Informations belges

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s.n. 1918, 09 Dezember. Informations belges. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j100h8s/
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N» 879 bis 9 Décembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — Texte des toasts échangés à l'Elysée, le 5 décembre 1918, par M. Poincaré et le roi Albert. Le toast de M. Poincaré. Sire, Madame, Depuis longtemps, la France aspirait au bonheur de recevoir Vos Majestés et de Leur témoigner sa gratitude et son admiration. Tant que n'a pas été terminé le long martyre de la Belgique et que le drapeau national n'a pu flotter joyeusement sur Bruxelles délivrée, vous n'avez voulu quitter vos fidèles et vaillantes divisions que pour parcourir hâtivement le front des armées alliées. Vous étiez les prisonniers volontaires du grand devoir que vous vous étiez assigné. Je vous remercie d'être venus, au lendemain même de la victoire, visiter un peuple qui vous aime, parce qu'il aime le droit, l'honneur et la loyauté. 11 se rappelle cette tragique soirée du 2 août 1914 où l'Allemagne, qui avait garanti la neutralité belge, vous a sommés de livrer passage à ses troupes, sous peine d'être traités par elle en ennemis. Joignant l'hypocrisie à cette tentative d'intimidation, le gouvernement impérial insinuait, qu'avant toute déclaration de guerre, la Franco avait bombardé des villes allemandes et qu'elle s'apprêtait à violer la frontière belge. A l'expiration du délai de douze heures qui vous était imparti, vous avez répondu, avec une simplicité sublime, que la Belgique avait toujours observé ses obligations internationales, qu'en acceptant les propositions qui lui étaient notifiées, elle se ■déshonorerait vis-à-vis de l'Europe, et qu'elle était fermement résolue à repousser par les armes toute atteinte à son indépendance. Pendant plus de quatre années, vous avez attendu, sans fléchir, que la justice vint récompenser ce grand acte de courage et d'honnêteté. La justice est venue parce que jamais vous n'avez douté. Elle ne trahit pas ceux qui croient ; elle n'abandonne pas ceux qui veulent. Longtemps, vous avez souffert. Que de fois, Sire, ai-je relu avec émotion les belles lettres que j'ai reçues de Votre Majesté, au début de la campagne, et dans lesquelles vous me donniez l'assurance que l'armée belge combattrait jusqu'à la victoire commune, à l'aile gauche des armées britannique et française ! La prise de Liège, de Namur et d'Anvers, l'incendie de Louvain, l'occupation de presque tout votre territoire, l'exil de votre gouvernement, les ignominieuses injures d'un ennemi qui ne pouvait vous comprendre, rien n'a fait plier votre âme, rien n'a ébranlé votre conscience. Dans le petit carré de sol belge que vous avez pu sauver de l'invasion, vous êtes resté debout, l'épée à la main, pendant que Sa Majesté la Reine, unissant la grâce la plus tendre à la plus mâle énergie, affrontant à vos côtés le feu des batailles, secourait les réfugiés, soignait les blessés, donnait à tous l'exemple du sacrifice, de la constance et de la sérénité. J'aurai toujours devant les yeux ces dunes de Nieu-port, où nos fusiliers-marins fraternisaient avec vos soldats, ces rives inondées de l'Yser, qui ont marqué pendant tant de mois, les limites de votre royaume, cette modeste villa do la Panne où vous m'avez si souvent accueilli et où les avions ennemis vous cherchaient avec obstination, cette ferme solitaire où tombaient les obus et où le murmure des vagues ne venait même plus accompagner la voix de l'espérance. Les jours succédaient aux jours, les mois aux mois, les années aux années. Pour arracher à l'envahisseur quelques mètres de terre, vos troupes et les nôtres accomplissaient des prodiges d'héroïsme et se brisaient sans cesse contre un mur d'airain. La fortune tournait aveuglément dans un cercle sans issue. L'Allemagne multipliait, dans la Belgique occupée, les intrigues et les vexations. Elle entreprenait sur la côte des travaux de longue haleine qui laissaient clairement apparaître son arrière-pensée de ne jamais lâcher la proie dont elle s'était emparée. Il semblait qu'un sort inique eût décidément condamné la Belgique et son roi. Le roi est resté ferme, la Belgique patiente et fidèle. Un jour est venu où, sous le commandement de Votre Majesté, les divisions belges et alliées ont emporté des positions qui passaient pour imprenables, refoulé l'ennemi déconcerté, libéré Roulers, Bruges, Ostende, Gand, et vigoureusement appuyé, par ces actions rapides, l'offensive générale et continue qu'avait ordonnée le maréchal Foch et qui nous a valu la victoire. Devant l'Histoire, Votre Majesté a le droit d'être fière d'elle, de son armée et de son peuple. La probité de la Belgique a été plus forte que la force et lorsque nous voyons s'effondrer cette puissance impériale qui, pour usurper la domination universelle, reniait sa signature et violait ses serments, nous pouvons dire que, de tous les forfaits dont l'Allemagne subit aujourd'hui le châtiment, l'attentat consommé contre la nation belge est celui qui a le plus révolté l'opinion du monde civilisé et le plus contribué à grouper autour de la France une si grande partie de l'humanité. Pour avoir ainsi donné à cette guerre toute sa signification morale, la Belgique a bien mérité de l'avenir. Débarrassée demain des entraves de cette neutralité, qui n'a pas été pour elle une garantie, elle recouvrera son indépendance et sa souveraineté, elle recevra les satisfactions auxquelles lui donne droit son supplice prolongé et elle pourra compter sur la reconnaissance éternelle de la France, au coté de qui elle a défendu la liberté. Je lève mon verre en l'honneur de Votre Majesté, de Sa Majesté la reine, de Son Altesse Royale le duc de Brabant, de toute la Famille Royale. Je bois à la résurrection et à la prospérité de la Belgique.Après que la musique de la garde républicaine eut joué la Brabançonne, S. M le roi Albert, prenant à son tour la parole, a porté le toast suivant, qui a également été écouté debout par les convives. Le Roi. Monsieur le Président, Les paroles que vous venez de prononcer me touchent profondément. Elles retentiront dans tous les cœurs belges. Je vous en remercie en mon nom et au nom de la reine, au fiom do mon armée et de mon pays. La Belgique a été étroitement associée à la Franco dans la lutte gigantesque qui s'achève. Ce fut une lutte pour la défense du Droit contre les entreprises arrogantes d'une puissance, qui, depuis longtemps, s'organisait pour la conquête. Dans cette guerre, la France fut au premier rang.Pour remplir la mission que lui assignaient ses traditions et son génie, elle a dépensé des trésors d'héroïsme, versé à

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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