Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 24 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2f7jq0tp14/
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^ Vendredi 24 avril 1914 No 94 Vingt-sixième année v j ^ i ABONNEMENTS: un an un serae. un trii - Lj francs francs franc ANVERS . ■ 15.00 8.00 4.5< INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.21 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.0< On «'abonne à Anvers au bureau journal, et dans tous les bureaux de po: de Belgique et de l'étranger. — Les abonr ments partent le 1er de chaque mois et peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVEF Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journa INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 c1"» Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 frar Pour une série d'annonces et pour le: annonces d'émission, on traite à forfait. Qff" Les annonces sont mesurées ai iignomètre. — Les titres se payent d'aprè: l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. ial Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS DEUX ANS OU TROIS ANS S C'est surtout sur lu. durée de son service militaire que la France est appelée à voter dimanche prochain, aile ■y est conviée sous les auspices d'un gouvernement qui applique la loi de ;/trois ans après l'avoir condamnée dans j» l'opposition, et qui ne dissimule point jBson ferme propos de rétablir le service ■limité à deux ans. I Parmi les nombreux articles addition-Iwriels au projet de loi gouvernemental Pqai devait aboutir, après diverses modi fications, à la loi du 7 août 1913, en figurait un déposé par M. de Lanessan et' tendant à un retour ultérieur à la c*.jloi de 1905, qui avait établi en France Hic service de deux ans. I M. de Lanessan était de ceux qui ■regrettaient ou plutôt n'acceptaient qu'à ■contre-cœur, et pour un temps limité, ^le service de trois ans ; ce principe lui j paraissait une dérogation à l'idée de la r nation armée seule capable, dans leur TJ opinion, de mettre la France à même 4s de lutler contre une Allemagne surpeu-plée. M. de Lanessan semblait estimer qu'une meilleure disposition des troupes, une préparation militaire plus suivie de la jeunesse, une organisation matérielle supérieure et, enfin, l'amélioration de "-v ia situation faite aux cadres pouvaient Bcompenser dans une mesure sùffisante ■l'écart qui séparait la France de la ■voisine rivale. ' Pour défendre ses idées, il a publié r tout un volume : «Nos forces militaires.» Le vote de la loi de trois ans par le parlement a tranché la question. Il n'est toutefois pas inutile d'y revenir, puisque tout un parti politique souhaite encore que « des mesures prochaines amènent à en revenir, tout au moins par étapes, au service de deux ans ». Quelles que soient les précautions prisés, le retour au service militaire de deux ans conduirait au fait brutal sui vaut : L'effectif de paix de l'armée française serait de 485,000 hommes, en présence d'une armée allemande qui compte actuellement 775,000 hommes, officiers non compris, et qui, en octobre prochain, k comptera 838,000 hommes sans compter trente-six mille officiers. A ne considérer que les effectifs de l'armée active, la différence au profit des Allemands serait de 290,000 hommes d'ici à octobre prochain, et passerait f alors à plus de 350,000 hommes. Sans doute il y a les réserves ; mais l'Allemagne incorporant chaque année environ 140,000 hommes de plus que la France, ses réserves seront toujours plus nombreuses, et tout porte à supposer qu'elle les organise sérieusement. Les Allemands auront évidemment des divisions et des corps d'armée de réserves et d'ailleurs, dans les travaux des écrivains militaires allemands qui décrivent des opérations de guerre fictives, il y a des corps de réserves en nombre à peu près égal aux corps actifs. La France sera donc toujours numériquement inférieure. Avec le service de deux ans, elle serait également inférieure eu qualité, au lieu de pouvoir, comme le lui permet le service de trois ans, compenser une infériorité quantitative par une supériorité qualificative. Bien qu'ayant augmenté par leur nouvelle loi militaire du 3 juillet 1913 leurs effectifs de paix de plus de 132,000 hommes, les Allemands n'ont, en somme accru le nombre de leurs unités que dans de très faibles proportions ; il en résulte que ces unités sont composées presque uniquement désormais de soldats de l'active, bien entraînés, bien encadrés, constituant ainsi une armée de choc redoutable qui ne compte que des jeunes gens de vingt à vingt-quatre ans. Eu France, avec le service de deux ans, les unités seraient formées pour un tiers de jeunes soldats et pour deux tiers de réservistes ne se connaissant pas, sans cohésion, insuffisamment encadrés pat les hommes de l'active. Ces hommes, en majeure partie âgés de vingt-cinq à trente ou trente-deux ans, pères dt famille, chefs d'industrie, commerçants seraient sans doute pleins de bonni volonté, mais ils n'iraient pas au fei avec l'enthousiasme, l'entrain et lî vigueur de soldats plus jeunes, libres d< toutes préoccupations et de toutes char ges. On ne fait pas la guerre avec de: armées composées en majeure partie d( réservistes. Le seul remède à ces infériorités d« nombre et de qualité, c'est le service de trois ans. S'il ne donne pas à la France la supériorité numérique, il atténue di moins suffisamment l'écart entre 1; France et l'Allemagne. Plus encore qui la quantité, il augmente la qualité dt l'armée, celle des réserves aussi bien qui de l'armée active. Il permet enfin di réduire le temps nécessaire à la mobili sation et à la concentration des forces Les remèdes proposés l'an dernier pa M. de Lanessan ne seraient encor< aujourd'hui que des palliatifs insuffi sants. Certaines de ses idées mériten cependant d'être retenues. Le développe ment de la préparation militaire de 1, jeunesse est non moins indispensabl aujourd'hui que par le passé; il s'impos' même d'autant plus que l'âge de l'incor poration a été avancé d'une année D'autre part, il est bien évident qu l'augmentation des effectifs de pai: français rie doit pas servir à un accrois sement du nombre des hommes qui peu vent être distraits de l'instruction mili taire proprement dite. Mais tout ceci est de l'argument. Er ce. qui concerne le fond même de la question, la seule manière pour la France de répondre efficacement au.\ armements allemands, c'était le service de ,trois ans. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques ( S'erricp df y 4 qen ce H A V A S ) DANS LES BALKANS Bataille entre Grecs et Albanais Vienne, 23 avril. — On mande de Durazzo à la Correspondance albanaise qu'une rencontre a eu lieu entre quatre cents soldats régulier? grecs près de Leskoviki et les Albanais. Les Albanais ont été vainqueurs et ont mis les Grecs en fuite. On ma iule de Valonâ au même journal que le président du gouvernement épirote, M. Zo graphos a convoqué tous les chefs du mouve ment épirote à une conférence qui aura lieu à Argyrocastro et dans laquelle des décisions importantes seront prises. La présidence du Vénézuéla Caracas, 23 avril. — La constitution ne permettant- pas que le président reste en fonctions durant deux périodes successives, le généra! Bustillos a été choisi dimanche comme prési deiit provisoire. Le général Gomez a été nom nié commandant en chef. Etats-Unis et Japon Tokio, 23 avril. — Un journal émet l'idée que le gouvernement, devrait profiter des difficultés actuelles du gouvernement de Washington pour insister sur le règlement des questions pendantes entre le Japon et les Etats-Unis. Le reste de la presse observe généralement une attitude réservée. Il est vrai que, le commerce du Japon au Mexique étant de peu d'importance, le Japon n'a pas à souffrir du fait de la guerre. Le conflit américano-mexicain De Washington, le 23 avril : En réponse au général Carranz.a, le présideni Wilson a fait une déclaration dans laquelle i répète que les opérations des Etats-Unis ai. Mexique sont uniquement dirigées contre h général Huerta, et que la souveraineté et l'indépendance de la nation mexicaine seront res pectées à tous égards. La déclaration du président Wilson ajoute que, bien que les Etats Unis n'aient nullement le désir d'imposer leui volonté à la nation mexicaine, ils doivent néanmoins contraindre ceux qui gouvernent actuellement le pays à faire droit à leurs justes demandes. Depuis mardi, les Américains ont le contrôle de la Vera-Cruz. M. O. Shaughessy. charge d'affaires des Etats-Unis, pense quitter Mexice vendredi. Le chargé d'affaires du Mexique ; Washington a demandé ses passeports. Les dépêches de Mexico communiquées ai gouvernement dirent-que les \r-éric iins s-ni en danger dans cette ville. Les Mexicains de viennen tmenaçants dans les rues, et les Amé ricairis, pour éviter toute violence, se, concen trent à l'ambassade. M. Bryàn dit que la décision du généra: Huerta de remettre ses passeports à l'ambas sadeur américain, laisse les Etats-Unis dam l'indécision quant à la puissance à laquelle ils doivent maintenant confier les intérêts de leurs nationaux au Mexique. Le plan de la campagne militaire au Mexique doit être entièrement changé à cause de l'attitude menaçante des corist.itutionnaliste: mexicains. Le bureau commun de l'armée e de la marine examine actuellement cette ques tion. Les derniers rapports officiels démontreir une plus grande entreprise et le développement de l'agitation contre les Américains dans le voisinage de Chihuahua où beaucoup d'Améri eains ont décidé de rester en raison de l'im portance de leurs intérêts commerciaux. Ui foyer dangereux s'est, développé au fort Bliss où cinq mille fédéraux mexicains et leurs femmes se sont réfugiés, il y a quelques mois Ils ont été internés. Leur garde est maintenant insuffisante à la suite du départ d'une grande partie de la garnison américaine vers d'autres points de la frontière. Les autorités militaire; ont actuellement pris les arrangem ents néces saires pour une protection suffisante ele toute la frontière du Mexique. Les Etats-Unis ont remis les archives de l'am bassade de Mexico à la légation du Brésil. Le président Wilson, parlant à des journa listes a déclaré que tant qu'il s'agissait de sor autorité personnelle les Etats:Unis n'étaien pas en guerre avec le Mexique. Le contre-amyral Daylo. commandant 1; flotte du Pacifique, a reçu l'ordre de conduin son vaisseau-amiral à Mazetlan, afin de pren dre la direction de la flotte américaine, qu est en train de s'y rassembler. L'amiral Mayo actuellement à Tampico in forme le gouvernement que les croiseurs aile mands et anglais ont pris à bord douze cent: Américains et étrangers. On attend d'autre: réfugiés qui viennent de localités plus éloi gnêes." *** De New-York, le 23 avril : La situation s'aggrave de plus en plus. L'at titude des rebelles et les mesures militaire: américaines sont les faits le plus typiques i cet égard. L'attitude de certains journaux par lant d'annexer le Mexique entier semble ap puyée par la proclamation de l'amiral Fletche à la Vera-Cruz, déclarant que les Etats-Uni: ! occupent la ville et surveillent l'administratioi i publique en raison de l'anarchie du Mexique. L Une importante compagnie de fonderie e ; de laminage a donné l'ordre de fermer toute ses mines et toutes ses fonderies au Mexique Elle a donné à tous ses employés américain l'orlre de quitter immédiatement le Mexique » *♦* ' De Mexico, le 23 avril : La nouvelle du débarquement des troupe américaines à la Vera-Cruz et, peut-être, ; Tampico a provoqué une vive impression ici ; Cet après-midi, tous les magasins ont été fei més. Des manifestants parcourent les rue acclamant le général Huerta et le Mexique poussant des cris hostiles aux Américains. Jus qu'ici, il n'y a pas eu d'incident sérieux. L'am 1 bassade des Etats-Unis est gardée par la fore i armée. Les consuls américains ont invité leur ; nationaux à partir. Les sujets allemands e d'autres étrangers sont également partis. I n'y a, toutefois, aucune raison de craindre ai sujet des colonies européennes. *** D'El Paso, le 23 avril : ;> On dit que quatorze trains de troupes iriexi caines et un train de chevaux et de munition , ont quitté hier soir Chihuahua à destinatio] de Juarez. Ces troupes se trouvent sous le ordres du général Ortega. Le colonel américai] l Hartfield qui commande le fort Bliss. ayan ^ été informé de ces mouvements par téléphone ^ demande des instructions au département d la guerre, car Juarez se trouve en face d'E Paso. On avait pris des précautions à Juare pour tenir secret ces mouvements de trains j L'information relative à ces mouvements prr ^ vient, paraît-il, d'une bonne source. Les autc t rités ont reçu l'ordre d'arrêter toutes les arme et munitions en transit pour le Mexique. L'an bnssadeur britannique h Washington a fa i télégraphier à tous les consuls au Mexiqn l'ordre d'inviter tous les ressortissants britar niques à quitter immédiatement le Mexique On compte plus de sept cents ressortissants britanniques dans la République du Mexique. *** De La Vera-Cruz, le 23 avril : Une proclamation de l'amiral Fletcher dit que les forces américaines resteront maîtresses de la ville, mais que les fonctionnaires mexicains sont invités à retourner à leurs postes. Le- seul endroit que les Américains se proposent d'occuper indéfiniment et réellement, c'est le bureau des douanes. Le général Maas, ancien commandant mexicain de la Vera-Cruz, annonce aujourd'hui qu'il se pi opose de marcher contre cette ville à la tête de renforts considérables venus de Puebla. Les navires de guerre américains transportent des réfugiés à Galveston. On évalue leur nombre à deux mille. *♦* De Juarez, le 23 avril : Quatre cents rebelles sont arrivé de Chihuahua, vraisemblablement dans le but de s'opposer à une invasion éventuelle américaine. L'autorité et les ouvriers (n) Les observations de M. A. Henry portent, assez naturellement, de préférence sur les ouvriers de notre grande industrie charbonnière. La première sera une vraie révélation pour la très grande majorité de nos lecteurs. Sait-on que, tandis qu'en 1911 nos charbonnages ont occupé 32,312 ouvriers, pendant le cours de cette même année, 52,413 ouvriers ont donné leur préavis de congé ? Ainsi, en moyenne, la population ouvrière d'une mine change entièrement tous les six mois ! Pour un oui, pour un non, — tant est grand l'« esprit d'indépendance » de l'unskilled labourer belge, — pour une réprimande, pour un fléchissement momentané du salaire, l'ouvrier quitte le chantier. 11 sait qu'il sera accueilli avec empressement à la mine d'en face. Première difficulté, donc : comment obtenir d'une armée d'ouvriers une discipline qui les mette à l'abri de leur propre instabilité, des causes d'excitation venant du dehors ou des effets d'un mécontentement local ? Croire que des arbitres ou des négociateurs puissent rétablir l'ordre, c'est « une grande et généreuse erreur ». lit ce.sera surtout une erreur si le patron a devant lui non les effets d'un mécontentement fortuit, mais une grève, qui la plupart du temps « naît de causes profondes, lentement accumulées telies que l'indiscipline ou le mécontentement ». On n'y peut mettre fin rapidement, car il n'est pas possible d'arrêter en un instant un phénomène qui a exigé ; une longue préparation' pour se manifester.Tout ce que l'on peut faire, c'est prévenir la grève et se dire avec le philosophe que « si le bon droit n'était que d'un côté, les conflits ne seraient jamais de longue durée ». Pour prévenir la grève, il faut connaître la psychologie de l'ouvrier, il faut surtout étudier le socialisme et ses origines. Gustave Lebon a écrit que l'aboutissement' de la ruine des liens religieux qui servaient à l'homme de soutien et l'appuyaient sur la base puissante de l'église, ou de la famille, de la charte ou de la corporation, ce fut la naissance d'une aristocratie financière d'une puis-; sance formidable, régnant sur une poussière d'individus sans défense et sans solidarité. « Le seigneur féodal ne menait pas ses serfs plus durement que le seigneur industriel moderne, roi d'une usine, ne conduit parfois ses mercenaires. Ceux-ci jouissent, théoriquement, de toutes les libertés et, théoriquement encore, ils sont les égaux de leurs maîtres. Pratiquement, ils sentent peser sur eux, au moins à l'état de menace, les lourdes chaînes de la dépendance et la crainte de la misère. Les chefs du parti socialiste, dans tous les pays, posent en principe qu'ils sont ; les défenseurs de tous ces opprimés et laissent entendre qu'ils estiment seuls être leurs utiles défenseurs. Ils divisent la société en deux classes très distinctes dont l'une peut jouir de la propriété sans ; travailler, tandis que l'autre doit continuellement peiner pour recevoir tout juste de quoi vivre, en abandonnant la part restante de son travail à la première ; classe. i Ce sont les théories de Marx et de Vandervelde et de tous nos tribuns i socialistes. Il faut changer tout cela et ' créer un ordre de choses nouveau, que : M. L. Bertrand, député, décrit, — en rêve, — comme suit : « Par la mutualité, le prolétariat devient plus prévoyant, fait des efforts ! pour se relever, pour cesser, au prix de 1 sa dignité, d'avoir recours aux institutions de bienfaisance. 5 » Par les syndicats il lutte contre le patronat, il cherche à améliorer les rapports, jusque là despotiques, entre le capital et le travail, prépare une organi- * sation nouvelle du travail qui doit j l'affranchir du salariat comme nos ancêtres se sont affranchis du servage et de l'esclavage. » Par ses coopératives, il prépare une organisation nouvelle du commerce, supprime les intermédiaires inutiles, essaye ® de devenir le maître de la distribution * des produits, en attendant qu'il devienne i le maître 'de la production elle-même, 1 faite socialement, pour la satisfaction des besoins légitimes et non dans un but i de lucre et de rapines. » * Voilà ce que veulent les adversaires des patrons, ceux qui veulent lui enlever les moyens de commander dans l'indus- s trie. M. Henry, qui n'a pas de parti-pris, se contente de faire remarquer que ces £ projets de réorganisation sociale sont dans le domaine du possible. Mais il ajoute qu'il n'en est pas ainsi parce que ces projets ont fait l'objet de rêves, vieux comme le monde, mais parce que la technique moderne en laisse entrevoir la réalisation. La conséquence logique est que pour aboutir les ouvriers doivent comprendre qu'il faut des hommes qui mènent les travailleurs au travail, c'est-à-dire des dirigeants industriels. Or ce sont des dirigeants politiques que les ouvriers se donnent, ou plutôt se laissent imposer, se substituent pour organiser le travail. . Ces dirigeants ont comme leit-motive leurs prédications que la misère, l'oppression, l'escalavage, la dégradation s'accroissent. Est-ce vrai ? Quiconque a pu faire le compte de la cherté comparative de l'existence par rapport aux salaires d'il y a vingt ans en doutera, mais il est un fait que les ouvriers proprement dits, s'ils gagnent plus aisément et plus abondamment leur vie ne sont pas beaucoup plus heureux pour cela, lit c'est ce mécontentement persistant que le socialisme politique exploite pour rallier à sa cause ce qu'il appelle les prolétaires. Le rêve, M. Vandervelde prétend en vain la réalisation dans l'orientation de l'industrie qui se centralise, se concentre pour arriver peu à peu mais inéluctablement à la plus grande concentration : la socialisation. D'un mot M. Henry renverse cette perspective : l'interpolation, dit-il, qui fait croître les'organismes de production dans cette proportion, cesse d'être un procédé scientifique quand il én est fait usage en dehors de limites rapprochées : au delà, c'est le rêve, qui n'a pas de limites. (A suivre.) j. T. LA VISITE A M. HELLEPUTTE La grande visite, précédée d'un redoutable ultimatum, que nos édiles ont faite hier à M. le ministre des travaux publics, est heureusement terminée. Tout le monde s'en est tiré sain et sauf et si le pauvre public, admis à regarder par le trou de la serrure lorsque son avenir même est en jeu, demande à savoir ce qu'ont résolu ses augures, on lui remet en souriant l'excellent billet que voici : MM. les ministres Helleputte et Van de Vyvere ont reçu aujourd'hui une délégation de la ville d'Anvers pour traiter des questions intéressant l'agrandissement du port d'Anvers et spécialement la reprise des deux darses. Les divers points en discussion entre les deux administrations ont été successivement examinés. Les échanges de vues ont montré qu'une entente pouvait s'établir. Tout retard sera évité dans la mise en exploitation des deux darses actuellement sur le point d'être achevées. » Eu fait d'information, c'est plutôt mince, et si l'on se figure, tant à Bruxelles qu'à Anvers, satisfaire à ce prix le désir légitime que le public a de savoir comment on arrange ses affaires, c'est pure illusion. ONE EXPOSITION C'est demain que s'ouvrira à la salle Wyuen, l'exposition de deux de nos artistes les plus justement estimés, MM. Josué Dupon, l'excellent sculpteur dont nous avons tout récemment encore, célébré les mérités à propos de son dernier envoi au Salon de Bruxelles, et Henry Luyten, le bon peintre vigoureux, sans mièvrerie, si bellement et robustement flamand, auquel l'art belge doit tant de pages, inoubliables. Il ne faut pas douter que cette fois encore le succès de ces deux grands artistes sera complet. Nous ignorons quel est, en cette occasion, l'envoi de M. Luyten. Nous aimons à croire toutefois que l'on y pourra admirer le portrait de M. l'échevin Van Kuyck, qui fut offert à ce dernier lors des fêtes organisées eu son honneur en 1913. Pour M. Josué Dupon, nous sommes tranquille, sachant combien son atelier regorgeait de menus chefs-d'œuvre de toute espèce, depuis l'humble mais savante étude des animaux jusqu'à la plus glorieuse, la souple, la plus accomplie, des silhouettes féminines. Sans doute verrons-nous aussi la maquette originale de sa Flandria, encore inconnue à Anvers. Et cela seul vaudra la visite du salon. LA MAISON OE RUBENS Voici que les artistes s'en mêlent. A l'initiative de M. Fritz Hanno, ils viennent d'adresser à la Ville, la requête que voici : Tous les peuples civilisés considèrent la demeure de leurs grands hommes comme des sanctuaires ; tels la « Rembrandttuis » à Amsterdam, la « Casa di Michel-Angelo > à Florence. Les Allemands conservent. avec piété les maisons où vécurent Goethe, Beethoven, Albrecht Durer, et l'Angleterre vient d'acquérir comme bien national celle de Shakespeare. Nul hbmme n'a fait rejaillir sur son pays uu éclat plus radieux, plus pur que ne le fit notre concitoyen Pierre-Paul lin liens ; et pourtant cette demeure, qui devrait être vénérée parce que tant de. chefs-d'œuvre y furent créés, a été jusqu'à présent déshonorée par un emploi mercantile. Cette situation menace de s'aggraver encore, puisque, sans égard à ces souvenirs augustes, il est question d'y installer un établissement industriel avec moteurs. II est superflu d'insister sur l'odieux d'une semblable profanation et sur les dangers qu'un tel emploi ferait courir à l'existence même île l'immeuble. Un peuple laissant se perpétuer un tel sacrilège serait indigne de compter parmi les nations civilisées. Pour ces motifs, la population anversoise demande à l'administration de prendre sans aucun retard les mesures nécessaires pour sauvegarder la maison de Rubens, en la faisant entrer dans le domaine de la collectivité. Puisque tontes les tentatives d'acquisition à l'amiable, faites depuis de longues années, ont échoué, nous lui demandons d'user à cet effet des moyens que la loi sur l'expropriation pour cause d'utilité publique met a sa disposition . les générations actuelles et futures lui en seront éternellement reconnaissantes. EN L'HONNEUR DE VERSCHAEVE Un comité vient de se constituer à l'effet d'élever sur la tombe de Verschaeve, au Kiel, un monument digne de commémorer les services rendus par le brillant aviateur à la cause de l'aviation en Belgique. Voici le texte de la circulaire que ce comité vient de lancer : Monsieur, L'aviation belge vient de perdre en Verschaeve un de ses meilleurs pilotes. Le vaillant aviateur avait fait honneur à la Belgique en battant des records mondiaux d'altitude et de vol plané. Depuis deux ans 11 avait par un labeur incessant mené de front la création d'une industrie nouvelle dans notre pays, la construction des avions en usage dans notre armée et la formation de nombreux officiers aviateurs. II a mis a cette tache écrasante un entrain, un dévouement exemplaires, doublés d'une maîtrise admirée de tous ; il a ainsi largement con tribué au développement de notre aviation militaire. Verschaeve a succombé à cette noble tâche : il est mort en héros au champ d'honneur, en pleine jeunesse. Le pays peut être lier de lui. Mais cette reconnaissance implique le devoir de lui donner une tombe digne de lui et tle perpétuer son souvenir. A cette fin un comité s'est formé dans le but de recueillir les souscriptions de ses amis, de ses admirateurs et de tous ceux qui s'intéressent aux progrès industriels et militaires de notre chère patrie. Nous vous prions de faire parvenir au lieutenant Nélis, à Brasschaet, le montant de votre souscription. Il vous sera donné par la suite connaissance du détail des sommes versées et de la date de l'érection du monument au cimetière du Kiel à Anvers En vous remerciant de votre générosité, nous vous prions d'agréer, monsieur, l'assurance de notre considération distinguée. Pour le comité : LÉON GERA llll LIEUTENANT NELIS. M. FRANS VAN KUYCK C'est avec une très grande satisfaction que le public anversols apprendra le retour aux nffaires de M. l'échevin Van Kuyck, qui en avait été tenu momentanément éloigné par une opération de la vue qui lui avait été conseillée. Cette opération, la seconde que M. Van Kuyck subit, a parfaitement réussi. Quelques jours encore et notre échevin des beaux-arts qui a su conquérir de si unanimes sympathies, sera rendu à ses occupations pour le plus grand bien de l'administration communale d'Anvers, dont il est le Nestor. INTÉRIEUR Nos souverains à Luxembourg Le programme officiel de la visite du roi et de la reine des Belges à Luxembourg vient d'être publié par le maréchalat de la cour grand-ducale. Les souverains arriveront à Luxembourg par train spécial, lundi. 27 avril, à 5 heures de l'après-midi. La suite du roi se composera du comte J. de Mérôde ; du lieutenant général Jungbluth, aide de camp général; du lieutenant colonel comte de Jognhe d'Ar-doye, aide de camp, et du capitaine Doutre-pont, officier d'ordonnance. Le service de la reine se composera du baron de Woelmont, de la. comtesse de Heinricourt de Grunne et de la comtesse d'Oultremont. Le service d'honneur dépêché par la grande-duchesse ira attendre les souverains belges à Kleinbettingen. Sont commandés de service d'honneur : auprès du roi, le chambellan F. de Colnet d'Huart et le major-conmandant van Dyck ; auprès, de la reine, le comte et la comtesse de-Villers. A la gare de Luxembourg aura lieu une grande réception" à laquelle prendront part la grande-ducheses et sa mère, la grande-duchesse Marie-Anne, et leurs suites. L'entrée en ville se fera dans des voitures ouvertes attelées, à la Dau-mont par l'avenue de la Liberté, le pont Adolphe, le boulevard Royal et la Grand'Rue. Au palais, les souverains seront reçus par les princesses et toute la cour. A huit heures, leurs majestés recevront les chefs des légations étrangères résidant à Luxembourg. Cette réception sera suivie d'un dîner de gala. Vers dix heures, les souverains feront le tour de la ville dans des voitures ouvertes pour voir l'illumination et la fête populaire à la place d'Armes. De retour au palais, ils regarderont défiler, du balcon, la retraite aux flambeaux. Mardi, à midi, le roi et la reine recevront, au palais, la colonie belge. A une heure, à la légation de Belgique, déjeuner, auquel prendront part le roi, la reine, la grande-duchesse Marie-Adelaïde et la grande-duchesse Marie-Anne et leurs suites Une excursion en automobile dans les alentours de la ville est projetée pour l'après-midi, si le temps est beau. Le soir, dîner intime au palais. A neuf heures, les souverains belges assisteront, avec les deux grandes-duchesses, au concert que le conservatoire donnera en leur honneur au palais municipal. Le départ pour Bruxelles aura lieu mercredi, 29 avril, à onze heures du matin. La ligne Schaerheek-Hal Au ministère des chemins de fer, on annonce qu'à partir du Ier mai prochain, la section de Schaerbeek formation) à Schaerbeek Josa-phat) de la ligne nouvelle de Schaerbeek (formation) à Hal, sera livrée à l'exploitation- Elle sera exploitée, en partie, à double voie. Elle desservira la halte de Haren Tilleul) et la station de Schaebeek Mosaphat), lesquelles seront ouvertes, au départ et à l'arrivée, aux expéditions du tarif 3 (charges complètes) ainsi qu'à celles de chevaux et d'équipages à petite vitesse, de bestiaux et de tapissières. Comme conséquence, le service des' transports à petite vitesse par charges complètes, sera, à partir de la même date, supprimé à la station de Bruxelles (rue Rogier). Le plomb des boites à sardines Qu'il est donc difficile de ne pas être un peu empoisonné ! Vous savez qu'il est interdit de mettre les denrées alimentaires exposées, en vente dans des récipients mettant ces matières en contact avec des substances vénéneuses ou nuisibles à la santé ; du plomb notamment. Le quantité de plomb que peut contenir l'alliage servant à la soudure des boîtes à conserves a été prudemment limitée, en conséquence, à 10 pour cent pour les soudures extérieures.Le plomb doit être absent des soudures intérieures.Or, l'aconte un de nos confrères, on avait découvert, à l'usine d'incinération des immondices de Saint-Gilles, où l'on recueille la soudure des boîtes à sardines jetées à la voirie pour la vendre au profit d'une caisse des ouvriers, que la valeur de cette soudure était tombée à 1 franc 50 le kilogramme, alors que l'étain vaut 5 francs le kilo. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Le directeur de l'usine fit analyser la soudure et apprit ainsi qu'elle contenait plus de 65 pour cent de plomb ! Une con-tre-analyse confirma le résultat de la.première. 11 en résulte évidemment que les sages prescriptions relatives à la soudure sont très peu observées, par certains négociants en sardines au moins. Le Collège échevinal de Saint-Gilles a porté la découverte à la connaissance des autorités supérieures compétentes. Elles mérite d'être signalée également au public. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes :> Maxenzeele, 7,900 francs ; Westkerke, 18,000 francs ; Hmideng-Aimeries, 171,900 francs; Has-selt, 130,500 francs ; Halanzy, 10,600 francs. Les grands manœuvres On sait que trois divisions d'armée partici-ront aux grandes manœuvres de cette année, que l'une partira du camp de Beverloo, l'autre d'Arlon, la troisième de Mons. On annonce aujourd'hui que les opérations se dérouleront vraisemblablement entre Louvain et Tirlemont. Dans les plaines du Hageland et de la Hes-baye, le spectacle offert par les manœuvres serait fort pittoresque. "La pension des mineurs La commission de la chambre s'est réunie jeudi après-midi. Le rapporteur a donné communication d'une lettre du ministre de l'industrie et du travail, dans laquelle-M. Hubert déclare que le nombre de vieux mineurs « pensionnaires » renseigné par lui à la chambre et au sénat doit être réduit de plus de cinquante pour cent. Ceci résulte de la modification qui a été introduite au projet primitif, modification qui a eu, pour effet d'éliminer tous les ouvriers qui ne sont pas dans le besoin, [.a commission se rallie au texte du sénat sauf sur ce point : d'après la disposition votée par le sénat les vieux mineurs ont à prouver deux-choses : 1° qu'ils ont quitté la mine pour cause de santé ; 2° qu'ils sont dans le besoin. La commission est d'avis qu'il est excessif d'exiger la première preuve. Elle estime suffisante la justification par le postulant qu'il est dans le besoin et la présomption sérieuse qu'il a quitté la mine pour cause d'invalidité ; la preuve contraire sera admise. Le rapport sera déposé incessamment. La Belgique jugée par le Mexique Nous n'avons pas une estime excessive pour les Mexicains. Mais ils ne paraissent pas en avoir une meilleure pour nous, à lire leurs organes. La Rf.generacion social publie, en effet, en belle place, un tableau établissant qu'il y a : en îNorvège, un cabaret par 9,000 habitants : en Suède, un cabaret par 5,000 habitants ; en Angleterre, un cabaret par 430 habitants ; aux Etats-Unis, un cabaret par 360 habitants, en Allemagne, un cabaret par 246 habitants ; en France, un cabaret par 82 habitants ; en Belgique, un cabaret par 30 habitants (y compris les nourrissons, femmes, etc.). C'est un record dont nous n'avons pas lieu d'être fiers... Nos dunes Depuis quelque temps, la mer a endommagé de façon très inquiétante la base des dunes de la partie est du littoral de telle sorte que celles-ci courent grand risque d'être rompues par une forte houle. Cette situation inquiétante est constatée à Duinbergen, à Heyst et aux environs de Zoute. Le krach de Bruxelles En vertu d'un mandat du juge d'instruction, M. Van Damme, M. l'officier de police Lieute liant, de la première division, s'est rendu jeudi au siège d'une nouvelle société à Bruxelles, où il a saisi une caisse renfermant 4,273 titres de 250 francs. Ces valeurs avaient été apportées en cet endroit pour être mises en lieu sûr, la veille de l'arrestation des deux inculpés. Nous apprenons que c'est à tort que l'on a cité le nom de M. Frédéric Jacobs, d'Anvers, parmi ceux des personnes atteintes par cette déconfiture. Si, M. Jacobs est intervenu dans cette affaire c'est uniquement comme mandataire de divers intéressés. Il est en effet administrateur du « Crédit anversois » et cette banque possède un département spécial pour la gestion des fortunes. C'est ainsi qu'elle a été chargée par des intéressés de la. défense de leurs intérêts. A la Jules Verne Toute la presse a raconté qu'un Américain avait fait chauffer un train spécial pour se rendre de Bruxelles à Calais. Cet Américain, dit le Soir, était en réalité un Anglais, M. Davison Dalziel, propriétaire du Standard et directeur d'une agence de presse connue, membre de la chambre des communes. M. Dalziel voulait arriver à temps au parlement pour émettre un vœu en faveur de l'amendement de lord Robert Cecil contre le bill de l'Eglise galloise. Or, à deux heures, M. Dalziel assistait à une réunion d'affaires à Bruxelles. A trois heures vingt, il quittait Bruxelles en train spécial pour Calais où il arrivait à six heures quarante. A six heures quarante-six, il partait pour Douvres sur I'Engadine, qui était sous pression. Le bateau accostait à Douvers le train spécial commandé par télégraphie sans fil. A neuf heures vingt-cinq, M. Dalziel arrivait à la gare de Charing Cross et se précipitait à la chambre des communes où il arrivait à temps pour prendre part au scrutin. On estime à 3,750 francs environ le coût de la petite fantaisie de M. Dalziel. Auriez-vous cru qu'un vote dans un parlement valût cela ? A moins que M. Dalziel ne soit jaloux des lauriers de Philéas Fogg ? Contre le cancer Un crédit de yingt-cinq mille francs pour favoriser des études sur le cancer ést inscrit au budget du ministère de l'intérieur. Conformément au rapport de la commission du cancer en date du 21 juin 1913, ce crédit sera affecté à subventionner des recherches et à récompenser des travaux. Les sommes allouées varieront suivant les circonstances. Pour l'année 1914, le crédit sera attribué à des recherches. F.es demandes de subsides doivent être adressées au ministère de l'intérieur, à Bruxelles. Pour l'année 1914, elles doivent être déposées avant le 1er juin. On peut obtenir des renseignements complémentaires auprès de l'administration du service de santé et de l'hygiène. La réorganisation de la police maritime M. Segers a soumis à la signature royale un arrêté réorganisant la police maritime. Son rapport au roi en expose ainsi les grandes lignes : La loi du :27 septembre 1842 sur la police maritime et l'arrêté royal du 8 mars 1843 pris en exécution de cette loi contiennent une série de dispositions depuis longtemps tombées en désuétude et qu'il serait d'ailleurs impossible d'appliquer dans l'état actuel de la navigation. Une refonte complète de cette législation s'impose. En attendant qu'on puisse procéder à la revision de cette loi, j'ai l'honneur, sire, de soumettre à l'approbation de Votre Majesté un projet d'arrêté modifiant celui du 8 mars 1843 et mieux en harmonie avec les exigences de la navigation moderue. Le projet ci-joint, qui s'inspire des prescriptions en vigueur, notamment en France, en Angleterre et en Allemagne, réduit au strict minimum les formalités à accomplir dans les ports belges par les navires étrangers ; il modifie les conditions d'enrôlement et autorise le capitaine, dans des circonstances spéciales, eu tenant compte de certaines prescriptions, à embarquer des marins sans l'intervention du commissariat maritime ; il permet, moyennant lo payement d'une taxe spéciale, d'enrôler et de licencier, aussi bien la nuit que le jour, des équipages belges soit à bord des navires mêmes, soit dans des bureaux établis par des armateurs à proximité des postes d'accostage. Il porte à un an la validité du rôle d'équipage, quel que soit le nombre des mutations opérées après chaque voyage : cette réforme, complétée par la suppression du droit de mutation, entraînera une réduction notable des formalités de police maritime, principalement à bord des bâtiments qui possèdent un équipage nombreux. Le projet remanie le tarif des taxes de police maritime et apporte des modifications aux dispositions concernant les livres des marins. j'ai la conviction que les améliorations réalisées de la sorte seront accueillies favorablement dans le monde maritime et c'est avec confiance, sire, que Je les soumets à la sanction de Votre .Majesté.Le chemin de fer Eecloo-Bruges La question suivante a été posée à M. le ministre des chemins fer : La convention de bail entre l'Etat et la Compagnie du chemin de fer Eecloo-Bruges expire le 31 décembre prochain. L'Etat n'a-t-il pas l'intention, dans l'intérêt des régions desservies par ce chemin de fer, de reprendre la ligne •> M. Van de Vyvere a répondu : La convention d'exploitation du chemin de fer d'Eecloo à Bruges par l'Etat (approuvée par la loi du -28 mai 1904 et publiée au Moniteur du 5 juin) expire non 'pas le 31 décembre prochain, mais à la fin de la concession dudit chemin de fer (le 14 juin 1953). L'article io. paragraphe j". de cette convention a réservé à l'Etat la faculté, à partir du 1er janvier 1915, de remplacer par une redevance fixe annuelle la part (Je recette, variable, qu'il remet aujourd'hui à la société concessionnaire. Les régions traversées jouissant en fait de l'exploitation par l'Etat, l'application éventuelle dudit article 10 ne leur procurerait aucun avantage nouveau. Les déclarations de succession On-a dit que des règles nouvelles étaient intervenues en matière de déclaration de succession. Prié de donner des détails à cet égard, M. le ministre des finances vient de dire à la chambre : L'administration de l'enregistrement est informe? des décès survenus dans le royaume, ainsi que de la dévolution des successions (eri ligne collaté-rale, en ligne directe ou entre époux) par les

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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