N° 864 8 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES Obser-ration importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou ae leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. O» aura d'onc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de Tériti, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes l'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : ~9, rme Jacques-Looer, LK iliWItli (Seine-Inférieure) France. Les étudiants luxembourgeois et le Roi des Belges. — Les étudiants luxembourgeois de Lausanne ont adressé au roi Albert le télégramme suivant : « Les étudiants luxembourgeois de l'Université de Lausanne expriment à la vaillante armée belge, sous le glorieux commindement de Sa Majesté, leur profonde admiration et leurs chaleureuses félicitations à l'occasion de ses victoires éclatantes. Ils assurent à Sa Majesté que , le peuple luxembourgeois, transporté de joie,attend avec impatience les armées alliées et libératrices. « (s) sunnen. » Le Roi a fait répondre : « Très sensible aux chaleureuses félicitations que vous avez eu l'aimable pensée de lui adresser, le Roi vous remercie tous bien vivement. « (s) Le secrétaire du Roi, Ingenbleek.» Le Comptoir national pour la reprise de l'acti. vité économique en Belgique (Société coopérative) constituée sous le contrôle et avec le concours de l'Etat, informe les industriels et les commerçants belges des régions libérées, que MM. Carels et Derihon, administrateurs de la Société, se trouveront le vendredi 8 novembre à Brugges. Ils se mettront immédiatement en rapport avec les associations industrielles et commerciales de Bruges et des autres localités de la région libérée, à l'effet d'examiner avec les industriels et les commerçants, leurs besoins en vue de la reprise de leur activité économique. (xx). — La Bourse belge de Londres. — La Métropole (2 novembre 1918), donne les détails suivants sur la Bourse belge de Londres : « Peu d'initiative ont connu un succès si complet que la Bourse du commerce belge, inaugurée par la Fédération et l'Association des petits commerçants belges. Toutes les branches du commerce et de l'industrie belges y étaient représentées à tel point que la grande salle du Buckingham Ilotel était véritablement comble. « De nombreuses demandes provenant de Bruges, Roulers et d'autres communes de la Belgique évacuée, ainsi que des offres et demandes de province et de l'étranger étaient affichées, tandis que les offres et demandes des commerçants présents étaient faites à haute voix, afin que chacun fut mis au courant. « A la demande générale, la Bourse du commerce aura lieu, pendant la guerre, tous les mercredis à 4 heures, au Buckingham Hôtel, Buckingham Street, Strand, London W. C. Elle aura lieu, après la guerre, le premier mercredi de chaque mois, permettant ainsi aux commerçants se rendant sur le marché de Londres de se rencontrer aisément et d'y compulser ou d'y recevoir les offres et les demandes des firmes établies en Angleterre. « Les promoteurs étudient les moyens de réserver une place pour l'étalage d'échantillons, prospectus ou circulaires commerciales, ce qui représenterait à Londres, comme une foire permanente du commerce belge. « Toute communication doit être adressée au secrétariat de la Bourse belge, 24, Fitzgerald Avenue, East Sheen, Londres, S. "VV. 14.» (xx) — Le ravitaillement de la Belgique libérée. — On travaille avec une grande activité a la réfection du port de Zeebrugge. Déjà, quelques navires ont pu y aborder, mais bientôt il sera beaucoup plus accessible aux vaisseaux de guerre et surtout aux transports de commerce. En attendant que l'accès do la côte soit possible, d'une façon continue et régulière, la « Commission of Relief in Belgium » s'efforce d'organiser le ravitaillement par la petite ville frontière de L'Ecluse. Un représentant de la C. R. B. a passé dans cette localité, se rendant à Bruges où il est entré en rapport avec les autorités belges. On s'attend à la réquisition, dans le petit port de L'Ecluse, d'un certain nombre de bateaux qui seront utilisés par la C. R. B. pour l'expédition des denrées alimentaires dans toute la partie liberée du pays belge. On travaille avec énergie, à rendre navigable le canal de Bruges, dans lequel les Allemands ont coulé des chalands dans le but de rendre cette voie de communication inutilisable. La disette est grande dans toute la Flandre occidentale. (xx). — La question de la paix. — Comment s'y prit l'Allemagne à l'égard de la Belgique en iqiz£. — Dans un article de la Morning Post du aO octobre 1918. où il déclare que l'Allemagne, s'é-tant rendu compte qu'elle n'obtiendrait pas une paix blanche du Président YVilson, essayerait d'atten.lrir le peuple britannique, l'auteur, afin de mettre la nation britannique en garde contre toute sentimentalité, fait l'historique des événe-

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