De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 02 Dezember. De klok uit België = La cloche de Belgique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2v2c82593x/
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Dimanche 2 Décembre 1917. Ire Année. — No. 36. Cloche de Belgique REDACTION KAPOENSTRAAT 14 ADMINISTRATION KAPOENSTRAAT 16 MAESTRICHT. — TELEPH. 614. Paraissant chaque semaine Prix par numéro s 5 cents ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . ... FI. 1.00 par trimestre. POUR L'EXTERIEUR ..... Fl. 1.25 „ La guerre nous conduit à Dieu La discipline militaire règle et ac- ' est le couronnement et la conclusion. • capare votre vie jusque que dans le "Si pour le salut de la Patrie, il détail ! «faut tout endurer, tout subir, de grand Et vous l'acceptez. „cœur je l'accepte. Nous étions encore Parce que c'est la volonté de Dieu ! «au berceau, que vous nous appreniez Et par cette acceptation libre et «à balbutier : "Notre Père,, ; à deux chrétienne, à chaque instant renouve- «ans, nous • disions déjà "que votre lée, en face de la mort, vous pouvez «volonté soit faite„. Pourquoi ne le dire sans exagération : „dirions-nous plus, maintenant que La guerre nous conduit à Dieu ! „nous comprenons la ressemblance Il y a d'autres conceptions. «parfaite qui doit exister entre le Christ Pour certains — les matérialistes — „et nous? Nous ne pouvons désirer la guerre conduit à la mort. Ils n'ont «ici que de faire la volonté de Dieu, jamais eu d'autres objectif, d'autre but «Et le Maître, qu'a-t-il fait d'autre ? que la jouissance immédiate et sen- «Vous voyez : nous ne sommes pas suelle. C'était décidé qu'il n'y avait «à plaindre. Au contraire, réjouissez- rien au delà. Ils mangeaient, ils bu- «vous. La guerre nous conduit à Dieu, vaient, ils dormaient, ils s'amusaient, «Que pouvons-nous désirer d'avan- ils niaient la douleur. «tage ?„ Ils appelaient cela vivre leur vie. — J'espère que mes lecteurs ne se Voici la guerre. fatiguent pas de pareilles tirades. Il ne s'agit plus maintenant de boire Ils auraient tort. et de manger, de dormir et de bercer Car ce n'est nullement genre sermon, ses illusions. La guerre est une réalité au sens péjoratif que les mondains formidable avec laquelle ils n'ont pas attachent à des discours qu'ils ne compté. Ils n'y vont pas pour dé- peuvent ou veulent comprendre. fendre le droit, pour sauver les rai- Quoique ce soit très moral et très sons de vivre pour se dévouer, poup chrétien. mériter. Tout 'cela, ils le répètent à Celui qui a écrit celte page ne nouveau, est une vaste blague. prêche nullement. Alors quoi ? Il n'écrit ni pour la galerie, ni pour Ils y vont pour mourir. Et rien de la postérité. plus. . Il dit des choses sublimes, sans s'en La guerre les conduit à la mort, douter. comme du reste leur vie antérieure C'est une âme. les y conduisait. Pétrie de christianisme vrai. Le matérialisme, doctrine de mort, Pour lui, le christianisme est une y a-t-il maître plus éloquent que la vie. guerre pour donner cette leçon ? Non pas une habitude, ou une con- Pour d'autres, — les honnêtes gens, vention, ou un manteau dont on se étrangers au christianisme — la guerre revêt une heure par semaine pour s'en conduit à la gloire. défaire au plus tôt. Je ne veux pas dire du mal de la Mais une manière d'être, qui centra- gloire. lise, qui donne un sens et une direc- Elle est' faite de fierté, d'honneur, tion à tous les actes de la vie. de devoir. Et qui simplifie aussi ! Et la gloire est nourriture pour la Vivre en chrétien, c'est faire la vo- nation. lonté de Dieu ! La gloire, beaucoup de héros en C'est parfait, jeune homme, ont vécu. Tous les maîtres de la vie spiri- Mais beaucoup aussi en meurent. tuelle : St-Ignace, St-rrançois de Sales, On félicitait un grand blessé de la St-Vincent, tous, vous dis-je, l'ont dit grande guerre. Un superbe gaillard, à avant vous. l'œil vif et pénétrant, mais au corps Vous êtes en bonne compagnie, affreusement mutilé. Vous ajoutez, en appliquant ce prin- II récoltait les compliments en scep- cipe très solide à votre existence ac- tique, et lentement, tristement : tuelle : "La guerre nous conduit à "Aujourd'hui — dit-il — je suis un Dieu». héros, bientôt je ne serai plus qu'un Je saisis votre raisonnement. infirme.M Avant la guerre, vous disiez bien Il a raison. chaque matin "que votre volonté soit Et ceux qui sont tombés pour la faite,, et très sincèrement, vous «tiez Patrie, sans visée plus haute ? Car résolu à ne pas faire mentir votre enfin, la Patrie, pour sainte qu'elle prière avec vos actes de la journée, soit, reste toujours un moyen ! Mais il y avait tant de trouées lar- Nous leur dresserons des monu- ges et petites par où votre volonté à ments, nous honorerons leur mémoire, vous pouvait s'échapper et s'échappait nous raconterons leurs hauts faits à en réalité ! nos descendants, avec enthousiasme, Vous auriez pu dire comme ce saint : avec piété, avec orgueil. "Mon Dieu, je vous promets d'être Mais eux ! fidèle, mais ne me croyez pas trop sur En quoi consiste leur gloire à eux parole, car, avant ce soir, je vous qui dorment l'éternel sommeil sous aurai offensé. l'herbe épaisse, comme disent les Maintenant, vous ne vous apparte- poètes ? nez plus du tout. Pauvre petitesse de l'homme ! Qui vous changera donc ? qui vous C'est du front que vient cette phrase, transformera en grandeur ? Ainsi que tout ce passage dont elle Jésus-Christ, l'Homme-Dieu, votre Carnet de route (suite) 15 Août. Diesbach. — On déblaye 16 pièces de canons avec leurs caissons, 60 chevaux, 600 sacs et fusils et l'on a fait 600 prisonniers, dont 200 hors de combat, blessés ou mourants. Vers 2 heures, nous laissons le champ de bataille, empressés de quitter cette boucherie et nous passons la nuit dans une grange exiguë. 16 Août. En route. — On marche sur Schirmech et on ne rencontre pas d'ennemis. Ovation partout où nous passons. Je suis reçu dans une famille d'ouvriers. La femme a son mari à Lutzie. Son petit met le képi français. — Alors tu veux servir la France contre ton père, un bavarois, homme de cœur ? Ce monsieur, peut-être, demain, tuera ton papa. Alors le képi, le voilà par terre ! La mère, tout en sanglots, dit : "Oh ! la guerre est terrible ! et l'on s'est tu et l'on a parlé qu'elle finira bientôt. 17 Août. Schirmech. — La journée se; passe à Schirmech. Nous creusons des tranchées sous la pluie ; à côté de nous s'élève un cantasmstrisat. L'après-midi, je me trouve dans une honnête famille et j'oublie pour un instant qu'on est en guerre, car j'assiste à des scènes pleines de gentillesse chez les braves gens où je suis. Une vieille nous chante la Marseillaise et se moque des autorités allemandes avec lesquelles elle a eu à se démener. Un peu de bonheur humain et l'on oublie la triste réalité où nous sommes de mourir bientôt. (A suivre.) Calendrier de la guerre 23 Nov. — Les Boltschewiks demandent la paix. — Attaques des Centraux repoussées en Italie. 24 Nov. — Avance anglaise en Palestine. Prise de Nebi-Samwil 25 Nov. — Kerenski démissionne. — Succès des Français deva*t Verdun et des Anglais devant Cambrai. 26 Nov. — "L'Observatore Romano,, annonce que la nouvelle de la publication d'une nouvelle note papale est sans fondement. 27 Nov. — Les Anglais à 31 [2 mille# de Jérusalem. — Duchonin, général «n chef, met l'arwée russe en garde contre l'action des Boltschewiks. — Attaque allemande devant Cambrai repouBsée. 28 Nov. — Le maximaliste Krylenko est devenu généralissime. — Le Caucase s'est détaché de la Rutsie et a formé un gouvernement. — Malvy mis en accusation. 29 Nov. — Combats furieux devant Cambrai. — Le chancelier allemand veut discuter avec les plénipotentiaires russes les pourparlers de la guerre. — Le commandant allemand du front oriental veut conclure un armistice avec les Russes. frère très doux et très grand, qui vous élèvera à sa grandeur, si vous voulez Le reconnaître, si vous voulez faire sa volonté. Si vous cherchez sincèrement à établir la ressemblance parfaite entre le Christ et vous, beaux jeunes gens, nos défenseurs, quoiqu'il arrive, la guerre vous conduira à Dieu. I. COLSEN. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire. Front occidental. L'offensive anglaise dans la direction de Cambrai a été le fait capital de la semaine écoulée. Cette opération de très grande envergure et que de si beaux succè» ont couronnée, est une application nouvelle de la stratégie, adoptée cette année par les commandements anglais et français. La préoccupation constante de ces états-majors a été et est encore de conserver coûte que coûte l'initiative des opérations, qiy peut seule donner la victoire. Dans ce but, les Alliés attaquent successivement l'ennemi dans tous les secteurs, lui infligent partout des échecs tels que son action est paralysée, qu'il doit renoncer à ses projets offensifs et adopter une attitude purement passive. Si telle n'était pas l'intention du commandement, comment serait-il possible de relier entre eux par un lien logique, de faire entrer dans le cadre d'un même concept stratégique les offensives de Wytschaete, d'Ypres, de Verdun, de M?,!maison et de Cambrai, à moins d'adopter la thèse chère aux Allemands et d'y voir ce qui est bien invraisemblable, des tentatives de percée ? Il y a quelque temps, tous les renseignements dont nous disposions nous faisaient prévoir que les Allemands allaient faire un formidable effort pour ressaisir, sur le front occidental, cette initiative qu'ils ont perdue depuis juillet 1916, et que la retraite stratégique du mois de mars dernier n'avait pas réussi à leur rendre, grâce aux offensives alliées d'Arras et de l'Aisne, pour lesquelles la presse française se montre si injuste. De tous côtés on signalait, en Flandre, de grandes concentrations de troupes, et le bombardement entretenu par les Allemands sur Passchendaele et sur le front de Dixmude semblait le prélude d'une grande offensive. Mais le coup de théâtre de Cambrai est venu modifier la situation. Les centaines de milliers de combattants qui formaient déjà leurs colonnes d'assaut dans la boue des Flandres, ont dû être en toute hâte dirigés sur le bois de Bourlon et sur Crève-Cœur, où ils s'épuisent en vaines contre-attaques. Cela a rendu aux Anglais, en Flandre, leur liberté de mouvement. Espérons que bientôt, faisant un effort décisif, ils réussiront en enveloppant le bois d'Houthulst à faire écrouler toute la ligne allemande, car il importe de le répéter, dans le secteur d'Ypres, la situation de l'ennemi est plus critique qu'elle ne l'ait jamais été sur aucun point du front depuis la bataille de la Marne, et, si on peut empêcher sa contre - offensive dans cette région, nous sommes autorisés à attendre sa retraite, si pas maintenant, au printemps prochain. L* bataille de Cambrai. Dans leur offensive sur Cambrai, les Anglais ont employé une fectique absolument nouvelle. Jnsqu'à présent, les théoriciens militaires étaient d'accord

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De klok uit België = La cloche de Belgique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Maastricht von 1917 bis 1918.

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