Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 14 Februar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hx15m6392b/
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Samedi 14 et dimanche 15 février 1914 No 38 Vingt-sixième année ABONNEMENTS I «a-a n* «<wa< ca tria», tr&scs fraies francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 6.2t» KXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 Oa «'aboiut* à Anvers au bureau du lournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre- BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' • ANVERS Téléphone i 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 c1*1*» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une inst.iion . . la ligne 75 • deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série (Cannonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. &QT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après I espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclintn ; toute responsabilité quant à leur teneur. I Le numéro : 5 centimes Nnances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tonte communication relative à l'administration on à la rédaction doit être adressée à M. 1 BACOT, directenr-rédactear en chef da journal ACTUALITÉ; LA PAIX NECESSAIRE (III) Les peuples n'existent point seulemi par la victoire militaire, par la supéi rité du nombre et des armes. A la fin du dix-huitième siècle, l'esp français apporta aux idées de l'Eure une contribution nouvelle. Ces idi étaient presque explosives dans leur f ce ; elles menaçaient une grande par de l'ordre établi dans ce qu'on nomm autrefois la chrétienté. Les classes c se sentaient le plus menacées s'unirt contre la France, et celle-ci, luttant cc tre le monde en armes, fut finalemt écrasée, au moins en ce qui concerne force militaire. Mais l'idée françai cette contribution qu'elle avait appor à l'esprit de civilisation, fut-elle écrasé Non. Ce fut après la victoire des ail que la graine semée par les auteurs int lectuels de la révolution commença à g* mer, à croître et à faire son œuvre travers le monde : dans les colonies esf gnôles et portugaises de l'Amérique, Italie, en Allemagne et en Angleterre. L alliés avaient bien écrasé les armées la France, mais non pas ses idées. ] pouvaient culbuter les forces républici nés, et ils y réussirent en effet, ma bien que ce fût là leur but véritable, n'étouffèrent pas l'idée républicaine pt ce que cette tâche est au-dessus de puissance des armées. Leur élan mi taire s'y brisa. L'histoire se répéta en 1871. A la sui d'une série de désastres militaires, force armée de la France fut réduite néant ; mais parce qu'elle avait u: grande littérature où vivaient de grand idées, une population qui connaissait sentait cette littérature tout entière, hal tuée à l'industrie et à un travail suii parce qu'enfin elle avait une tradition i liberté défendue par sa littérature et s institutions, la France put étonner monde par sa puissance de relèvemen Les forces allemandes pouvaient ven à bout des canons, des forts et des arméi de la France, et, si celle-ci n'avait eu qi cela pour toute défense, elle aurait é entièrement et irrémédiablement écrasé' Mais il y avait d'autres choses que lt baïonnettes allemandes ne pouvaient a teindre et qui demeuraient intangible On ne détruit sur un champ de b< taille qu'une nation déjà morte ; on 1 achève plutôt qu'on ne l'y abat. En tro mois, on a vu les Turcs chassés d'Europ' mais s'ils avaient employé les quati cents années qu'ils y ont séjourné à foi der une civilisation aussi bien qu'à maii tenir une armée, à créer une littératui turque, un système scolaire turc, de industries, des bureaux de poste, de banques, des journaux, des codes, de tribunaux turcs, à pousser des racine profondes dans la masse des popul; tions soumises, il eut été impossible d les chasser. Il n'est même pas vraiserr blable qu'on eût pu détruire leurs ai mées. Il dépendait des Turcs qu'ils vé eussent aussi tranquillement en Mact doine et en Albanie que les Françai vivent dans le comté de Nice ou dans 1 Savoie. Evidemment, ce n'est pas une raiso: pour que la France s'expose à une not velle épreuve de la. défaite. M. Norman Angell n'a jamais dit que la résistanc militaire n'est pas un facteur de la d< fense nationale ; il prétend seulemer qu'elle n'en est pas l'unique facteur, r le dernier. C'est celui sur lequel la Frar ce, qui est l'esprit plutôt que le muscl de l'Europe, doit compter de moins e: moins. Le publiciste anglais fait appel au: étudiants de France pour les inviter s'assimiler et à répandre autour d'eux L notion qu'il leur inculque de l'« interdé pendance internationale » de la Franc et de l'Allemagne, de l'impossibilité ab solue d'une nouvelle guerre franco-aile mande qui conduirait les deux pays à 1, ruine. En Angleterre, c'est précisémen la jeunesse universitaire qui a montré 1 chemin. Il y a plus d'un an, l'universit de Cambridge a donné naissance à un société composée d'étudiants auxquel s'étaient joints deux ou trois de leur plus jeunes professeurs. Cet exemple ; été aussitôt suivi par presque toutes le villes universitaires anglaises, le mouve ment se distinguant en ceci qu'il n'impli que aucune tendance socialiste, antimi litariste ou antipatriotiquè. De grand personnages politiques, choisis parmi le; libéraux et les conservateurs, ont assurm la présidence d'honneur de ces groupes Pour attirer les étudiants français de avantages leur sont offerts. Un prix de cinq cents francs sera at tribué à chacune des principales univer sités de France pour être décerné chaque année à l'auteur de la meilleure, composi tion sur un sujet dans le genre de celui ci : « De l'interdépendance croissante de: nations européennes modernes.» La seuli condition imposée sera que six concur rents au moins prendront part à ce con cours dans chaque université. C'est l'université elle-même qui statue ra. Si les mesures nécessaires peuven être prises, on enverra la compositior classée première concourir avec les com positions primées des autres universités pour l'obtention d'un prix de cinq millt francs qui permettrait au lauréat de pas ser environ un an dans une université étrangère. La lettre ouverte de M. Normann An gell ne s'adresse qu'aux étudiants fran çais ; elle s'adresse aussi par naturelle extension à tous les étudiants de langue française. Il est à souhaiter que la jeunesse belge en fasse son profit. Firmin Charlïrie. S Dépêches télégraphiques [Sewice de l'Agence HAVAS) DANS LES BALKANS Le prince de Wied à Vienne > i Vienne, 13 février. — Le prince de Wied été reçu en audience par l'empereur 10~ après-midi. L'entretien a.duré une demi heu Un dîner à la cour a été offert ensuite rit l'honneur du prince auquel assistaient pe comte Bertchold, le comte Sturgkh, préside y du conseil autrichien, et l'ambassadeur d. 'eb lemagne. Dr- .. M. Venizelos à Saloniqûe 116 Saloniqûe, 13 février. — M. Venizelos i ait arrivé à Saloniqûe ce soir à huit heur [Ui H a été reçu à la gare par les autorités ,nk viles et militaires et des délégations de toui ' les corporations commerciales. La ville < )n" pavoisée et illuminée. . Tension bulgare-turque la ViE.\\iï, 13 février. — On mande de GonsLi 5e, tinople à la Wiener Allge'meine Zeitung que ;ée Turquie a fait remettre, par son représenta e 9 à Sofia, une note dans laquelle la Porte :> :x' nonce la rupture des négociations rehtiv Leb au traité de commerce bulgaro-turc en al el- guant que le gouvernement bulgare n'a p îj'- tenu sa promesse de cesser dans les hi à jours \çs actes d'hostilité contre les Pomal ia_ La note annonce en outre que, si dans vin jours après l'ouverture du parlement bulgai la question des Pomaks n'est pas réglée, 1 GS marchandises de provenance bulgare sero ie surtaxées de droits de-douane différentiels < cinquant pour' cent. Cette nouvelle jusqu présent n'est pas confirmée à Vienne, g Les chemins orientaux i ' Rome, 13 février. — A propos des chemii lb de fer orientaux, le Giornale d'Itai.ia cons .1'- elère que la ligne projetée du Danube la l'Adriatique qui traversera le territoire alb, [[_ nais -met l'Italie'par rapport à la Serbie dai une position de contiguïté territoriale et li confère quelque droit à faire entendre f te voix dans la question des chemins de f( la orientaux pour la -partie du réseau intére ^ sant les nouveaux territoires serbes, le Le prince de Serbie à Saint-Pétersbourg es Belgrade, 13 février. — Le prince royal e: . revenu ce soir de Saint-Pétersbourg aprt . s'être arrêté pendant deux jours à Vienni >f- La Samouprava, dans un article de fond, a i, tribue une grande importance aux entretier Je qui ont eu lieu à Saint-Pétersbourg et doi l'objet certain est le maintien de la paix dar " les Balkans. le . La soi-disant nouvelle aliiance balkanique Bucarest, 13 février. — L'Universul écrit a ir sujet du bruit relatif à la conclusion d'un 5S nouvelle alliance balkanique qui comprendra e la Roumanie : « Pour quiconque a suivi ave £ attention la politique extérieure romaine pei ^ dant ces derniers temps, il est clair qu'il n saurait être question d'une alliance de c :S genre. La politique des mains libres a pre t- curé à la Roumanie les plus grands succèi et elle ne peut y renoncer sans motifs grave " et précis. Toutefois, il est naturel qu'il exist une entente amicale au Sujet de buts con Y muns et précis comme le maintien de 1 LS paix de Bucarest. Cette entente a été l'obje ^ d'entretiens entre les hommes d'Etat balkr ,g niques et le nouveau ministère roumain. L Roumanie ne songe pas à une alliance, mai certainement à une entente au sujet de 1 i" défense commune. Pour cela, il n'est pas b( e soin de traité ou de convention en bonne e g due forme, car la communauté inébranlabl s des intérêts assure à elle seule cette entente. s La question des iles Constantinople, 13 février. — Demain mati: les ambassadeurs se réuniront sous la prés! dence de leur doyen, l'ambassadeur d'Autri e che, pour arrêter le mode de remise à V Porte de la note des puissances au sujet de îles de la mer Egée, que cette communicatioi soit faite collectivement ou individuellement *** Londres, 13 février. — Une information com S muniquée à la presse dit qu'il résulte d'in a, formations puisées dans les milieux diplômé tiques qu'il n'y a pas lieu de s'attendre à c ~ que la Turquie soulève des difficultés en c< qui concerne la décision des puissances re lative aux îles de la mer Egée. ^ *** e Athènes, 13 février. — Aujourd'hui les mi i- nistres des grandes puissances ont présent t au gouvernement hellénique la note collec j tive annoncée relative à l'attribution des île de la mer Egée et l'évacuation du territoir assigné à l'Albanie. e *** l Athènes, 13 février. — La note collective re mise aujourd'hui à Athènes dit que les puis c sances décident de remettre à la Gr^ce le: i. îles occupées par elle, à l'exception de Te nedos, Embros et Castellorizo. Une garantit 1 suffisante est demandée au gouvernemen grec de ne pas les utiliser dans un but nava 3 et militaire, et, en outre, de sauvegarder le: droits de la minorité musulmane. L'attribu lion ne sera définitive pour la. Grèce qu< lorsque les troupes grecques auront évacui 1 le territoire assigné à l'Albanie. Le gouver t nement grec s'engage à n'opposer aucun< 3 résistance, à n'encourager ni directement oi ^ indirectement la résistance des Epirotes [.'évacuation commencera par Coritza. Elit 3 devra prendre fin le 31 mars. Les puissance; S ont confiance que leurs décisions seront res 3 pectées par le gouvernement grec. LA REVOLUTION MEXICAINE A la légation britannique La Vera Cruz, 13 février. — Les marins an glais ont débarqué du croiseur Suffolk deuî mitrailleuses qu'ils ont placées sur un wagor de chemin de fer avec une grande quantité 3 de munitions à destination de la légation bri 3 tannique à Mexico. 3 Anglais et Américains dans les eaux mexicaines 3 Washington, 13 février. — Le sénat a voté ur bill créant six vice-amiraux afin que les com mandants navals américains dans les eau* mexicaines ne soient pas d'un grade inférieui - aux commandants anglais dans les mêmes î eaux. Traité d'arbitrage suisso-américain Washington, 13 février. — La Suisse et les , Etats-Unis ont signé un traité soumettant à ^ l'arbitrage pendant au moins une année toutes les questions que la diplomatie ne peut pas régler. Le chemin de fer de Bagdad Londres, 13 février. — Suivant une information communiquée à la presse et relative au chemin de fer de Bagdad, les points principaux intéressant l'Allemagne et la Grande-1 Bretagne ont été réglés ainsi que ceux inté ressaut les intérêts français. Il ne reste plus que quelques points de détail à traiter. ï Ouverture de la skouptehina serbe Belgrade, 13 février. — La skouptehina, après un mois de vacances à l'occasion des fêtes de Noël, reprendra ses séances demain. Indisposition du président Wilson Washington, 13 février. — Le président Wilson est obligé de garder la chambre par suite ! d'un refroidissement. Le mouvement commercial et monétaire aux Etats-Unis New-York. 14 février. Pendant la. semaine les importations se sont élevées à 20,6^0.000 dollars. Les importations d'argent ont été de 309,000 dollars, celles d'or de 63,000 dollars. Les exportations se sont élevées à ^91,CG0 lars: 0 Démission de ministre en Uruguay Montevideo, 14 février. — Le ministre de faires étrangères, M. Barbaroux vient de uer sa démission. Le ministre de l'instrui publique, M. Bruin, le remplace par inte a || Jn L'or homicide le En 1899, le gouvernement angla m déclaré la guerre au Transvaal pour *'■ ger « la protection des sujets brita ques molestés et exposés à des lois d pulsion arbitraires par les gouvernem ;s des républiques sud-africaines ». ri En 1914, le fils du Great Old Man, es Gladstone, obéit aux directions de 1 'SI commandant en chef des Boers, M. tha, devenu « général » anglais et ; mier ministre de l'Union sud-africain [!, déporte, après une grève d'unie gra ni extrême, des violences et des crimes, r ii- sujets britanniques coupables d'avoir es vendiqué les avantages assurés d lè' l'empire anglais aux « sujets britai iit ques » ! Ironie des choses et des tem s. Laissant de côté l'historique du so gt vement dont les journaux nous ont en e; tenus ces dernières semaines, n croyons intéressant de scruter d'un ie près le problème qui vient de se rés 'n dre par la force. Peut-être celui-ci pi dra-t-il un autre aspect que celui s lequel il nous a été présenté par l'âge Havas et par les journaux anglais rép !-, dus sur le continent. i Une revue nous renseigne sur la fa is dont le travail est organisé dans les '■ nés d'or du Rand. Sous terre, par 1 chaleur tropicale, un ouvrier blanc, gé , ralement, travaille avec une escou. d'indigènes qui exécutent toutes les c rations nécessaires pour l'extraction ;t l'or. Ces travaux produisent continue ment une quantité de poussières eje mement fines qui occasionnent des c s ordres pulmonaires très graves, si ii précautions les plus minutieuses ne s s pas prises. Et on ne les prend pas, pa qu'elles sont dispendieuses et qu'ei retardent le travail, et qu'il faut av g tout que les mines rapportent le p it possible. Et les mineurs, de toutes rac c meurent dans d'effroyables proportio 1 L'an dernier, M. Sauer, ministre < ^ affaires indigènes, fit à la chambre s africaine un discours sur la morta! ; parmi les « tropicaux », c'est-à-dire p s mi les travailleurs noirs recrutés sous L' tropiques. Il montra que les propriél ; res de mines, les « Albu », sobriq t donné aux financiers israélites de L dres qui possèdent la plupart des mil d'or d'Afrique australe, — avaient s tématiquement et délibérément tron le public. La Witwatersrand Native 1 t bour Association, agence de recrutemi e pour les piopriétaires de minés, a dû " connaître que la mortalité chez .les « t picaux » seuls et pour le seul mois 1 mars 1913, dans ses « compounds » s' élevée au chiffre effrayable de 229 pc mille ! Il a toujours été reconnu que s « tropicaux » sont plus susceptibles c 1 les autres noirs de contracter la phti sous l'influence des poussières qui se i gagent du mode de traitement de 1' Mais cette considération n'arrête pers< ne : ni propriétaires de mines, ni le g< vernement sud-africain, ni celui de métropole. Il faut des ouvriers pour mines : de 8,796 « tropicaux » en 19' leur nombre s'élevait à 14,792 en 1909 21,267 en 1912. Et à peine un de ces ho mes sur mille retourne chez lui en bon santé. ; Le « blackbirding » s'opère surtout territoire portugais, et il y a tout lieu supposer que c'est à l'influence des « -bu », préoccupés de leur recruteme que dans le partage récent des influeni s en Afrique du sud, est due l'attributi ; à l'Angleterre de la zone du Mozam [ que. Quand les « tropicaux » sont tr i malades pour travailler, on les met ; chemin de fer, et chaque semaine train les emporte à Ressano Garcia. M. « des indigènes renvoyés ou rapatri bien peu regagnent leurs kraals » aff me le docteur Irvine. Bien souvent, trouve les cadavres de ces malheure morts sur la route. Il y a 56 docteurs s le Reef ; il y a en moyenne 213,000 r neurs indigènes ; de ce nombre, 3,150 moyenne sont quotidiennement hc d'état de travailler et obligés d'aller l'hôpital. Comme ils n'y sont admis q gravement atteints et que les docteurs se rendent généralement à l'hôpi qu'une heure par jour, on peut aiséme calculer quels soins leur sont donnés. En ce qui concerne les blancs, un inf nieur de Johannesburg a calculé qu n'y a pas moins de 250,000 hommes, ti vailleurs dans les mines, qui sont moi depuis la guerre. M. Stanley Porl Hyatt, qui a servi comme ingénieur che gé du service des machines à air coi primé dans une des plus grandes indi tries minières sud-africaines, rappoi qu'il a fait au hasard une liste de vin hommes ayant manœuvré ses machin pendant les deux dernières années et qi sur ces vingt hommes, il n'y en avi que deux dont la mort ne fût pas c< taine : « Dix-huit hommes sur vingt deux ans, et tous hommes jeunes, vigo reux, et tous mariés.» L'auteur de « Ci of Dreadful Death » signale que dans u mine les conditions sanitaires étaient mauvaises qu'aucun employé blanc pouvait travailler plus de dix jours < suite. Des médecins ont essayé de montr qu'il serait, avec quelques frais et qu< ques améliorations, possible de modifi ces conditions atroces ; leurs observatio ne sont pas écoutées. Les « bons » Boers traitaient les inc gènes avec une impitoyable brutalité ; 1 Anglais... continuent ou plutôt ce n'a p été une des moindres surprises des inc gènes de voir soudainement leurs enn d-1- mis et ceux des Anglais devenir, api leur défaite, les maîtres et commanc s af. à ces mêmes Anglais. Ils n'ont pas co: don- pris. Ils ont compris encore bien moi •tion quand ils ont vu les « Dutchmen » trail nm. en vaincus des ouvriers anglais, les e: prisonner, leur distribuer des coups fusil, les charger à la baïonnette sur ; ■ places publiques. De la stupéïaction le , surprise s'est vite changée en mép: pour les blancs sans distinction. De ! l'échauffourée de Jagersfontein, le 9 ja vier dernier. * A cette façon de traiter les indigèni .. en correspondait une autre, à peu pi , " aussi inhumaine, de traiter les blan< g'Q~ De là, la grève des ouvriers des voi 3re ferrées et de tous les employés d'indi ej trie dans la confédération. Cette grè vité s es' ac'lev^e Par 'a déportation sans j . gement, sans condamnation, de neuf d . principaux leaders travaillistes et m< ans =ré 'a protestation solennelle du ju, îni W6ssels et son ordre de « restraint » co , tre les ministres de la justice, de la d fense et de l'intérieur. Et il a existé ui tre- C°në'° Reform Association »! — Jerr ous — —— me» an- histoire de cloches Nous avons rencontré hier M. Gust. Brec ^on notre excellent carillonneur communal, a q nous avons demandé des nouvelles de s ~ cloches. Voici que la saison des musiqu campanaires va se rouvrir, en effet, avec printemps et cette année, comme précéder ment, des concerts de carillon seront donné' pé- les lundis soirs du haut de la flèche de Notr de Dame. Ile- Notre inquiétude s'est portée tout d'aboi i'rê- sur l'instrument. [és- Pensez.-vous, avons-nous demandé à P les Brees, que l'échafaudage que l'on se prôpoi de placer assez prochainement sur la tou doive nuire à la sonorité de vos cloches ? , — Aucunement, nous fut-il répondu, poi ^ la raison majeure que le dit êchaufaudage € admettant même qu'il puisse être placé a lus cours de cet été, n'affecterait que la part es, supérieure de la tour, -celle qui domine : ns. seconde galerie. Or vous n'ignorez pas qi jes le carillon se trouve placé entre la premiè] id- et la deuxième galerie. — Est-il vrai, avons-nous demandé ensuit ar_ qu'il soit question de changer prochainemei ics I 1er airs que le carillon automatique nous red aux heures, demi-heures, qu'airs et demi-quar " d'heure ? Il avait été annoncé, n'est-ce pa jet que le changement se ferait désormais tous U )n- ans ? les — je n'ai rien appris à ce propos. En toi ys- , cas il n'en est pas question pour le momen ipé Vous sav.ez que c'est là un travail assez coi ^a- sidérable et qui nous a pris, la fois dernièn int plus de quinze jours. rQ — Parlez-nous de vos projets pour cet éti pq_ Que comptez-vous faire ? . — Puisque vous m'y forcez, je vous avouer* " donc, nous dit M. Brees, que j'ai enrichi mo répertoire d'une cinquantaine de morceau ,U1" parmi lesquels plusieurs sont de Wagner, cl les Grieg et de Benoit. Pour ce dernier, j'£ ue notamment réduit au carillon, la fameus sie valse de Charlotte Corday si gracieuse et qi jé- se prêtera si bien au chant léger des cloche: 3r# — Ayez-vous quelque autre nouvelle, qu )n_ nous puissions confier au public ? )u Celle-ci peut-être, La commune de Borge: , hout m'a chargé de pourvoir à la mise en étc . de sori carillon communal dont le timbre es d'une sonorité si particulièrement délicate. C ■'"> n-'est pas un très grand instrument ; il n i à. compte qu'une bonne trentaine de cloché; m- Mais il sera néanmoins possible d'en tirer u ne fort bon parti, aussitôt que son clavier et se dispositions générales auront été un peu me en dernisées. C'est de ce travail que je m'occup de à l'heure actuelle. Et nous avons quitté M. Brees, convainc ^ qu'il y aura encore de beaux jours à Anver pour lcC chanson des cloches. on la bonne chanson bi- C'est de la bonne chanson populaire flamar 0p de qu'il s'agit, de celle que s'efforcent d en répandre nos « Liederavonden voor het volk > Lin Le concours est organisé annuellement pa . la ville, et débute par un appel aux écrivain 5 flamands qui sont invités à faire parveni ?s> leurs textes de chansons à l'hôtel de ville ir~ C'est la première moitié de l'épreuve. Ce on textes, — acconpagnés seulement d'une de lix vise, — sont communiqués à ceux des compc ur siteûrs qui désirent participer au concours. Il li- y font leur choix et composent enfin les chan en sons, sauf à soumettre l'ensemble du travai )rg à un jury qui se charge,de faire une premièr ^ sélection. Finalement, les meilleurs morceau: sont exécutés en public, en séance soïennell dans un de nos théâtres, et le palmarès fina est proclamé. .al Pour le concours .de textes, deux cent cin nt quante et un manuscrits sont rentrés à l'hôte de ville. fé- Les compositeurs mettront sans doute plu 'il de temps à les lire qu'à en composer le chan ■a- et l'accompagnement. C'est égal, la poésie ne perd pas ses droit de cité à Anvers, bien qu'on en puisse dire. tr- a l'harmonie n- C'est lundi soir que la troupe de M. Coryi IS- se transportera dans la grande salle de l'har ■te monie pour y donner le charmant opéra comi gt que de Lecocq, « La fille de madame Angot » es En tête de l'interprétation figurent Mlles Lucj - Raymond, et Loyez, MM. Dubressy et Barron • j Le choix de cette pièce dont la mise en scèm est si coquette et pimpante, est particulière !r" ment heureux en ces temps de carnaval et Vf 3n remettre au goût du jour, le costume des in u- croyables et des merveilleuses. ty ie ~ S INTERIEUR le Les baux ruraux devant la chambrc La commission spéciale chargée d'examinei e les propositions Mechelynck et Buysse, relati il- ves aux baux ruraux, s'est réunie vendredi. M er Van Gleemputte présidait-, entouré de MM. Var -^g Ciuwenbergh. rapporetur, Gilles de Pelichy Vandewalle et MM. Mechelynck et Buysse. M Van Cauwenberg'a a commencé la lecture de 11- son rapport. Il critique vivement la jurispru es dence, qui a consacré les usages locaux suppri as més par des textes législatifs II invoque l'opi i- n.ion de l'auteur français Pottier : il faudraii un système uniforme. La commission ne se ral e- lie pas cependant à la proposition de M. Var >ès Omerlingen, préconisant le terme uniforme d er trois ans pour les conventions de bail faite „ sans écrit. Elle se rallie, au fond, à la propos " tion Mechelynck : préavis d'un an pour toi ns les baux par écrit ou sans écrit. L'article 171 er du code civil est à modifier dans ce sens. IV n_ Van Cauwenbergh achèvera la lecture de so , rapport dans une prochaine séance et le d< posera à bref délai, es — ur L'hygiène publiqu .1= La chambre a pris en considération hier 1 v" proposition.de loi accordant la personnalité li ■a> gale aux associations favorisant l'hygiène pi n- blique. ,g Contre le désarroi du chemin de fe \ ' Ainsi qu'elles l'avaient décidé dans une réi; es nion précédente, les associations industrielle S. et commerciales de Belgique viennent d'adret es ser au ministre des chemins de fer une lettr collective où elles réclament un remède énei „ gique à la désorganisation actuelle du railway Parmi les causes du désarroi signalées dan u- celte lettre, on souligne en tout premier lieu 1; es confusion, l'incohérence qui régnent en ma: Lj_ tresses dans les sphères supérieures... Suivan la fantaisie du moment, on y a vu se succède tour à tour un directeur général, un consei n- d'administration, un comité de direction, pui é- la série recommencer de ces transformation mal venues. yt Les grands travaux projetés sur les lignes sont, disent les protestataires, — entamés sans plan d'en — semble et sans liaison. La ligne de Bruxelles à Garni la ligne de Fexlie-Kinkempois, le dédoublement d | la voie entre Liège et Chênëe, le? travaux de Vei " viers et de Schaerbeek. la jonction Nord-Midi : au tant de travaux qui ont englouti de nombreux mil I lions restés improductifs parce qu'on n'achève rien t Pour la ligne du Luxembourg, qui est congestionné à l'excès, on remet au lendemain, depuis longtemps des travaux de première nécessité. s Etant donné le trafic très considérable sur li • rail, les protestataires estiment également qui les installations (gares, garages et les dépen -s dances) sont d'une insuffisance notoire. Quan îS au personnel et au matériel, on ne fait, dan: le cette lettre, que répéter ce qui a été déjà dit Le personnel n'est pas assez nombreux et il fan IS drait multiplier le nombre des agents d'élite à 1; e. tète de l'exploitation. Le matériel n'est pas à la hauteur des nécessités on l'utilise mal : on le répare hâtivement, à la dia d ble. résultat des primes dites de Rowan. Enfin, ce qui contrarie le bon fonctionnement c'< j l'administration des chemins de fer. c'est le jeu de: influences politiques et électorales, la brigue et l'in trigue. L'intervention des protecteurs supprime le-réprimandes et lève les punitions : la faveur e: l'avancement vont, non pas aux plus méritants, mai: aux mieux recommandés. Le découragement et l'insouciance grandissent, la discipline s'émousse, l'anar n chie fait les plus redoutables progrès. u Telle est, très résumé, le sens de la lettre qu. e vient d'être adressée au ministre. e Grèves et lock-ou .e En 1912, — dernière statistique officielle pa rue — il y eût 202 grèves. L'industrie des tex tiles fut particulièrement agitée, au cours d( ' cette année, puisqu'elle eut à enregistrer 5' grèves, intéressant 64 entreprises et 5,856 ou it vriers. L'industrie des métaux n'a, h son actif 'S que 23 grèves, intéressant 32 établissements s, et 2,636 ouvriers. L'industrie minière ne vierr :s qu'au troisième rang, pour le nombre des grè ves (25) mais au tout premier — et de loin — s pour le nombre de grévistes '36,880). L'indus ' trie de la construction n'a eu que II grèves et 942 grévistes, mais 121 entreprisés en oni souffert. C'est, sous le rapport du nombre d'en treprises atteintes-, le chiffre le plus élevé. Les lock-out, au nombre de 4, ont atteint 3Î i. établissements et 3,202 ouvriers. En ce qui concerne les 202 grèves dont nous parlons plus i haut, 25 ont eu un résultat favorable aux q 27,056 ouvriers qui y étaient engagés ; 100 fu-x rent un échec atteignant 14.220 ouvriers ; 72 se terminèrent par une transaction intéressanl . 18,404 grévistes. Pour 4 grèves le résultat es1 1 indéterminé, elles intéressaient S90 ouvriers, e Descente du parquel '• Le parquet a fait inopinément des descentes e dans une série de maisons qui font des annonces dans des journaux, maisons qui font des prêts à des taux élevés à des fonctionnaires t de l'Etat et des administrations publiques, etc. it Les magistrats ont saisi de nombreux o- eu-e ments, livres, lettres, engagements, etc. Le canal de Charlaroi '• M. Devèze a demandé à interpeller le lui-1 nistre des travaux publics au sujet Jes retards s que subit l'achèvement du canal de «'harp. roi. e Le tunnel de Braine-ie-CoTife M. le ministre des chemins de fer vient j d'auprouver le plan d'ensemble des .tr'a u x de dédoublement du tunnel de Braino le-Comte.La réorganisation aux chemins de fer Les études relatives à la constitution d'un service spécial de personnel des trains ù i cfs e gardes, gardes et transbordeurs) ont été ] < us-sées activement par les fonctionnaires supé-r rieurs du département. Diverses i -'ions pro-s fessionnelles de chefs-gardes et gardes ait été r autorisées à exposer leurs desiderata rt leurs propositions. Le ministre des chemins de fer ^ vient de décider, en principe, de tenter un es-dai, tout au moins partiel. Dans ce but, six premiers chefs-gardes seront détachés .. la direction de l'exploitation à Bruxelles et. ad-= joints à un fonctionnaire compétent ayant le grade d'inspecteur de diftetion. < es premiers 1 chefs-gardes prendront le titre de \ér;f. .-? teurs. Ils auront pour mission de s'entend:e ( avec le personnel intéressé pour l'examen Je ; toutes les questions qui les concei-vat et se-. ront ainsi en mesure de présenter les ] r:-,- o-sitions d'amélioration. Quand meurt-on le plus ? 1 Si nous en croyons la statistique publiée par le ministère de l'intérieur, (année 1912} c'est 5 en février que les décès sont le plus nombreux t ce qui peut paraître bizarre ce mois ayant moins de jours que les autres ! i! y a eu, en février 1912, pour toute la Belgique, 11,245 5 décès; décembre suit avec 10,032; les autres mois ont moins de 10,000 décès ; septembre arrive en dernier lieu avec 7,806 seulement. Ces constatations ne se vérifient pas chaque année. C'est ainsi qu'en 1911, septembre a'.ait '.té le mois le plus meurtrier : 12.731 victimes ; août avait approché de ce chiffre 12.311; , il est vrai que ce fut le temps des chaleurs Insupportables dont on n'a pas perdu le sou e nir. De Bruxelles à Luxembourg Cent millions de travaux Le comité de direction des chemins de fer de l'Etat a tenu une conférence au sujet de la situation du chemin de fer de Bruxelles à Luxembourg et des mesures à prendre pour assurer une régularité continuelle dans le service des trains circulant sur cette voie ferrée et syr les lignes aboutissantes. Il a été entendu que le département poursuivra , l'étude des projets concernant l'établissement d'une troisième voie ou « sidingline » entre Bruxelles et Arlon, ce qui permettrait de garer certains des cinquante trains de marchandises encombrants sur lesdites « siding-lines », à l'effet de ne pas entraver la marche régulière des trains de voyageurs. L'adminis i tration des chemins de fer a tenté un essai en construisant une sidingline entre les gares de La Hulpe et de Genval et, pendant la période de désarroi que nous venons de traverser, celle-ci a rendu d'énormes services, principalement au trafic des marchandises. Il convient donc de généraliser ce système d'ex- e ploitation en attendant la pose de la quadru-s pie voie. Suivant les prévisions, le « quadru-i- plement de la voie Bruxelles Arlon exigera s des dépenses énormes, car les études portent 5 sur l'acquisition de terrains, — acquisition f. très .coûteuse dans les agglomérations de Bru-a xelles, Ottignies, Gembloux, Namur, Ciney, ;- Marloie, Jeinelle, Libramont, Arlon, etc., — sur l'élargissement des ouvrages d'art très nombreux sur cette voie ferrée, sur l'agran-e dissement des gares, sur le relèvement de la i plate-forme en vue de supprimer les passages à niveau, etc. On estime que la dépense s'élèvera à 60 millions de francs ; l'établissement de la sidingline coûtera 35 millions. - CONGO s En vertu de la convention qui consacra. ^ l'annexion du Congo à la Belgique, le roi " décide chaque année de l'affection de l'annuité à prélever sur le fonds spécial de cin-g quante millions. Cette année, le roi a décidé l d'affecter cette annuité aux objets suivants : 1° ristourne au trésor coloniai du montant t des pensions civiques allouées par arrêté royal v aux citoyens belges qui ont été au service de I l'Association internationale africaine, de l'Etat , indépendant du Congo ou du comité spécial ; du Katanga, dans 1rs conditions prévues par le décret du 25 avril 1910, 585,000 francs ; 2° : secours aux veuves et parents besogneux des ~ personnes prémentionnées, après le décès de celles-ci ; 3° indemnités de voyage aux fem-i mes de magistrats, fonctionnaires,militaires ou autres agents du gouvernement colonial, accompagnant leur mari au Congo, 50.000 francs; 4° hygiène du Congo belge : organisation de ; brigades sanitaires dans toute la colonie pour î la lutte contre la maladie du sommeil ; dé-broussements, 1 million de francs ; 5° sub-1 side aux missions belges du Congo belge, ; spécialement aux missions enseignantes et aux œuvres consacrées au relèvement de la ^ race noire, 300,000 francs ; 6° télégraphie sans fil. 600,000 francs ; 7° missions cartographie, 550,000 francs ; 8° usages à déterminer ultérieurement, suivant les besoins de la colonie ; frais généraux de l'administration du fonds spécial, 215,000 francs. NOUVELLES MARITIMES Les droits de port à Glasgow Depuis le 9 février, l'administration du port de Glasgow a fait mettre en vigueur un nouveau barème augmenté des droits de port. On suppose que cette augmentation de frais provient de la cherté des matières premières. Les frais nouveaux à récupérer sont estimés à £ 60,00 Oet l'on croit que l'augmentation des * droits sur marchandises produira un surplus de £ 37,000, alors qu'on escompte une plus-î value de £ 25.000 du rendement des grues. L'émigration autrichienne | Au sujet des négociations ouvertes à ce mo-; ment à Vienne entre M. Ballin et le ministre du commerce, on déclare qu'il ne s'agit pas de questions politiques et policières se rapportant au trafic de l'émigration, mais de questions maritimes ayant trait à cette émigration. Le Pester Lloyd annonce que le gouvernement a l'intention de dénoncer le contrat du pool,afin de s'assurer pleine liberté d'allures dans la réglementation du tarif. EXTÉRIEUR AFRIQUE DU SUD Le bill d'indemnité Du Cap, le 13 février : L'assemblée législative a continué la discussion du bill tendant à approuver les actes du gouvernement au cours de la récente grève. Le général Botha déclare que les réclamations formulées par les travaillistes n'étaient que des prétextes pour amener une révolution. Les chefs révolutionnaires n'étaient pas seulement les dix individus contres lesquels on a prononcé le bannissement. Il y a ceux qui siègent dans cette assemblée, s'écrie le général Botha, indiquant son adversaire politique, le général Herzog, et certains membres du groupe des députés travaillistes. Le général Botha poursuit : « La situation à Johannesburg était le 5 juillet la plus périlleuse dont j'ai jamais été témoin. Deux cent cinquante mille indigènes allaient se soulever. Des incendies allaient partout s'allumer. L'anarchie allait régner. Des milliers de personnes étaient sur le point d'être,égorgées. Et cette nuit là, Johannesburg, et la région du Band, sur une étendue de quarante milles, • aurait été le théâtre d'une effusion de sang sans pareille dans l'histoire. Les grévistes, révolver en poche, étaient venus nous imposer des négociations mortifiantes, et ils s'en sont ensuite publiquement vantés.» Le général Botha signale, ensuite, le péril résultant de la propagande des idées révolutionnaires parmi les indigènes et des sollicitations adressées aux Cafres de se livrer à des grèves successives afin de dominer les blancs et de les forcer à admettre toutes les exigences des nègres. » Les chefs travaillistes, s'écrie le général Botha, sont purement et simplement les ennemis de la société, des révolutionnaires et des terroristes contre lesquels la proclamation de l'état de siège, mesure exceptionnelle, était de rigueur. L'assemblée mettra en balance -le bannissement de neuf individus et la mise à néant des plus graves attaques qui aient jamais été dirigées contre la nation et qui, sans les mesures prises, auraient entraîné une terrible effusion de sang, des incendies, des dégâts, enfin un désastre incalculable. Il appartient à l'assemblée d'envisager l'avenir et d'empêcher par son vote le retour de pareils événements. » AUTRICHE-HONGRIE Attaché naval à Paris Suivant le Zeit, le comte Otto de Welsers-heim, capitaine de corvette, partira incessamment pour Paris où il occupera le poste nouvellement créé d'attaché naval à l'ambassade d'Autriohe-Hongrie. Le crutement militaire La Militaerische Rundschau annonce que le recrutement militaire, qui jusqu'ici a lieu en mars, est renvoyé à une date ultérieure. La mesure s'explique par le fait que le parlement autrichien, actuellement ajourné, n'a pas encore voté la nouvelle loi militaire augmentant le contingent annuel des recrues. La loi a déjà été votée par le parlement hongrois. FRANGE Le commerce extérieur Le journal officiel publie les chiffres relatifs au commerce de la France du 1er au 31 janvier 1914. Les importations atteignent 743,124,000 francs, en augmentation (Te 30,673,000 francs par rapport à janvier 1913, et les exportations : 405,634,000 francs, en diminution de 12,947,000 francs sur le chiffre de l'année précédente. Aux importations, les objets fabriqués accusent une diminution de 13,859,000 francs et les objets d'alimentation sont en augmentation de 29,614,000 francs et les matières nécessaires à l'industrie ont augmenté de 14,918,000 francs. Aux exportations,. les colis postaux sont en augmentation de 1,192,000 francs, les autres postes sont en diminution sensible sur ceux de janvier 1912. GREGE Le prolongation du moratorium Le gouvernement hellénique a prolongé le moratorium jusqu'à fin avril, vieux style (13 mai). Dour la Macédoine p.t l'F.nirp rWrtitnn.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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