Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 10 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t72794219d/
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"S/endr'edi 10 juillet 1914 No 158 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 18-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c|nes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. I Le numéro : 5 centimes Â¥8S IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS BUREAUCRATIE AUTRICHIENNE (V) Colloredo, le tout puissant ministre de l'empereur François, avait observé que dans la révolution française, comme dans les premiers mouvements en Belgique et en Hollande, un rôJe important avait été joué par les légistes, les médecins, les hommes de lettres, les petits capitalistes, le bas clergé, tandis que la plupart des mouvements contre-révolu-iionnaires avaient été conduits par la noblesse et soutenus par le peuple. Il en conclut que le danger pour les trônes venaient principalement des classes moyennes instruites. Son système, repris plus tard et développé par Métternich, cherchait en conséquence à réduire, à circonscrire les progrès de la classe moyenne par les obstacles de la bureaucratie et par le contrôle de la police. Une censure sévère interdit la publication des ouvrages scientifiques ou littéraires. L'administration centrale, établie par Joseph il, se trouva naturellement encombrée quand des monarques moins énergiques montèrent sur le trône et quand les fonctionnaires ne furent plus maintenus dans leurs devoirs par son exemple et par sa discipline de fer. Des affaires que Joseph auraient réglées en quelques jours ou en quelques semaines traînaient sous François et sous Colloredo pendant cinq et six années. L'empereur François, pareil en cela à ses successeurs, se méiiait des hommes de lalen-t qu'il regardait comme ambitieux et portés aux innovations. Ses préférences allaient aux médiocres et à la routine. Cette tendance garda toute sa force en Autriche à travers le dix-neuvième siècle, et elle n'a pas encore disparu, — tant s'en faut ! C'est ce qu'on a appelé « le principe de la sélection à rebours » dont l'application garantit la tranquillité des monarques et des ministres en temps ordinaire, quitte à les laisser fort dépourvus, sans un conseiller sur qui ils puissent faire fond, dans les heures de crise. La bureaucratie fut dressée a courber la tête, à obéir. On défendit aux fonctionnaires de relever les défauts du fonc-tionnement des lois et ordonnances, et ils eu vinrent bientôt à comprendre qu'on ne faisait appel à leur expérience que pour obtenir une approbation flatteuse et non une critique. Dans les trente ou quarante dernières années du dix-neuvième siècle, le libéralisme autrichien devint comparable à une plante de serre. 11 avait ses racines dans la bureaucratie, dans le capitalisme financier et industriel, non dans le peuple. La disparition du libéralisme et la dégénérescence du parlementarisme autrichien en un système sous lequel des cabinets formés de fonctionnaires achètent l'appui des groupes parlementaires ou des députés influents par de véritables concessions bureaucratiques, on tendu à la fois à démoraliser la bureaucratie et à dilater ses attributions. Maintenant, la communauté se trouve en face d'un problème de la plus haute importance auquel on n'entrevoit encore aucune espèce de solution, — le problème présente le maintien d'une immense armée de fonctionnaires, en possession de l'autorité exécutive et pouvant tout pour l'obstruction mais sans nulle capacité créatrice, — une armée dont l'entretien dévore presque un tiers des revenus publics sans leur apporter une contribution notable. La complexité croissante de l'organisation sociale et économique implique, comme conséquence naturelle, un accroissement des éléments administratifs et régulateurs, une diminution des éléments productifs. Ici, l'accroissement a été disproportionné et a besoin d'être contenu. A moins qu'on ne trouve les moyens de réduire le nombre et d'augmenter It rendement des fonctions et des fonction naires, la bureaucratie elle-même tombera dans le discrédit pour devenir à la fois une classe de frelons privilégiés el une sorte de prolétariat intellectuel. La cherté de la vie s'est accrue beaucoup plus rapidement que les salaires dés fonctionnaires ; aussi les voit-on s'appau vrir et s'endetter. De temps en temps U parlement est amené à consentir l'au < mime d'un supplément de quelques louis par tête et par an ; mais le nombre des fonctionnaires est si grand que, quanc l'aumône grève le budget de millions pai vingtaines, elle n'apporte point de se cours appréciable à ceux qu'elle enten dait assister. Cependant, les universités continuen à former 'chaque année des milliers d< jeunes gens pour les carrières officielles Comme l'offre est plus forte que la légi lime demande, des influences politiques et des protections de toutes sortes sonl mises en jeu pour assurer des places £ des candidats qualifiés pour lesquels or crée constamment des emplois inutiles Ainsi, le mal grandit et le contribuablf plie sous la charge d'entretenir de plu; en plus des fonctionnaires qui auràien été mieux employés dans le commerce l'industrie, l'agriculture, ou même dan: les arts et métiers. Tôt ou tard le sentiment que la bureau cratie, comme les monastères du moyen âge, ronge le pays, conduira les pouvoir» publics à une véritable révolution admi nistrative. Il est temps pour la monarchie autrichienne de supprimer au moins la moitié de ses budgétivores el de réduire notablement leurs pensions de retraite. Si non, ce sera la monarchie qui sera dévorée. Firmin Citarlehie Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) Le roi d'espagne parti pour Saint-Sêbas<icn Madrid, 10 juillet. — Le roi est parti pur ïe sud-express pour Saint-Sébastien, où it passera la saison. Démenti brésilien Bio-de-Janeiro, 10 juillet. — Le ministre de la marine dénient la nouvelle de la commandé de nouveaux navires île guerre. A propos d'habitations ouvrières Nous avons enfin une bonne loi sur les habitations ouvrières. Elle n'est pas parfaite, soit ; mais dans les milieux où ou s'occupe d'en assurer la réalisation on s'en montre très satisfait. Que veut-on de plus ? Divers articles publiés dans uti journal anversois nous font savoir que la Ville a l'intention de travailler, pour son compte, à remplacer certains quartiers insalubres par des logements modernes pour ouvriers. L'intention est excellente et nous félicitons bien sincèrement les autorités communales de leur philanthropique initiative. Nous permettra-t-on toutefois de dire que nous ne serons tout à fait satisfaits que quand nous aurons pu nous rendre compte de la façon dont la Ville compte la réaliser? Car c'est la réalisation qui coûte, dans cette œuvre si salubre et nous avons le droit de nous demander si les auteurs du projet sont a même d'éviter les innombrables erreurs qui ont été commises un peu partout en matière d'habitations ouvrières. La Société d'économie sociale a consacré son congrès annuel, le mois dernier, à la « crise du logement » et aux « habitations à bon marché ». Et les constatations qui y ont été faites ne sont pas entièrement faites pour rassurer. Dans le public, on croit assez aisément que la construction de ces habitations est peu coûteuse et permet à leur propriétaire de mettre à la disposition des familles ouvrières des logements d'un loyer plus élevé, tout en retirant de son argent un intérêt satisfaisant. C'est même un adage courant, à Anvers comme ailleurs, qu'en matière d'immeubles les habitations à bon marché constituent le meilleur placement. « Ce serait bien si c'était exact, dit M. Max Doumic en rendant compte des délibérations du congrès ; mais alors il n'y aurait pas une « question des habitations à bon marché; or il y en a une, et très difficile à résoudre, précisément parce que tout cela est inexact ». Les habitations à bon marché sont de différentes sortes. 11 y a les grands immeubles où se multiplient les appartements, les « quartiers » comme on dit chez nous. Les loyers sont rémunérateurs pour le propriétaire ; ce sont aussi des loyers à bas prix, au sens absolu du mot, mais ils sont extrêmement chers pour ce qu'est le logement. 11 y a aussi dans certains quartiers trop connus, comme à la rue Nationale et près de l'ancien Arsenal, de vieilles masures, sales et dégradées, où de pauvres familles s'entassent dans des taudis : véritables cités de misère, foyers d'infection et de maladies; dans ces quartiers, on voit des rues entières de ces sortes d'habitations ; elles sont encore d'un rendement avantageux pour le propriétaire.Ce n'est là que l'utilisation de locaux trop sordides pour trouver preneurs autrement que pour les pauvres. Mais des habitations ont été construites spécialement en vue de fournir aux classes nécessiteuses des logements à bon marché. Ce sont le plus souvent de grandes casernes montées à peu de frais dont les murs sont tout en tuyaux de cheminées et qu. se composent d'une multitude de cham bres séparées par des cloisons minces comme du papier. Là encore le placement est avantageux. Mais s'ils sont d'un bon rapport poui le propriétaire, tous ces logements sonl tout ce qu'il y a de mauvais, pour leurs habitants, au point de vue moral et ai point de vue matériel. Posé comme on le pose, dit M. Dou mic, le problème des habitations à bot marché est insoluble. On prétend fournil aux classes pauvres -et en particulier au> familles nombreuses qui en ont le plu; besoin, des logements sains et à bas prix et en même temps tirer du loyer de cet logements un revenu égal à celui qu( procurerait un autre placement. Ce son des données incompatibles ; on est tou jours obligé d'en sacrifier au moins une On a créé, à Paris entre autres, des maisons ou de petits logements conve nables et d'un prix raisonnable, qui rap portent au propriétaire un revenu satis faisant. Mais elles ont été conçues e sont gérées dans un esprit tout spécial On n'y reçoit ni ouvriers, ni famille: nombreuses. Les locataires sont de petit: employés, ménages, sans enfants ou ayan au plus un enfant, gens tranquilles, géné ralement soigneux, d'une éducation supé rieure. à leur condition de fortune. Il: sont là d'une façon stable, payent régu lièrement leur terme, ne détériorent ja mais rien et n'occasionnent pas de répa rations. On sait assez qu'il n'en va pas de me me dans le monde des ouvriers. On y es généralement insouciant, négligent, pet soigneux. La femme travaille comme L i mari, et plus il y a d'enfants, plus il es nécessaire qu'elle travaille. Ils n'ont n le loisir de soigner leur logement, n celui de surveiller leurs enfants : l'immeuble en souffre. Aux dégradations qui résultent de l'insouciance des parents s'ajoute une véritable dévastation de la part des enfants. Cela provient en bonne partie de causes morales que M. Doumic décrit fort bien : « Maintenant les enfants sont mal élevés, ou plutôt ils ne sont pas élevés du tout. Dans les classes aisées, ils sont souvent trop gâtés ; dans la classe ouvrière, ils sont abandonnés à eux-mêmes parce que, avec les conditions de la vie moderne, la famille n'existe plus et les leçons de civisme qu'on donne à l'école primaire ne remplacent pas les sentiments qu'une mère inculquait, jadis à ses enfants dès leur plus jeune âge, à quelque classe qu'elle appartînt. D'ailleurs les parents donnent toujours raison à leurs enfants. Cela n'excuse saiis doute pas les propriétaires qui refusent de loger des familles nombreuses, mais cela explique pourquoi ils le font.» [A suivre.) J. T. UN LANCEMENT Le lancement du steamer Hans Jensen, aux chantiers de l'Antwerp Engineering Company, à Hoboken, s'est effectué hier, à quatre heures et demie, avec un plein succès. Le beau temps, cette fois avait attiré une foule particulièrement nombreuse qui a suivi avec le plus vif intérêt les apprêts ultimes de ce lancement. Parmi les invités, on remarquait M. et Mme Fred. G. Schack de Brockdorff, consul général du Danemark à Anvers; MM. Gerling, administrateur-délégué, et Morgan, directeur technique du chantier ; Atkinson et Mac Gregor, de la firme ; O. C. Geystorff ; le capitaine Knud-son ; Ghalmers et Gardiner, surveillants du Lloyd anglais ; Cuvelier, commissaire maritime ; Scavenius, surveillant de l'armement ; les capitaines Torstensen et Larsen ; Mrnes F. Gerling, W. C. Morgan, Atkinson, Torstensen, Larsen ; Mlles G. Gerling, Atkinson, Van-damme, etc., etc. C'est Mme Fred. G. Schack de Brockdorff qui a libéré le navire de son dernier lien, et la gracieuse marraine s'est acquittée de sa tâche avec une décision enjouée. Après la cérémonie, les invités se sont retrouvés comme d'habitude dans les bureaux des chantiers, où une coupe de Champagne fut vidée à la prospérité du nouveau navire, et où les discours coutumiers furent prononcés par MM. Gerling et F. G .Schack de Brockdorff. Le Hans Jensf.n, comme nous l'avons déjà dit, est un bateau construit en acier Siemens-Martin, aux règlements du Lloyd anglais, pour compte de la Dansk Dampskibsselskabet Bos sia, de Copenhague. Les principales caractéristiques sont les suivantes : longueur entre perpendiculaires, 278 pieds 6 pouces ; largeur, 40 pieds; creux, 20 pieds 7 1/2 pouces; sa portée en lourd est de 3,100 tonnes, avec un tirant d'eau de 17 pieds 8 pouces. Le navire a deux cales, deux mâts, quatre cornes de charge, quatre écoutilles ainsi que cinq treuils à vapeur, un appareil à gouverner à main et à vapeur et un guindeau à vapeur. La machine motrice, de 1,050 HP indiqués, sera placée au milieu et consiste en une machine à triple expansion avec condensateur à surface et cylindres de 20" x 31 1/2" x 53", course du piston 36". La vapeur sera fournie par deux chaudières mul-titubulaires de 13 pieds sur 10 pieds. Pression, 180 lbs. par pouce carré. Avec un plein chargement, le bateau devra filer 9 1/2 nœuds. Le Hans Jensen est destiné au transport de bois et de cargaison générale ; son pont principal est continu, il a un château central au milieu, un gaillard d'avant et une poupe ;'i l'arrière. Le capitaine et. les officiers seront logos dans le château central et l'équipage dans le gaillard d'avant. Un double fond existe sur toute la longueur du navire et les deux coque-rôns sont également arrangés pour lest d'eau. VISITE ROYALE M. le bourgmestre De Vos a reçu ce matin confirmation de la visite royale à Anvers, a l'occasion des régates internationales qui seront disputées sur l'Escaut, entre Anvers et Batli. M. le gouverneur de la province, baron van de Werve et de Schilde et le bourgmestre d'Anvers iront recevoir il son arrivée notre souverain, qui arrivera directement d'Ostende au ponton militaire. Mais il n'y aura aucune réception officielle. LA BRUYERE DE CALMPTHOUT Le conseil provincial s'est occupé dans sa séance d'hier de la question de la bruyère de Çalmpthout dont nous avons à diverses reprises entretenu nos lecteurs. Discussion qui peut en somme se résumer comme suit : M. Van Begemorter s'oppose avec chaleur à la cons-turction d'une chaussée qui joint le Hoek à ia gare de Heide. M. Bastyns l'appuie en montrant que cette chaussée. n'a aucune utilité. M. Montens, député permanent, tout en concédant qu'il faut sauvegarder autant que possible l'intégrité du paysage, défend cette thèse qu'il est inadmissible qu'il y ait encore en Belgique de vastes espaces de plusieurs milliers de kilomètres carrés qui ne soient pas traversés par des voies de communication. Après quoi l'on a voté droite contre gauche le renvoi de la demande de subside à la dé-putation permanente, qui devra concilier pour autant que de besoin l'utile et l'agréable. Le sort de la bruyère repose donc désormais entre les mains de la dêputation permanente, qui agira de concert avec M. Helleputte, ministre des travaux publics. Les amis de la bruyère de Çalmpthout peuvent-ils être rassurés de cette situation ? C'est ce dont il est permis de douter, malheureusement.Mais en tout état de cause, il faut se garder de préjuger en quoi que ce soit des décisions qui interviendront par la suite et se borner à espérer que dans l'intérêt général, on respectera du mieux que l'on peut l'une des choses les plus pittoresques et les plus émouvantes de notre province. LA FETE DU 21 JUILLET Au cours d'une réunion tenue hier, à l'hôtel de ville, et à laquelle assistaient MM. l'échevin F. Van Kuyck, président, le commissaire en chef Schmit, l'architecte en chef Van Mechelen, ^ Colins et Govaerts, respectivement inspecteur principal et inspecteur des écoles de la ville, Leenaerts, inspecteur pour la musique, et Gré-^ goire Bayens. chef du secrétariat, on a pris [■ les dispositions nécessaires en vue de la célé-i bration de la fête du 21 juillet. i Nous aurons — comme on nous l'offre cha que année — ce jour-là, cette chose émouvante et belle entre toutes qu'est le défilé des enfants de nos écoles. Ce défilé se fera, comme « à l'accoutumée » place de Meir. Puis, dans la grande salle des fêtes de la ville, nos écoliers exécuteront une cantate : la Kindercantate, de Peter Benoit. Cette Kindercantate qui est fort belle, présente en même temx>s l'avantage de n'être point trop longue. Et c'est une raison pour lesquelles on a décidé de s'en tenir à l'exécution de celle-là et de celle-là seule, au lieu de faire « subir » aux auditeurs ces interminables chants qui, le plus souvent, étaient assez loin d'être des chefs-d'œuvre. CONCOURS DE PROPRETE On étudie en ce moment au bureau de bien l'aisance la création d'un nouveau comité de daines auxquelles seraient dévolues les attributions suivantes et dans les conditions que j nous indiquons ci-dessous : Jusqu'ici ce sont les comités de section qui ont eu à juger les concours de propreté. Ces messieurs se rendent dans les logis des pau- ■ vies gens et font preuve, dans l'accomplissement, de leur mission, d'un zèle assurément très louable. Mais c'est ici, on en conviendra, que la ménagère serait appelée à rendre les plus grands services. Elle seule, semble-t-il, est. à même de fournir aux intéressés des conseils pratiques, de les guider, de les instruire. M. l'avocat Van Doosselaere, le distingué président du bureau de bienfaisance, a donc pensé qu'il serait bon de créer dans chacune nés dix sections de la ville un groupement de trois dames, choisies parmi les ménagères bourgeoises, qui seraient adjointes au comité de section pour juger les concours de propreté. Leur tâche consisterait à se rendre à domicile, chez les pauvres admis au concours, et à leur prodiguer leurs conseils. Ceci nous paraît être une idée excellente. PETITS CHINOIS On avait dit que les petits Chinois que nous vîmes errer, durant de longs mois, dans les rues de la ville, allaient nous quitter. Leur gouvernement devait les rapatrier, non plus par le chemin qu'ils avaient pris pour venir en Occident, mais par voie de mer. Or, on les revoit à nouveau, quémandant, offrant de petits ouvrages en papier plissé, jonglant avec de vieux couteaux, en chantonnant de bizarres petits airs qui s'arrêtent brusquement, comme si quelque ressort venait de se briser dans la gorge du chanteur. Ils rie sont point gênants, si ce n'est par le spectacle de leur pitoyable détresse et d'une misère contre laquelle le passant, si bien intentionné soit-il, ne peut rien, à moins d'être très fortuné, — et encore... Combien de temps resteront-ils parmi nous ? On ne sait. Mais au reste, comme ils ne sont point encombrants et que peut-être, ils vivent moins malheureux chez nous que chez eux, feignons de ne point les voir, afin que leur « bonheur » se prolonge autant que faire se peut. INTERIEUR Une excellents initiative On prête à M. Segers l'intention de créer des abonnements de quinze jours utilisables en cinq fois, par tranches de trois jours, et qui seront délivrés du 1er niai au 1er octobre. Ce serait là une excellente initiative. M. Se gers, qui a déjà supprimé la bandelette dominicale, en principe du moins, ne va pas s'arrêter en si beau chemin. Attendons. Au musée de Tervueren Le musée de Tervueren vient de s'enrichir d'importantes collections. M. Thélie, qui exerça au Congo les fonctions - de directeur des usines de Kilo et de la Moto, rentré récemment, viâ Borna, en Belgique, a rapporté de son long voyage à travers l'Afrique des objets curieux et une splendidè série d'oiseaux, dont plusieurs d'espèce inconnue ; des- insectes, des poteries, des armes inangbetu, des armes néo-lit iques, des tuyères de forge en stéarite trou-I vées dans des alluvions aurifères, qui présentent un grand intérêt : de nombreuses dépouilles de mammifères, dont un okapi et 1111 buffle de type que l'on croit inconnu jusqu'à présent. Mais la partie la plus originale des collections de M. Thélie est un ensemble d'animaux vivants, singes de races diverses, deux chimpanzés, un splendide colebus et divers cercopitèques, un potamochère africanus, et un cerval de race définie. Tous 3es anima ix ont été confiés an Jardin zoologique d'Anvers, pour compte du Musée de Tervueren. On imagine aisément quelles dificùltés M. Thélie a diï surmonter pour amener toute cette ménagerie jusqu'en Belgique. Sa contribution à, l'enrichissement du musée de Tervueren mérite de chaleureuses félicitations. Rappelons que le lieutenant Bonnevie et M. Pilette ont également envoyé récemment au musée de 'Tervueren de belles cpllec?,:«>-i- Pour le comité tle Bruxelles-port de mer Le cortège de l'inauguration du canal maritime fera défiler devant nos yeux la i-a.iga tion à travers les âges. Sait-on à ce p'fon- ^ une les anciens Brabançons ont joué un r < prépondérant dans l'histoire de la colo cation. line relation imprimée à Anvers, en T •»<>">. nous apprend qu'il y avait des Flamands et des Brabançons dans l'équipage 1 \iner:: Vespuce, à son deuxième voyage de di- au vertes. A la fin du moyen-âge, en 1446, ies îles Açores, perdues au milieu de l'Atlantique, sur la route du Congo et, de l'Amérique, frrmt découvertes par un Brugeois, Josué \an djn Berghe. Elles furent colonisées par un autre Flamand, Van Hurter, à l'aide de deux mille Flamands et Brabançons. Pendant des siècles, les Acores ont porté le nom d'Iles flamandes. Lors de la formation de la puissante Compagnie des Indes orietales, à. laquelle la Hollande est redevable de ses belles colonies, ce furent des Brabançons qui jetèrent les premières bases de la colonisation. En 1616. laidte Compagnie avait à son service, à l'île de Termate, cinq capitaines et, parmi ceux-ci,quatre appartenaient par leur naissance à l'ancien duché de Bra-bant ; un de ceux-ci s'appelait Guillaume Van Eetvelde, de Bruxelles. Lorsque les embouchures de l'Escaut étaient bloquées et qu'il iie restait à la Belgique que le-littoral, ce furent encore des Brabançons qui fondèrent la Compagnie ostendaise, dont les premiers résultats furent magnifiques et qui faisaient espérer la rénovation de notre commerce et de notre marine. La diplomatie, cauteleuse, hélas ! intervint, la Compagnie ostendaise fut dissoute, condamnant les Belges à l'inaction. Les Belges à Waterloo L'inauguration du monument belge à Waterloo aura lieu le dimanche 13 septembre. Ainsi vient d'en décider le Comité qui donnera à cette cérémonie une grande solennité. L'adjudication de locomotives Il a été procédé, mercredi, à l'ouverture des I soumissions présentées en vue de la fourniture I des locomotives aux chemins de fer de l'Etat. L'adjudication comportait soixante locomo tives du type 23, huit locomotives, du type Compound à surchauffe, et quatre locomotives du type consolidation. Les soixante locomotives ont été adjugées à des prix variant de 68,300 fr. à 68,950. Le pont La semaine du 19 au 26 juillet comptera pour les fonctionnaires plus de jours de repos que de journées de travail. Et il ne faudrait pas s'étonner si certains agents de l'adminis-tion, à Bruxelles, saisissaient cette occasion très rare pour faire le pont, un pont de huit jours d'affilée ! Le 19 est un dimanche. Le lundi 20 est le jour de la kermesse de Bruxelles (oengé' toute la journée). Le mardi 21, fêtes nationales (congé tonte la journée). Le mercredi 22, second jour des fêtes nationales (congé l'après-midi). Le jeudi 23. troisième jour des fêtes nationales (congé toute la journée). Le 24, journée de travail complet, la. seule de la semaine. Le 25, congé l'après-midi à l'occasion de l'anniversaire de S. M. la Reine. Le 26, dimanche, re pos. Heureux fonctionnaires ! Mais la semaine suivante sera dure ! Chronique de l'aviation Bruxelles, 9 juillet. — Le capitaine Des champs, ayant comme passager le lieutenant Noterman a terminé le tour de Belgique, en volant mercredi après-midi d'Ostende à Bras schaet en une heure, malgré le vent et la 1 pluie. Joiiannistal 9 juillet. — Le pilote Linnokagel a atteint aujourd'hui la hauteur de 6,600 mètres. Le record du monde était jusqu'ici détenu par Legagneux avec 6,100 mètres. ##♦ Gatchina, 9 juillet. Deux aéroplanes, pilotés par les lieutenants Nagroronoff et Chenskine, sont entrés en collision à l'aérodrome de Gatchina. Le lieutenant, Chenskine est mort et le lieutenant Nagroronoff est blessé. NOUVELLES MARmMES Le vapeur « Virginie » en détresse Londres, 9 juillet. — Une dépèche de Brow Head, datée du 9, annonce que le vapeur Vir-ginie, de la Compagnie transatlantique, venant de New-York et se dirigeant sur le Havre, a été signalé par radio-gramme à 320 kilomètres au sud de Brow Head à 8 heures quarante et une du soir remorqué par le vapeur anglais Etonian. La statisque comparative de l'émigration par Ses grands ports continentaux Voici comme d'habitude la statistique comparative du mouvement migrateur par les quatre grands ports continentaux pour les six premiers mois de l'année : Brème Hambourg Anvers Rotterdam 1914 90,359 64,684 30,430 24,512 1913 138,362 102,168 71,733 49,600 Dim. 48,003 57,304 41,353 28,088 C'est donc le port de Hambourg qui enregistre la plus grande diminution, suivi par Brème qui prend la deuxième place. Anvers vient en troisième rang avec une diminution assez prononcée comparativement à celle du port de Botterdam. Le chiffre total de la diminution enregistrée par les quatre ports réunis atteint 171,749 inrividus pour le premier semestre de l'année en cours. Le mouvement total pour le premier semestre de l'année passée se chiffrait par 361,913 émigrants. La diminution est donc énorme; elle atteint presque 100 % ! Les sinistres maritimes en mai Suivant la statistique du bureau Veritas, trente cinq voiliers se sont perdus en mer. Dans ces chiffres sont compris trois voiliers dont . des nouvelles manquent et qu'on peut donc considérer comme perdus. Ces pertes se répartissent sur les pavillons suivants: trois américains, un chilien, un danois, six allemands, six anglais, six français, un italien, cinq norvégiens, un portugais, trois russes, un turc et un suédois. Durant la même période,il s'est perdu vingt-six vapeurs dont : un américain, un brésilien, deux allemands, onze anglais, un français, deux grecs, un italien, un mexicain, quatre russes et deux suédois. Les causes étaient pour les voiliers : échoue-ment. dix ; abordages, sept ; sombrés, trois : abandonnés: cinq : déclassés, trois ; démolis ou transformés en allèges, quatre, et. sans nouvelles, trois. Pour les steamers : échoués, six ; abordages, trois ; brfllés, 5 ; sombrés, trois ; abandonnés, un ; démolis ou transformés en allèges, 8. EXTÈ RIEUR AFRIQUE DU SUD Lord Gladstone et les mineurs du Transvaal On câble de Kiuiberley que lord Gladstone, au cours du banquet donné en son honneur, a dit que si la situation des ouvriers était susceptible d'amélioration, il fallait reconnaître que les salaires payés dans le sud de l'Afrique étaient supérieurs à ceux donnés aux ouvriers en Europe. L'orateur parlant ensuite de la question indigène, a déclaré que les ouvriers de couleur étaient bien traités et que, par suite, ceux-ci devaient être raisonnables, car il en adviendrait des résultats fâcheux pour le sud de l'Afrique. En terminant, lord Gladstone a fait l'éloge des compounds ouverts à Kimbèi'ley et à Jagersfontein qui luttent contre la démoralisation des indigènes. ALLEMAGNE L'impôt de guerre D'après les Nouvelles politiques de Berlin l'impôt extraordinaire de guerre pourra rapporter pour la Prusse la somme de 603 millions notablement inférieure aux prévisions. • Cette circonstance, dit le journal, s'explique, en partie, par le mauvais état du marché monétaire en décembre 1913, par la taxation des enfants et la limite trop basse soumise à l'impôt.AUTRICHE-HONGRIE Après la tragédie de Serajevo L'Allgemeine Zeitung constate qu'en dépit de l'influence exercée par ordre de M. Pachitch, président du conseil des ministres de Serbie, par le chef du bureau de la presse serbe sur les principaux journaux de la capitale serbe, les dernières manifestations de la presse serbe sont encore plus violentes, plus excitantes, plus impudentes que celles des jours précédents. Il en résulte deux conséquences importantes : d'abord, qile les journalistes sont convaincus de plaire à leurs lecteurs en écrivant ainsi, et, en suite, que l'accusation portée presque généralement qu'il fallait à priori chercher en territoire serbe l'origine des attentats sanglants de Serajevo est pleinement justifiée. *** On mande d'ïschl au Neue Wiener Abendblatt que les résolutions prises au conseil commun des mineurs ont été approuvées par l'empereur. 11 s'agit surtout des réformes administrative, scolaire et de la police applicables à la Bosn i e-Herzégo vin e. Suivant la Neue Freie Presse, l'instruction ouverte a permis jusqu'ici de constater que certaines traces du complot mènent à Bel grade. Une démarche sera donc prochainement laite à Belgrade par la voie diplomatique. Le gouvernement austro-hongrois demandera au gouvernement serbe d'établir les resporisabili-Fés de certaines personnes, d'exercer les sanctions que comportent les excitations au meur tre, et d'offrir des garanties afin que la propagande pan-serbe cesse à l'avenir dans le territoire de la monarchie. Le Neue Wiener Abendblatt dit que cette démarche sera faite de telle sorte qu'elle ne puisse pas être interprétée comme un affront ou une humiliation, ni comme une atteinte aux droits souverains de la Serbie. Métropolitain de Vienne De Vienne, le 9 juillet : Le bruit court que le gouvernement français serait disposé à accorder l'inscription à la cote de Paris d'un emprunt municipal viennois pour la construction d'un métropolitain. La participation du groupe français, qui paraissait peu probable, serait ainsi assurée, tant pour la partie financière que pour la construction de la ligne souterraine. BRESIL La médiation entre les Etats-Unis et le Mexique De Bio-de-Janeiro, le 9 juillet : L'ambassadeur des Etats-Unis, M. Morgan, a remis au ministre des affaires étrangères, M. Jaure Muller, une note le remerciant cordialement au nom de M. Wilson, exprimant sa profonde reconnaissance pour les services rendus par le gouvernement brésilien au peuple et au gouvernement des Etats-Unis par son offre de médiation et se félicitant des résultats fléjà appréciables obtenus par la médiation dans l'intérêt de la paix de l'Amérique. Le ministre des affaires étrangères du Mexique a adressé également à M. Lauro Muller, i- télégramme, un message le remerciant et disant que la médiation marque une époque dans l'histoire du droit international américain et prépare l'avènement de la solution juridique des conflits politiques entre nations. FRANCE Statistiques sur l'emprunt D'après les renseignements officiels, l'emprunt a été couvert plus de quarante fois. Les rentes à émettre s'élevaient à 30,961,490 francs. Les rentes souscrites se sont élevées, sauf rectifications de détails, au chiffre rond de 1,247 millions 330,000 francs. La presque totalité des souscriptions apparaît dans le département de la Seine (1,218,370,000 francs) ; la province semble donc, à première vue, n'avoir souscrit que 28,970,000 francs de rentes, c'est-à-dire un peu moins qu'une fois l'emprunt. Mais il ne faut pas oublier que les principaux établissements de crédit ont leur siège à Paris et y ont centralisé les souscriptions de leurs succursales ou agences. Les 29 millions de rentes portées au compte de la province ne représentent donc que les souscriptions reçues aux guichets du trésor ou à ceux des succursales de la Banque de France. Les souscriptions irréductibles dépassent quatre millions et demi de rentes. Le nombre des souscripteurs a été de 240,000 environ, mais dans ce chiffre, les grosses banques, les gros établissements de crédit ne figurent que pour une unité. Le capital nominal des rentes offertes au public étant de 884,614,000 francs et le versement de garantie ayant été fixé à 10 % du capital nominal, la somme à verser pour l'emprunt souscrit une fois était de 88,461,400 francs. L'emprunt ayant été souscrit quarante fois un quart, c'est une somme de plus de trois milliards et demi qui a été apportée aux caisses du trésor ; un huitième environ a été constitué par un dépôt de bons ou d'obligations à court terme, et le surplus, soit plus de trois milliards a été versé en numéraire, en billets ou en mandats de virement sur la Banque de France. Ajoutons que la chambre syndicale des agents de change a couvert deux fois et demi l'emprunt. Le Crédit lyonnais a couvert l'emprunt neuf fois. La Société générale a couvert l'emprunt huit fois trois quarts. Le budget de 1914 et l'impôt sur le revenu La. chambre a fixé aujourd'hui la discussion du budget, retour du sénat. Les modifications apportées au budget des dépenses par la commission des crédits sont peu importantes, mais pour la loi de finances elle propose d'utiliser plusieurs des textes écartés par le sénat : relèvement de la patente pour les commerçants employant plus de cinq roulottiers, taxe représentative des droits de cession des fonds de commerce, substitution d'un droit progressif au droit frappant les ventes de meubles, etc. D'autre part, la commission de législation fiscale, réunie sous la présidence de M. Be-nard, a examiné le texte du projet d'impôt sur le revenu voté par le sénat dans la loi de finances et modifié par la commission du budget, ce texte lui ayant été renvoyé pour avis. Elle a décidé de proposer plusieurs modifications aux articles 12, 18, 19 et 21 et de saisir la commission du budget de ces modifications, afin de réaliser un accord entre les deux commissions. Le rapport, général de M. Clémentel a été distribué hier. La commission des crédits propose d'arrêter le budget aux chiffres suivants : Dépenses 5,152,673,429 Recettes fr. 5,152,536,429 En excédent fr. 136,953 L'équilibre serait obtenu au moyen d'une émission de 252 millions d'obligations du trésor.Le rapporteur dit que l'incorporation par le sénat de l'impôt personnel « constitue une victoire républicaine », et il affirme qu'« elle donne les plus sérieuses garanties contre toute inquisition et toute vexation ». En ce qui concerne l'impôt personnel sur le revenu incorporé au budget, la commission accepte presque complètement le texte voté par le sénat. Elle y apporte pourtant les modifications suivantes : 1° En ce qui concerne le maximum forfaitaire des bénéfices commerciaux et industriels, il serait fixé à 30 fois le principal de la patente pour tous les patentés ; 2° Elle maintient le « jugement des morts », c'est-à-dire la pénalité repoussée par le sénat, instituée au décès du contribuable. A ce moment le revenu du défunt sera évalué ; si l'évaluation diminuée de 10 %, est supérieure au revenu déclaré du vivant du contribuable il sera perçu une taxe spéciale égale au double de l'excédent. Enfin, la commission des crédits a rétabli pour 54 millions environ de crédits supprimés ou diminués par le sénat. Le rapporteur estime « que les points de divergence qui subsistent entre les deux assemblées sont peu nom-' breux et que des concessions mutuelles conduiront rapidement à l'accord des deux chambres ». GRANDE-BRETAGNE La convention anglo-russe Le Daily Mail écrit : Il est très probable que la nouvelle politique anglaise en Perse, inaugurée par le placement par l'amirauté de deux millions de livres sterling dans les terrains pétrolifères de Perse, sera l'occasion d'une nouvelle revision de la convention anglo-russe. Un des points les plus importants de la conversation anglo-russe sera un projet de chemin de fer transpersan comme extension de la ligne projetée de la mer Caspienne par la voie de Tabriz jusqu'à Téhéran. Dans l'Ulster De Belfast, le 9 juillet : Les unionistes annoncent que le conseil unioniste de l'Ulster qui se tiendra demain revêtira le caractère d'une réunion du gouvernement provisoire et, comme tel, aura les pouvoirs les plus étendus. Le communiqué des unionistes expose la constitution du gouvernement provisoire dont le but sera d'exercer le pouvoir que

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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