De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 03 Juni. De klok uit België = La cloche de Belgique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t43hx16x2v/
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Cloche de Belqique ' Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" «. "ift' Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur ... Fl. 1.25 „ flnrinn"? nnno qiiinnnrl'iiiii nnlna nnin rln nlinmin innit 1SUIIIIUL IIUUU UUjUUI u II Il était revenu pâle, languiss émacié. f Mais enfin, il était revenu. Et sa mère était contente. Elle avait tant pleuré, le jour qi lui avait enlevé son pauvre enl Elle avait plaidé comme savent pla les mères angoisées ; elle avait supf elle s'était jetée à genoux; elle a offert tous ses trésors. Un moment, elle avait vu les y du Prussien se mouiller de larn pendant qu'elle lui parlait de ses fants' à lui, souffrant en Allemagne Et elle avait espéré... Hélas ! les soldats du Kaiser n' pas le droit de s'émouvoir et d'< bons... 11 était donc parti travailler a les autres ! Travailler! Quelle ironie ! Son fils de 25 ans, enfant malinj difforme, épileptique, n'avait jan travaillé. Il ne vivait que parce i mère l'avait choyé, dorloté... a quelle tendresse ! Il était parti ; ses parents l'avai accompagné à la gare, et le gémis ment de la locomotive leur ai laissé une impression de pelletées terre tombant sur un cercueil... Pendant de longues semaines, \ tristesse morne avait pesé sur la ch mière du déporté. A qui se confier ? Auprès de décharger l'amertume de son âme ' Tous les voisins pleuraient com eux ! L'écrire aux gens qui se battei Comment s'y prendre, et puis... c leur ferait de la peine ; donc il va mieux s'abstenir. La père, farouche dans sa douli muette, avait dit et répété d'un i bouru : „Pas de sentimentalité, s. v. Je ne veux pas entendre parler de C'est inutile". Il fallait donc se taire. Et les pauvres vieux, aux sentime: primitifs, mais très vrais et très p fonds, trainaient leur âme bless j côte à côte, chacun pour soi. Il dépérissaient à vue d'oeil. • • • • • • a Grande nouvelle dans le villag des déportés revenaient. Il en ét revenus aux villages voisins. Et la mère, soudain gaillarde : "J'irai à la gare demain matin„. — «J'avais pensé la même cho: répartit l'homme, allons ensemble, prierai notre cousin d'atteler,,. Par une fraîche matinée de m sous la tendreté des feuilles qui na saient aux hêtres de la grand'rou l'humble carriole du cousin les ra prochait de leur enfant. Jusque dans l'après-midi, ils atte daient. Beaucoup de trains, bondés de se dats allemands, n'arrêtèrent pas. Et ces soldats chantaient, les m« heureux, meurtrissant par leur faus gaieté, l'âme endoloire de nos pauvr vieux. nnfin, voici le long et doulourei convoi des déportés qui reviennent. Cris rauaues et rudes des emnlnv^ Ul HUM U puni UU UIIUt|UU JUUli ant, scènes d'attendrissement de malheu reux qui se retrouvent. Ils étaient là' les pauvres vieux, exténués de fatigue, soutenus seulemen l'on par le désir aigu de voir leurs fils. ant- — „Oh ! gémit la mère; il n'y est pas» der — „Il doit y être», rassure le père 'lié, Au bout du quai, on décharge les vôit infirmes qui ne savent pas marcher. Les pauvres vieux ont compris; ils eux se précipitent. ,es> Et en effet, voilà leur enfant. en* Ils l'arrachent aux Allemands. U mère le prend dans ses bras, comme lorsqu'elle le berçait, et fière de sor ont fardeau, d'un trait, le porte dans te -tre voiture du cousin. La route fut longue, mais douce vec malgré tout, car ils se possédaieni désormais. rre, Dans son beau lit blanc, résigné îais sans colère, le malade raconte ce qu'il jue a souffert : vec Lu', si délicat, il ne savait pas dormi» sur de la paille, il ne savait pas mangei ent le pain noir et dur, qu'on lui présen-ise- tait- Et alors ses forces avaient rapi-rait dement décliné, il s'était découragé et de avait désire mourrir. Mais maintenani qu'il était avec maman, il serait couine rageux, il guérirait, car il dormirait au. bien et il mangerait beaucoup de pain blanc. qui La pauvre mère l'écoutait, triste, > préoccupée. me Du pain blanc! Depuis longtemps ils n'en avaient [t ? plus mangé eux-mêmes. Et ce n'était ela qu'au prix de difficultés sans nombre, lait qu'elle en avait trouvé un peu pour son cher malade. ;Ur Et malgré tout, il devenait plus pâle on tous les jours, ses joues se creusaient pl. lamentablement, son teint était celui lui. d'un cadavre. Un jour il n'y avait plus de pain blanc. its Sanglotante, la maman s'approche ro- du moribond, se met à genoux, comme ée, pour demander pardon : Mon pauvre enfant, je ne puis te donner du pain blanc aujourd'hui. Il . n'y en a pas dans tout le village. Mais ,e; ta mère en trouvera; j'irai à la ville, ajj auprès de ces messieurs qui ont du pain blanc; ils ne refuseront pas cela à ta mère. Toi, prie bien pendant mon absence le Père qui est dans les cieux. •e Et dis de tout ton cœur : "Donnez-]e' nous aujourd'hui notre pain de chaque jour,... ai Elle court, elle vole, elle obtient du js' pain blanc pour son fils. te Quant elle revint, joyeuse et hale-tante, le père pleurait sur un cadavre... X. X. X. H wniiuci i ce dci leicuccc 1- l_ Vendredi 18 mai s'est endormi dans 3e le Seigneur le R. M. Mertens, vicaire à la paroisse du Sacré-Cœur à Lierre. — Le Très Révérend M. Crets, pré-ix lat d'Averbode, a aidé le cardinal Mercier dans l'administration du Sa- S. r.rement Hp fnnfirmatinn i A miCOK»RT IUI . Aperçu hebdomadaire Iheu- T Front Italien. :, ex- C'est une bataille d'une extrême ment violence que celle qui sévit sur la 1s. partie du front italien, qui s'étend de pas». Tolmino à la mer. Elle a pour théâtre père. la région montagneuse dite des Alpes les Juliennes (le Juil), coupée en son mi-ler. lieu par le Casny triangulaire de Go-; ils rizia qui se creuse entre le plateau du Carso (au Sud) et le vaste plateau de la Selva di Ternovo (au Nord) celui-ci . La se prolongue vers l'Isonzo par le pla-mme teau de Bainsiziza que couronnent le son mont Ruk et le massif du Vodice. Le is la bassin de Gorizia traversé par la rivière Wippach qui draine vers l'Isonzo ouce les eaux des montagnes voisines, se aient relève vers l'Est, au delà de Dornberg où le Carso se relie à la Selva di . Vernova. . Dornberg, bifurcation des chemins de fer et de terre vers l'Autriche et ClU 1 l'istrie est depuis la chute de Gorizia, . le centre de la résistance autrichienne. ' ' Le général Cadorna doit avoir cette !"ger ville comme objectif. Les allemands _ eux mêmes reconnaissent qu'il a mag-,p , nifiquement manoeuvré pour réaliser ' son plan. En s'attaquant aux défenses redoutable du plateau de Bainsizza, le lirait généralissimes Italien coupait dans le . vif des positions ennemies, puisque P c'est la protection qu'elles assurent . aux chemins débouchant de Gorizia ' vers l'Est qui avait rendu vains jusqu' ici, tous les efforts de nos Alliés. aient ^a's ceux"ci ont foi* d'avantage, était ^'ors ^ue ' on Pouvait croire que le ibre centre et l'aile droite des armées Ita-u ' bennes se borneraient à retenir sur le Carso, les forces autrichiennes pendant â) que la partie principale se déroulait lient au ^ord, l'attaque s'est étendue jus-1 - qu'à la mer et les succès remportés tant sur le Carso que dans la partie • sud de la vallée de Jamiano (à la côte) ne le cèdent en rien aux avantages )che accluis entre Glava et le bassin de nme G0"213- Cela dénote une belle puissance dans , . l'armée Italienne. Sa tâche est terrible- jj ment ardue puisqu'elle doit conquérir /lais une s^rie de barri^res constituées par jjj des montagnes dont les crêtes sont ^ transformées en autant de forteresses. cela Mais la besogne abattue en moins de non iours es* Sarante de ce"e qui reste à accompli. A l'heure où nous écrivons, nos Alliés on fait 24 mille prisonniers, pris et détruits un 4 matériel considérable et conquis plus t du de vingt hauteurs, monts, crêtes, etc. Front occidental. 3*e" L'activité aérienne qui s'est manifestée re"* durant cette huitaine sur le front occidental, nous fait naturellement penser — à l'action analogue qui précéda l'offen-sieve du général Nivelle. Il semblerait donc que Pétain ne peut tarder à ordonner l'attaque. Les allemands la a.ns redoutent s'il faut en juger par les iire efforts inouïs qu'ils déploient pour rre> reconquérir les positions dominantes ré- qu'ils ont dû abandonner en Cham-nal pagne et dans le Soissonnais. 3a- D'autre part, l'évacuation toujours plus prononcée des régions du Nord de la France autant que l'extensior récente de la zône dite des étapes paraissent dénoter chez l'ennemi des projets de recul. Front oriental. ; A l'heure où nous écrivons aucur a événement militaire en Russie n'esi ; encore venu nous indiquer que les î armées moscovites sont prêtes à re-3 prendre la lutte à laquelle tout le pays, - par l'organe de ses diverses associa- - tions politiques et professionels, s'esl i rallié. Deux faits pourraient les empêchei de prendre une part active à la bataille: le manque de munitions et la démoralisation.Selon des déclarations précises du général Rousky, les Russes n'ont ja-î mais disposé précédemment d'autant > de canons lourds, ni d'obus. ; Reste donc le côté moral. Vu le \ peu de renseignements ou les rensei-i gnements incomplets que l'on possède, il est difficile de se représenter ! quelle est la mentalité de cette troupe t profondément remuée par un véritable , déchaînement d'idées très avancées, . trop avancées peut-on dire pour un : peuple qui en est encore à l'appren* i tissage de la liberté. Cependant, on peut présumer que la sagesse dont ont preuve dans leurs décisions les nombreux congrès des assortions nationales a pénétré l'armée où l'ordre se rétablit et que tantôt nul obstacle ne s'opposera plus à la reprise des opérations militaires sur le front russe. Les conséquences en seront grandes à en juger par la manière dont se comportent actuellement les austro-allemands.Sur mer. Le bilan des pertes maritimes de la dernière semaine accuse une diminution considérable. Cela est d'autant plus encourageant que les mesures prises en France du "moins permettaient de subvenir aux besoins des populations et des armées, alors même que les pertes se fussent maintenues aux chiffres des semaines précédentes. Ajoutons que les marines de guerre américaine et japonaise collaborent activement à nettoyer les mers des pirates sous-marin?. Contre les vols de titres. Le gouvernement belge, dans des conseils tenus à Sainte-Adresse, a pris des mesures qui empêcheront les Allemands de mettre à profit les titres qu'ils avaient décidé de prendre dans les coffres-fort des banques ou des maisons particulières et appartenant à des citoyens de pays alliés ou aux Belges partis pour l'étranger. Un arrêté-loi sera pris en vertu duquel toutes les ventes de titres opérées depuis le 4 août 1914 sont déclarées nulles et non avenues. Pendant un délai de trois ans après la guerre, tout propriétaire de valeur mobilière sera admis à faire déclarer pareille vente nulle et non avenue, même si l'acheteur a été de bonne foi, et pourra réclamer des dommages-intérêts.Les Allemands seront ainsi mis dans l'impossibilité de faire usage du produits de leurs pillages. Dimanche 3 Juni 1917. 1 lrc Année N» 10

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De klok uit België = La cloche de Belgique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Maastricht von 1917 bis 1918.

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