les quais du fleuve dépendent, on ne l'ignore pas, se hâta de faire couler dans l'Escaut, au pied des quais menacés, des caissons de huit mètres destinées à leur servir de soutien. Cette consolidation, — un peu coûteuse puisque trois caissons reviennent à deux cent cinquante mille francs, — amena pourtant le résultat attendu. Les quais 2 et 3 n'ont plus bougé depuis cette époque. Il ne reste donc plus, pour l'instant, d'autre moyen d'arrêter le quai n°.; 11 que de foncer à sa base de solides caissons. Au total, ce quai s'est avancé de deux mètres dans le fleuve et les glissements de la semaine dernière tendent à prouver que cela n'est pas fini Mais comment s'aperçoit-on qu'un quai s'avance vers le fleuve et de quelle façon parvient-on à déterminer l'ampleur éxacte de cet avancement ? C'est-ce que nous allons tenter d'expliquer. Nul n'ignore que nos quais du fleuve sont équipés de grues hydrauliques mobiles qui servent, sur toute leur longueur, au chargement et au déchargement des navires. L'énergie hydraulique leur est fournie par une usine située au quai Wallon, — usine qui coûta à la Ville huit cents cinquante mille francs, — et qui actionne pour l'instant les quatre-vingt onze grues mobileè échelonnées sur les an ciens quais de l'Escaut, les soixante-cinq grues établies sur les nouveaux quais du sud, une dizaine de cabestans hydrauliques d'une tonne servant au déplacement des grues mobiles le long des- quais, le moteur servant au mouvement du pont de l'écluse maritime des vieux bassins et tous les appareils établis enfin sur les bajoyers et servant au halage des navires à travers cette écluse. De la même usine dépendent : un appareil élévateur dé chargeur établi au quai Flamand et apparte nant à un particulier ; la manœuvre du pont roulant établi sur la tète aval de l'écluse maritime du Kattendyk, ainsi que les cabestans de cinq mille kilos placés en cet endroit, sur les bajoyers ; enfin la manœuvre de rotation et de calage de trois ponts de l'écluse et du bassin de batelage du sud. Que l'un des quais du fleuve viennent à glisser en avant de.quelques centimètres, toutes les canalisations qui relient ses grues à l'usine-génératrice du quai Wallon, se.rompent simultanément. Si le glissement est peu important, on pourra se rendre compte de son amplitude en mesurant simplement l'écart qui se sera produit entre les deux tronçons des tuyaux à l'endroit de la cassure. Mais c'est là un procédé de mesurage assez primitif et, d'ailleurs, les grues ne pouvant demeurer hors d'usage, on est contraint de rétablir, aussitôt que possible, la jonction entre l'usine et les appareils. Cette réparation s'effectue provisoirement au moyen d'un raccord de tuyauterie en plomb, en forme de.fer à cheval. Ceci permet au quai de continuer sa marche sans qu'une nouvelle cassure ne se produise, aussi longtemps du moins que la réserve de tuyau constituée par la boucle du fer à cheval, ne sera pas épuisée; la nouvelle rupture ne devra donc se produire qu'au moment où le tuyau sera de nouveau tendu. La matière dont ces tuyaux-raccords sont constitués, c'est-à-dire le plomb, permet ces modifications de profil et ces extensions de la tuyauterie. Quel moyen ont donc adopté les ingénieurs pour mesurer exactement le glissement du quai, tout en rétablissant le mouvement des engins qui se meuvent sur sa crête ? Ils se contentent de fixer aux deux extrémités de la canalisation rompue ce que l'on appelle des « témoins ». Ce sont de longs équerres gradués, tournés l'un vers l'autre, et. dont le plus long bras, placé horizontalement vient doubler celui de l'équerre placé en face. Il est donc facile, en vérifiant la position réciproque de ces deux règles graduées, de déterminer l'amplitude exacte du glissement. Pour rendre cette expli cation plus claire, supposons la cassure armée de deux L placés dans la position que voici : |_ J. La distance plus ou moins grande existant entre les jambages inférieurs, indiquera la marche du glissement. Telles sont les difficultés avec lesquelles les ingénieurs des ponts et chaussées se trouvent une fois de plus aux prises. Voici d'ailleurs une récapitulation des réparations exigées jusqu'à présent par nos quais baladeurs. Ils sont six au total et portent les nos 1, 2, 3, 10, 11 et 16. Les quais 1, 2 et 3 ont été consolidés du côté du fleuve par des caissons de béton valant bien près de soixante quinze mille francs pièce. Les quais 10 et 11 . ..j fin cAt£ dp ln rivp ruir ripe plates-formes en fascines qui d'ailleurs ne suf fisent plus à les retenir Le quai n° 16 enfin est consolidé du côté de la rive par des voûtes de décharge qui résistent jusqu'à présent. Reste la solution nouvelle à trouver pour le quai n° 11. Il paraît bien que l'on doive, cette fois encore, recourir à l'emploi coûteux des caissons. INTÉRIEUR Les opérations de bourse et le fisc Le Moniteur vient de publier l'arrêté royal suivant : Article 1er — Les articles 11 à 26 de la loi du 30 août 1913 entreront en vigueur le 10 février 1914. Article 2. — La déclaration de profession prescrite par l'article 15 de la loi susvisée est faite au bureau du timbre extraordinaire dans le ressort duquel se trouve : le domicile des professionnels, s'il s'agit de particuliers ; le siège de l'établissement principal, s'il s'agit d'associations, sociétés ou compagnies ; le siège de l'agence ou de la succursale, s'il s'agit de professionnels étrangers. Les professionnels établis en Belgique à la date de la publication du présent arrêté sont tenus de faire leur déclaration de profession avant le 10 février 1914. Art. 3. — Le tribunal de commerce compétent pour parafer le livre à souche dont la tenue est prescrite par l'article 17 est celui dans le ressort duquel se trouve le'bureau du timbre extraordinaire désigné à l'article 2 du présent arrêté. Art. 4. — Le timbre adhésif destiné à assurer la perception de la taxe sur les opérations de bourse est imprimé en vert. I! se compose de deux parties égales, ayant chacune une largeur de 25 millimètres et une longueur de 33 millimètres. La première, à apposer sur le bordereau, porte, au centre, en textes superposés, les mots « Opérations de bourse. — Beursver-richtingen » ; au sommet, le lion belge .dans un écusson surmonté de la couronne royale et entouré de branches de laurier ; au bas, dans un cartouche, le montant du droit. La seconde, à apposer sur la souche du bordereau, porte, au centre, le montant du droit entouré de l'inscription « Opérations de bourse. — Beursver-richtingenArt. 5. — L'annulation du timbre est assurée, pour chacune de ses parties, par l'indication, en chiffres arabes très apparents de la date de l'apposition du timbre ainsi que par la signature de l'intermédiaire, le tout inscrit au moyen d'une encre indélébile. L'intermédiaire peut toutefois faire usage d'une griffe reproduisant. à l'encre grasse, son nom ou sa raison sociale ainsi que la date, en chiffres arabes très apparents, de l'apposition du timbre. Art. 6. — Il sera débité des timbres aux taux de 0.10, 0.15, 0.20, 0.30, 0.40, 0.50, 0.60, 0.70, 0.75, 1.00, 2.00, 3.00, 4.00, 5.00 et 10.00 francs. Art. 7. — Disposition transitoire. Jusqu'à la mise en circulation du timbre décrit à l'article ii du présent arrêté, la perception de la taxe sur les opérations de bourse sera assurée au moyen de l'apposition et de l'annulation de timbres adhésifs crées en exécution de notre arrêté du 28 février 1913 et portant en contremarque 1° à la base et au sommet, le montant du prix ; 2° sur les côtés latéraux à gauche, les mots « Opérations de bourse » ; à droite, le mot « Beursverrichtingen » ; 3° au centre, au-dessus du lion, la lettre S, initiale des mots « Souche » et « Stam ». Un filet transversal indique l'endroit du sectionnement qui devra séparer le timbre, avant son apposition, en deux parties égales. La partie supérieure sera collée sur la souche du bordereau et la partie inférieure sur le bordereau. L'une et l'autre seront annulées de la manière indiquée à l'article 4 du présent arrêté. La contrefaçon des timbres « chemin de fer » Le comité de direction des chemins de fer a chargé une commission de spécialistes d'étudier les améliorations qu'il y aurait lieu d'apporter à la fabrication des timbres pour en éviter la contrefaçon. On se' rendra compte de l'importance acquise par l'affranchissement des colis au moyen de timbres « chemins de fer » par ce seul détail que pour 1913 il s'élève â 18 millions de francs. L'électricité à Lens Il est question d'installer à Lens-sur-Dendre (Hainaut) et les communes voisines un service de distribution de l'électricité pour l'éclairage et la force motrice. Le conseil communal de Lens a déjà pris une décision dans ce sens. 11 s'agirait d'un service intercommunal. La force motrice de la centrale serait fournie par une chute d'eau qui se trouve à Lens et qui est d'un débit puissant et régulier. La crise commerciale M. Delbrassine, président du tribunal de com merce, parlant devant le roi de la crise commerciale qui sévit, a parlé des remèdes possibles.A notre humble avis, les voici, a-t-il dit : 11 faul que tous ceux qui s'intéressent ou qui ont poui devoir de s'intéresser à cette situation se joignent â nous pour faire comprendre à ceux qui veulent faire le commerce cette vérité : que la pratique du métier ou du commerce qu'ils vont exercei est insuffisante pour réussir s'ils ne possèdent pat les capitaux nécessaires et une instruction commerciale relative. Il faut que nos industriels, nos producteurs et nos fabricants redoublent d'esprit d'initiative. Enserrés par l'exiguïté de notre pays, ils doivent porter leurs regards au delà de nos frontières cors le Congo surtout, notre vaste et belle colonie 11 faut qu'ils se souviennent des exhortations si souvent répétées du roi Léopold 11 et que vous-même sire, vous nous fîtes l'honneur de nous rappeler ;"i votre retour de la colonie : que de nombreux articleî manufacturés en Belgique sont introduits par l'intermédiaire d'autres nations au Congo, de sorte qut le nom «belge» môme y reste inconnu, il faut encore que les fournisseurs agissent avec plus de prudence : qu'ils s'entourent de multiples renseigne ments avant de fournir à un nouvel acheteur, qu'il? connaissent sa solvabilité et sa moralité. Il faut en fin qu'ils refusent tout crédit à ces commerçants qui s'installent nombreux en Belgique, dans l'unique pensée d'acquérir une fortune rapide, par des moyens que les lois et la probité réprouvent Le marché du travail en novembre. Quarante-huit offices de placement gratuit ont fourni des renseignements sur leurs opé rations pendant le mois de novembre 1913 Dans quarante-six de ces institutions, pour 3,862 offres d'emploi, il y a eu 6,312 demandes des ouvriers (-hommes), soit une proportion de 163 demandes pour 100 offres. En octobre der nier, la moyenne était de 130 demandes, et er novembre 1912, de 136 demandes, pour 10( offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ou v ri ers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 277 unions professionnelles ouvrières réunissant 73,124 membres. Chez les diamantaires anversois, le chômage se maintient ai: même taux que le mois précédent (un pei: plus de 10 %). Parmi les 69,118 syndiqués de? autres industries, on signale, vers le milieu dè novembre, 1,462 chômeurs involontaires, soi' 2.1 pour cent, contre 2.3 pour cent en octobre dernier et 1.1 pour cent en novembre 1912. Les renseignements de l'une et de l'autre source concordent donc de nouveau à présen ter la situation industrielle comme moins ac tive que l'an passé à même époque. Encore y a-t-il lieu de tenir compte, pour l'apprécia tion des données syndicales, de la réserve qu accompagne cette fois un certain nombre d'entre elles : à savoir que le taux dit cbô mage complet ne traduit qu'imparfaitement le ralentissement industriel constaté dans plu se manifestant souvent par un chômage partiel (diminutions d'heures ou de journées de travail) qui échappe à tout évaluation. Relèvement des tarifs des chemins de fer Nous avons dit naguère qu'on étudiait en haut lieu le relèvement des tarifs des chemins de fer, en ce qui concerne les voyageurs. On annonce à présent que l'administration va mettre à l'étude la question de la création de nouveaux tarifs spéciaux, qui seront appliqués aux transports de minerais de fer, minerais de fer grillés, minerais de fer mangané-sifères, minerais de manganèse, pyrites de fer pouvant renfermer jusqu'à 3 % de cuivre, pyrites grillées, scories de forge, de laminoir, de puddlage, de réchauffage et d'aciérie (crasses de fer et d'acier). A cet effet, les stations des chemins de fer auront à fournir des relevés indiquant, par mois, pour l'année 1913, le poids de ces différentes catégories de marchandises transportées. On prévoit que certains prix de transport seront majorés. L'entretien des trains internationaux A l'exemple, des grandes compagnies françaises, l'administration des chemins de fer belges vient d'installer dans les trains internationaux des femmes d'ouvrage qui sont chargées de l'entretien et de la propreté des voitures, ainsi que des soins à donner aux voyageuses et aux enfants. Ces femmes sont vêtues de noir, avec bonnet et tablier blancs. A la caisse générale d'épargne et de retraite La caisse générale d'épargne et de retraite, sous la garantie de l'Etat, vient de publier le compte rendu de ses opérations durant le mois de septembre 1913. La situation au 30 septembre 1913 du service de la caisse était de 1,757,850,564 fr. 02. Le nombre des versements directs a été pendant le mois de 263.551, valant 9.671,462 fr. 26 ; celui des versements indirects, de 1,004, valant 1,844,572 fr. 91. Les remboursements directs ont été de 111,674. valant 26,905,979 fr. 72; les indirêcts, de 1,904, valant 2,415,537 fr. 17. L'excédent des versements directs sur les remboursements directs a atteint 2,765,482 fr. 54 ; l'excédent des remboursements indirects sur les versements indirects, 570,964 fr. 26. Le nombre des livrets et comptes ouverts était de 14,057; soldés. 11,984; restant ouverts, 2,073. Voici le mouvement général des versements du service de la caisse de retraite ; versements à capital abandonné, 496, valant 34.914 fr. 46 ; versements à capital réservé, 577 valant 16,088 francs; total général, 1,072, valant 51,002 fr. 46. A la caisse d'assurance, enfin, le nombre total des contrats en cours était, au 30 septembre, de 55,657 : le total des capitaux assurés, de 106,866.082 fr. 78. Le nombre des contrats nouveaux pendant le mois a été de 531 ; le nombre des versements, de 1,090. valant 126,999 fr. !)2. Les payements par résiliation ont été de 73, valant 14,709 fr. 80; par suite de décès, de 14, valant 37,257 fr. 34 ; par expiration normale, de 6, valant 21,546 fr. 05. La remonte de la cavalerie On sait que la majorité des chevaux de selle de notre armée sont achetés en Angleterre et en Irlande. Il y a quelques années, les marchands du pays se chargeaient d'acheter ces chevaux à l'étranger et de les présenter ensuite aux autorités militaires. Depuis nous avons annoncé qu'une commission militaire a été chargée d'aller acheter sur place les chevaux nécessaires à la cavalerie et à l'artillerie. D'autres armées recrutent également leurs chevaux en Irlande et en Angleterre. Il en résulte, à cause de la forte demande ou par suite d'une diminution de l'élevage en ces régions, que les chevaux y deviennent de plus en plus difficiles à trouver. Cette difficulté est grande surtout pour les Belges qui offrent des prix inférieurs à ceux que l'on paye poulies armées des autres pays. Enfin, la véritable race des chevaux irlandais tend à s'éteindre ; il s'y est mêlé trop d'éléments américains. L'armée belge s'est donc vue dans l'obligation de trouver ailleurs ses chevaux de remonte. Elle s'est adressée.à la République argentine ; jusqu'à présent, deux cent cinquante chevaux argentins ont été acquis. Mais il paraît que l'essai ne donne pas des résultats fort heureux ; le déchet est appréciable. Il est question de favoriser en Belgique l'élevage du demi-sang ; dans ce but, il vient de se former un comité ayant à sa tête les somnités du monde du cheval. Pour les éclusiers-pontonniers Les agents des voies navigables demandent la revision de l'article 11 du règlement, en vue d'arriver à une moyenne quotidienne de douze heures de travail. Pour ce faire, l'article 11 devrait être modifié comme suit : « Janvier, de 7 heures à 16 1/2 heures ; février, de 7 à 17 1/2; mars, de 6 à 18 ; avril, de 5 1/2 à 18 1/2; mai, de 5 à 19 ; juin, de 5 à 19 ; juillet, de 5 à 19; août, de 5 1/2 à 19 ; septembre, de 6 à 18 1/2; octobre, de 6 1/2 à 17 1/2: novembre, de 6 1/2 à 17; décembre, de 7 à 16 1/2. » Pour concilier tous les intérêts, un article llbis pourrait dire: •< La navigation pourra se faire dans le cours des biefs une heure avant et après celles indiquées à l'article 11 du règlement modifié. » Signalé à la bienveillante attention du ministre des travaux publics. Le mouvement de la minque d'Ostende Pendant la semaine écoulée, seize chalutiers à vapeur dont deux étrangers, sont rentrés au port. Ils ont fait une moyenne de 6 à 7,000 fr. par bateau. Il y eut également une trentaine de chaloupes à voiles, mais la plupart de celles-ci ont réalisé des pêches médiocres. La tempête de l'Est qui a sévi pendant les derniers jours, aura causé un tort considérable à la. pêche. En effet, le froid fait disparaître le poisson, particulièrement les soles, dans les fonds de la mer. En outre, la violence du vent n empêché les chaloupes de mettre leurs chaluts à la mer à chaque marée. D'autres sont restées plusieurs iours à quai et n'ont gagné la mer que vers la fin de la semaine, le vent ayant alors tourné ù l'ouest. Quoiqu'il y ait eu beaucoup moins de poisson Çl»e les semaines précédentes, les prix ont considérablement baissé pour toutes les espèces de j'oissons. Voici la mercuriale : soles. 146 francs les grandes, 148 francs les fines et 155 francs les petites, par 40 kilos ; grands églefins, 27 francs le panier ; barbues, 4 à 5 francs pièce ; turbots. 15 à 20 francs pièce ; congres, 4 fr. 50 pièce; merlans, 2 fr. 50 le panier soles limandes. 12 francs pièce. Jeudi, toutefois, les plies de vendaient très cher : 9 francs le panier pour les grosses et six francs les moyennes. NOUVELLES MARITIMES Le Norddeutscher Lloyd à Anvers En 1913, 246 vapeurs du Norddeutscher Lloyd, s d'un tonnage brut de 1,652,205 tonnes et net de 1.162,021 tonnes, ont fait escale à Anvers, constituant une augmentation de 44,981 tonnes nettes par rapport à l'année précédente. Par suite de l'inauguration du nouveau service bimensuel par cargoboats pour l'Asie orientale, il y aura pour l'année en cours une augmentation notable. Le mouvement du port de Flessingue Pendant l'année 1913, il est entré au port de Flessingue 28 bateaux à vapeur jaugeant 12,326 tonnes et 18 voiliers mesurant 7,087 tonnes, contre 35 bateaux à vapeur jaugeant 19,741 tonnes et 3 voiliers de 424 tonnes pendant l'année ; ioio ^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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