Informations belges

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s.n. 1918, 22 August. Informations belges. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7m03x84d1s/
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N° 788 22 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle regulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, X-.E HA.VK.E (Seine-Inférieure) France. (xx). — La célébration de l'anniversaire de l'indépendance belge au Guatemala.— Le journal La Republica (Guatemala) du 22 juillet 1918, signale que l'anniversaire de l'indépendance belge à Guatemala fut célébré avec piété et enthousiasme, Des membres des deux sexes de la haute société de la ville, des représentants des corps diplomatiques et consulaires, des journalistes, des étudiants, des membres des colonies belge et étrangères, etc., assistaient à la cérémonie. M. Van Schendel, ministre de Belgique, y prononça un discours applaudi. (xx) — Le martyre des femmes belges au travail forcé. — Le correspondant de guerre du Times (19 août 1918), dans son article « Intense bataille d'artillerie. — Les Alliés près de Roye.— Bombardement sans merci des positions ennemies », écrit ces lignes poignantes : « D'autres sources que les documents allemands, nous avons une nouvelle confirmation des récits sur la brutalité allemande au cours des déportations des femmes belges à Arvennes et ailleurs. Elles paraissent avoir été traitées d'une façon honteuse et laissées sans protection contre la licence de la soldatesque. Les détails à ce sujet sont précis. » (xx) — Les yeux qui s'ouvrent. — Nouvelles déclarations allemandes au sujet de la question belge. — La revue zurichoise Wissen und Leben, qui accueille avec sympathie une importante collaboration allemande, publie dans son n° du 1er août 1918, un article de l'Allemand Otto Flake, dans lequel il est dit : «La paix dépend presque entièrement de la question belge. » D'après lui, il n'y a pas do discussion possible sur le droit de l'Entente d'exiger la restitution entière de la Belgique. M. de Bethmann-Hoohveg lui-même avait reconnu le tort inlligé au peuple belge et la nécessité de le réparer. Aujourd'hui, cette déclaration doit être répétée. L'Allemagne n'aura pas la paix et ne doit pas l'obtenir aussi longtemps qu'elle s'y oppose. Le refus de le faire est un crime contre le peuple allemand aussi bien que contre l'humanité. Plus loin, M. Flake écrit : « De tous les événements psychologiques de la guerre, il n'y en a aucun qui soit aussi déprimant que le changement de l'opinion publique en Allemagne en ce qui concerne la question belge. Au commencement le peuple allemand savait qu'il avait commis, contre la Belgique, un crime que la nécessité seule excusait. Puis il a oublié cette vérité et maintenant il regrette de l'avoir confessée puisqu'on vient lui dire que la Belgique doit être un gage dans la main de ses négociateurs. Non, la Belgique n'est pas un gage, mais sa restauration est une obligation morale hors de toute discussion ». Ces déclarations sont à rapprocher de celles du général bavarois comte Max de Montgelas, parues sous forme d'article dans le Berliner Taaeblatt. Le général estime qu'il faut aux Slaves un accès à la mer aussi bien qu'aux Teutons, aux Anglo-Saxons et aux Latins. «Que la devise soit : « Le même droit pour tous, petits et grands ! » La Belgique indépendante, et Anvers de nouveau la gloire et la joie de ce pays ! Que les Polonais aient le droit, garanti par les traités, de naviguer, sous leur propre pavillon, sur la Yistule ; les Roumains sur le Danube et les Suisses jusqu'à l'Océan. Ce n'est pas la puissance seule, ni la puissance et le droit, comme l'a prétendu M. de Kuhlmann, mais c'est le droit tout court qui doit régler les relations entre les peuples. Le droit prime la force ! » Ainsi, les Allemands les plus clairvoyants, échappés à à l'ambiance fflneste de l'Empire, commencent à ouvrir les yeux à la réalité. — (Voir I. B. n° 774.) . (xx)—L'esprit d'organisation des Belges. — Une œuvre des réfugiés à Paris. — Le quotidien La Victoire, de Paris (21 août 1918), après avoir rappelé combien, de tout temps, l'esprit d'»rganisation des Belges fut remarquable, écrit : « En exil, ils n'ont pas abandonné cet esprit réaliste et pratique. « A Paris, notamment, ils ont fondé le Club belge qui fonctionne sans recourir à la charité publique et, pourtant, sans porter atteinte à la dignité de ses adhérents qui, pour la plupart, appartiennent aux professions libérales.« Le Club Belge a ouvert depuis le 1er mars 1915, au numéro 47 de ïa rue Yivienne, de vastes locaux qui ont été mis à sa disposition moyennant un prix de location raisonnable. Ces locaux, dont la situation est unique, ont été organisés avec tout le confort que pouvaient espérer les réfugiés de la catégorie à laquelle l'organisme s'intéressait : ils comprennent une salle do lecture et de correspondance, une salle de réunion et une vaste salle de restaurant. « Dès le premier jour le restaurant a servi des repas au prix coûtant, ce qui a permis de lutter efficacement contre les difficultés de toutes sortes qu'ils ont rencontrées en exil. « Jusqu'au 10 juillet 1916. les repas avaient été servis au prix de 75 centimes. A partir de cette date, le prix a été porté à 1 franc, mais maintenu à 75 centimes poulies militaires en activité de service et pour les convalescents. Depuis le 30 avril 1918, le prix a été porté à 1.50 pour les civils et 1 franc pour l'es militaires. « Actuellement le Club reçoit les évacués des zones militaires et des régions envahies, les prisonniers rapatriés, les soldats permissionnaires, convalescents ou réformés. Aux uns et aux autres, il fournit non seulement des repas à prix réduits, mais se met à leur disposition pour leur procurer gratuitement des emplois, des logements, voire des soins médicaux. »

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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