De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique

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s.n. 1914, 01 März. De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vh5cc0vs4f/
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Le Travailleur du Bâtiment Organe de l'Union Centrale des Travailleurs du Bâtiment de Belgique Prix d'Abonnement par an : Belgique fi*. 1.— Etranger » 1.50 Paraît à Bruxelles le 10 de chaque mois Téléphones : a 1690.—4—6537.— a 108.01 b 2246.— b 4063 — b 6318.— Rédaction et Administration : MAISON DU PEUPLE, rue Joseph Stevens à BRUXELLES La nouvelle loi sur les habitations à bon marché Dans le courant du mois de février, il fut voté par la Chambre une loi concernant la construction d'habitations à bon marché. Nous voulons donner dans notre journal quelques explications au sujet de cette loi, d'abord parce que la construction d'habitations concerne en premier lieu les travailleurs du bâtiment, et ensuite parce que les constructeurs de palais, châteaux, cathédrales et autres bâtiments luxueux, qui, s'ils ne se trouvent pas tout à fait dans le cas de Jésus-Christ, qui n'avait pas une pierre pour reposer sa tête, doivent néanmoins souvent habiter dans des trous tellement infects, <jue beaucoup de bourgeois trouveraient trop misérables pour y laisser séjourner leurs chiens. Le but principal de la loi est de créer une Société nationale pour la construction d'habitations à bon marché. L'Etat, la province et les communes, comme les associations ou sociétés, ayant pour but la construction d'habitations, pourront faire partie de cette Société nationale. Cette société aura encore aussi comme principale activité, à aider à mettre sur pied les associations locales ou régionales pour la construction d'habitations à bon marché. Elle fera l'avance nécessaire à ces organisations, pour se mettre en marche. Le siège central de la Société nationale sera établi à Bruxelles. L'idée d'une semblable société nationale n'est pas neuve. Déjà en 1886, après les événements sanglants et les incendies en Wallonie, elle fut proposée par le regretté député socialiste Hector Denis. Mais le gouvernement ne voulut rien entendre. Actuellement c est en grande partie le plan d'Hector Denis qui est soumis comme projet de loi par le ministre Levie. Hector Denis proposait cependant de construire des habitations à bon marché, directement pour les communes, avec l'intervention de l'Etat. Mais, comme un gouvernement bourgeois doit naturellement toujours laisser à l'exploitation capitaliste l'occasion de s'enrichir, même au détriment des meilleures institutions, les communes en sont exclues et tout est laissé à l'initiative des sociétés. Les députés socialistes ont proposé différents amendements pour tâcher d'introduire dans la loi, le principe défendu par Hector Denis, mais à regret, il a été impossible de faire accepter ces amendements. La majorité du parlement se déclara adversaire de la construction ou de la location d'habitations à bon marché, par la commune ou par l'Etat. 11 fût déclaré que l'on voulait voir se constituer une Société nationale, qui posséderait son propre comité, hors de toute influence politique, et sans que l'autorité communale ou gouvernementale puisse s'emparer de l'administration. Les socialistes voulaient exactement le contraire, eux voulaient que les communes puissent directement s'occuper de la construction et de la location d'habitations. Une commune pourrait ainsi, quand les nécessités le démontrent — ce qui est le cas pour les villes plus ou moins importantes — s'attacher à la construction de grandes habitations, pour de nombreux et pauvres diables, comme les ((Buildings» à Londres par exemple. Ce sont précisément ceux qui devraient trouver le plus d'avantages dans la nouvelle loi, qui n'en profiteront pas. Au lieu de laisser l'achat de terrain à des sociétés privées, qui n'auront uniquement en vue que la spéculation sur les terrains, on aurait dû encourager les communes à acheter des terrains hors des villes, à des temps de bon marché, pour plus tard pouvoir y construire des habitations à bon marché et empêcher ainsi la spéculation sur les terrains; d'autant plus que par le développement rapide actuel des villes et des grosses communes, qu'il n'y aura bientôt plus de terrain à bon marché à trouver. De même que C. Huysmans le démontrait, ce qui avait été adopté par la réactionnaire Allemagne, ne trouvait cependant aucune grâce auprès de notre gouvernement clérical bourgeois. Maintenant ce seront, avant tout, les ouvriers les plus capables en général et les petits employés, qui trouveront des avantages dans la loi. Les habitations à bon marché ne pourront pas être plus grandes que le fixera un arrêté royal sur avis de la Société nationale. Il sera cependant permis d'ériger de grands locaux, tels que dortoirs publics et logements populaires, qui pourront être employés temporairement comme logement en commun. Le gouvernement tiendra à la disposition de la Société nationale, un capital de cent millions de francs, en prévision de l'avance à faire aux sociétés locales ou régionales de construction. Ces sociétés de constructions devront cependant assurer un intérêt de 3 p. c. à l'Etat. La «Caisse générale» qui, actuellement, fait l'avance aux sociétés anonymes pour les habitations à bon marché, payable par acompte, pourra maintenant donner cet argent aux sociétés qui se créeront après l'introduction de cette loi. Il y a aussi dans la loi un article relatif aux maisons inhabitables. Quand une commune conserverait des maisons insalubres, celles-ci seront par arrêté royal expropriées pour cause de salubrité publique. Le gouvernement peut aussi après consultation des conseils communaux et provinciaux obliger les institutions de bienfaisance à faire partie des sociétés locales ou régionales pour la construction, jusqu'à concurrence d'un dixième de leur revenue. Cette loi, quoique n'étant pas l'idéal, est cependant un bon pas en avant sur le terrain des améliorations sociales. Il est à espérer qu'elle sera honnêtement appliquée et que les scandaleuses rentes sur les loyers pourront fortement changer. Notre idée est d'examiner de quelle valeur pourrait être la création de ces sociétés locales pour la construction, au point de vue de l'Union Centrale des Travailleurs du bâtiment, et ce qu'il y aurait à retirer pour les membres et pour l'organisation en général. Quand on prend en considération la loi sur les assurances sociales, qui sera votée dans quelques semaines, la nouvelle loi scolaire, et celle sur la protection du travail des femmes et enfants, et près de cela l'introduction d'un soutien de chômage développé à travers tout le pays, on doit reconnaître qu'il y a encore beaucoup d'institutions à introduire dans notre jeune organisation centrale, qui, pour ainsi dire, assureront l'existence et la tranquillité à ses membres en toutes circonstances. Il est regrettable que certaines sections, conduites par des personnes intéressées, desquelles l'on devrait pouvoir attendre le plus de soutien et de collaboration, que ce sont justement celles-là qui nous mettent le plus de bâtons dans les roues en ce qui concerne le développement de l'organisation, et simplement pour satisfaire des considérations d'intérêts personnels, complètement en contradiction avec les principes avec lesquels elles se sont déclarées partisans. Aug. De Brouwere. Genièvre et tactique patronale «Les ouvriers sont des soulards», ainsi sont indirectement qualifiés les travailleurs du bâtiment, par l'Association des patrons de la West-Flandre, qui ont fait à leur fédération nationale la proposition de communiquer aux femmes des ouvriers du bâtiment le salaire que gagnent leurs maris ; du moins si la Poste veut consentir à faire le service gratuitement. Comme l'on ne trouve pas de «soulards» chez les patrons, nous laisserons provisoirement de côté la question pour ne nous occuper que de la mesure même. En principe nous n'avons directement pas à nous opposer pour la simple raison, que pour 99 p. c. de nos syndiqués ce serait totalement superflu, car celui qui remet trop peu à la maison, n'est pas à gagner à notre cause et ne peut payer une cotisation au syndicat. Nous sommes nous-mêmes pour cette mesure; principalement pour les non-syndiqués; ceux qui sont les pilliers des patrons, la cause des bas salaires, qui n'exigent jamais rien et qui sont contents de pouvoir travailler après avoir nocé un, deux ou trois jours par semaine; ceux qui n'ont jamais rien pour entamer avec nous un mouvement de salaire nécessaire, mais toU'-jours disposés à supplanter non seulement leurs propres camarades de travail, mais sur l'indication des patrons, ceux aussi des autres lieux de travail. Ce sont les protégés des patrons qui seront atteints par cette mesure, et alors le syndicat sera au-dessus de tout, car, quand ceux-ci ne pourront plus satisfaire leur passion, ils seront gagnés pour nous, parce que chaque ouvrier sérieux se fera inévitablement membre de l'organisation; ils mèneront une vie réglée, suivie naturellement de développement; les nécessités de la vie augmentent et aussi les exigences du jour arrivent. Et alors les patrons perdent, ou du moins ceux, pour qui tyranniser les ouvriers est le but de leur vie, leur dernier moyen de s'opposer à nos raisonnables exigences. Il y en a bien qui comprennent cela. Nous en connaissons plus d'un, qui, le dimanche, donnent de l'argent à leurs ouvriers pour «boire», ainsi on aveuglit les travailleurs, on entretient des supplante urs, véritables adversaires des ouvriers sérieux. Nous ferons connaître comment les complices des patrons, les soi-disant syndicats chrétiens, 7me ANNÉE N° 3 Le numéro 5 centimes MARS 1914

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