Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 23 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8s4jm24c75/
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Samedj\ 23 et dimanche 24 mai 1914 No 118 Vingt-sixième année .>/ ** vj7 / ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c"ies Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Omr Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS EMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse p( dant huit jours à l'estai, il suffit d' faire la demande à l'administration journal. ACTUALITÉ! LA GLOIRE DE STEAD Le brave et loyal journaliste qui c parut dans la catastrophe du Tita. ressuscite dans l'éternité du bronze et marbre. A Londres, ses anciens lectei lui ont élevé par souscription un iuxue monument surmonté de son effigie pa née à l'égal des statues florentines Vieux Palais et qui se dresse à quelqi pas de cette avenue de Gharing Cross le publiciste eut pendant plus de trei ans ses bureaux. Par une heureuse co: cidence, on a choisi spirituellement l'u des voies que parcourent les premu gamins porteurs de papier,lors de la m: en vente des feuilles du soir. Willia Stead a encore l'air de regarder pass là des promeneurs lisant sa gazette ou revue. A La Haye, sous les voûtes solennel] du palais de la Paix construit par And Carnegie, on vient d'inaugurer son bus exécuté par le sculpteur Francken Dys rink. Cérémonie empreinte de simplicité de grandeùr. Au milieu d'une affluence considéi ble, le président du comité hollanda M. van Daehne van Varick, a pronon sur William Stead un remarquable d cours où il a fait revivre le grand et éi quent apôtre de la paix internationa et de la paix sociale. M. Van Dijk, n nistre des Etats-Unis, a pris la parc pour célébrer en vers la mémoire l'écrivain disparu ; ensuite, lord Wea dale, qui fut président du congrès d races ; M. Jean Finot, directeur de Revue, et M. Van Karnebeek, préside de la fondation Carnegie, ont rappelé carrière du journaliste qui fit tant d'ho neur à son époque, à sa profession et son pays. Enfin, M. John Stead, main nant directeur de la Review of Review dans une péroraison pénétrée de la pl touchante tendresse filiale, a remerc tous ceux qui contribuèrent à honor ainsi le caractère et le talent de son illi tre père. La presse des Pays-Bas a rendu Stead des hommages mérités, notamme le Nieuwe Rotterdamsche Courant I'Allgemeen Handelsblad d'Amsterdam On a, dit le second de ces journau célébré en William Stead le grand pa fiste ; justice n'est pas moins due à l'ho nête homme et à l'homme de bien, c le fondateur de la Review of Revie\ fut l'un et l'autre. On a tort de voulc croire, à la suite de certaines psychoi gies morbides, que les hommes exce tionnels doivent presque toujours êt dans leur vie privée des êtres malfaisar et insupportables. Sous l'influence si tout de la doctrine de Nietzsche, qui a admirablement mêlé quelques grains folie à tant de théories ingénieuses, 1 néo-philosophes ont voulu voir dans surhomme une sorte d'enfant gâté à q tout doit être pardonné en échange d services réels ou imaginaires qu'il ( supposé rendre à l'humanité. Examin attentivement l'histoire des grands hoi mes, et vous observerez au contrai qu'ils furent presque tous de braves ger William Stead se distinguait surtout e tre tous par une probité poussée aux e trèmes limites de la délicatesse. La superstition de la richesse atteint notre époque des degrés inusités. Un m lion représente pour bien des gens i attrait irrésistible ; une cenlaine de m lions, c'est presque le ciel ; plusieurs ce laines de millions, c'est comme un firm ment étincelant sans nuage. Pour i homme d'action étroitement, quotidie nement mêlé à la vie, qui sait la pui sance de l'argent et les bienfaits qu'i en peut tirer avec un peu de cœur d'intelligence, la séduction de l'or est pa fois invincible. On a vu de grands jou nalistes chercher dans la fortune un 1 vier pour des actions meilleures ou u arme pour assurer les victoires de l'idt Que diriez-vous d'un écrivain ass scrupuleux pour rejeter une fortune do pourtant il serait capable de faire le pl noble usage ? William Stead a été cet homme-là I D'après le troisième et dernier test ment de Cecil Rhodes, il était nommé légataire universel de toute la fortune c Napoléon du Cap, et cette fortune s'él vait à plus d'un demi-milliard de ïranc: Cinq cents millions 1 Quelles ressourc pour une propagande salutaire I Qu irrésistible moyen d'action ! Avec le i venu seulement de ces cinq cents m lions, William Stead pouvait fonder pi sieurs grands journaux, tous passionr ment pacifistes, qu'il aurait distrib gratuitement l 11 aurait organisé des nu tings et des croisades I II aurait fait érh à l'autorité des gouvernements I Il a refusé cette fortune pour se réss ver toute indépendance yis-à-vis de Ce* Rhodes, dont il ne partageait pas 1 idées audacieuses relativement à la co quête de l'Afrique australe. Il avait bl mé l'attentat de Jameson, dont il sav< que le Napoléon du Cap avait suppoi les frais. Il était dès lors résolu à fléti les entreprises de son pays contre l'inc pendance des deux républiques boers. — Périsse plutôt l'Angleterre, s'écria il au début de la guerre, si elle doit co tinuer à vivre sur la base de l'injustic' Rien que ce scrupule valait un mon ment. Et ce noble désintéressement vaudr un temple I Firmin Gharlerie in- en Les événements d'Âlbanii 'Ju l)e Rome, le 22 mai : Le bruit suivant lequel les événements tuels en Albanie auraient plutôt été oui aux dépens d'Essad-pacha et pour provoq son éloignement, semblent prendre de plus plus de consistance. Après le (îiornai.k d'11 ■ ^ et. la Tribuna, qui les premiers, ouï recueilli ^ bruit, de nouveaux autres journaux en ;if ment la véracité notamment le Skcolo, le .\ tino, le RÉSTO del Carlino. Dans certains . lieux politiques, on affirme que les événeme 1 d'Albanie sont la conséquence directe de YIC bonne marche des pourparlers eu vue de Ju signature du concordat serbe dont la coik [j-g sion voulue et favorisée par l'Italie, constitM' un échec pour la diplomatie autrichienne. V De Vienne, le 22 mai : «Bien qu'aucun communiqué officiel u'.;it es core précisé L'attitude du 'gouvernement a DÛ tro-hongrois devant la demande du prince d' tte banie d'envoyer un détachement iuternatioi de Scutari à Daruzzo, le Wiener Ai.lgkmi: Zkiti.ng, semi officieuse, remarque qu'il douteux qu'il soit nécessaire de donner su irs au désir du-prince, puisque un grand nom] gg de malissores lui ont offert spontanément ™ former une garde du corps. D'ailleurs, ijo le journal, il est certain maintenant que ei* majeure partie de l'opinion albanaise s'est sa clarée contre Essad-pac'na qui possède des p tisans seulement dans le contre du pays. D-go de telles circonstances, ajoute le jouvn;:l, 1' vui d'un déti'iiai ïiaont international a Dm-i, re peut-être superflu. » ite *** le- « Turkhan Pacha est parti ce soir p< Trieste. Il ira à Castelnuovq et là, montera gj- bord d'un contre-torpilleur austro-hongrois ( le conduira à Durazzo. » is Mexique et Etats-Unis cé De Niagara-Falls, le 22 mai : ^g_ La journée s'est passée en conversations p ticulières entre les médiateurs mais sans q ni Américains, ni .Mexicains se rencontrass< ■le Bien qu'il n'en ait rien été.dit, l'objet des C( ii- versations a été évidemment l'examen de |g conduite à tenir dans le cas- où les rebeL . prendraient part à la conférence. L'attitude Mexique est nettement définie dans la décla r- tion de ses médiateurs. Si M. Vascèncel es vient à Niagara-Falls dans les conditions ( ont été indiquées, c'est-à-dire pour tater le t I rain sans faire espérer aux médiateurs aucn !? concession, ceux-ci le recevront, mais ils ne 13- reconnaîtront aucun droit de prendre part n- la conférence, et ils s'en tiendront avec lui à, de simples conversations. Ils n'inviteront j le général Carranza à prendre part à ces ; ' tretiens avant qu'il n'en fasse la demande ( Sj presse. US Les Américains verraient probablement av jé satisfaction les rebelles prendre part à la cc gr férence., et il semble que, de Washington, 1 agisse sur eux pour les déterminer à y prc dre part, mais la continuation des hostilii 1 pourrait rendre cette participation malaisée, à est difficile de croire cependant que, même ï n£ consentait à le tenter, le général Carranza ] , réussir à arrêter les hostilités. Ses bandés, effet, agissent hors son contrôle. Il est prot ; ble que la conférence chômera cômplèteme x, demain samedi et après demain dimanci Lundi aurait lieu une réunion plénière q peut être, marquera un progrès, surtout si question de la participation des rebelles à ar j conférence a fait, d'ici là, un pas vers u VS 1 solution! dr! . . *** Les delegucs mexicains ne sont pas en c' de faire connaître l'attitude qu'ils prendront Pj face de la délégation que les rebelles se rd ge'nt, dit-on, a envoyer à Niagara-Falls. t? n'ont reçu, dissent-ils, actuellement aucune i tification officielle que les rebelles envern 1 " i des délégués. Ils ignorent donc en quelle qi Si . lité ces délégués pourraient intervenir et je trouvent, par suite, dans l'impossibilité d'ém tre une opinion. Les membres de la délégati j mexicaine considèrent que cette question . • lève de l'appréciation des médiateurs, qu' 111 ; auront à examiner la décision des média tel es quand ceux-ci l'auront prise et qu'en outre. i3t ne prendront pour leur compte, aucune dé sion sans consulter leur gouvernement. Une dépêche de New-York au Daily Mail i i qu'on annonce de la Vera-Cruz que le géïiéi S. Huerta fait de nouveaux préparatifs pour qu n- ; ter le Mexique. Le vapeur allemand Ypirv.m x_ i actuellement à la Vera-Cruz, a reçu l'ord i d'être prêt à se rendre immédiatement à Pin , i to-Mexico, et à embarquer un haut personnaj a On suppose que ce haut personnage est le j il- i fiéral Huerta. in ' De Mexico, le 22 mai : :i_ M. Suliman, vibe-consul des Etats-Unis à s i 11 o, est arrivé ce matin à Mexico, n- ^ A la chambre des commune La chambre des communes n'échappe pas la contagion de désordre et de confusion q sévit dans les autres parlements. La qiiestn )n du home rule la divise en deux camps, où l'< 6t ne semble obéir qu'à un féroce égoïsme r- parti. Là aussi, les chefs sont moins obéis, q r- poussés par leurs troupes. Si l'on pouvait s' e- remettre à l'arbitrage des chefs de partis av l'assurance que la solution adoptée par ei ,g serait respectée par les troupes, le différci ez irlandais serait assez pïomptement réglé. Mi les combinaisons transactionnelles les plus r; sonnables ont peu de succès près d'un pub emporté par la passion. C'est ainsi que la pi position équitable de M. Asquitii d'exclu mister du home rule pendant six ans jusqi a- l'établissement d'un régime fédératif pour to le le Royaume-Uni ;t été. ridiculisée par les un lu nistes. Ceux ci pourtant recevaient pratiqi e_ ment satisfaction puisque, de toute façon. I l . i ter devait rester ejiclu du home rule, soit qu Pg conservât le régime actuel, soit qu'il fût coi pris dans une fédération où il continuerait 01 jouir d'une situation privilégiée. De plus, a va l'expiration de la jioriode d'exclusion, le p.i l- devait être appelé deux fois à élire une mi u- velle chambre. Il était donc impossible de s : 3- tenir que le gouvernement imposait une i Lié forme sur laquelle le pays n'aurait ]>as < 10. consulté. En tout cas, la proposition Asqui ec méritait d'être prise en sérieuse considératio comme le schéma de la transaction définiti désirée par tous les hommes doués de bi ' sens. L'esprit de parti s'y est opposé. La.séan 1 d'hier offre un triste exemple de sa puissan 6S de nuire. H- La discussion^ en troisième lecture du hoi à- rule bill était à l'ordre du jour. C'était la d( lit nière phase de la procédure établie par té « Parliament Act » pour la mise en vigne •|r des projets de loi repoussés par \a chamb des lords. Après cette dernière lecture du b déjà voté deux fois, en deux sessions prêt dentes, par la chambre 'des communes home rule devait retourner pour là derniè n" fois devant la ciiambre des lords et acquéi ? ! force de loi, même s'il était rejeté par el U- Seulement le premier ministre avait décla qu'il avait l'intention de présenter aux lor ait, des amendements de conciliation. Suivant les curieuses dispositions' du « Parliament Act >.-, c'était la seule combinaison permettant d'aboutir. En effet, si les amendements étaient pro-posés tout d'abord aux communes, comme 3 cela semblerait naturel au premier abord, le bill amendé perdrait.le bénéfice des deux votes ac des précédentes sessions et ne serait plus ap-dis plicable d'office en cas de rejet par les lords. u?r n ,fa liait donc s'assurer en -premier lieu de ,1" l'approbation de ceux-ci. Or, tout le monde l-n connaissait dans ses grandes lignes les anien- I j^ denients préparés par le - cabinet, et, sous tv V1 rapport, l'opposition pouvait faire confiance à nj_ m. Asquith. nts II n'en a rien été malheureusement. Hjor, la l'opposition commença par réclamer avec la ac.iaruëment l'ajournement. Après avoir été battue à Cent dix voix de majorité, elle enipê-1|:' clia de parler le premier orateur inscrit qui était pourtant un de ses membres. Les cris de : « l'ajournement! l'ajournement ! » coin rirent avec persistance la voix de l'orateur, 'lions les membres de l'opposition ne criaient pas; on •Vj_ en remarquait même 1111 assez grand nombre M] qui observaient une attitude très digne. Mais i\!-, ceux qui criaient faisaient un tel tumulte que est le speaker crut devoir faire l'observation soi i'te vante : « Comme des membres de la chambre 'i'*- semblent décidés à ne pas écouter leur leader, (l(' je demanderai au leader de l'opposition si c'est •'0 avec son consentement et son approbation. » l^1 Cette apostrophe jetait dans un grand embar-1(. ras M. Bonar Law, mis Uans l'alternative d'ap MS prouver une obstruction scandaleuse ou de in- désavouer ses partisans. M. Bonar Law répon-:zo dit donc simplement qu'il 11e répondrait pas. Sur quoi le speaker constata la mauvaise volonté du leader de l'opposition et leva la ur séance au milieu des hurrahs des uninostes. 11 L'opposition, paraît-il, est décidée à çonti-1U1 nuer l'obstruction jusqu'à ce que M. Asquit'i fasse connaître les amendements .qu'il se pro-pose de présenter aux lords. On risque ainsi de tourner indéfiniment dans, un cercle vicieux. Une transaction sérieuse 11e peut guère _ir. aboutir que si elle est préparée dans le olmp ,je de conversations confidentielles entre les chefs iîit de partis, si les articles en sont livrés aux p is-)ii- sions des foules avant qu'un accord entre les 'a chefs soit intervenu, ils seront tournés en dé-es rision par les énerguménes des différents 1,1 ~ camps, et tout sera à recommencer. C'est mie sombre perspective, ni ! ne LA CHL'«£ ECOWOVIIQUE "a 111 M. J. de Bosschere est d'avis que la :>s création d'usines rivales des nôtres en |1 Chine ne doit pas inquiéter nos indus-'v triels. Il y a place en Chine pour huit ec ou dix usines de cette importance, dit-n il, et pendant de longues années encore 1,1 elle sera tributaire de l'étranger pour "g cette sorte de matériel. 11 Quoi qu'il en soit, si la France néglige •il ses avantages commerciaux en Chine ou n' plus exactement si elle néglige de retirer de sa situation de gros acheteur des béné-,',t fices dans d'autres sphères, elle s'apprête 10. à y jouer un rôle intéressant dans le do-<'■ mairie industriel. Le personnel technique et les ouvriers ,le formés dans les ateliers de Hankow pourront, sans doute, tenir en échec les éléments préparés à Hong-Kong et à Tsing-^ tau, et empêcher que nous soyons sub-n_ mergé's par ceux-ci. ils Nous avons l'initiative, nous sommes "- poussés par la nécessité, nous pouvons trouver assez aisément les capitaux. ^ Quelle est la situation des Belges sur t le marché chinois, comparativement à nos concurrents. Au point de vue prestige, cette situa-,-h tion est plus belle qu'elle ne l'a jamais PS été, confirme M. de Bosschere. Libres i d'entraves sérieuses nous avons pu, grâce aux solides alliances financières que nous avons pu conclure avec nos amis de .Jj France, accepter des formules de contrat 1, d'emprunt que les membres du « groupe n, pentagonal » n'ont pu prendre en consi-re dération. Au moment où la Chine était ]'e' aux abois, elle s'est tournée vers les Bel-ges, qui lui sont venus en aide. Cela nous vaut une situation spéciale, qu'il est nécessaire de maintenir. Les emprunts con- II clus par les Belges sont destinés à la construction des voies ferrées nouvelles. Pen-dant plusieurs années, des produits belges, représentant une valeur de plusieurs 11 millions, vont prendre le chemin de la "J Chine. De nombreux ingénieurs et agents subalternes vont passer quelques années Je en Chine et stimuler l'exode belge .à je l'étranger. 311 Nous avons en Chine des établisse-ec ments de banque, des sociétés hypothé-ix caires, des mines, des tramways. Dans 1(1 le domaine industriel et commercial, ls nous avons l'initiative prise il y a quatre '' ans par la Banque d'outremer, de créer 1()(; en Chine un consortium d'usines belges ,.0 dans le but de pousser notre expansion ■a industrielle en extrême Orient. Ajjrès la ut période d'installation et de mise en mar-0- che, ce groupe s'est attribué des com-e- mandes intéressantes en matériel de che-s mins de fer, mines, tramways, etc., et il 11 prend une extension toujours croissante. Son succès, dit M. de Bosschere, a du .'j reste éveillé l'attention d'autres indus-, triels, qui se sont engagés dans la même voie et n'ont pas sujet de s'en plaindre, u- Les écueils à éviter d'après M. de Bos-■v schere, c'est d'envoyer pour des missions délicates, des jeunes agents sans aucune t 1 expérience des affaires et peu ou point "■ au courant des choses d'extrême Orient ; l'e ensuite, de vouloir gagner trop rapide-ment : ceux de nos industriels et com-ce merçants qui veulent se créer des débouchés durables en Chine doivent se rési-le gner, s'il le faut, à travailler sans gain, ■r- voire à perte, pendant la période prépale ratoire, que peut durer deux, trois ans, 11 plus peut-être selon la nature de l'entre-n' prise. Les négociations doivent aussi ad-mettre ce principe que ce n'est pas sans Jp raison que leurs représentants à l'étran-ger leur font de pressantes recommanda-h. fions sur la façon de traiter les affaires e. dans le pays ou le district de leur rési-,r dence. Ces conseils sont basés sur la con-is naissance intime que possède l'agent des conditions locales, du pays et, com tels, doivent être écoutés et généralem suivis. Par ailleurs, les désirs du consomi teur asiatique n'ont pas toujours été . pectés, en ce qui concerne les formi de vente surtout. Nous commençons aussi à compren que souvent la meillure forme de 1' tiative consiste à examiner les rnétho qui ont réussi ailleurs et d'en faire ! adaptation raisonnée à nos moyens production et de distribution. Et dans ordre d'idées, nous pourrons tirer p; des procédés allemands et anglais. A j pos de ces derniers, il y a intérê reprendre les renseignements que M. Bosschere donne sur la British Engine Association. Elle a pour but de dével per et de protéger les intérêts industr britanniques à l'étranger et spécialem en Chine. Les producteurs purement 1 tanniques peuvent seuls en faire par Ce que l'industrie anglaise compte meilleur est dès à présent représe dans le groupe. Les firmes commercif . sont exclues, de même-que celles don capital n'est pas entièrement anglais britannique. Parmi les objets précis l'Association, M. de Bosschere rel ceux-ci : aider le gouvernement angli les banques, les corporations, les com gnies de navigation et de chemins de : etc., dans leurs efforts tendant à facil: les voies à l'industrie nationale ; étuc les méthodes et les progrès des conc rents étrangers sur les marchés de 1'^ et d'ailleurs, suggérer les moyens neutraliser les influences étrangères faire des rapports sur ces questions; fa ser la prédominance de professeurs glais dans les écoles technique d'Asie d'ailleurs ; encourager les études orientaux en Angleterre ; tâcher de fc de la langue anglaise la langue véhi laire de toutes les transactions industr les et commerciales, etc. L'Associatioj un bureau exécutif à Londres et un cc missaire en chef à Pékin, chargé de cr des bureaux secondaires en Chine. Voilà ce que font, les étrangers. A m d'imiter leurs méthodes dans la mes de nos nécessités et de nos moyens. L': tiative de la Banque d'outremer a été plus heureuse. A nos industriels à rallier, à se servir de son intermédia pour développer leurs exportations Chine. La Banque belge pour l'étran, s'occupe surtout d'assurer les servi bancaires entre nos industriels exploit là-bas, et la mère-patrie. Si Yuan-Shi-Kaï, dont l'influence ni est acquise, parvient à rester encore qi ques années aux affaires, nous avons fc tout lieu de croire que la situation fin. cière et économique de la Chine ne po ra que s'améliorer. Le gouvernement tuel s'est engagé énergiquement dans voie des réformes. La Chine entre à p sent dans la période de sa restaurai: sur des bases fortement occidentalisé Elle va traverser des années pleines vicissitudes et ne pourra mener à b sa délicate entreprise sans le concoi des capitaux et des énergies de T'étrang Une alliance économique avec le Jap< l'Europe ou l'Amérique pourra deve nécessaire, mais nos industries seri toujours largement mises à contributi< A nous à tirer de cette situation le p£ le plus favorable. — J. T. LES CHŒURS OLYMPIQUES Le souvenir des Brillants jeux olympiq suédois n'est pas près de s'effacer, non p d'ailleurs que l'admiration que provoquer les victoires de nos compatriotes dans di rentes épreuves de ces concours. L'accueil demeurant leur avait été si chaleureux Stockholm que le souvenir de la traditionn hospitalité suédoise restera longtemps gra dans leurs mémoires. Nous rappellerons à propos de ces jeux, i c'est une vieille coutume suédoise que de hausser l'éclat des fêtes par des chansons ne faut donc nullement s'étonner de ce qu cours de leurs jeux olympiques les banniè des chanteurs se mêlèrent fréquemment à Les des associations sportives. Ces chante formaient une phalange de quatre mille quu cents exécutants d'élite. Oit avait été recrutée cette légion ? Le tr'ai assidu de plusieurs années avait été empli à les former. Les chœurs d'ailleurs sont po laires en Suède et.depuis la fin du dix-liuitié siècle, toutes les grandes localités avaient le associations de musique vocale. Aucun 1 n'existait malheureusement entre elles. Ce n qu'à l'occasion, des fêtes jubilaires qui eur lieu eu Suède en 1897, que l'on y réunit poui première,fois un groupe de quinze cents ch teurs. Depuis lors, chaque province a for méthodiquement les siens, si bien qu'en M on put réunir l'ensemble de ces groupement Stockholm et l'« Association nationale des cli teurs suédois « y fut alors fondée. Le prii héritier de Suède en assuma la préside; effective. C'est grâce à cette association que le fana " chœur olympique » piit être constitué et 1 peut affirmer que parmi les quelque cinqua mille personnes qui entendirent ces chantei il ne s'en trouva pas de plus enthousiaste i le baron Pierre de Coubertin, le président comité olympique international, à qui l'on c la restauration des olympiades. Il se mon particulièrement flatté de ce que la Suède réalisé en premier lieu son idée d'ajouter musique aux jeux purement athlétiques débuts, et c'est ce qui vaut actuellement ; chanteurs suédois l'honneur d'avoir été c viés au congrès olympique qui doit s'ouvrii mois prochain à Paris. 'On sait que des di gués de tous les pays civilisés y doivent pr rire part. La phalange suédoise, en vue de cette sol nité, a fait une sélection des cent meille chanteurs parmi ses rangs. Ce chœur ap avoir donné le 30 mai, un premier concert stade de Stockholm, se mettra en route v Paris, chantant successivement è Copenhag à Berlin, à Cologne, a Bruxelles, le 14 juii me Anvers (Jardin zoologique), puis à Paris et e ent Un à Londres. Parmi les solistes figurent M. A. Wallgre na baryton à l'Opéra de Stockholm, et le tén 1 11'. S. Hybbinette. '. Le programme comprend une série de chœu lies chants populaires presque inconnus da: nos contrées. On conçoit qlie l'intérêt de la s< dre rée musicale qui aura lieu au Jardin zoolof ini- que sera tout particulier. ripe ^ LA TOMBE DE MERODE , .Nous avons dit qu'un comité s'était constiti à Berchem à l'effet d'organiser une solenni ce* pour le transfert des restes du comte Frédéi irtl de Mérode, le héros de 1830, au nouveau cini iro- tière de la commune. t à Ce comité vient de prendre les décisions qi de voiGi ; 3rs' « Le cercueil en plomb sera transféré lun q.. matin à sept heures au nouveau cimetière « lierchem. Un procès-verbal sera rédigé de . constatation officielle de ce fait en présen . des autorités invitées à assister à cette brè' cérémonie. tie. >, Le comité organisera le 1er juin une sole de nité olus importante, pour laquelle des invit nté lions ont été lancées à la famille de Mérod îles tlux autorités* civiles, militaires et religieuse ^ ig aux sociétés de Berchem et. aux sociétés c au l,ays- " Nul doute donc que cette manifestation p ^ triotique n'obtienne le succès qu'elle doit néce . sûrement rencontrer. us, pa- -A FEMME CONTEMPORAINE •er C'est aujourd'hui à trois heures que Mme S j-gj. rah Bernhardt a été reçue à l'exposition de '•er Femme contemporaine. Des discours ont é i prononcés au nom du comité de l'expositic et des délégations des cercles dramatique SJe après quoi l'on entendit une assez importan de partie de concert. Mme Dhayrmond avait c i et un à-propos en vers. VO- Mme Sarah Bernhardt enfin parla « de an- poésie » et dit avec tout le talent que l'on sa: une scène de la Passion de M. Edmond Hara -}es court, quelques vers de Rostand et une scèi jj.g de la Fille sauvage de M. François de Cure cu_ M. le bourgmestre De Vos parlant au nom d< . . assistants, à très chaleureusement exprin leur admiration à la grande tragédienne. 1 a ,m_ UN RHINOCEROS BICORNE éer A NOTRE ' ZOOLOGIE Les collections de notre grand parc d'acc! )US niatati°n anversois viennent de s'enrichir d'ui pièce capitale : un rhinocéros bicorne d'Afi JI.e que. Il a été logé dans le temple égyptien, ( J11" face de son congénère le rhinocéros unicon les de l'Inde. Tout comme celui-ci, le rhinocéri s'y africain est devenu rare, à cause de la chas: ire que lui fait l'Européen, et l'on peut prévo en le moment où ces grands animaux seront pa ygr sés à l'état de souvenir. Ce sont là des consid ^es rations qui augmentent la valeur et d'intér qui s'attachent au bel exemplaire dont not; Société de zoologie vient de doter ses colle tions. )us S' INTÉRIEUR ur- ac- *-a situation des étrangers en Belgiqi ja A la demande du comte Goblet d'Alviella, , ministre de la justice a décidé de réunir dai re" un manuel les diverses dispositions des lo on qui concernent particulièrement la situatic es. des étrangers dans le royaumeè Le nomb rïg croissant de ceux qui viennent s'établir en Be ■ giquè justifierait amplement une initiative ( len (.e genre< Cette décision a été prise à propos ( 1rs l'examen par le sénat de la loi accordant ai er. femmes qui ont acquis la nationalité belge, 1 délai d'un an pour décliner cette nationalité. nir „ . „ ■ Congres international de la reforme du cale drier. 3n. Les 27, 28 et 29 de ce mois se tiendra ,rti Biége, invité par la bourse industrielle de Li ge, ayant, à sa tète comme président M. Pa Van Hoegardén-Braconier, un congrès qui s'o — cupera de la réforme du calendrier. Ce co ^ grès réunira de nombreuses personnalités c ^ irtonde savant, industriel et commercial. I comité organisateur a reçu des adhésions nor ^ breuses, non seulement de notre pays, ma ^ de France, d'Allemagne, d'Angleterre, de H< — lande, de Suisse, etc. La question du calendrier retient, depu quelques années, l'attention des hommes d'ét Lies des. Elle a fait l'objet des délibérations ( lus l'académie des sciences à Paris, Rome et Sain ent Pétersbourg. Le congrès international d< ffé- chambres de commerce — présidé avec tant < au distinction par notre concitoyen M. Canon-I. ;L grand — dans ses séimcesTintérieures de Liég ,,1 Milan, Prague, Londres et Boston, lui a réser> une large part dans ses débats, et l'a inscrite iee l'ordre du jour de sa prochaine session, qi aura lieu à Paris, au commencement de jui pie Le congrès de Liège sera, en ce qui concert re- ce problème, la préface de celui qui se tiendi Il à Paris quelques jours plus tard. res Les grands Etats colonial ,ei'_ Au point de vue de l'étendue de leurs po sessions coloniales, les six premières puissa: 111 ' ces se classent ainsi : Angleterre, 29,290,254 V tre lomètres carrés ; France, 6,497,000 (en tenai compte de ce que la superficie du Maroc n'e ail pas encore déterminée exactement) ; Allem jyé gne, 2,933,449 ; Belgique, 2,382,800 : Portugii pU_ 2,090,694, Pays-Bas, 2,045,648. 111e Vi' point de vue de la population de leu urs colonies l'Angleterre et la France conservei leur rang respectif, mais l'Allemagne ne viei 1 plus que la dernière, comme le démontre) est les chiffres que voici : Angleterre, 347,664,0 eut habitants ; France, 54.200,000 (avec la mên ' la. restriction que ci-dessus pour le Maroc) ; Pay an- Bas, 37,879,000; Belgique, 20,000,000; Allemagn mé 12,714,000 m, s Notre det ' n Dnns son rapport sur le budget de la det ~ publique, présenté au nom de la commissic ce~ des finances du sénat, M. Ancion écrit : >ce A la date du 15 avril dernier, la dette tota de la Belgique atteint 5 milliards, chiffri î'ux ronds, représentée à concurrence de 235 mi 'on lions par un portefeuille commercial. Mais Qte l'on veut se rendre exactement compte de [rs situation, il convient de mettre en regard c ' ce passif l'actif de la nation, qui comprend - 1 indépendamment des propriétés immobilier! o" — tout notre outillage économique, parmi 1 oit quel le chemin de fer figure pour 1111 capit; tra supérieur à la moitié de la dette totale. Cell ait ci est donc largement représentée par la patr la moine national. les C'est le moment de rappeler que, depuis 188 ux tous les budgets ont soldé par des bonis in ' portants s'élevant au total, au 31 décembi 1912, à près de 220 millions de francs. L'exe 0 cice 1912 — bien que le compte financier d '',1- chemin de fer clôture par un mali de 4,164,04 en- francs — solde, d'après la situation du trés( déposée au début de la présente session, p; en- un boni de 975,000 francs, qui sera vraisembl; irs blement augmenté lorsque les comptes seroi rès définitivement arrêtés. Pour l'exercice 191 ' malgré un déficit sur ie chemin de fer de millions de francs environ, on prévoit un boi er,s approximatif de 750,000 francs." Et cependan ,ie- surtout au cours des dix dernières années, h 1 à budgets ordinaires ont eu à supporter 110 n- seulement les majorations de dépenses dues au développement de toutes les administrations ii, publiques, mais aussi des augmentations de dy salaires, de traitements et de pensions considérables, ainsi que les charges non moins importantes, résultant de la création d'organis-s mes nouveaux, tel notamment le service des 1S pensions de vieillesse. " Disons enfin, pour terminer sur ce point, fi- que les bonis réalisés depuis 1886 ont servi, à due concurrence, à solder des dépenses ressortissant au budget extraordinaire ; le Surplus a été demandé à l'emprunt. Or, depuis 1895, les îé bonis des budgets ordinaires sont, dans leur té ensemble, supérieurs aux dépenses extraordi ic naires proprement dites autres que celles rela-e_ tives à l'outillage économique. D'où la légitimité des emprunts, l'intégralité de ceux-ci — et même une partie des revenus ordinaires — ,e ayant été consacrée à des dépenses directement ou indirectement productives. !li La thèse en vertu de laquelle tous les tra le vaux publics indirectement productifs de la vraient être.payés par l'impôt n'a jamais été :;e pratiquée par l'opposition, lorsqu'elle a occupé ;e le pouvoir ; elle ne l'est pas davantage par les administrations publiques où ses amis sont en majorité. Notre situation financière n'est donc pas telle que la minorité s'efforce de la repré-a~ senter, et c'est à tort que l'on essaye de !;i e, discréditer. La vérité est, que nous subissons s, une crise de trésorerie, due au renchérissement u des capitaux, crise qui sévit partout. s CONGO La culture des arbres fruitiers tropicaux Le ministre des colonies a fait commencer la publication de brochures détaillant la cui-Ll" ture des essences fruitières les plus intéressa sautes. Cette publication, qui comprendra une té vingtaine de brochures abondamment . i 1 h 1 s -111 trées, sera distribuée gratuitement aux colons s> par le service de l'agriculture. Elle remplira (.g une lacune de notre documentation coloniale. Les notions que nous possédons au sujet des arbres fruitiers des tropiques sont en général fort limitées ; nous ne connaissons qu'impar-'a fciitement les variétés, la culture, le greffage, t, la sélection, la conservation de ces fruits si j- agréables et si hygiéniques, produits en abon-ie dance par les manguiers, les sapotilliers, les avocatiers, les ramboutaus, les ananas, les _ bananiers, l'es papayers, etc. Tous ces fruits sont cultivés au Congo, mais le plus souvent le on n'en possède que des variétés de peu de valeur. De là les avis fort erronés que l'on entend émettre sur tel 011 tel fruit tropical, que l'on condamne parce qu'on n'en a jamais goûté " que des variétés sauvages, ou de qualités infé-i- rieures. La culture fruitière tropicale est ce-le pendant très avancée déjà dans les anciennes j. colonies françaises et anglaises, ainsi qu'aux n Indes néerlandaises et, plus récemment, dans ie les colonies américaines. De nombreux spécialistes étudient l'amélioration des races et variétés et recherchent dans tous les pays les fruits les plus méritoires. On doit donc ap-h' prendre à connaître ces fruits comme nous s- connaissons les poires et Tës pommes d'Europe; é- il y a autant de différence entre une papaye il fine de Ceylan et la papaye commune qu'entre ,e une poire fine et une poire cuite. La première brochure de cette série vient de paraître. Elle traite de la culture et de la sélection de l'« avocatier », et s'inspire surtout _ des publications américaines. Elle est rédigée par M. Léon Pynaert, ancien directeur du jardin botanique d'Eala. On peut obtenir ces brochures en s'adressant. à la direction générale de l'agriculture, 7, rue Thérésienne, à Bru-■ e xelles' le Le service de la trésorerie is Considérant que des mesures doivent être is prises pour faciliter : 1° le payement immédiat m de certaines créances établies à charge du •e Congo belge et dont le caractère d'urgence ne ,]. permettrait pas de les soumettre aux prescrip le tions du susdit arrêté; 2° la perception des le menues recettes du département des colonies; x — le ministre des colonies vient de créer au ,, ministère des colonies une caisse spéciale destinée à faire sur avances de fonds et à charge des budgets coloniaux les payements urgents qui, conformément, aux décisions du ministre, ne peuvent subir momentanément la règle de r, l'ordonnancement général. Cette caisse fait les . menues recettes provenant notamment d'abon-nements à des publications officielles, ventes J - (]p- valeurs postales, droits de chancellerie, etc. CARNET D'UN JURISTE 1- — js A propos de la réglementation 1 de la profession d'agent de cha?ige Le régime de liberté sous lequel nous vivons, relativement à l'exercice de la profession d'agent de change, semble bien avoir vécu, le Un mouvement d'opinion en faveur d'un re-t tour à la réglementation, d'abord timide, s'est >s affirmé de plus en plus. Aujourd'hui, de toutes le parts, des voix s'élèvent, aussi bien dans le public que dans le monde des agents de change lui-même, qui réclament péremptoirement la réforme du système actuellement en vigueur, g Sans doute ne veut-on pas retourner au ré-,j girne du monopole. Cette idée nous choque , trop profondément pour qu'aucun esprit ose IR s'y arrêter, même un instant ; ce que l'on ré-clame, c'est qu'il ne soit plus possible à qui veut, sans avoir au préalable justifié de connaissances pratiques suffisantes, sans fournir x de garanties tant morales que matérielles, s'éta-s )»1 ir agent de change, de réclamer son admis-j sion en bourse et d'entraîner avec lui, dans I une suite d'aventures trop souvent terminées lt dans un désastre, de braves gens qui, sur la ,, foi d'un titre véritablement usurpé, se sont ( . confiés à lui. On a dit : L'agent, de change est un négociant tantôt prenant le rôle de marchand ven-,s dant des denrées (les effets publics) qu'il a ,'j achetées lui-même, tantôt se contentant du rôle )t de simple intermédiaire et exécutant, en |f bourse, les ordres qui lui ont été donnés; dès M) lors, de quel droit réclamer de ces gens-là plus de garanties que d'un simple épicier, d'un né-gociant quelconque qui traite, de la même ma nière, d'autres marchandises? Le public n'a pas besoin d'être protégé. On se demande d'ailleurs en quoi consisterait cette protection et en quoi elle se justifierait davantage lorsqu'il s'agit- d'un agent de change plutôt que de tout } autre négociant. I (.e raisonnement, qui n'est pas neuf, nous semble profondément faux. C'est en partie de ^ cette manière d'envisager les choses que sont partis les auteurs de la loi de 1867 et il faut croire que le système loyal auquel ils ont m aboûti n'est pas l'idéal, puisque aujourd'hui déjà on en est à réclamer une réforme ; on _ vent autre chose et l'on veut surtout des garanties. Pourquoi ? Parce que l'agent de change n'est pas un , simple négociant, n'est pas 1111 simple courtier, 1111 intermédiaire exécutant passivement les ordres qu'il reçoit. On peut dire que, pour ce qui regarde spécialement ses relations avec le public, l'agent de change est, avant tout, un conseil. Il dirige son (--lient dans le placement de son argent 11 "e v est d'ailleurs entraîné par la force des cho-ses car s'il s'y refuse le client le quitte et '' s'adresse autre part, là où on le conseille. I() L'influence de l'agent sur son client est énor-,r me et ce serait vouloir nier l'évidence que de r soutenir le contraire. Le rentier ou l'homme .qui a des économies à )t placer se. perd dans la multitude des valeurs n ('.n '' *ro,lve ^ cote. Il rêve toujours, même . s '1 pas I âme d'un joueur, de réaliser quel-ii que beau bénéfice par une de ces petites spé-t, cul.ations adroites dont il a tant de fois en-'s tendu parler car, a en croire les rumeurs qui II courent dans le- public, il y a tous les jours

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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