Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten

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s.n. 1916, 06 August. Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww78576/
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Le Peuple BÉDACTION & ADMINISTRATION 11, Rue de Tanger, 11 PARIS (19* Arrondissement] Téléphone Nord 22-57 BELGE ABONNEMENTS FRANCE I fr. 50 les 12 Nos ÉTRANGER 2 ir. Adresser Correspondances et Mandats à U. DE GOSTER, Administrateur 11, Rue de Tanger, Paris ORGANE DE l'Union des Socialistes Belges résidant en France Les Socialistes et la Guerre Nous détachons du beau discours que notre camarade Yandervelde a prononcé au Trocadéro, les belles pages suivantes : Ne devenons pas les prisonniers du militarisme Aussi, à l'heure actuelle, c'est avec une conscience tranquille que nous envisageons l'avenir. Je n'ai, nous n'avons qu'une crainte, ce n'est pas que la victoire nous échappe, mais bien que notre propre victoire nous domine. 11 y a quelque part, fchez Nietzsche, ce grand allemand qui, plus que personne, détesta le militarisme prussien, il y a un , mot admirable : « Celui qui lutte contre des monstres, doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. Nous luttons contre le militarisme et l'esprit de conquête : prenons garde de ne pas devenir un jour les prisonniers du. militarisme.Tout au début de la guerre, un de nos plus fermes militants, notre camarade Hender-son, qui siège aujourdhui dans le gouvernement britannique, me disait : « Vander-velde, souvenons-nous toujours de l'Internationale. » Nous n'oublions par l'Internationale, nous ne l'oublierons jamais et ne i'oilbiion-- pas au moment même où !e meilleur de nos i'orces est absorbé par la défense nationale. Nous ne l'oublions pas et nous le prouvons par notre attitude. On nous a demandé de rétablir immédiatement, Sur-le-champ, les relations internationales ; nous nous y sommes refusés. Etje vais vous dire pourquoi. Nous nous y sommes refusés parce qu'il est impossible de mettre la main dans la main de ceux qui ont pactisé avec les deux, empereurs qui ont déchaîné la guerre. Je vous le jure, avec la fermeté, socialiste, depuis les premiers jours de la guerre, j'ai toujours tendu l'oreille du côté de l'Allemagne. Quand arrivaient à Bruxelles, à Anvers, à Bruges, les premiers prisonniers d'une armée dans laquelle il y avait un tier^ de socialdémocrates, je les interrogeais anxieusement pour leur demander ce (pie pensait l'autre Allemagne. Chaque l'ois qu'au Reichstag impérial une faible voix, si faible fût-elle, a essayé de libérer sa conscience, je l'ai entendue avec une sympathie profonde, et lorsque certains de nos camarades allemands — je ne nommerai que ceux qui sont en prison — Rosa Luxembourg, qui expie aujourd'hui le crime d'avoir montré que les femmes sont parfois plus courageuses que les hommes, Liebkneclit qui continua la tradition glorieuse de son père, chaque fois que ceux-là ont parlé, nous avons dit et nous redisons encore : ils sauvent l'Internationale et ils préparent sa résurrection j. Guerre de défense et non de conquête Mais d'autre part, citoyennes et citoyens, à mesure que la victoire, que notre victoire, que la victoire de la liberté et du droit sera plus proche, nos devoirs grandiront pour faire que ce qui est une guerre de défense ne devienne pas une guerre tde conquête. Nous aurons à faire effort pour que la guerre politique d'aujourd'hui ne se continue pas demain sous la forme d'une guerre économique. Nous aurons à réunir, les membres épars de l'Internationale et si alors on nous attaque, si on nous calomnie, si on nous accuse de trahir la cause de notre pays, nous nous souviendrons que celui-là (Vandervelde se tourne vers Le buste de Jaurès) a été plus attaqué, plus calomnié, plus outragé que le sera chacun d'entre nous, celui dont aujourdhui tout le monde proclame la clairvoyance, même ceux qui l'ont le plus accusé. Au surplus, mes chers amis, quand nous demandons que la lumière se fasse, que les buts de guerre soient définis, que nos soldats sachent pourquoi ils meurent et pourquoi ils se préparent à vaincre, eh bien nous avons déjà la moitié de la réponse. Dés les premiers jours delà guerre, à la.Chambre des Communes. -M. Asquith a dit c'équenqus voulions,' ce que nous devions tous vouloir : pour la Belgique justice et réparation, pour la France libération, pour tous les peuples opprimés^délivrance et pour le militarisme prussien la défaite. Si Jaurès était ici, r-i sa voix pouvait se ' faire entendre, j'ai la conviction qu'il demanderait une chose, une seule chose, c'ê.-t que, sur le continent, la parole du premier ministre de France fasse écho à la parole du premier ministre de la Grande-Bretagne. L'Internationale revivra plus grande et plus belle Mais Jaurès n'est plus, son cadavre sanglant git sur le seuil de c^tte épouvantable guerre. Il est mort en même temps que la paix, et ceux qui l'ont tué ont cru qu'ils en avient fini avec la paix, comme ceux qui on* déchaîné la guerre ont cru qu'ils en avaient fini avec l'Internationale. Quelle illusion, quelles erreurs ! Jaurès n'a jamais été plus vivant, n'a jamais été plus graM qu'il ne l'est aujourd'hui. S'il était vivant, peut-être serait-il discuté, peut-être serait-il contesté ■ -nijourd'hiii, ripn de tout ce! >. il es au-dessus de chacun de nous. Il n'est pas un socialiste en Europe qui ne lui demance une consultation de conscience. Quant à l'Internationale, elle vit, elle vivra plus grande et plus belle le jour où, après cet abominable cauchemar, ayant connu tous les maux de la guerre, les peuples aspireront plus ardemment à la paix. Citoyennes et Citoyens, Quelques mois avant que le conflit éclate, Jaurès, Adler, les Autrichiens, les Allemands, les Anglais s'étaient réunis à Bàle. Il y eut à la cathédrale une manifestation inoubliable où Jaurès fit, du haut de cette incomparable tribune, un appel au sentiment pacifique de tous. Il évoqua le son de la cloche de Schiller : Vivos voco, j'appelle les vivants ; Mortuos plango, je pleure les morts ; Fûlyura frango je brise la foudre. On craint que ces temps de grande espérance ne reviennent plus. Je donne à ceux qui doutent rendez-vous au lendemain de la guerre. Le jour viendra où nous nous retrouverons à Bàle, où les peuples réconciliés chanteront de nouveau l'évangile de Noël, et alors, comme écho de la voix de Jaurès, retentira le chant de la cloche : Vivos voco, j'appelle les vivants, j'appelle tous les hommes de bonne volonté qui ont horreur de la guerre. Mortuos plango, je pleure les mbrts, tous les morts, tous ceux qui ont donné leur vie pour que les générations futures deviennent plus heureuses. Fulgura frw-go, je brise la foudre entre les mains des puissances de mal, pour le plus grand bien de l'humanité pacifique et réconciliée. Assemblée Générale du 13 Août 1916 A la Bellevilloise, 23, Rue Boyer, à 2 h. 1/2 (Martin-Nadaud). Lecture du procès-verbal. — Rapport des Travaux du Comité. — Le nouvel appel des Belges — Contrôle parlementaire. Conseil de Guerre Le Défenseur Rn réponse aux questions de nombreux Belges, inquiets à juste raison sur la façon dont fonctionnent les Conseils de guerre, nous avons donn", ici riiême, l'avi.s du •Ministre de la Justice. ■■ La réponse, de M. Carton de Wiaft est formelle et pleine de' promesses dan* sa brièveté, Tous les Conseils de guerre siégeant en Belgique, disait-il. comprennent un juqe civil ; des mesures sont prises pour qu'il en soit de même pour tous les tribunaux militaires ■ de l arrière. Enfin ce qui était le plus intéressant pour nous... et pour nos braves soldat.i, la défense gratuite de tous les prévenus militaires est organisée ; aucun prévenu -ne comparait, sans défenseur. Ainsi la promesse du ministre assurait, aux Conseils de Guerre-leur composition légale par l'adjonction du magistral civil. Cette promesse s'est-elle réalisée depuis. . nous n'osons l'affirmer après les plaintes que j nous avons reçues. Les ronaqes normaux et légarir n'ont pas j été rétablis f.Hout et certainConseils de Guerre continuent à fonctionner en du déplorables conditions. r>ons nm r^'ftqnes r, ne, nommions personne, ni ne citons aucune formation, nos lecteurs en comprendront ta raison.- Bien entendu nous ne voulons pas généraliser — il y a des exceptions, trop rares hélas t — mais que ce soit au front ou à l'arrière c'est le malheureux " Piot " qui é'cope, et c'est, pour lui que, nous demandons justice et plus d'humanité. .' * * * Un beau jour, un ordre passe par les bureaux dés compagnies demandant de dresser la liste, des docteurs et des étudiants en droit présents. Les quelques intéressés — ils sont rares ceux qui ne sont, pas encore à Gaillon ou à Bayeux à l'effet, d'obtenir un grade, se font inscrire. Quelques semaines a.nrés on leur fait, savoir que dorénavant ils présenteront la défense des prévenus devant les Conseils de Guerre. Voilà comment sont désignés les défenseurs d'office et c'est à ces avocats, jeunes hommes frais émoulus de l'université ou encore étudi'fnt, presque toujours soldats de 2me classe — pleins d» bonne volonté nous n'en doutons pas. mais débutant dans la carrière — à qui l'on confie le soin de défendre la liberté du soldat et ce qu'il y a de plus précieux, de plus sacré, la vie des malheureux que le mauvais sort amène de-' vant les juges. Comment ces jeunes avocats — même s'ils ont une compréhension bien exacte des devoirs de leur nouveau sacerdoce — exercent-ils, oit peuvent-ils remplir leur délicate fonction. Il suffit pour le comprendre d'assister à quelques-uns de ces Conseils de Guerre; on en sort vite écœuré. L'auditeur militaire —• gradé considéré, souvent éloquent — s'acquitte de sa mission d'accusateur avec tout le brio 'et toute la rouerie d'un homme de métier. Les mérites professionnels lui donnent une supériorité incsntestable et flagrante ; l'or de ses galons fait le reste. Quel adversaire place-t-on devant ce maître ! Mous l'avons dit ; un novice, un débutant sans expérience qui timidement, en une plaidoirie improvisée, vide d'arguments, essaie mais en vain d'éclipser l'auditeur militaire. Tous les désavantages sont pour l'avocat. Il reste soldat devant l'officier ; sa situation militaire, quoi qu'on en dise, impressionne toujours les gradés, peu habitués à être contredits par un soldat de 2me classe. Il faut ajouter le manque de préparation et les difficultés que rencontre l'avocat au cours de cette préparation — manque de confort pour l'étude et parfois ùbseju e totale de documentation. Comment voulez-cous que l'influence ne cet apprenti parvienne à contrebalancer celle du maître ? ■ ■ Il sent l'hostilité autour de lui, il hésite., §e trouble, fait de'timides objections et sauvent pour s'en tirçr fqi't appel à la clémence, des hommes au lieu d'en appeler à leur justice■ ■ ■ Au temps lointain de l'Affaire, de méchants esprits soutenaient, que la justice militaire n'était pas la justice ivU-y. Aflfis ne roulons pas le croire. Il n'y qy une justice, celte qui, frappe avec la ùtci e' égalité,"t& puissant ou le misérable. L'apparat, la mise-en scène dit Iribihicf , désavantage la défense? devant 'l'àrMitçiit '. ] militaire au vrbe hautain, (ëV uniforme, doré, \ il ne doit pas se trouver' un petil soldat, r -j mide,, mais un homme recouvert de l:q tçgs" j laquelle lui donnera l'asii'.rapce, <;t Mi#1'?*,--j tige de la grande et noble fon< i> di'jffir I. scur du faible. ., "V t '. UN APPEL GÉNÉRAL DES BELGES . » , , . i. ' . Kn vertu de l'arrête-loi du.'21 Juillet. £916 et de l'arrêté ministériel du.33 jûîi-Jet suivant, les Belges nés <iprès, lé 30 juin 1876 et avant le Ie' juillet .î898 qui se trouvent en France sont: .tai\us; d'envoyer au ministère de:4'i.ntéi'.ieur de Belgique (service.de la miliee-Vau Havre,r « avant le 13 août prochain », un bulletin d'inscription dûment rempli. Ils pourront se procurer env-mêmes1 ces bulletins en les demandant au ministre de l'intérieur de Belgique, aux consuls de Belgique ou aux Comités belges des réfugiés. Sont punissables de prison et d'amende ceux qui ne s'inscrivent pas ou s'inscrivent trop tard. Des sursis, qui devront être demandés dans les bulletins d'inscription, pourront être accordés aux hommes mariés nés aVant 1895 et aux célibataires nés avant le Ier juillet lf886 qui, à la date du 20 juin 1916, étaient employés soit dans les établissements qui produisent spécialement pour les armées, soit dans les services ou entreprises d'utilité générale. Les inscrits qui n'auront pas demandé et ceux qui n'auront pas obtenu de sursis seront convoqués devant les commissions de recrutement. Ceux qui seront reconnus aptes au service seront classés en sept groupes d'après leur âge et leur situation de famille. Le premier groupe comprenant les hommes mariés nés après 1894 et les céli- ' bataires nés après le 30 juin 1886 entrera au service effectif immédiat. Les autres groupes seront appelés successivement au service effectif par des arrêtés royaux. * *$ Voici quelques extraits de l'arrêté-loi et de l'arrêté ministériel qui viennent de paraître : / rt. 1er. — Tous les Belges nés après le 30 juin 1876 et avant le lerjuilletl898 sontappe- PREM1ÈRE ANNÉE — N° 3 LE NUMÉRO : DIX CENTIMES DU 6 AU 19 AOUT 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Het Belgisch volk: orgaan der in Frankrijk verblijvende Belgische socialisten gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Parijs von 1916 bis 1918.

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