Gazette du centre

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s.n. 1914, 06 August. Gazette du centre. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m03xs5k83w/
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■*ffrpHmm^(isrtp^^Smh'ité»^'àmmf^ Vingt-deuxïèm© année. — Mo 218 Wi»«iim. ii"Jlmw«»iii Jeudi 6 Août *314 —■ Arrondissements de Soignies, de Thuin et de Charleroi (Ouest) ABONNEMENTS f/n an ,,, 1^1 f 'jr. ^~ 10 00 Six mois .- . * £s» i >. • ^ tf 5.50 Trois mois ...... 3 00 ÉTRANGER: LA DIFFÉRENCE DE PORT EN PLUS. Directeur s G. SOIVVVSLLE BUREAUX : RUE WAUCQUEZ, 5, LA LOUVIERE TÉLÉPHONE 49 ANNONCES: 4e page, petite ligne : 20 c, »* 3e page, réclame ': 50 enlimmi- I/.Euçppc est aujourd'hui témoin de la vigueur de sqïi patriotisme. Probe el honnête, la nation belge ascrupuleu-emenl rempli ses devoirs internationaux envers, toutes les pni^anre> et particulièrement envers celles qui lui onl imposé la neutralité et s'en sont portées les garant- Nous avons pris soigneusement les meMire-, qui dolven! -ions permettre d'assurer le respecl de celte neutralité quel que fût l'Etal qui soimerait a la violer. Nous devions el nous pouvions espérer que plus de 80 ans de pratique rigoureuse de ces obligations auraienl continué à nous valoir le respect de nos droits garantis par les traités. La Belgique ne demande qu'à vivre pacifique el libre. Et cependant, nous voilà menacés ! et dès ce moment dans un admirable élan patriotique, tous étroitement groupes, nous avons fait tairelout ce qui peut partager pour assurer, dans la dignité et l'honneur, le respect de notre droit. Etrangers à toute cause de confiit nous nous trouvons, malgré nous,impliqués dans l'une des plus graves mêlées qui aient jamais éclaté en Europe 1 Soit ! Nous saurons remplir les nouveaux 'devoirs qui nous sont imposés avec courage, abnégation et virilité. Dès l'ordre de la mobilisation, on vit dans les campagnes les hommefi rentrer hâtivement ce qu'ils pouvaient de récolte puis aller livrer leurs beaux chevaux à la remonte de l'armée et enfin tous, de toutes les conditions, de tous les. points du pays, abandonnant leurs parents:leurs jeunes femmes, leurs petitsenfants, reprendre leur rang dans le régiment, tout cela simplement, sans aucune défection, sans une plainte, sans un murmure, pour la défense de la Pairie. (Acclamations prolongées.) Ah ! les graves gens et comme on est fier d'être Belge ! (Nouvelles acclamations.). Et cette nuit du dimanche ! Le soir, la menace éclate, la nuit sous la conduite de ,Notre Roi, les résolutions viriles sont prises pour assurer le respect de nos obligations internationales ; aux premières lueurs du jour nos vaillantes troupes volent à la défense de nos frontières et, demi i, sans cesser, nos jeunes gens, par milliers, viennent grossir nos bataillons. (Bravos îépétés.) Messieurs, l'heure grave des 'durs sa) sonné. Faisons tous notre devoir, tout notre devoir, et que le Dieu ToutPuissant bénisse nos efforts et protège la Belgique. (Applaudissements.) Vive la Belgique indépendante et libre î (Longue salve d'applaudissemenlSv}, Messieurs \ Je serai voire interprête a tous en remerciant nolre^rénéré et toujours vaillant président d'âge et les secrétaires du burecwi provisoire. L'un et l'autre, si vous, le permettez, iront en sortant d'ici prendre le service dans l'armée. Durant notre séparation nous avons perdu un excellent el distingué collègue, M. Albert Monville, représentant l'arrondisseI de Bruxelles depuis le mois de mai 1900. C'était un patriote, dévoué, particulièrement préoccupé de l'amélioration de notre èmë de défense nationale. Rien de ce qui concernait la défense nationale ne lui était étranger. Il se consacrait tout entier à l'étude et à.la solution de ces problèmes. Bon, cordial, aimable, il ne comptait parmi nous que des amis qui conserveront affectueusement son souvenir. (Longues acclamations). La Chambre décide sur la proposition du président qu'une adresse de gratitude sera remise au Roi. Au Sénat Le après Sénat s'est %réuni, immédiatement le départ du Roi. M. Houzeau de Lehaie, doyen d'âge, présidait. En ouvrant la séance, et avant de céder la présidence à M. de Favcreau, M. ïïoupronbnça une mm. uiion pjauiuti^uv/ qu'il termina aux cris de : « Vive la Belgique indépendante et libre ! » Puis M. de Favcreau prononça un dis. ours plein d'une noble émotion. Le Sénat vola ensuite successivement les projets de loi que la Chambre venait de voler d'urgence. LES HOSTILITES PRÉCAUTIONS MILITAIRES Le geme Deïge iaii saute les ponts à la frontière allemande. Liège, 3. — Le génie a fait sauter les {maisd'Argenlemi, de Visé, de Hoinbourg et de Nasproué près Dolbain. LE GÉNIE MILITAIRE FAIT SAUTER DES PONTS SUR L'EMBLÈVE. Liège, 4. — Le génie a fait sauter lundi soir le tunnel de Trois-Ponts, 4 Grand Halleuv, sur la ligne de l'Amblève. Le fort de Boncelles a fait sauter la puil dernière l'église et plusieurs maisons qui gênaient la ligne de tir. Le 12 régiment de ligne, qui était parti hier aprèsmidi à Tongres, est rentré cette nuit à Liège. Autour de tons les forts de la position fortifiée de Liège les baraqueanenls ont élé détruits. XJn poMe de télégraphie sans fil va être installé à la Citadelle. Il fonctionnera dans deux jours.- RECONNAISSANCES D'AVIATEURS BELGES Le lieutenant-aviateur Massaux, qui est pa ii hier de Brasschaet après avoir survolé la frontière de l'Est, à 1,500 m., depuis Maeseyck jusqu'à Visé, est venu atterrir à Landen. Vers 5 h. 1/2, l'aviateur Çromncz a fait une reconnaissance vers Pemn^ter et est venu atterrir à l'aérodrome d'Ans. UN AÉROPLANE AU-DESSUS DE LIÈGE 'Vers 4 K. 1/2, lundi après-midi, un aéroplane a évolué au-dessus de Liège à très grande hauteur.. L'ÉTAT DE SlèGE PROCLAMÉ DANS LES PROVINCES DE LIÈGE, NAMUR, LIMBOURG ET LUXEMBOURG. L'état de siège a été proclamé ce matin dans les quatre provinces de Limbourg, Luxembourg, Liège et Namur. L'armée se considère comme en état de guerre et la campagne a commencé. SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE SUSPENDU le service dans les !Vre, En vertu de l'état télégraphique privé provinces de LiègeAde Limbour§ et de Luxembourg* EXPULSION D'ALLEMANDS Les Allemands ont élé expulsés 'des places fortes d'Anvers, de Namur et de Liège. ARRESTATION D'ESPIONS Les arrestations 'd'espions allemands se multiplient partout. Hier soir, entre 8 et 9 heures, il est entré, à la prison, rue des Béguines, à Anvers,. 17 autos chargées d'espion^ nia Gonst tes il siliÉiseii mardi i UNE BATAILLE A VISÉ. — LA POSITION DE LIÈGE REFUSE DE BE RENDRE. — SUCCÈS BELGE. Ijes soldats allemands sont entrée en Belgique mardi à 3 h. 40 du matin. Ils s'avancent en trois colonnes d'infanterie précédées de régiments de cavalerie : des uhlans et des lanciers. Ils ont franchi la frontière, à Gemmenich, Henri-Chapelle et Dolbain. La colonne qui arrivait à l'extrême nord est remontée sur Visé dont le pont avait été détruit hier par les Belges. La Meuse constitue jusqu'ici un obstacle à leur passage et les Allemands sont arrêtés sur la rive droite. La rive gauche est occupée par nos troupes qui défendent le passage du fleuve et empêchent les Allemands de jeter un pont sur la Meuse. De vifs engagements ont eu lieu à cet endroit entre la cavalerie belge rf la ravaiorio onnemio -Tnsau'ici l'avantage est du côié belge. L'enthousia>mo cW troupes est très grand. Les forts de là position de Liège soutiennent l'action des tmup L'armée belge a fait évacuer toute la. région frontière! Il ne reste plus une tête de bétail dans le pays. Tous les vivres ont été emportés. ï^es troupes allemandes doivent donc attendre l'arrivée, forcément lente ,de leurs colonnes de ravitaillement. Les Allemands répandent dès leur arrivée dans les villages des proclamations disant aux habitants qu'il ne leur sera fait aucun mal pourvu qu'ils facilitent le passage des troupes et qu'ils ne détruisent rien. Si au contraire, disent ces écrits, les paysans entravent leur marche, ils seront traités sans merci. Les Allemands font traîtreusement appel aux habitants en leur disant que c'est la Prusse qui a sauvé les Belges à Waterloo. Mardi matin, un officier allemand s'est présenté en parlementaire à nos soldats. Il a été conduit devant l'autorité militaire les yeux bandé* et a demandé la. reddition de îa place de Liège. Il a élé fièrement répondu que notre armée ne céderait que devant la force. Le parlementaire allemand a été ensuite reconduit vers les lignes, ennemies. Les troupes allemandes entrées par Hen-riChapelle et Dolhain se dirigent versies forts de Liège mais sont arrêtées par nos troupes. Les premiers engagement» ont eu lieu dans l'après-midi de mardi. La position de Liège est admirablement préparée. 20,000 ouvriers civilsont aidé l'année ces jours derniers à préparer les travaux de défense. L'engagement du pont de Visé s'est produit mardi vers midi. TTnecompagnie du 12e de lig-rœj sous les ordres du lieutenant Claude, gardait le pont, sur la rive gauche ; vers 11 h. 1/2 un aéroplane venant d'Allemagne et évoluant à une grande hauteur fut aperçu ; les hommes du 12e de ligne furent aussi toi sur pied el suivirent les évolutions de l'aéroplane qui ne tarda pas à disparaître. Soudain, un parti de cavaliers allemands vint débnueher sur la rive droite, à quelques centaines de mètres du pont, descendant probablement de Fouron-le-Comle. A la vue des uniformes allemands, nos soldats prenant position de combat tirèrent sur ces cavaliers : leur feu fut immédiatement appuyé par' les canons du fort de Barehon. f> o^m ••->?"* arrêté, le parti dé cavaliers allemands, dût se replier en toute hâte., LES ALLEMANDS DANS LE LIMBOURG HOLLANDAIS. — VISÉ ET ARGENTEAU SERAIENT EN FEU. — 100,000 ALLEMANDS EN MARCHE SUR LIÈGE, Liège, 4.*— Les Allemands se butant aux ponts et ouvrages d'air delimits.ont éié obligés de remonter vers le Nord. Ils violèrent le territoire hollandais à Tilbourg et franchirent la Meuse à. E v s den. Le 10e corps d'armée se trouverait à 3ïys_den et le 7e corps d'annét ;.i'. mand, fort de 40,000 hommes se trouverait à Verviers. Visé et Argenteau sont en feu. Des particuliers auraient tiré sur les Allemands. Ceux-ci furieux, auraient complètement décimé la population et mis le feu à Visé. 100,000 Allemands marchent vers Liège où on s'attend à une attaque pour demain mati&i UN OFFICIER ALLEMAND PRISONNIER ; UN AVIATEURTUÊ Liège, 4. ~ Un officier allemand blessé et fait prisonnier s'est montré stupéfait dö la résistance que les Allemands éprou* valent en Belgique. On leur* avait affirma à Berlin qu'aucune résistance ne, seraifc opposée en Belgique. lia aviateur allemand a été itt& LES ENGAGEMENTS AUX ENVIRONS DE LIÈGE Mardi, 10 h'. 1/2 du soir. ^ Le fort de Fléron et deux autres avoisinantes ont été. d'abord en action. Deupis 4 heures de l'après-midi,d'autres forts seraient engagés. Jusqu'à 8 heures du soir, on se félicitait1 de leur résistance. Les Allemands jusqu'à présent .seraient bien tenus à dislance. 200,000 ALLEMANDS A LA FRONTIÈRE BELGE ET GRAND-DUCALE L'a nuit de lundi à mardi, de fortes trou-» pes, parmi lesquelles le 10e corps venanti du Hanovre, le 4e venant de Magdcbourg, le 3e et la garde de Berlin, étaient massées le long de la frontière. On évalue? leur effectif à 200,000 hommes. Cette concentration a probablement été faite en vue de diriger ces corps par les li» gnes ferrées de la province rhénane et dui Grand-Duché vers la frontière d'Alsace.; Ultimatum de l'Angleterre à l'Allemagne: celle-ci est invitée a declarer avant mar» di minuit qu'elle respectera le territoire belge* Londres, 4.;*~ Chambre des Commu.*» nes. TJf. &SS& au rabînel AT Nous sommes également informés q«e 1$ Roi des Belges a reçu une proposition d© l'Allemagne assurant la neutralité et l'ia-i légrilédu territoire et des possessions beN ges après la signature de la paix si la Belgique permettait le passage libre aux trdtn pes allemandes à travers le pays et mena." cant, en cas de refus, de traiter la Belgi-< que en ennemie. L'Allemagne donnait un délai de douze heures à la Belgique pour sa réponse. Noms, croyons savoir que la Belgique va refusé catégoriquement d'accepter cette violation flagrante des traités. Le gouvernement anglais est obligé de protester auprès de l'Allemagne et de lui demander de renoncer formellement à la demande qu'il a adressée au gouvernement; belge et de donner l'assuranee qu'il respectera la neutralité du territoire belge. Nous avons demandé une réponse immédiate. Nous avons reçu ce matin de notrei ministre à Bruxelles la réponse allemande au refus de la Belgique d'accepter la proposition de sa première note. L'Allemagne est décidée à recourir à la force pour traverser le territoire belge. Nous avons aussi reçu un télégramme du ministre belge des affaires étrangères annonçant que le territoire belge a été violé. Des informations ultérieures montrent que les forces allemandes à Gemenich avancent toujours à travers la Belgique. Nous avons reçu aussi ce matin de l'ambassadeur d'Allemagne une communication officielle assurant que l'Allemagne, même en cas de conflit armé avec la Belgique n'a pas l'intention d'annexer ce pays. (Rirea ironiques.) La déclaration allemande dit qu'elle est sincère parce queTAUemaçne a promis so>* lehnellement à la Hollande de ne nas acquérir de territoire aux dépens de ce der* nier pays. La communication allemande 'nous assure que l'armée allemande étaitexposée à 1';»'' "tue de l'armée française à travers laB m et que, par conséquent, c'était pour l'Allemagne une question de vie ou. de mort. M. Asquith continue : Je suis mainte* nant obligé d'ajouter, au nom du gouvernement britannique, que nous ne pouvons pa9 considérer cette communication comme satisfaisante. (Applaudissements). Nous avons réitéré notre demande de la semaine dernier auprès du gouvernement alWr^d de nous donner la même assurance que la France concernant la neutralité du terri-ioi'e belü;e. applaudissements). M. Asnuilh annonce que l'Angleterre a donné à l'AÜemafznc jusqu'à minuit ^nt. donner les mémos assurnneos que la F ^ relativement à la neutralité de la Belgique. PERMIS AUX MILITAIRES FRANÇAIS OU ANGLAIS D'ENTRER EN BELGIQUE. M. de Broqueville vient d'adresser aux commandants de province la dépèche sui* vante : La Belgique, en état de guerre avec VAllemagne, ne l'eut considérer le franchissement de sa fio.niè.e,.;■■ des mu ...es. fiançais ou aurais comme uû acte d hostilité.'

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Gazette du centre gehört zu der Kategorie Christendemocratische pers, veröffentlicht in La Louvière von 1893 bis 1939.

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