Informations belges

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s.n. 1918, 30 November. Informations belges. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6q1sf2qj02/
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N° 876 bis 30 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — Mort de M. Jean Caeluwaert, ouvrier mineur, membre de la Chambre des Représentants. — M. Jean Caeluwaert, ouvrier mineur, membre socialiste de la Chambre des Représentants pour l'arrondissement de Charleroi, fondateur et administrateur d'importantes Sociétés coopératives ouvrières, organisateur de puissants syndicats de mineurs, est décédé le 23 novembre 1918. M. Victor Ernest, qui vécut en exil en Hollande pendant plusieurs années, occupera le siège du député défunt. (xx) — La saisie du matériel, des matières premières et des machines des journaux teuto-nisés de Bruxelles a permis à la presse libre de reparaître dans la capitale. — Une décision de justice.— On sait que, grâce à la protection avouée ou secrète du gouverneur-général allemand, des journaux soi-disant belges mais en réalité au service de l'Allemagne, paraissaient régulièrement à Bruxelles. Les plus connus étaient Le Bruxellois, La Belgique, De Tijd, Le Messager de Bruxelles. Cette presse disposait de machines, de matériel, de matières premières abondantes, tandis que la « Kom-mandantur » s'était emparée des machines et des réserves de papier des journaux libres qui se refusaient à paraître sous la censure teutonne. Au jour de la libération, les journaux belges se trouvaient donc privés de tout ce qui est nécessaire à la confection matérielle des quotidiens. Les directeurs se concertèrent. Ils constituèrent un comité et s'adressèrent à la Justice dans le but d'obtenir l'autorisation de disposer des presses et du papier des feuilles teutonisées. Cette démarche a été favorablement accueillie. M. Benoidt, juge d'instruction, a rendu une ordonnance dont voici le texte : Nous, Maurice Benoidt, juge d'instruction délégué de l'arrondissement de Bruxelles, avons rendu l'ordonnance ci-après : Vu les circonstances présentes ; Attendu qu'il est d'un intérêt public d'assurer la parution régulière des journaux représentant la grande presse quotidienne de la capitale, qui reflète si exactement la conscience nationale ; Attendu que celle-ci est mise en péril par suite de l'enlèvement des machines et papiers, effectué durant l'occupation allemande ; Attendu qu'il a été saisi en cause de la Belgique, des machines, du matériel et du papier à imprimer ; Attendu que le papier est chose périssable, tout au moins susceptible de détérioration, que l'usage des machines ne peut qu'assurer leur bonne conservation ; Attendu que les considérations qui précèdent justifient les mesures ci-après ordonnées ; Autorisons Messieurs Rossel et Brébart, le premier, directeur du Soir, et le second, directeur-administrateur de La Dernière Heure, agissant au nom des journaux suivants : L'Etoile Belge, Il et Laatste Nieuws, L'Indépendance Belge, Le XX' Siècle, Le Journal de Bruxelles, La Gazette, Met Nieuws van den Dag, La Libre Belgique, Le Peuple, Le Soir. La Dernière Heure, à disposer, jusqu'à nouvel ordre, après inventaire dresse par l'expert désigné par nous, des machines, du matériel d'imprimerie et du papier saisis en cause La Belgique, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, et consorts; aux Papeteries de Saventhem et chez le sieur Dorchy, quai des Chantiers, à condition d'en user sur place et d'en assurer la bonne conservation, en ce qui concerne le papier, d'en rendre, lorsqu'ils en seront requis, pareille quantité et qualité, et d'en payer la valeur à ce jour. Fait en notre cabinet, à Bruxelles, le20novembre 1918, Maurice Benoidt. Pour copie conforme, Le greffier : V. Rousselle. En exécution de cette ordonnance, les anciens journaux bruxellois ont pris possession, le 21 novembre 1918, des locaux placés sous leur surveillance. (xx). — Les griefs du peuple luxembourgeois contre la grande-duchesse régnante. — Jean de l'AIzette, dans De Telegraaf, d'Amsterdam, du 19 novembre 1918, édition du soir, expose longuement les motifs du mécontement qui s'est manifesté dans le Grand-Duché de Luxembourg contre le gouvernement de la grande-duchesse Marie-Adélaïde. On reproche surtout à la jeune souveraine ses sentiments ultra germanophiles qui s'opposent dangereusement à ceux de son peuple dont l'hostilité à l'égard des Allemands en général et de la Prusse en particulier est séculaire. Jean de l'AIzette cite une série de faits à l'appui de cette allégation. En voici les principaux : 1° Contrairement à la légende répandue par la presse mondiale, ce n'est pas l'automobile grand-ducale qui, en août 191$, au moment de l'arrivée des troupes allemandes, se plaça en travers de la route de Clausen, mais simplement une voilure cellulaire. La grande-duchesse, qui n'était pour rien dans l'incident, attendit paisiblement l'envahisseur dans le palais de Luxembourg. 2° Marie-Adélaïde a reçu en audience l'empereur Guillaume II. A cela, dit l'auteur de l'article, la souveraine pourrait opposer qu'elle n'était pas en situation de refuser la visite du « Kaiser », alors tout-puissant. Cette excuse pourtant ne tient guère, car la maladie diplomatique a été inventée pour les cas de l'espèce. 8° Mais l'excuse ne vaut. La Grande-Duchesse, en effet, loin de témoigner quelque froideur à l'envahisseur du pays, l'invita à déjeuner avec elle. 4° Le lendemain de la visite de l'empereur, un déjeuner, duquel furent éloignés tous les Luxembourgeois dont l'esprit d'indépendance était connu, fut offert en l'honneur de l'hôte impérial de Son Altesse. Au dessert, Marie-Adélaïde se leva, prononça un toast qu'elle termina par ces mots : « Ich trinke auf das ruhmreiche deutsche Heere ! » (Je bois à la glorieuse armée allemande.) 5" Quelque temps après, comme si elle voulait davantage encore se rapprocher de la famille impériale allemande, elle accepta de devenir la marraine de la deuxième fille du « Kronprinz » impérial. 6° Les relations cordiales avec les autorités occupantes, les fréquents voyages aux cours allemandes ne sont un mystère pour aucun Luxembourgeois. 7° L'entrevue du comte Hertling, alors chancelier, et de la grande-duchesse au château de « Berg > a fait scandale. 8° Il en fut de même des fiançailles de la princesse Antonia. sœur de Marie-Adélaïde, avec le « Kronprinz » Rupprecht de Bavière, fiançailles qui ne pouvaient avoir lieu sans le consentement de la grande-duchesse. Celle-ci, pour expliquer son geste, déclara : « Puis-je empêcher ma sœur d'aspirer à porter la couronne royale, en contractant ce mariage ? » 9° Persistant dans cette voie néfaste, Marie-Adé-laïde a présidé aux fiançailles d'une autre de ses sœurs, la princesse Charlotte, avec le prince Félix de Parme, officier autrichien, dont le nom fut rendu célèbre par le télégramme fameux de la grande-duchesse Marie-Anna : « Félix est entré le premier à Przemysl, » En résumé, tous les efforts de la Souveraine du Luxembourg tendent ou ont tendu à faire entrer le petit pays dans l'orbe de la grande Allemagne. Volontairement, Marie-Adélaïde se réduisait au rôle de vassale du puissant Suzerain allemand. Les Luxembourgeois, si soucieux de leur indépendance, ne pouvaient rester indifférents devant un tel spectacle.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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