Bruxelles-dépêches: journal quotidien d'information

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18 November 1918
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s.n. 1918, 18 November. Bruxelles-dépêches: journal quotidien d'information. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww77r1s/
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N° 2 ^=f Rédaction et Administration :^ 3,rue des Ateliers, Bruxelles —~F ABONNEMENTS : I moisfrs. 2.50 3 moisfrs. 7.00 On s'abonne au bureau du journal, 3, rue des Ateliers ou 66, Montagneaux-Herbet-Potagères. CINQUIÈME ANNÉE. 10 CENTIMES LE NUMERO Bruxelles-Dépêches • JOURNAL QUOTIDIEN D'INFORMATION Lundi 18 Novembre 1918 TARIF DES ANNONCES Petites annonces, la petite ligne fr.0.75 Réclames avant les annonces „2.00 Corps du journal5.00 Faits-divers„4 00 Annonces notariales, avis de sociétés, etc 1. 50 Nécrologie2.50 Pour les petites annonces, s'adresser Montngne-aux-Herbes-Potagèreo, 66. mmmmmHÊmm^mmxammmmimÊmimÊÊÊÊÊtÊÊÊmm A l'Étranger Une Visite à Zeebrugge Le Nid des Pirates Les "Tombeurs » de l'Allemagne Par leur ténacité et leur foi en la justice de la cause des Alliés deux^grands ministres ont sauvé le Monde Belgique et Luxembourg La Colonie Luxembourgeoise de Bruxelles réclame l'annexion du Grand-Duché à la Belgique ■ A Bras ouverts ! A propos de M. Clemenceau Nous avons la bonne fortune d'offrir à nos lecteurs les émouvantes impressions rapportées de sa visite à Zeebrugge, le nid des pirates, abandonné par les sous-marins allemands, par le lieutenant d'Entraygues, qui parcouru la côte belge immédiatement après sa libération: « De Bruges à la mer, le canal va tout droit, la route aussi, celle qui va vers Blankenberghe; une plaine monotone où des moutons, évidemment affamés, tondent un gazon maigre et ras, trois ou quatre palaces hérissant la côte de leurs parallélipipèdes géants et brusquement la mer qui déferle au pied de la jetée-promenade, garnie au revers de .son talus d'épaisses ronces barbelées. Je suis à Zeebrugge, devant le repaire des pirates, devant le port où leurs sous-marins, leur œuvre criminelle accomplie, se réfugiaient avant de gagner ensuite Bruges, leur hôpital. Deux gros canons verts, privés de leurs culasses, dorment sur leurs affûts. Un trou béant dans la mosaïque de la jetée-promenade révèle le refuge des canonniers disparus, et je lis sur la porte de fer de l'abri : Beobachtungs Stand Molenfuss. A quatre pas de là un écriteau signale Wotografieren uzeichnen der hafenaarlagen verboten. Devant moi, le môle dessine sa courbe vers le nord-est. L'épave du Thétis anglais émerge au milieu d'épaves plus menues provenant des ultimes destructions du locataire en fuite. En son milieu, le môle est coupé d'une large échancrure, blessure faite par les huit bateaux britanniques lors de leur attaque d'avril, partiellement réparée et, à la dernière minute, élargie par la dynamite allemande; l'immeuble le plus voisin du môleen bordure de la jetée promenade a été incendié. Des garnitures de bois au second étage brûlent encore grâce à l'appel d'air des gouttières Vers l'est, de grandes maisons à demi écroulées ou intactes se profilent sur le ciel pur jusqu'à Heyst, dont on distingue nettement les toits. Je longe la côte de ce côté en compagnie d'un colonel et d'un capitaine de frégate envoyés en reconnaissance par l'amiral anglais Keyes. Imaginez un plateau pelé, tous les vingt mètres, un récipient noir que je crois contenir une huile lourde pour provoquer en cas de bombardement un rideau de fumée, des ateliers vides démantibulés, une grue privée de sa machinerie, des réseaux de fils de fer, des éléments de tranchées-abris, des obus de gros calibre, des paniers vides, des bandes pour mitrailleuses, des abris souterrains avec boyaux cuirassés, .des fascines, des tertres déplumés, du gravier 'de Hollande, des bobines de câbles, une ancre, _des cordages,, dss carcasses de ch^ udiéres rouillées, des tonneaux, des tôles ondulées, tout un bric-à brac au-dessus duquel on voit pointer. Incliné à 45 degrés sur le plan horizontal, la hampe du pavillon de la kommandantur, laquelle achè ret d^ brûler; et tout autour de ces Les Luxembourgeois Grand Ducaux résidant à Bruxelles se sont réunis dimanche après-midi en la Salle Patria pour acclamer la proposition qui leur a été faite par un groupe de leurs compitrlotes influents, d; demander la réunion de leur pays à la Belgique. Sur l'estrade ornée des couleurs belges et luxembourgeoises avaient pris place autour de M. l'ingénieur Qrorges, qui présidait, MM. Wolfgang Hoffman, Louis Meganck, Robert Bâche, Hanssen, Kneipper, ce dernier publiciste à Diekirch, etc. A gauche, on avait installé le vieux drapeau luxembourgeois aux couleurs défraîchies, offert en i83o à la commune de Luxemboug par la patrie reconnaissante. Reconnaissance bien légitime, comme le fit remarque: M. l'avocat Meganck, au cours de la séance, nos frères du Luxembourg ayant participé à la Révolution. « Ils ont versé "leur sang à Waelhem et à Berchem, s'estil écrié, etils déplorent toujours le froid et impitoyable décret de la Conférence de i83q. qui amputa la Belgigue d'un membre magnifique ». « Nous n'avions pas demandé a être séparé de vous », dit le président dans sa vibrante allocution, « nous sommes un peuple qui a les mêmes sentiments et les mêmes aspirations que vous, nous ne saurions vivre seuls. Quel est le pays qui nous attire, c'est la Belgique », s'écriet-il, pendant que l'assemblée fiémissante acclame longuement. « Quel est le peuple duquel nous voulons partager les bonheurs et les malheurs, les joies et les peines », continue ensuite M. Grorges, « Répondons tous... le beuple belge '....Vive la plus grande Belgique 1 » Puis ce fut au tour de M. Hanssen de venir affirmer ses sentiments annexionistes en lisant un document officiel, la Protestation solennelle faite en 1839 par une quinzaine de communes importantes du Grand-Duché. « Je forme les vœux les plus ardents », con-clutil, « pour que mon beau pays soit réuni à la Belgique, à laquelle il a appartenu pendant plus de quatre siècles ». On lit ensuite un ordre du jour de la Chambre des députés du Grand-Duché, voté par 28 voix contre 19 lequelproclame la déchéance de la Grande Duchesse On sait qu'à la suite de ce vote, celle-ci a quitté le pays et s'est réfugiée en Allemagne. L'assemblée acclame la lecture de l'ordre du jour que MM. Vandervelde et De Brouckère présentèrent en Russie en 1917 et dans lequel ils déclarent que « ennemis de toute annexion violente, ils accueilleront avec enthousiasme les vœux de retour dans le giron maternel des villages wallons des environs de Malmédy et des habitants du Grand-Duché ». On annonce ensuite que le député Prumm, leader du parti catholique au Grand-Duché et déporté en Allemagne pendant deux ans et demi pour avoir publié son fameux ouvrage Le veuvage de la Vérité, vient de rentrer au pays. Puis c'est au tour de M. l'avocat Meganck de débris épars, rien que la plaine de sable toute nue parsemée des réseaux barbelés. Nous cheminons, longeant le port silencieux. Le capitaine de frégate prend des notes; le colonel inspecte, furette, disparaissant dans un abri de béton tout noirci par la fumée, disloqué par des explosions, s'arrêtant devant le cratère d'une bombe d'avion, s'insinunnt dans les chicanes des réseaux de fil de fer, levant le bras pour nous recommander l'attention devant des fils suspects qui traînent sur le sable. L'air est doux, presque tiède. Derrière nous, le soleil couchant entretient une traînée rouge sur la pleine belge. Devant nous la mer ronchonne. Brusquement, un à-pic : c'est le canal de Bruges. Immédiatement, le regard se pose sur les épaves, Ylphigénie et l'Intrépide, les deux croiseurs britanniques îudacieusement conduits et coulés à l'entrée du cheval. Ah! il n'y a pas d'erreur possible, « c'était de l'ouvrage bien fiit».Le passage était bien bouché et l'Allemand a eu beau, au prix d'efforts surhumains, déplacer quelque peu l'une des épaves dont l'arrière reposait sur un fond dur. c'est à peine si un sous-marin pouvait se faufiler entre lés croiseurs sacrifiés et le talus maçonné du canal. Honneur aux marins anglais 'qui réalisèrent cette entreprise! Comme nous arrivons au bord du canal, on nous hèle de l'autre côté : « Hé ! là-bas, camarades! un coup de main, s'il vous plaît! » Ce sont les passagers d'un hydravion en détresse dont les ailes frémissent au vent du soir, contre l'estacade. Comment pourrions-nous leur porter secours? Nous sommes séparés d'eux par le lit du canal. Ils ont bien compris, d'ailleurs, puisque, résignés, ils se sont assis sur l'estacade et, ayant allumé leurs pipes, fument tranquillement, en attendant la nuit, le calumet de la paix. Sur le sable, j'ai ramassé un papier. C'est un fragment d'un magazine illustré allemand, le récit de l'expédition maritime des Dardanelles, avec la photographie des officiers de la marine allemande, qui organisèrent la défense du Détroit pour les Turcs. Sur ce port abandonné rapidement, la trouvaille suggère des rapprochements ironiques. Je dis « sur ce port abandonné rapidement». En effet, les Allemands ont décampé très vite de Zeebrugge. Tout l'at teste : les incendies qui brûlent encore; les destructions maladroites, les voles ferrées en bon état; la flotte hospitalisée là est partie, parait-il, à Anvers. On la retrouvera. Vous dirai-je que j'ai été vivement impressionné par le spectacle du repaire des pirates? , Non: Jö iiientiraio Cela in'a~fail chantier abandonné par un artisan qui aurait déménagé à la doche de bois, ne pouvant pas payer son terme. Rien de plus Et pourtant que de crimes ont été perpétrés là! » se réjouir de voir luire le jour où l'union qui existe dans les cœurs belges et luxembourgeois sera un fait accompli et de faire valoir le principe du Président Wilson sur le Droit des Peuples de disposer de leurs destinées. Il cita les paroles de Nothomb à la Chambre Belge en 1839, contre l'amputation injustifiée dun des trésors de la Patrie Belge L'assemblée décida ensuite au milieu d'un indescriptible enthousiasme d'adresser la motion suivante au Roi des Belges : « Les Luxembourgeois réunis à la salle Patria expriment le vœu ardent de voir le Luxembourg revenir à la Belgique^ après en avoir été séparé brutalement. » M. le comte d'Ansembouig, ministre du Grand-Duché à Bruxelles, rappelle que les Volontaires luxembourgeois qui ont combattu anx côtés des Alliés ont vu leur drapeau magni fié dans un ordre du jour élogieux. Il annonça également que le Gouvernement belge vient de nommer le prince de Ligne, ambassadeur à Luxembourg. Pour terminer cette réunion dont les assistais ne cessèrent de vibrer d'enthousiasme, une jeune fille vint réciter des vers patriotiques de Verhaeren et l'assemblée debout entonna la Brabançonne et un Hymne luxembourgeois. Il n'est qu'un geste à faire auprès de nos frères luxembourgeois qui viennent de témoigner de si touchants sentiments d'affection... Accueillons les bras ouverts ! La Belgique au Havre Le ministre de la Justice, M. Carton de Wiart, magnifie la " Fraternelle amitié " témoignée par la France à la Belgique. Une Hospitalité sans précédent Au moment où le gouvernement belge se disposait à quitter le Mâvre pour retourner sur le sol de la Patrie libérée du joug étranger, M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, a reçu le correspondent du Petit Journal et lui a dit notamment en parlant de la « Fraternelle amitié» témoignée par la France à la Belgique : « Cette fraternelle amitié, comme nous l'avons éprouvée dans toutes ses ressources, du chef de l'Etat et du gouvernement de la république, elle s'est étendue à la France tout entière, croissant à la mesure de nos sacrifices grandis sants. C'est elle qui a prodigué au service de nos soldais, de nos réfugiés, de nos populations apitulées, les efforts d'une générosité délicate au dehors y Coup d'oeil LE point qui esl le plu* ditemoment est celui de savon siyne s'est réellement amendée et shommes qui la gouvernent actuellement sont bien dignes de la confaqu'ils revendiquenl au nom de Chuiihet si l'on ne se trouée pas en-v > d'une habile substitution. Un peut l'ddrrij*tf& quand on songe qàe la révolution qui « à priori » semblait avoir un. caractère anarclrique, s'est rapidement accomplie, qu prince de Bade qui a paru céder devant ïirve réaction, est toujours dans la coulisse, si à la (été du gouvernement, et qu'en outre le parti extrême, qui paraissait vouloir s'en dans une obstruction systématique, se soi l rapidement ralliés à ta proposition du y 1 socialistemodéré, eu l'occurrence represent/par Scheiàe.mann, l'homme é

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Bruxelles-dépêches: journal quotidien d'information gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1919.

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