Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 13 Dezember. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64c19p/
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Vendredi 13 décembre 1918 No 255 MMMMMMMMMMMBMBMMtll11 "> ■' T'"' ■ Trentième année ABONNEMENTS : un an un seme. un lrirae. francs francs francs I 4MVERS • ao 00 11 00 8-00 I INTÉRIEUR 23.00 12.00 7.00 I EXTÉRIEUR . 35 00 18.00 10.00 On n'ationue à Anvers au b^e*u03te I journal, et dans touj les bureau^ abonne. | (je BeliîiQne ^ étranger. . ng I ments partent le l« chaque ■ peuvent dépasser le 31 decem BUREAUX : Marché-aux-ŒufT»' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M i. BACOT, administrateur-directeur du journa INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... nu franc Demandes et o.'fres d'emplois . 75 cent. Convocations d'assemblées : une insertion . . U ligne un franc Annonces financières .... 2 franç: Pour une série d'annonces et pour le. annonces d'émission on traite à forfait. 8MF" Les annonces sont mesurées ai lignomètre. — Les titres se payent d'aprè: l'espace qu'ils s'occupent. L'administratiou et la rédaction déclinen: toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 10 centimes ADMIS PAR LA CENSURE AVIS Les nouveaux abonnés qui prendron ! un abonnement pour toute l'anné. I 19)9 recevront le journal GRATUITE. MENT depuis le jour de leur inscrip. [ tion jusqu'au 31 déce-r-bre. Prix de l'abonnement : Vingt francs Sous l'occupation LES DEUX ATTITUDES La résistance aux mesures de tous I genres prises par l'ennemi pendant 1 oc 1 cupation fut unanime en Belgique. | personnes qui se soumirent, ou. - fait I plus grave* — pactisèrent avec les Aile. I mauds constituèrent un groupe extrè-» mement minime par rapport à la géné I î-alité et n'en furent qu'un très faible i pourcentage. Le premier mouvement a opposition I à l'ennemi fut le refus catégorique d'ob-I tempérer à ses ordres et de lui prêter I la moindre aide ou assistance dans n'im-| porte quel domaine. Mais l'Allemand, | qui de par sa « Kult.ur » n'a que lt | culte de la force et ne comprend rien I à l'esprit chevaleresque, opposa la der I nière brutalité, la plus hideuse cruauté f à nos essais de résistance légitime qui dt I la part d'un peuple civilisé nous eus-[ sent valu la considération et l'estime Le bannissement, le travail forcé, les traitements inhumains de toute espèce [ coups, injures, privation de sommeil ei d'aliments, exposition au froid et au> i intempéries,quand ce ne fut pas la mort par le peloton d'exécution ou d'autre; moyens plus barbares, firent réfléchi] i les nôtres. Ils se demandèrent si, avec un ennemi sans parole, sans honneur astucieux, et perfide, la ruse ne serai! pas mieux de mise que l'opposition directe, pure et simple. De là naquirent j deux attitudes patriotiques de résistai)-I ce à l'ennemi : l'une du refus catégori que, du maintien intégral pur et simple • des principes : l'autre, des moyens propres à limiter le mal qu'il était impossible d'éviter, celle-ci se basant sur 1; ruse, la seule arme que nous eussions encore pour nous défendre efficace ment. Ces deux attitudes eurent leur par tisans dans la vie privée comme dam la vie publique. Dans cette flernièn on appela les deux politiques : politiqui I de principes et politique du moindn mal. On discuta sur l'opportunité et l'ef flcacité de ces deux politiques, de ce: deux attitudes, prônant l'une au détri ment de l'autre ! En pratique, elles furent souvent con fondues. Ceux qui, dès le début, avaieni adopté l'attitude intransigeante rh maintien des principes furent, dans hier des cas, contraints, à leur corps défen dant, d'emprunter les méthodes plus souples de la seconde. Quels furent les avantages de ces deu.x altitudes? Car, hâtons-nous de le dire toutes deux furent nettement patrioti i ques. et rendirent l'une et l'autre de signalés services à notre pays. Le refus net et catégorique valut ; [ ses auteurs les palmes du martyr : la déportation fut la moindre peine. Cett( attitude fut belle et grande, la seule pos | sible dans certains cas, notamment Ion de l'opposition retentissante de la ma gistrature belge tëlle nous valut une ré putation de fierté et de courage à l'étran ger ; elle força parfois l'admiration dt i bourreau, mais ceci eut peu d'impur tance. Son degré inférieur de civilisa I tion le mettait généralement dans l'in | capacité de nous comprendre. Les représailles furent toujours vio lentes et terribles, vis-à-vis de cette at I titude, et elles privèrent la Belgique, d< la présence sur son territoire do citoyens t de grande valeur. Il est heureux qu'elle I ne fut point générale, car les Allemands r eussent pu plus aisément perpétrer tous leurs forfaits et le nombre en eut été considérablement plus grand. La résistance sourde rendit aussi de grands services. Elle atténua les peines, permit parfois d'éviter les amendes, détourna les coups ou les fit dévier ; elle soutint l'opinion publique. C'est grâce s à elle que la désorganisation des insli . tutions du pays ne fut pas complète. Les Allemands ne demandaient pas mieux que de déporter tous les chefs pour se mettre à leur place et accomplir à l'aise, en possession rie toutes nos ' archives, leur joli travail de cambrioleurs.Par la ruse, par la politique du moindre mal, certaines administrations parvinrent à se maintenir pour le plus grand bien du pays. Pour ne prendre qu'un exemple, supposez qu'à Anvers le bourgmestre au lieu de traiter avec les uhlans sur le pied de la bonhomie et de la philosophie ce qui lui permit de rendre maints services importants à la ville et à des concitoyens eût agi, comme le bourgmestre de Bruxelles, il eût été certainement envoyé en Allemagne. T1 fut, malgré tout, sur le point de l'être. Supposez la même attitude de la part des échevins, et nous aurions eu un bourgmestre allemand, entouré bien certainement d'activistes. Que fut-il advenu dans notre Métropole de ce collège' d'ennemis et de traîtres? Rien de bon. j'imagine, et, si l'ai titude fut moins crâne, elle n'en fui pas moins patriotique, ni moins utile. l;ne remarque qui n'échappe pas au psychologue : c'est que l'attitude fut aussi une question de tempérament. L'es combattifs furent intransigeants ; les philosophes optèrent pour le moindre mal, convaincus, d'ailleurs, que le règne des boches n'était que transitoire. Or, ; chacun doit rester dans son caractère sous peine de mal jouer son rôle. Il ne faut donc pas opposer les deux attitudes l'une à l'autre : elles eurent toutes deux leur utilité et, parfois leur nécessité. Dans bien des cas, celle du moindre mal fut indispensable. C'est l'attitude du moindre mal qui décida la rfîajorité des nôtres à donner à l'ennemi une faible partie des matiè res réquisitionnées pour sauver, en la cachant, la très grosse partie. Et les étalages des produits ainsi soustraits à la rapacité de l'envahisseur démontrent assez son efficacité. Beaucoup de ceux qui préconisèrent l'attitude intransigeante en général ou pour les autorités, virent, dans la pratique, qu'il valait mieux dissimuler et faire semblant d'obtempérer Nous pourrions en citer de frappants exemples. Grâce à la vaillance de nos soldats, à l'aide généreuse de tous nos alliés, ces cauchemars ont pris fin, et la bonne li berté belge est revenue avec eux. Ne perdons surtout pas notre temps en discussions byzantines. La question des degrés en patriotisme est insoluble, l'appareil automatique qui en détermine rait la valeur relative est encore à trouver. Qu'il nous suffise de savoir que les attitudes dont nous venons de parler .furent patriotiques et que, sous des rapports divers, elles rendirent service à notre pays. Minos. DEPECHES TELEGRAPHIQUES (Service de VAgwjke II A VAS Navire rie guerre anglais à Kie! Kiel, 12 décembre. — Le vaisseau de ligne anglais Hercules, ayant à bord la commission navale de l'Éntente est. arrivé à Kiel, accompagné de deux destroyers. t Les avances de fonds des Américains Washington, 12 décembre. Wilson ne reviendra pas aux ^Etats-Unis avant la fin de février. Mac* Adoo demande au congrès pouvoir pour faire des prêts plus étendus aux gouvernements étrangers. Il a déposé une proposition de loi tendant à amender la loi relative à l'emprunt de liberté, de telle sorte que de nouveaux crédits peuvent être accordés aux alliés pendant une année, après la signature de la paix. Les Japonais à la conférence de la paix 1 -Yokohama, 12 -décembre. — Les délégués ja ponais qui assisteront à la conférence de la j paix partent aujourd'hui pour San-Francisco. 1 Général allemand arrêté Paris, 12 décembre. Le correspondant du New-York Herai.o a Cohlenz annonce que !e général allemand Teukong. gouverneur du Luxembourg belge au début de la'guerre. a été arrêté a Trêves et conduit à la prison de Metz. «>n ne connaît pas exactement, les accusations qui sont portées contre lui. mais il sera rendu responsable des exécutions sommaires d'habitante de la ville d \rlon. Retraite de ministre anglais Londres, 12 décembre. Le Daiia Express apprend que lord Millier résignera sous peu ses fonctions de secrétaire de la guerre. Explosion à bord d'un cuirassé Washington. 12 décembre. — Lue explosion de poussière de charbons s'est produite à bord du cuirassé américain Brooklyn, à Yokohama. 11 y a six tués et une trentaine de blessés. A la seconde chambre hollandaise La Haye, 12 décembre. A la ^ seconde chambre hollandaise. Torlaan, socialiste, dit qu'il n'est pas nécessaire de résoudre la question hollando-belgê par la force armée, puis qu'on peut le faire par la voie du droit international. Nelens, catholique, proteste, au nom de la population limbourgeoise, contre les calomnies de la presse étrangère à son adresse et contre les menées annexionnistes par cette même presse. Quatre-vingt-dix neuf pour cent, au moins, de la population limbourgeoise repoussent avec indignation l'idée de remplacer ie pavillon néerlandais par un autre quelcon qui. L'orateur demande (pie le gouvernement fera preuve de vigilance. Vandevoort van Zijp, protestant orthodoxe, estime que les déclarations de M. van <iroenendael concernant les accusations de menées annexionnistes sont insuffisantes. 11 insiste pour que ces déclarations soient plus détaillées. Treub, démocrate, estime l'attitude du gouvernement, à l'égard du séjour de l'ex-kaiser. parfaitement correcte. Au sujet du passage de troupes allemandes. le gouvernement n'a pas agi contraire ment à la neutralité, mais d'une façon imprudente. L'annexion d'une partie du pays constituerait un vol, et il serait injuste de reprocher aux gouvernements des alliés d'avoir ce dessein. Le ministre de l'intérieur annonce que des notes ont été reçues des gouvernements associés au sujet du passage de troupes allemandes par la Hollande. Ces notes seront publiées. ainsi que les réponses du gouvernement. Les bruits de démission ministérielle sont dénués de fondement. Comité national de secours et d'alimentation Le comité provincial d'alimentation d'An vers qui est. comme on sait une sous-division du Comité national, a tenu ce midi une assemblée générale dans la grande salle de réunion du Cercle Artistique. M. le sénateur Ryckmans présidait la séance et à la même table se trouvaient M. le ministre Franck : M. Pedro Saura du Comité hispano-hollandais. M. Victor Desguin et M. l'échevin Cools. Derrière le bureau avaient, [iris place tous les membres de la direction et dans la salle les membres dos comités locaux de la province. .VI. Ryckmans en ouvrant la séance expose que cette assemblée ne peut être frappé sidée par M. Bunge qui vient d'être frappé dans ses affections les plus tendres par la mort de sa fille bieu-aimée, M. Ryckmans propose d'envoyer à M. Bunge l'expression des vives- condoléances de l'assemblée. Ad lîésion . Ce triste devoir accompli M. Ryckmans t'ait un vif éloge de M. Louis Franck ei lui souhaite une belle, une bonne et longue carrière ministérielle pour Je bien-être de notre patrie. (Applaudissements). Il rappelle encore que M. Franck et M. Carlier ont été exilés sans raison en Allemagne et il leur rend à cet occasion un hommage mérité auquel l'assemblée s'associe par de long applaudissements. Enfin le président donne lecture d'une lettre du collège qui est empêché d'assister en corps à la séance mais qui témoigne en termes élevés sa gratitude pour le Comité national et ses sommes d'œuvre. M. Louis Franck succède au président. Il rappelle qu'il y a quatre ans presque jour pour jour le premier navire nous apportant de la nourriture remontait l'Escaut. Que n'avons nous souffert depuis s'écrie-t-il ! Mais ajoute-il aussitôt je puis bien vous rappeler ce que ie vous disais alors que pour autant qu'il se rait en notre pouvoir, personne ne succomberait par la faim. Et il en a été ainsi, malgré toutes les .misères vaillamment supportées. Or, .si l'on songe que les :v; du pain devait nous venir de l'étranger on se demande ce que serait devenue notre population. Certes dans certains milieux il a été dit souvent : « On doit soigner pour nous ! » Mais qui est ce on ? Les pouvoirs de l'état n'existaient plus ; les administrations communales n'avaient pas les moyens de pour voir aux besoins de la population et pour comble de malheureux, les Allemands nous prenaient en majeure partie ce que nous possédions. Encore une fois que serait devenue la population si elle avait dû subsister de c eque l'ennemi, réduit lui-même à la pôrtion congrue, eût consenti à lui donner. Il y a des pays qui ont connu cette situation. La Pologne notamment et la Serbie, aussi la Roumanie. Leurs habitants notaient pas soutenus par un Comité de ravitaillement et de> centaines de mille de personne* ont péri de faim.Peu de gens connaissent toute retendue de la tâche du Comité national. Celui-ci a accompli des miracles qui ne se produiront plus jamais. Alors que le pay> _ ennemi était bloque, nos vaisseaux naviguaient librement, et deversaient leurs cargaisons dans les centres occupés sous la surveillance avjsée des ministres des Etats neutres, l'ouïe cette organisation formait un état dans un étail. Et les Allemands en ont eu conscience. Plus d'une fois ils ont essayé de pénétrer dans - eue forteresse et il est arrivé qu'ils voulaient placer a nos côtés des officiers, chargés de nous contrôler. Mais explique M. Franck, nous l'avons jamais voulu et nous avons menacé de démissionner en bloc, si von BissLug notamment mettait ses menaces à éxecution. Finalement ils ont abandonné leur projet. M. Franck cite ensuite quelques chiffres suggestifs et met en relief les difficultés qu'on a rencontrées pour faire parvenir ces quantités de marchandises à destina tion. Et tout cela a été fait, et l'orateur insiste longuement sur ce point par la collaboration aussi dévouée que désintéresse des membres du Comité. ïl'œuvre de l'enfance, a été particulière ment brillante et il est arrivé que dans certaines .-outrées la mortalité enfantine est descendue au-dessous du chiffre d'avant, la guerre. 11 explique aussi qu'on a fondé- une sous-commissïon d'armement maritime qui est parvenu a mobiliser une flotte de 4M allèges et de!-(îj remorqueurs. De plus elle a reçu depuis cejinatiii l'autorisation de rendre au commerce :toùs les bateaux d'intérieur abandonnés par les Allemands et qui sont remplis de marchandises volées ou réquisitionnées. MM. J. Langlois et Van den Broeck vont s'occuper de -.les remettre eu circulation. Poursuivant son exposé, M. Franck annonce qu'un livre sera publié qui décrira l'œuvre accompli. Tous les membres en recevront un exemplaire. L'orateur s'occupe aussi des critiques, des calomnies et des mensonges dont ou a acclamés lé comité. Il les traite avec dédain car la l'alite en est aux journaux activistes. M. Franck s'exprime sévèrement sur le compta de cette bande de malfaiteurs. U proclame hautement les droits de la langue flamande, puis il établit ce que doit être dans l'avenir les relations entre le capital et l'ouvrier. Le comité national pendant toute cette période de transition donnera un rôle conciliant nécessaire aux deux partis en cause. Il termine par des paroles émouvantes à l'adresse de M. Saura qui répond d'une façon non moins cordiale. Belgique, Hollande et Allemagne On lit dans rIndépendance : .Vous faisions remarquer, il y a quelques jours, que • si nos voisins de Hollande nous ont, pendant la guerre, rendu des services, nous leur avons, de notre côté, avec l'aide des Ailiés, rendu un service inestimable, le plus précieux qu'ils pussent attendre de nations étrangères nous leur avons, en résistant à l'Allemagne, en la maîtrisant, sauvegardé leur indépendance. Pour tous les gens avertis, il est évident que l'Allemagne victorieuse maîtresse de la Belgique, n'eût point hésité à. mettre la main sur le royaume des Pays-Bas, sur les bouches de l'Escaut, de la Meuse et du Rhin. Le r< » i de Bavière l'avait cyniquement annonce. Et, avant !a bataille de la Marne, les sujets du Kaiser proclamaient celui-ci empereur du monde. Mais il y a des preuves plus concrètes des intentions allemandes. Le hasard nous a mis en possession d'une de ces preuves évidentes. Dans une usine de Bruxelles, longtemps occupée par les autorités allemandes, on a trouvé, parmi d'autres choses oubliées par nos maîtres temporaires, des cartes du grand état-major. On nous les a communiquées. Elles sont entre nos mains. Nous les tenons à la disposition de ceux de nos voisins d'outre Moer dyck qui douteraient encore. Ces cartes portent ce titre général : « Wegekarte des Deutsch-Franzôsisclien Grenzgebietes, » ce qui signifie : - Carte routière des territoires frontières alle-marids-frança is. » La • petite carte d'assemblage imprimée au verso de chacune d'elle* comprend douze feuilles ei embrasse les régions allant de Bourges, Moulins, Dijon, Berne et Chur, au sud, à... Amsterdam, au Nord. Les trois feuilles que nous possédons sont celles du nord. La première va de Dusseldorf et WeseJ Lierre, Breda et Utrecht : la deuxième d'Anvers el Rotterdam aux îles et à la mer ; la troisième de Oldenzaal et (ironingue à Amsterdam, le Helder et Leeuwarden. Les Pays Bas tout entiers sont donc compris dans la zône d'opération prévue par le grand ctat-major allemand. Et les cartes sont précises et complètes. Rien n'y est oublié. Les places fortes, les "moindres fortins, les voies de communication, les zones d'inondation-, tout ce qui peut intéresser dans une action militaire est soigneusement renseigné. .Vais doutons fort que les cartes de l'état-major néerlandais soient plus complètes L'invasion de la Hollande était aussi bien préparée que celle de la Belgique. Elle ne devait s'accomplir que plus tard, si la Belgique avait moins bien résisté et si les conquérant® n'avaient pas essuyé la défaite, de la Marne Mais elle faisait évidemment partie du plan de la guerre fraîche et. joyeuse. Ce n'était évidemment par pure passion pour la topographie que l'on avait dressé, imprimé et distribué aux officiers des cartes aussi par faites. Le royaume des Pays Bas l'a donc échappée l>elle. si les alliés n'avaient pas lutté.avec tant d'opiniâtreté, si. au prix des plus 'sanglants sacrifices, au prix de l'anéantissement des richesses de- la Belgique, nous n'avions pas arrêté le flot germanique et fait s'émietter le lève de domination du kaiser et de sa bande, c'en était t'ait de l'indépendance des Pays-Bas comme de la nôtre, et la Hollande appartiendrai! aujourd'hui, avec nous, a l'empire d'Al lemagne. Nous avons conjuré le danger. La Hollande y a échappé sans dommages. Mais il nous a fallu, a nous, quatre longues années de lutte et de douleur. La situation politique en Hollande Nous disions hier (pie la position du cabinet hollandais, était devenue très précaire depuis (pie, méconnaissant des devoirs internationaux, il avait préféré obéir aux suggestions du prince consort et de ses amis. Voilà (pie déjà nos affirmations prennent corps. lit eu effet, une dépèche nous fait déjà savoir hier que M. Van Karnebeek donne rait sa démission et que son successeur serait M. Marces Van Swinderen actuellement ministre des Pays-Bas à Londres. En d'autres termes, le ministre-président jette du lest, pour employer une expression familière. Il s'imagine sans doute qu'en se débarrassant, d'un membre gênapt, il sauvera le cabinet. Il pourrait s£ tromper. On annonce en effet que M. Y an Karnebeek tombe sur la question de - la neutralité violée des Pays-Bas, mais il faudra cependant s'expliquer aussi sur les faits reprochés par le Telegraaj au gouvernement' occulte qui dicte ses volontés toutes puissantes du palais royal. Or, ces faits sont déprécis qu'il ne suffira pas de s'échapper par la tangente, ni le. se sauver par une cabriole savante. Il faut des précisions.et la punition des coupables, même les plus élevés en sang, sinon le gouvernement doit céder sa place à d'autres. On nous objectera que les affaires intérieures des Pays-Bas ne nous regardent point. En principe on aurait raison et en temps normal, nous nous garderions de tenir pareil langage, seulement nous ne vivons pas en temps ordinaire et une faute politique commise par Ja Hollande peut à un moment donné entraîner des".conséquences sérieuses pour les alliés. .C'est, ce qu'il faut éviter ou empêcher. Carnet d'un fureteur Artjbus Patrie La société « Artibus Patrice », dont le but patriotique est d'enrichir nos musées, va incessamment reprendre son activité. A ce propos, il va falloir songer à obliger les Allemands à restituer à nos musées les œuvres d'art qu'ils y ont enlevées. Nous sommes occupé- à nous documenter, et nous publierons incessamment la liste des rapines boches. hom m ages anglo-belges La Chambre de commerce- de Londres vient d'adresser à l'administration communale d'Anvers un télégramme de félicitations à l'occasion de la libération de notre territoire. Elle fait allusion à sa visite de 1913 dont elle a gardé le meilleur souvenir, et exprime ses vœux .pour la continuation des bonnes relations entre les deux métropoles. Le bourgmestre s'est empressé d'adresser de chaleureux remerciements à la Chambre de commerce. de Londres, et de lui réciproquer ses aimables vœux. Le consulat général de france a anvers Le bourgmestre a reçu la visite de M. Cas- . ton Yelten, consul général de France a Anvers, qui nous est arrive de Varsovie. Divers amis de la France se sont empressés d'aller exprimer leurs sentiments de sympathie au représentant de notre grande et noble alliée. La mobilisation a été tellement stricte en France que l'honorable consul général est encore tout seul au consulat. * * si h hertslet chez le cardinal mercier Le consul général d'Angleterre, sir Cecil llerstlet a rendu visite aujourd'hui vendredi à Son Eminence le cardinal Mercier. De \ rije stem « Het activisme is ni-et dood ! ». Tel "est le titre de l'article de tête du premier numéro de cette feuille anti-nationale, dont les auteurs ont les plus grandes chances de ne pas tarder à recevoir le châtiment qu'il méritent. Autant la Libre Belgique remplissait une mission morale élevée et noble, autant le Vrije Stem activiste se charge d'une vile besogne. S'il était du devoir de tout belge, digne de ce nom, <le protéger la Libre Belgique, il est du devoir de tout bon' patriote de s'opposer à un travail de traîtres, qui n'a d'autres but que de miner nos institutions et de semer la discorde entre Belges. Les nids d'activistes sont con nus et ne tarderont pas à être nettoyés. Cette tentative est d'ailleurs vouée par elle-même à l'insuccès le plus Complet Les activistes ne montrent de l'activité que lorsqu'ils se sont introduits dans 1111 fromage, mais quand il s'agit de mettre la main à la poche, ce geste les fatigue immédiatement. Quoi qu'il en soit les patriotes vont aider l'autorité à y mettre bon ordre. Les protégés des Allemands auront le sort qu'ils méritent. * * Juridiction militaire En vertu de l'arrêté-loi du 11 octobre 1916, les arrestations pour compromission ou coin nier ce avec l'ennemi sont exclusivement du ressort de l'autorité militaire. Les actes effectués par l'autorité civile le sont purement à titre auxiliaire du pouvoir compétent. C'est l'auditeur militaire qui signe et délivre les mandats d'écrou. PoUR nos soldats Anvers possède des musées et des richesses historiques et artistiques considérables, mais on ne les connaît pas ! Pourquoi ceux qui les connaissent ne mettraient-ils pas leur savoir à la disposition de nos soldats ? Ce serait de bonne et. saine besogne patriotique. Instruire et distraire nos soldais et ceux des alliés : tel est le but de la Y.M.C.A. qui a ouvert ses portes hier à I'Hôtel Webbr. Que les personnes compétentes veuillent bien mettre leur savoir à la disposition de la Y.M.C.A. : voilà qui sera un bon et utile geste. La Y.M.C.A. se charge de réunir les groupes de soldats qui, s jus la direction d'un de nos connaisseurs iront dans les musées, les locaux historiques, etc... apprécier nos richesses. Là, sur place, les explications nécessaires seront fournies et les poilus rentreront avec la satisfaction de s'être distraits en apprenant, d'avoir joint l'utile à l'agréable. Nous faisons dans ce sens 1111 chaleureux appel aux artistes, aux érudits, aux amateurs d'art pour qu'ils se mettent en rapport avec la Y.M.C.A. qui accueillera leur collaboration avec la plus vive reconnaissance.* 1» * En pays rhénan Les troupes belges d'occupation ont été accueillies par les indigènes, nous allions dire, les achantis, du pays rhénan avec tous les témoignages « extérieurs ». dé la plus profonde sympathie. On a fait un tas de « mamours » à nos soldats, leur offrant de la bière, des cigares, etc... Nos poilus ont refusé avec dignité, avec fierté ; ils 11e veulent avoir aucune compromission avec ies barbares qui ont martyrise la Belgique. ♦ » * slr herisi.et s'en va Le consul général d'Angleterre, sir Cécil Hertslet, est à la veille de nous faire ses adieux. Son' successeur a quitté Londres en route pour la Belgique. Nous ne pouvons nous empêcher d'exprimer encore ici au représentant s i sympathique et si aimable de notre grande alliée les regrets aussi profonds qu'unanimes causés par son départ. Bien que sir Cécil Hertslet ait. dépassé la limite d'âge, nous avions espéré, avec les autorités et ia population d'Anvers, qu'il nous serait donné d'avoir sa collaboration bienveillante pendant la période transitoire de rétablissement qui va suivre. Comme 011 l'a dit fort bien à la cérémonie d'ouverture de la Y.M.C.A., sir Cécil Hertslet n'était pas seulement un ami d'Anvers : c'était un ami de la Belgique. Qu'il veuille accepter ici l'hommage de la reconnaissance des nôtres pour tout- le bien qu'il nous a t'ait. De solides amitiés lui sont acquises dans notre métropole, les Anversois seront toujours heureux de l'accueillir et ils lui disent très cordialement non pas adieu, mais au revoir I nouvelles et réflexions L'ARMISTICE ET NOS FINANCES A la suite d'une conférence internationale qui s'est tenue à Spa et où la Belgique était représentée par MM. Franqui, ministre d'Etat, Hautain, directeur de la Banque nationale, van Cutsem, administrateur, directeur général de la trésorerie et .lanssen, secrétaire de ia Banque nationale, le gouvernement allemand a pris l'engagement d'effectuer la remise, entre les mains des représentants du gouvernement l>elge, du 10 au 31 décembre : 1° des encaisses de la Banque nationale de Belgique et du département, d'émission de la Société générale ; 2" des sommes enlevées dans les agences de la Banque nationale et dans les banques privées ; :î" des avoirs de la Banque nationale représentant la contrepartie de son portefeuille d'effets, pour autant que les conventions de la Banque nationale avec les banques allemandes ne comportent pas d'autres délais de préavis ; 4° des cautionnements des banques, sociétés, et, en général, de tous particuliers ; 5° des fonds de provision monétaire, sous réserve des observations du gouvernement allemand ; 6° des avoirs enlevés par les séquestres appartenant à des sujets belges et, des puissances alliées. En vertu du paragraphe 4 du protocole, les remboursements eu espèces pourront s'effectuer provisoirement sur la base de l fr. 25 par marc, mais le gouvernement belge s'est réservé le droit absolu d'exiger ultérieurement l'échange de «'-es marcs contre des francs belges ou des valeurs en or. Et les mêmes réserves ont été Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 21 I 1914-1918 : la guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville JEUDI, 13 AOUT 1914 Onzième jour de ia guerre A Anvers, même situation. Les affaires diminuent sans cesse, d'importance. La situation I économique du pays ne paraît cependant pas | menacer de devenir inquiétante. Au contraire, I le gouverneur militaire de la place d'Anvers, inspiré dit-il par des circonstances nouvelles, revoit son arrêté du II de ce mois, et fixé à dater de ce jour, le prix maximum des dentées ci-après comme suit : froment pre-i miè-re qualité, vingt et un francs les cent kilogrammes ; farine double zéro, vingt-huit francs les cent kilogrammes ; pain d'un kilogramme, trente centimes. Le s août, le gouvernement allemand avait, con une on sait, de nouveau l'impudence de demander, pour ses troupes, le libre passage ; de la Belgique. Il reçoit ce jour du gouvernement belge la réponse que voici : « La proposition qui nous est soumise par le gouvernement | allemand répète la demande formulée dans l'ultimatum du *2 août. Fidèle à ses obligations internationales, la Belgique ne lient que ré I peter 1.1 réponse à cet 'ultimatum, d'autant plus I que, depuis le h août, sa neutralité a été violée, qu'une guerre douloureuse a été portée sur son sol, et que les puissances garantes | oui n-pondu .immédiatement à son appel de 'secours. Le gouvernement allemand espérait probablement recevoir une autre réponse, ruais cette réponse-ci est la seule qui soit, en har-i monte avec les idées de la nation belge. Décidément, les Allemands, en dépit du compact réseau d'informateurs qu'ils avaient tendu sur notre pays, comme partout ailleurs, ne connaissent pas encore Les Belges. Ils ont été mal servis par leurs espions : argent mal placé !... si les Allemands manquent de vergogne, on ne les trouve jamais en défaut d'audace. Vous avons signalé hier leur première ten rative officielle de justifier les horreurs coin mises en Belgique par leurs troupes d'invasion ; voici que le gouvernement allemand :10ns envoie une accusation formelle, toujours dans le but évident de tromper l'opinion publique, qui s'émeut un peu partout dans le monde civilisé. Il a le cynisme de faire parvenir au gouvernement I>elge une note où il prétend «pie des civils ont pris part aux combats qui ont eu lieu autour de Liège, et il nous menace de représailles. Voilà justifiés l'avance les nouveaux crimes que le soldâtes que teutonne va commettre pour nous punir d'être une nation d'honneur fidèle à sa parole. La note tombe mal : elle arrive juste au moment où le gouvernement belge, sans doute pour priver les Allemands du moindre prétexte an moyen duquel ils pourraient expliquer leurs infamies, vient de publier le rappel ci-après : « Le ministre de l'intérieur avertit le public contre tous les faits qui peuvent inciter les Allemands à des représailles. Les civils ne peuvent prendre part à aucun combat ; ils doivent s'abstenir d'injures ou de menaces ; rester chez eux, et fermer, aussitôt, qu'il y a danger, les fenêtres et les portes. Pour 11e pas pouvoir être accusés de provocations, ils doivent quitter les lieux où s'introduit l'ennemi. Le moindre acte de violence commis par un civil serait un véritable crime, qui, en vertu de la loi, serait puni d'arrestation et de con damnation, puisqu'il peut servir de prétexte à de sanglantes vengeances contre une popu lation innocente, sur des femmes et des enfants. au pillage et à l'incendie des maisons. » Cette dernière phrase prouve que le gouvernement. belge se rend déjà un compte parfait du-genre d'adversaire que la Belgique a devant elle. Disqualifiés comme guerriers civilisés, ils ie sont déjà, ces Allemands de haute « Kultur » !... Sous le rapport du mépris du droit des gens et des usages de la guerre civilisée, les A-ustro Hongrois sont les dignes disciples de leur allies. Les serbes, eux aussi, ont à se plaindre de la barbarie des procédés de leurs ad ver sa ires. Ils envoient ce jour à la France un>f note édifiante, dont voici le texte : « Le ministre de Serbie présente ses coin pl.iments les plus empressés à monsieur U ministre des affaires étrangères de la répu blique, et a l'honneur de l'informer que U bombardement de Belgrade par les troupes austro-hongroises continue toujours maigre les dénégations de Vienne : que plusieurs bâtiments publics et privés sont déjà démo lis; que, même, les hôtels des légations étrangères en sont souffert, et qu'il y a aussi ui; grand nombre de personnes tuées. Les auto rités militaires austro-hongroises n'ont jamaô fait savoir à celles de la Serbie qu'elles al laient commencer les hostilités et le bombardement de la capitale. Elles n'ont pas exige la reddition de la villé ; elles n'ont pas accôrdi de délai d'évacuation pour, les non-combat tant s, des femmes et des enfants. Contre ton tes ces violations du droit international qui peuvent être attestées par des représen tants des puissances étrangères accrédités i la cour de Serbie, le gouvernement royal pro teste avec la dernière énergie, et prie le gouvernement de la république de bien vouloii prendre acte de celte protestation. » Les puissances centrales n'ont, vraiment qu'un souci : triompher de leurs adversaires n'importe par quel moyen !... En ce qui concerne les opérât-ions militaire; dans le pays, la nui! a été calme dans le: environs de Diest. L'ennemi n'a tenté ici aucune attaque contre nos positions. Ce matin vers sept heures et demie, un petit engagemen s'est produit à Geete-Betz. Les Allemands on été repoussés. Les troupes belge- ont éva-c-ui les environs de Diest, et se sont repliées sui Hoathern-Saiine-Marguerite. Les Allemands on beaucoup de peine a se ravitailler. Le but d< leur pénétration en Hesbaye semble être di rendre libre la route par Herck-la-YiLle pou: ; leur lourde artillerie, et de se diriger su: Namur. Dans les environs de Tirtemont, également. la nuit a été calme, ainsi (pie la journée. Un avion allemand a survolé ce matin, vers dix heures el demie, les troupes belge-. Ce matin, également,, on a signalé une pointe offensive des troupes battues hier, vraisemblablement. dans le but de ramener les blessés, les morts et le matériel abandonnés. Les Bel ges avaient devant eux quatre cents Allemands, qui ont été mis en fuite Au sud, un nouveau combat a lieu, ce matin encore, contre les troupes Allemandes qu'on avait remarquées hier en marche vers Eghezée. Elles sont atta quées par nos troupes, et repoussées avec de t l ès foi'tes pertes. Les Belges se sont empares de plusieurs mitrailleuses sur auto. De non velles troupes venues d'Aix-la-Chapelle, où elles étaient arrivées par train, bivouacquent • e jour entre Moiiland et la Meuse. Dans le pays de Liège, l'action contre les forts encore en puissance des Belges continue sans interruption et avec une violence extrême. Fn France, parmi les divers engagements qui se sont produits, il convient de signaler tout spécialement ceux à la suite desquels les troupes françaises ont pris la crête des Vosges, où elles se maintiennent malgré les vigoureu ses contre-attaques des Allemands.Aux cols de Bonhomme, de Sainte-Marie et. de Saale-s, ies Français repoussent tous les efforts de l'ennemi, supérieur en nombre. Au col de Saales, les Allemands ont mis en ligne leurs formations de réserve à côté des troupes actives, exténuées. Les formations de réserve sont obligées de se replier, et de mettre bas les armes. Une section se rend avec ses initia i 1 -euses. Les Français tiennent la vallée de Ja Bruche. Plusieurs Allemands, surpris en fia ; grau t. délit d'espionnage, sont traduits devant ; 111 conseil de guerre et fusillés, iiotainineni ie maire et le receveur des postes de Thann. Deux bataillons français qui avaient pris le village de Lagarde en sont rejetés par une f contre attaque allemande très supérieure en nombre. Les troupes françaises -ont déjà fait plus de quinze cents prisonniers. Un avion 1 allemand portant le drapeau français a.survolé dans la matinée Vesoul et Lure, et lancé trois 1 bombes sur la gare de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les dégâts sont insignifiants. Le feu des Franjais a déterminé la fuite de l'avion. Un avion français faisant une recor naissance en Lorraine est poursuivi par deu forts avions allemands montés par trois hom mes 111 unis d'armes à répétition. L'aviateu français peut échapper à la. poursuite, et ren t re 1 sain et sauf dans les lignes françaises De nombreuses forces anglaises débarquent a Havre. Les troupes russes passent ia frontière e: Ca'licie, et s'approchent, en combattant, d sokal, occupé par deux bataillons d'infanterie 1111 régiment de lanciers et un régiment d hussards autrichiens. Un détachement de dn: go us russes refoule les Autrichiens au-delà di Bûg, et détruii deux ponts sur cette rivière ainsi qu'un viaduc. Les Russes occupent en suite Sokal. E11 Serbie, les Autrichiens traversent la Sav et la Drina, avec des forces considérables, € s'avancent sur un front de quelque cen soixante-dix kilomètres. Ils esquissent, un moi veinent concentrique, et refoulent devant eu. les faibles détachements serbes qui leur son opposés à cet endroit. Nos alliés résistent d leur mieux. VENDREDI, 14 AOUT 1914 Douzième jour de la guerre L'organisation de la résistance économiqu du pays se poursuit méthodiquement. A Anver le conseil communal vote un crédit de d'eu' cent mille francs destinés à être iiiiàl,:a 1. disposition du comité de la Caissep (te" prt voyance contre le chômage. Les. inHurlptiou se feront déjà à partir de dentuihn nl5' a«kû Les chômeurs doivent se présenter jtties tV»i par jour a l'un de ces locaii'XmJiesv«jec<Miiifk n <ont accordés qu'aux CjhCniyenr*-du/stixe-nm! culin. Ils sont de quatre-vingt centimes pa jour a l'exception des diinancjies^iiûiu chômeurs qui sont $>u î^mr'-T-wiy *qi riUWÀlftA?adA«fiWWa,,"? ''™'1 mes par jour po 11 [ les jyTi ba L j Û'e,^ ^ t, p qui n'ont pas,char^e', fa fam|!l^. l^s ^htanei.].! doivent avoij^' d,ix-liuj,t. 'ans, ef 'iiàbiter je,Je; ritoire d '. \11 v ers., 1 $s. j r .a veine i i t s uiW fi'ftiP i dimanche'entré neuf ;neyres, a'JroWi. .Lor?, (te pavement!/ri&" fèmihe ^ieu'f aïc'dtfipa&àe^ s6 mari. Le service ordinaire de la Caisse de prévoyance continue à fonctionner. L'alloca-liôn des secours se fait par le comité, sous la haute surveillance .lu collègle des bourgmestre et échevins, qui a délégué à ces fins M. L. Strauss, écheviu du travail et des oeuvres i sociales. Le comité de ia Caisse de prévoyance contre te chômage est compost' de MM. C. Coetschalck, président; Jos. Colbeirt, Jos. Lan-i golir, .1. Van (îeel et Wouters, délégués du p conseil communal : Fr. De Pater, H. Longe-ville, Jos. Xoydens, P. Somers et J. Van Dyck, ? délégués des unions professionnelles affiliées -Willem Sehepnians, secrétaire-trésorier, chef i de' bureau à l'hôtel de ville. A Bruxelles, la Société générale accepte de nouveau des dépôts non soumis au moratoire Immédiatement exigibles. Notre plus ancienne e institution de banque prend cette mesure pour t consolider la confiance de la classe fortunée. t. D'autre part, la Bain pie nationale décide de ne plus rembourser ses billets, ceci dans 1e ^ but d'inciter le public à remettre de l'argent t eu circulation et de ramener ainsi une situa- fv. 3 licm normale. La ville de Bruxelles çonjrilHte . . à atteindre ce but en mettant à hv'Vlrspoina^h11'' j du public des vivres à des ^a^.çonîliiê^spir : - pommes à terre, sej>t .ee-iitiines.'.féjkl-l^i^mnW'1,1;1 carottes, cinq à sept' ceiii.Wft^:';&uk;'<ïi1X,'cdnî1.10!1 limes la piè^e,:..'he'u.rle/,. de'iix Ira/ri-s. te^'Unu- J' grain u te : chfrux, ; qli'i n'/.é '' çe'Vtj i 11 e< 1 e Mkïl t!.'£ r.i m ' '1 : p nie : fromage''vie detW a aeux''fraih s cliVqfiaiVte1'1''' f. Hé kii/iiîfcïh'ibYè.•!:"™-'i '"'F Vi . v9.v» ne. '»•/11«»'ii u<>1,1 roi irro ti'iemmidon ausla K ■ M.)««!, Ms «i-m'JwnBiii ' v i '«('H. l--»|..u ' i-e ttise,<tj|| (!()].,,v 'Ha "• • iwwl«'-'«rfmiwirt 'twmf"! s,.,. s 1»..:*)%,!. ,*ï «wiift; tî' innickers et i;r Banque Ituhois _,i tn ri'i i- '.tu x *Yng«é8»rt 'f';' r -rte ' !S r'v t J* ',l P. eai?>e. d,ufi. imp.oH nv cinq francs a ^1 bî us ■ sera .remise a la. caisse cp'qinit r,.a,re ;■ i «u e,s (.«j..désignée's'.1 C-ès . billets >eVoiifJ : nl'i1 (A sinva.-- '■>'

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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