Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 26 Februar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qf8jd4qs74/
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Jeudi 26 février 1914 No 47 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.— Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne •'peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. . Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaclion déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. il Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journ ACTUALITÉS LE PROBLEME DU PAPIER (II) La vérité, c'est que ce papier de bois, accueilli avec tant d'enthousiasme alors que le chiffon était devenu parfaitement insuffisant, ne trouve plus maintenant aisément la matière première nécessaire à sa fabrication. Les réserves constituées par les forêts dans bien des pays sont déjà considérablement amoindries, et cela s'explique d'autant mieux que ce sont des arbres d'une cinquantaine d'années que l'on abat pour la préparation de la pâte, de la pulpe. Des pays comme la France, l'Angleterre et l'Allemagne sont obligés d'importer une très grande proportion de la pâte, c'est-à-dire des fibres de cellulose indispensables à l'alimentation de leurs usines à papier. Aux Etats-Unis même, où les forêts sont mises à contribution depuis peu de temps, on s'occupe activement de remédier à la pénurie qui s'accuse progressivement. On se fera une notion de la crise prochaine quand on saura qu'aux Etats-Unis seulement on coupe cinquante mille hectares de forêts chaque année pour répondre aux besoins de l'industrie papetière. Il y a là-bas plus de deux mille usines fabricant pour l'étranger en même temps que pour l'intérieur. Songez qu'un seul des journaux de New-York, publié quotidiennement à cinq cent mille exemplaires, consomme dans sa matinée quatre-vingts tonnes de papier ! .C'est sous l'influence de ces besoins intenses qu'au cours de ces dix dernières années le prix de la pà;te à papier en Amérique a presque doublé. Pour mieux souligner la gravité de cette situation, deux techniciens anglais, MM. Beadle et Stevens, viennent de traiter, devant la Société royale de Grande-Bretagne, la question des nouvelles matières auxquelles on peut faire appel pour la fabrication du papier. Leur communication, particulièrement édifiante et complète, a été suivie d'une dis cusion qui a montré l'importance que les' fabricants attachent au problême. L'histoire se répète, même l'histoire industrielle.Il y a environ un demi-siècle, l'approvisionnement en chiffons devenait insuffisant ; les prix montaient, et les industriels étaient obligés de trouver une nouvelle ou des nouvelles matières premières, tout particulièrement le bois. A présent, les voici aux prises avec une disette nouvelle. On a bien songé à tirer parti des déchets de bois dont on ne sait ordinairement que faire dans les scieries mécaniques, mais on ne peut pas dire que ces déchets représentent un volume suffisant pour tenir une grande place dans la fabrication du papier. On a évidemment la ressource d'employer d'autres arbres que ceux qu'on utilisait jusqu'ici, mais souvent ces arbres ne donnent que des papiers de mauvaise qualité. Un des gros inconvénients du bois comme matière première du papier, c'est la taille exigée pour la préparation de la pulpe : il faut des arbres d'au moins quarante ans. L'idéal serait évidemment de pouvoir utiliser des végétaux à pousse très rapide et qu'on puisse cultiver en abondance. On a bien essayé de faire rentrer les vieux papiers dans la fabrication comme on retourne les vieux métaux à la fonte, mais l'enlèvement complet de l'encre d'imprimerie est presque impossible. Plus de cinq cents brevets ont été pris à cette fin sans qu'aucun procédé ait encore été reconnu pratique, donnant de bons résultats, fournissant une pâte à papier blanche et d'un prix raisonnable. A traiter chimiquement le vieux papier pour en faire du papier neuf, on augmenterait encore les prix de fabrication. Nombreux sont les végétaux dont on prétend aujourd'hui tirer de la pulpe. Pour certains d'entre eux, on n'en est qu'aux études préparatoires ; pour d'autres, des résultats sont acquis. C'est le cas notamment du bambou, au moins de certaines espèces de bambous, qui offrent cet avantage de pousser très vite et d'assurer ainsi des approvisionnements importants à l'industrie. Cette matière première a été utilisée, dès 1875, par Thomas Routledge qui mit également au point l'industrie du papier d'alfa, — industrie qui n'est guère pratiquée que dans les îles britanniques avec des alfas tirés de l'Algérie. Bien plus tard, le gouvernement de l'Inde s'est livré à des études approfondies sur le papier de bambou, et la fabrication en est désormais lancée. On en pourra tirer des quantités nouvelles et très abondantes, mais à des prix encore élevés, car le blanchiment de la pâte de bambou exige des produits chimiques onéreux. Des usines ont été installées on Chine et au Tonkin qui produisent chacune annuellement environ six mille tonnes de pâte à papier. Le bambou est une sorte de graminée géante grossissant rapidement après la coupe ; le repeuplement des zones exploitées sera donc facile. Il semble que les déchets du cotonnier, les enveloppes où s'enferme la fibre textile, sont susceptibles de fournir une excellente fibre pour la fabrication du papier. Elle est naturellement de longueur suffisante pour le feutrage. D'abord, on s'est heurté à de grosses difficultés parce que cette fibre était pénible à blanchir et que sa séparation nécessitait l'emploi de produits chimiques en abondance ; aujourd'hui, des exploitations sont fondées qui recourent plutôt à des procédés mécaniques, et qui expédient d'Amérique en Europe de la fibre de balle de colon. . Mais nous ne sommes pas au bout des recherches de la science ni de ses découvertes.(.4 suivre.) Firmin Ciiari.&tuf. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) DANS LES BALKANS Le voyage du prince de Wied Berlin, 25 février. — Le prince d'Albanie est arrivé à lierlin venant de Waldenbourg. Il est accompagné du capitaine Armstrong. Aussitôt après son arrivée, il a reçu les ambassadeurs de Russie et d'Italie. Il a fait ensuite une visite à l'office des affaires étrangères. Il a l'intention de partir pour Saint-PétersbôuTg ce • soir même. Son départ de Trieste est fixé au 5 mars. Bkhlin, 25 février. — Le prince de Wied est parti ce soir à onze heures six pour Saint-Pétersbourg.La délégation albanaise à Vienne Yik.vnk, 25 février, — La délégation albanaise, à la tête de laquelle se trouve Essad-pacha, est arrivée ce soir à Vienne. Un royaume nègre Washington, 25 février. — A la demande de l'Angleterre, le département de la justice vient d'ouvrir une enquête sur un projet conçu, dit-on, par un nègre d'Okalahoma nommé Sam de se constituer un royaume nègre africain sur la Cote d'Or. Le vapeur Liberia a été amarré pendant un mois à la jetée de Brooklyn avec à bord deux cent -cinquante émi-grants nègres auxquels Sam aurait, -dit-on, vendu des actions d'une compagnie de coloni-. sation en Afrique. Le gouvernement ne se croit pas le droit d'intervenir pour empêcher l'émigration des nègres. LA REVOLUTION MEXICAINE Washington, 25 février. — Le contingent de huit cents hommes d'infanterie de marine dont est pourvue la flotte des Etats-Unis dans les eaux du Mexique va être augmenté de trois Cents hommes. *** Washington, 25 février. — Les fonctionnaires du département d'Etat ne voient rien dans les lois qui leur interdirait d'envoyer une .patrouille de cavalerie au Mexique et de recueillir le cadavre de M. Benton, puisque, comme l'a déclaré le président Wilson, il n'y a aucun gouvernement au Mexique. Une telle mesure a un précédent, à savoir la marche des troupes internationales sur Pékin. *+* Tokio, 25 février. — Le ministre de la marine explique qu'en cas de nécessité, le consul japonais à Mexico a pleins pouvoirs pour réclamer l'aide du croiseur japonais Idzumo, mais il n'a pas reçu d'information tendant à confirme!' la nouvelle de Washington d'après laquelle le Japon a l'intention de débarquer de l'infanterie de marine au Mexique. Il croit que la nouvelle ne doit pas être fondée. *** Washington, 25 février. — Les dispositions sont prises pour que le consul anglais de Galveston, accompagné d'un parent de M. Benton et d'un médecin de l'armée des Etats-Unis, se rende demain à El Paso, puis se mette en route pour aller sur la tombe de, Benton afin d'examiner le cadavre. Entretemps, on continuera les efforts pour obtenir que le cadavre soit remis aux Américains. En tous cas il s'agit de procéder tout d'abord à l'examen du cadavre car on craint qu'il se décompose rapidement sous l'influence du climat du Mexique. On fera cet examen malgré les restrictions qu'impose le général Villa, lequel ne permettra l'opération qu'à minuit et exige que l'inhumation soit faite aussitôt après. *** Loriot, 25 février. — Le ministre a prescrit au poil de Lorient de hâter la mise en état rlu DI'SC.\rtks. qui doit rejoindre prochainement le Conw': dans ta. mer des Antilles. Le départ de ce croiseur aurait lieu dans les premiers jours du mois prochain. *:«!* Washington, 25 février. — Le Daily Mail écrit que selon des nouvelles reçues d'officiers de l'armée américaine à El Paso, les déclarations du général Villa selon lesquelles l'Américain Bauch qui a disparu a été relâché il y a quelques jours est inexacte M. Bauch aurait été exécuté vendredi dernier à Juarès. »** Londres, 25 février. — Le correspondant du. Dui.y Tklegraph à Washington déclare que la vie de M. Perceval court un grave danger si, se. conformant aux instructions qui lui ont été données le consul anglais franchit la frontière et pénétré en territoire mexicain. La situation, déclare le correspondant, est extraordinaire'et presque incroyable à Jaurès et dans le voisinage de cette ville ou commande le général Villa. Le fait est connu dans les cercles officiels, mais pour des raisons politiques, on n'en fait pas part au public et le nombre des américains disparus mystérieusement au cours de ces dernières semaines est tel que personne ne se sent en sécurité. Toutes les fois que des représentations sont faites au général Villa, il prétend ne rien savoir ou traite l'affaire légèrement. L'attentat de Debreczin Bucarest, 25 février. — La presse roumaine réprouve l'attentat (le Debreczin. L'Officif.usi-indépendance le qualifié de crime hideux et stupide et proteste contre certains journaux hongrois qui dénoncent les roumains comme en étant les auteurs. On peut simplement croire que 1',attentat est l'œuvre de gens qui ont intérêt à envenimer les relations de magyars et des roumains. ZEEBfiUGGE ET ANVERS En dehors des intéressés directs, de l'administration communale de Bruges, de certains journaux de la côte, il semble qu'il ne se trouve plus personne aujourd'hui qui soit disposé à défendre une des conceptions les plus chères à Léo-pold II et dont la réalisation constitue, semble-t-il, un complet et irrémédiable fiasco. Nous voulons parler de Zeebrugge.Lamentable est le sort de cette entreprise, qui accueillie avec crainte et espoir à la fois par M. de Smet de Naeyer, truchement d'une auguste pensée, non seulement n'a pas abouti à réaliser le but spécial pour laquelle elle avait été conçue : celle de créer à la côte un grand « port de vitesse », mais ne convient même plus pour faciliter la moindre exploitation maritime de quelque envergure. Quatre-vingts millions de francs jetés à la mer ! voilà la seule leçon que semble devoir retirer le grand public des démêlés qui se sont produits entre ingénieurs et polygraphes maritimes à propos de l'ensablement aujourd'hui indéniable du port. Devons-nous passer, comme on dit, le port de Zeebrugge par compte de profits et pertes ? L'entreprise n'aura-t-elle servi qu'à alimenter pendant quelques années nos industries de la construction ? Il est bien certain que si le découragement était moins grand chez- les premiers intéressés, ils tenteraient tout au moins de créer chez eux, en leur offrant les facilités nécessaires, les services de pêche ou autres qui donnent au moins un semblant de prétexte aux grandes installations que chacun de nous a pu contempler. Le mouvement actuel est insuffisant et tend d'ailleurs à baisser. Notre excellent confrère le Neptune a publié il y a quelques jours sur une autre utilisation possible du port de Zeebrugge une interview « d'une personnalité de l'entourage de feu le roi des Belges, et qui vécut intensément la question irrésolue malgré tout de nos ports belges ». Nous résumons cette interview : Zeebrugge nous est nécessaire comme le pain, comme la vie. Toute l'erreur serait de le considérer comme devant rester indépendant, fonctionner d'une vie propre et isolée. La construction du port n'était qu'un détail dans la réalisation d'un projet grandiose et naturel à la fois : Zeebrugge n'aura sa raison même d'exister que quand un canal à grande section joindra Bruges à Anvers, qu'il sera pour Anvers ce que Cuxhaven est pour Hambourg et Bremerhaven pour Brème. Quels sont les motifs invoqués pour la création de ce canal ? Il y a d'abord la garantie directe qu'Anvers retirerait de ce canal, pour la sécurité de sa navigation. Un super-Lapland coulant dans l'Escaut en aval d'Anvers, ce serait l'Escaut embouteillé. Une voie directe vers la mer peut seule conjurer d'incalculables pertes. ' Ensuite, que la Hollande trouve intérêt, en cas de guerre, à fermer l'Escaut ! Elle n'en a pas le droit, certes. Mais si nos relations avec nos voisins sont excellentes, leur neutralité n'est pas comme la nôtre garantie par des traités et résulte de leur seule attitude. La Hollande a prévu un conflit avec un voisin, que ce voisin soit l'Anglais ou l'Allemand : la preuve s'en trouve dans la construction de ses cuirassés et, en ce qui concerne précisément le sujet qui nous occupe, dans la création d'un fort en Zélande. Si nous créons une marine de guerre, — et dans les proportions que nous avons récemment indiquées, la nécessité s'en impose chaque jour davantage aux esprits, — il faut que nous assurions à celle-ci sa parfaite liberté d'allures. Or, un canal Anvers-Zeebrugge pourrait seul permettre à nos unités navales qui ne devraient pas être retenues devant Anvers de gagner le large ou de se retirer dans l'intérieur des terres selon les cas. Par ailleurs, il n'y a pas que ces éventualités plus ou moins probables pour prédestiner Zeebrugge à devenir l'avant-port d'Anvers. Nous y trouverions l'avantage d'assurer l'égalité désirable des droits de pilotage entre les ports d'Anvers et de Rotterdam . Par ailleurs, l'industrialisation de la Flandre s'en trouverait facilitée, comme on le voit par les nombreuses usines qui se sont établies le long du canal de Gand à Terneuzen. Le long du canal d'Anvers-Bruges ne tarderaient pas à s'élever des usines dont les produits seraient transportés par allèges, soit vers l'intérieur de l'Allemagne, soit vers les débouchés extérieurs par Zeebrugge à qui serait ainsi fourni le fret lourd dont ce port a besoin pour alimenter les lignes qui ne manqueraient pas alors de se créer, par Gand ou Anvers aussi, suivant l'opportunité meilleure de l'exploitation, le marché du fret et la partance des navires. Voilà l'interview qu'a publiée le Neptune. Elle contient, dit notre confrère, l'« économie d'un projet dont le public ne parla guère, et dont la construction du port de Zeebrugge devait constituer un commencement d'exécution ». Il est fort probable que si le public n'en a pas parlé, c'est qu'on a oublié d'attirer l'attention sur les avantages du susdit canal ; on croira même facilement, si nous voulions y insister, que cette histoire de canal Anvers-Bruges ne constitue guère qu'un repêchage post morteur de la bonne réputation d'un projet, qui n'est guère qu'un désastre financier. Nous nous garderons d'adopter cette interprétation pour des motifs que nous donnerons demain. — J. T. LE PRIX LEONARD BLOMME Nous avons clit un mot du concours d'architecture qui vient d'avoir lieu entre les élèves fréquentant l'atelier de M. Léonard Blomme à l'Institut des peaux-arts, et à l'occasion duquel fut attribut pour la première .fois, le prix fondé il y a trois ans par l'excellent architecte en faveur des jeunes gens de l'Académie. Pendant quelques jours, les plans et dessins de ce concours ont été exposés à la grande salle de In rue de Vénus où seuls quelques privilégiés ont été admis à les voir. On sait par le communiqué officiel paru à ce sujet, que ce fut M. ",0s. Smolderen, — le jeune architecte qui remporta de si brillants succès au cours des dernières années et faillit de bien peu emporter le premier prix de Rome, — qui fut cette fois lauréat de l'épreuve. Son travail mérite vraiment que l'on s'y arrête, et, à 1& considérer, même en profane, on comprend aisément que la palme lui fut accordée « avec acclamation du jury ». L'œuvre capitale présentée par le jeune artiste, est un projet de Panthéon pour quelque sublime cité à venir. L'édifice à toute l'ampleur, toute la majesté, toute la solidité bien assise et comme éternelle, des choses vraiment belles et grandes. Sa façade se prolonge en galeries et en portique, de. part et d'autre, d'une entrée principale ouvrant sur une grande esplanade, donnant accès dans nu vestibule où débouche une galerie des bustes, et qui conduit à la cnapellè et au four crématoire. Au fond, dominant tout de sa masse imposante et formidable, s'érige le mausolée « aux prophètes, aux artistes, aux savants et aux conquérants ». 43e gauche et de droite, vers le vestibule central, se prolongent les musées du souvenir. Cette rapide description donne une idée sans doute de la grandeur réelle de l'œuvre ; elle ne saurait en exprimer cependant ni l'harmonie profonde, ni la noblesse d'exécution, ni la curieuse perfection du détail. Le toùt est dessiné d'ailleurs avec une maîtrise accomplie. Perspectives, vues d'intérieur, grand portique, vue à vol d'oiseau, tout est également heureux. C'est vraiment une œuvre durable et belle dont le seul inconvénient est d'être, en raison de sa grandeur même, à peu près irréalisable. M : i i s il est bon que les artistes bâtissent un peu, de la sorte, la cite idéale par-dessus nous. Si même ils ne la peuvent réaliser dans l'airain et le marbre, ils n'en auront pas moins peuplé notre, souvenir de quelques conceptions idéales où notre pensée pourra s'exalter et notre force se refaire aux heures d'hésitation et d'ennui. Dm même artiste, un projet de palais royal, d'une ligue tout à fait gracieuse et exemple de lourdeur. C'est un peu Versailles vu du jardin, un Versailles qui aurait adopté dans sou ensemble le style des Trianon. D'un autre élève, le petit salon privé dont nous parlons, contenait une assez ingénieuse étude pour « un cercle militaire ». C'est !e travail de M. de Mol, qui exposait en outre un « Hôtel mondial » et » Musée de l'armée », ainsi qu'un essai pour «un hôtel de ville». On pourrait reprocher à tout cela un certain manque d'imagination. M. Georges Iirosêns, qui paraît doué d'une réelle intelligence pratique, montrait un « Palace hôtel» de grande allure, vraiment chic, et un projet un peu conventionnel pour une ,< Académie d'archéologie ». M. Egide Valider Paal présentait au concours quatre projets polir « Un club africain », une » Habitation d'architecte », « un conservatoire des arts et métiers » et « un palais des Thermes », M. Vervalcke était représenté par un « Palais royal » et un assez heureux projet pour « un musée de l'armée ». Tous ces envois d'ailleurs témoignent d'une belle entente du métier en même temps que d'une très saine et très noble conception artistique. Voici la jeune génération libérée, grâce nu ciel, des styles hybrides qui faillirent noyer U: sens architectural et décoratif de la génération de 1880. .Et l'avenir nous apparaît plein de promesses. A LA ZOOLOGIE Puisque nous parlons architecture, anrion çons aux architectes, membres de la. Société royale de Zoologie, l'institution d'un concours qui leur sera exclusivement réservé. Il s'agit de la construction du nouveau palais des singes, décidée tout récemment par le comité directeur. Le nouvel immeuble occupera les 950 mètres cariés de terrain où se dressait la salle de concert du Palatinat, second salle de l'ancien palais Rubens. On compte établir dans le nouvel immeuble une galerie en encorbellement, de façon à dédoubler le nombre des cages. Le total en serait porté de cette manière à, une centaine, tandis qu'il n'y en a que trente-deux à l'heure actuelle. La salle devra avoir deux entrées, aux extrémités de la façade, les dites entrées se trouvant dans un avant-corps de bâtiment a l'intérieur du-quel seraient placés les escaliers conduisant à l'étage. L'emplacement du palais des singes actuel viendrait augmenter la superficie du jardin et il est probable que des galeries couvertes y seraient disposées pour les auditeurs des concerts d'été. Quant à la grande cage collective qui trouve actuellement à l'extérieur du bâtiment, celle-ci sera, édifiée en un autre endroit du jardin entre les cages des aigles et le bassin des otaries. La nouvelle cage commune sera beaucoup plus grande que l'autre et des enrochements v seront disposés pour augmenter le pittoresque du coup d'œil. A L'HOTEL DE VILLE Le quatrième bureau de l'hôtel de ville transportera ses cartons, le 15 mars prochain, dans un nouvel immeubles acquis par la Ville au n° 43 de la rue Reynders. Le deuxième bureau agrandira ses locaux au moyen des salles délaissées par le quatrième bureau, au second étage de l'hôtel de ville. Le service du bulltin communal enfin, sera établi dans le cabinet actuel du chef du deuxième bureau. S U T É_R_J EUR La grève des chauffeurs à Bruxelles Aucun incident ne s'est produit hier aux bureaux de la Compagnie d'auto-fiacres, où c'ét lit jour de peye. Les chauffeurs y sont venus, par groupe et un a un, toucher leur salaire ; mais, contrairement à ce que l'on avait pensé, cette ..circonstance n'a donné lieu à aucune entrevue au sujet de la grève, avec la direction. Celle-ci continue à estimer cpie les clauses du cahier des charges étant observées, toute entrevue est inutile au point où en s ni les choses. Elle continue les réemb'iuch 'ges, qui augmentent, dit-elle, insensiblement. Hier, soixante-quinze voitures de la compagnie ont parcouru la ville. Tous les conducteurs de ces voitures seraient d'anciens grévistes. A partir de samedi, des « nouveaux » chauffeurs viendraient augmenter le personnel des chauffeurs de la compagnie. Comme suite à l'ordre du jour voté lundi par le conseil communal de Bruxelles, le collège s'occupe actuellement des revendications des chauffeurs exclusivement en ce qui concerne l'observance du cahier des charges. A ce propos, divers renseignements ont été demandés par la ville aux bureaux de la compagnie.Les chauffeurs-grévistes, au nombre de 436, se sont réunis, hier soir, à sept heures, à la Maison du peuple. Après avoir envisagé la situation, ils onl à l'unanimté) décidé de continuer la grève. Aujourd'hui, il y aura à la Maison du peuple une nouvelle réunion à laquelle les femmes des chauffeurs sont tout particulièrement invitées à assister. Les membres du comité de la grève désirent exposer à ces ménagères les raisons qui, à leur point de vue, s'opposent encore à la reprise du travail . La viande argentine Des particuliers s'occupent d'introduire chez nous, en ce moment, la viande argentine. La tentative est intéressante. Des statistiques officielles, il résulte en effet que c'est en Belgique que le coût de l'alimentation a. enchéri le plus depuis 1000. Le prix de la viande, notam- né ment, a augmenté considérablement. En An- di; gleterre et en Italie, l'importation des vian- m des d'Argentine se lait par quantités considé- de rables. Ou a introduit l'an dernier, en Angle- av terre, 650 millions de kilogrammes de viande dr argentine. C'est décisif. En Italie, l'importa- ri< tion a décuplé en trois ans. Et quand 011 pense li£ que l'entrecôte au filet se paye à raison d'un franc et vingt la livre... — Le repos dominical Le projet de loi relatif au repos dominical des clercs et commis des notaires, avoués et huissiers a été examiné hier en section centrale. line longue discussion a surgi au sujet des difficultés d'application du projet. M. Van Cauwenberghe a été nommé rapportur : il a n£ reçu mission d'étudier les tempéraments qui vc pourraient être apportés à certaines disposi- te tions du projet. G; éf Le ti-nbrage des titres in Le produit du timbrage des titres étrangers devait rapporter selon les évaluations du mi- n' nistre des Finances, dans son exposé des motifs du projet de nouveaux impôts,-de 2 à 2 1/2 millions. Mardi, M. Mechelynck avait to prévenu le ministre qu'il lui poserait une H' question sur le rendement de ce timbrage ; et, ri mercredi, M. Levie a, de vive voix, répondu au député libéral de Gand que ce rendement re dépassait déjà les quatre millions et s'élè- ('e vera sans aucun doute au-dessus, de cinq mil- el lions. ai qi La direction du personnel des trains ba On vient de , créer aux chemins de fer de S' l'Etat une direction dite « direction du per- fie sonnel des trains ». A la tête de ce service re a été placé M. Compère, actuellement inspec- ni teur des chemins de fer. Six premiers chefs- ai gardes seront détachés à la direction de l'ex- de ploitation à Bruxelles et adjoints à un fonc- fo tionnaire compétent ayant le grade d'inspecteur de division. Ils auront pour mission de pi s'entendre avec le personnel intéressé pour cl 1 l'examen de toutes les questions qui les cou- tii cernent et seront ainsi en mesure de présen- S( ter des dispositions d'amélioration. la la Le Congrès de la droguerie ta En septembre prochain se tiendra à Brux- à elles le troisième congrès de la droguerie. A G; cette occasion, une exposition internationale zi de droguerie s'ouvrira dans le local de la rit Grande-Harmonie. m et Pour la navigation à M. le ministre des travaux publics, a reçu se à neuf heures quinze, mercredi matin, une ri délégation de la « Fédération des sociétés d'af- di frètement et de bateliers de Belgique. Cette se délégation a exprimé le vœu de voir : 1° hâter ve les travaux de mise à grande section du canal de Bruxelles à Charleroi ; 2° durer le moins n longtemps possible le chômage forcé en 1914 p? du dit canal et 3° dans le plus bref délai possible, le nouveau canal du centre, livré à la navigation. L'autonomie des chemins de fer ^ Nous croyons savoir que le gouvernement ai déposera, au cours de la présente session, un 'ni projet de loi réalisant l'autonomie des chemins m de fer de l'État. Il demanderait à la chambre m d'en aborder l'examen à la rentrée' de novem- g( bre. Nos officiers en Arménie D'après une dépêche envoyée à des journaux y. allemands, la récente convention tnrco-belge eg concernant la nomination d'officiers belges y', pour l'Asie-Mineure a été conclue à l'inter- vention de .la Russie, en vertu de l'accord ^ russo-turc sur les réformes en Arménie. La 'j. Belgique y envoie quinze officiers. Le négo- q, dateur turc à Bruxelles pour cette convention vg est Nubar pacha. pj. Une « campagne » antialcoolique en Belgique ^ La Société antialcoolique de la Croix-Bleue ? . part en campagne pour huit jours. Ce sont de rudes combats que ceux qu'elle entreprend contre les buveurs. Elle s'est assuré le service ^ d'un général en chef expérimenté, le philan- ce thrope B. Greene, de Chexbres (Suisse), qui est f)e arrivé à Bruxelles accompagné de nombreux ™ collaborateurs suisses et français. C'est, lui qui l prend le commandement des troupes. La V'; « campagne », pour tout dire, consiste en d'ar- P? dentes réunions et conférences publiques, qui auront lieu à Bruxelles du 1er au 5 mars en 01 diverses salles de la ville. En guise de fan- nc fare guerrière, un cliœnr mixte exécutera U1 des chants antialcooliques. La campagne aura P1 pour bqt principal la guérison et le relève- meut des buveurs, suivant les principales et " les méthodes de la Fédération internationale l1 de la Croix-Bleue. A ce jour, 27,000 anciens so buveurs sont entrés dans cette société inter- 3e nationale pour se corriger, 8,000 pour se pré- Ce server et 65,000 membres s'y sont enrôlés,pour lu travailler à la même œuvre charitable. Bon Ie' succès au général Greene. Il y a ici de la m besogne. en Emprunt communaux *e Les conseils communaux ci-après sont auto- P? risées à emprunter les sommes suivantes : 11 ' Molhem, 32,000 francs; Gentinnes, 21,000 francs; M Ohain, 81,500 francs ; Bekeghem, 11,200 francs ; re Emelghem, 12,500 francs; Meygem, 9,200 francs; Deftinge, 12,000 francs ; Soumagne, 39,300 cl: francs ; Haccourt, 10,600 francs : Poulseur, Gî 36,800 francs bc éc Un nouveau chevalier de la Toison-d'Or pi Le roi a reçu hier le prince Etienne de Croy, gr a qui le roi d'Espagne a conféré le collier de io la Toison-d'Or. tû m Dans le corps diplomatique ra Le capitaine Erevin von Franz est nommé attaché militaire d'Autriche-Hongrie à Paris et à Bruxelles, en remplacement du colonel rlr Vidalé. La fête du roi ^ Au lieu de choisir la date de la Saint-Albert n-, pour fêter le roi, ne devrait-on pas plutôt s'en tenir à l'anniversaire de la naissance du souverain ? La question a été posée, et voici ce ' , qu'y a répondu le ministre des affaires étran- ^ gères : ' ■ de La fête (lu roi Léopold II a été fixée par lui. au m début de son rèfrne. au jour de la Saint-Léopold. c'est-à-dire au 15 novembre. Cette décision du roi a été communiquée aux autorités le 8 mars 1866 par le ministère Rogier-Frère-Orban. Conformément, à cette h( tradition, la fête du roi Albert a été fixée par lui. ta lors de son avènement, au 26 novembre, jour de la m Saint-Albert, et cette décision a été. suivant le pré- pT cèdent rappelé, communiquée aux autorités par les soins du ministère en fonctions. Depuis l'an dernier, par suite de la coïncidence douloureuse d'un événe-ment qui est dans la mémoire de tous (décès de la comtesse de Flandre), cette fête a cessé d'être célé- fil brée le 26 novembre. Elle est à nouveau fixée au 15 pi novembre, comme l'était celle du roi Léopold TI. ,-]( ; bi NOUVELLES MARITIMES a" d' La conférence de l'Atlantique La conférence de l'Atlantique, qui a tenu ' ses séances à Londres le 23 et le 24 courant, s'est ajournée. Les négociations seront repri- . ses le 17 mars à Berlin. Southern Pacific Railway re Washington, 25 février. — De nombreuses compagnies de chemins de fer, parmi lesquel- pi les se remarque le Southern Pacific railway, le ont sollicité de l'Interstate commerce commis- V; sion la permission de pouvoir conserver en- c< core, également après le 1er juillet, la posses- el sion de leurs vapeurs. Cette permission est si cessaire sous l'empire de la Toi, qui exclut passage par le canal de Panama les stea-srs appartenant aux compagnies de chemins fer. Le Southern Pacific railway lance un is par lequel il fait savoir qu'il entrepren-a après le 1er juillet le trafic vers l'Ainé-jue centrale et l'Europe en s'alliant aux ;nes indépendantes. COURRIER D'ANGLETERRE Lo.NDRi-s, 25 février. L'autre jour, l'actualité me conduisait à us entretenir d'un duc de Mecklernbourg-hwérin que l'Almanach de Gotha mention-it de façon volontairement discrète. Vous us rappelez qu'il contestait le droit de por-:• son nom et ses titres à la comtesse de isquet, qu'il avait pourtant régulièrement ousée à Douvres, quitte à faire ensuite valider le mariage en Allemagne. De là, des mplications à quoi la cour du banc du roi 1 point trouvé de dénouement. E11 chaque occasion qui le ramènerait à •ndres ou sur un point quelconque du terri-ire britannique, le duc Henri-Borwin-Albert-îgues-Joseph-Paul de Mecklembourg-Schwc-1 sera réputé l'époux de l'ancienne coni-jse de Gasquet et, comme tel, obligé de la cevoir en son domicile ou en sa résidence, lui fournir des aliments, de remplir envers e, en un mot, tous les devoirs qui incombent mari dans la vie conjugale. Partout ailleurs .'en territoire britannique, il redevient céli-taire et capable de convoler en justes noces, il se mariait en dehors du Royaume-Uni et nos possessions par-delà les mers et qu'il vint ensuite à Londres, ne fut-ce que pour 1 séjour de quelques heures ; il s'exposerait x peines prévues contre les bigames, peines nt le minimum est de trois ans de travaux rcés. Quant à la plaignante, elle ne perd pas son ocès, bien qu'elle ne l'ait pas gagné le moins 1 monde. Pour peu que ça l'amuse, elle con-îuera à porter le nom de Mecklembourg-hwérin avec le titre de duchesse et. l'appel-[ion d'altesse en Angleterre, en Ecosse, dans principauté de Galles, en Irlande, à Gibral-r, à Malte, à Chypre, dans l'Inde, à Ceylan, Hongkong, à Weihaiwei, à Sierra-Leone, en imbie, à la côte d'or, au Somaliland, à Zan-3ar, dans l'Union sud-africaine, à l'île Mau-îe, à Sainte-Hélène, au Canada, à la Ja-lïque, aux Falkland, en Australie, aux Fidji, :., partout enfin ou l'acte d'état, civil dressé Douvres est considéré comme valable. Elle ra même duchesse de Mecklembourg-Schwé-1 à bord de tous les navires, de guerre "ou 1 commerce, battant pavillon britannique ; —, ulement elle payera ces satisfactions d'un uvage éternel. rel est le résultat de son action judiciaire, lui coûte à peine cinquante mille francs de piers timbrés et de commissions rogatoires. C'est donné. *** Cette fois, nous apercevons au palais des urs de justice, toujours comme plaignante, îe princesse de Thurn-et-Taxis dont nous irions tort de demander l'histoire aux an-laires officiels. Son mari semble, en effet, 1e sorte d'irrégulier de noble maison, com- 0 le duc Henri-Borwin d^ Mecklembourg-hwérin.3i nous consultons l'Almanach de Gotha, •us v verrons que Victor-Théodore-Maximi-in, Egon-Marie-Lamoral, prince de Thurn-et-ixis, est né à Ecska le iS janvier 1876, qu'il t le second fils du prince Egon-Maximilien-moral et de la princesse Victoire d'Edels-cher de Gyorok. Nous verrons aussi qu'il a ntracté un mariage « non égal de naissance conforme aux lois Ce la maison princière.». 1 celà ? Probablement aux Etats-Unis, dent les autorités d'Uniontown, mais cela n'est, s très positivement certain, car l'annuaire raldique fait suivre cette mention d'un point nterrogation. Qui a-t-il épousé ? Une dame da-Eléonore, peut-être veuve, peut-être di-reée. qui portait le nom de Fitzgerald, et li est née Nicolls. Il est bien possible que tte dame naquit à Pittsburg. à une date que rsonne ne connaît. Les renseignements que ius pourrions exiger de la maison Justus »rthes sont remplacés par des abréviations et r des points de suspension. Il n'y a même s d'indication fie domicile. Lorsque les mentions des annuaires officiels héraldiques s'accusent aussi sommaires, us devons pressentir sinon un drame ou 1e déchéance, du moins une existence en irge des convenances et du rang. En effet, princesse Victor de Thurn-et/Taxis jouit ine flatteuse notorité à Londres, mais sans e nous entendions jamais parler du prince, n époux, et si, par aventure, vous apercevez tte grande dame née Nicolls à l'Opéra de ivent-Garden ou dans le hall d'un de nos il-àtres palaces, vous comprendrez que le gent-nan au bras de qui elle s'appuie n'est nulle-?nt son mari. C'est plus probablement un ami. La princesse compte beaucoup et, pour avoir été long-nps Nicolls ou Fitzgerald, elle ne les recrute s exclusivement dans l'aristocratie. Le der-er nommé est un monsieur James Henry îur qui passe pour vivre agréablement de ses rites. La princesse l'a rencontré dans une gare de emin de fer, comme la veuve du comte de isquet avait rencontré le duc de Me -.:\Jem-urg-Schw.érin an music-haTl. Menus propos hangés, regards sympathiques, timides ;.p-oches, rendez-vous humblement sollicité et acieusement consenti. En moins de huit urs. les politesses avaient engendré une ami-i. On se rencontrait deux ou trois fois la se-line, on dinait tête à tête dans des restau- nts à la mode, on allait ensemble au théâtre.' #** L'amitié se serait sans doute muée en ten-esse sans une lettre qu'un détective privé ressa à la princesse. Cet espion volontaire, i signait Everett et qu'on n'a pas retrouvé, disait chargé par le prince de Thurn-et-ixis d'une enquête sur les démarches et reia->ns de sa volage épouse et se déclarait prêt trahir la confiance du mari en échange d'une anturéùse gratification. D'abord, il exigeiit ïquante mille francs ; puis, la réponse tar-nt à venir, il offrait de transiger pour «ijx ille. Finalement, il consentait à réduire ses étentions à cinquante livres sterling, mais en voulait le versement dans les vingt-quatre lires, par retour du courrier à la poste res-nte. Le mystérieux Everett paraissait très inutieusement instruit des relations de la incesse avec M. James Maur. Le là chez elle un soupçon qu'elle ne se don-pas le temps d'éclaircir : elle attribua les ttres de tentative de chantage à son ami et le arrêter. De là, un procès dont l'instruction ibliqne avait attiré dans la salle d'audience la cour de police de Bowstreet une assem-ée particulièrement brillante. M. Maur, tout protestant avec la plus farouche énergie, ec la plus vive indignation, s'était empressé ippeler en témoignage des personnes d'un ng élevé on d'une naissance illustre. L'af-ire a pris „trois audiences de quatre heures arquées par des dépositions scandaleuses qui it tourné à la confusion de la princesse. M. mes Maur a été acquitté avec les honneurs : la séance, aucune charge sérieuse n'étant tenue contre lui. Désormais, au point de vue mondain, la incesse redevient Nicolls comme devant, tous 5 salons se fermant brusquement pour elle, linement, elle portera dans les galas de >vent-Garden sa couronne fermée, vainement le invoquera l'antiquité d'Homodeus de Tas-5 del Cornello qui vécut au XHIème siècle

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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