Informations belges

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s.n. 1917, 18 Mai. Informations belges. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rb3f/
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N° 539 18 Mai 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pn être contrôlée sar source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun sig«e. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, E E HAVRE (Seine-Inférieure) Pranee. (xx) — Le député sooialiste minoritaire allemand Ledebourg sur l'attitude « monstrueuse » des autorités allemandes en Belgique occupée. — Le député socialiste minoritaire allemand Ledebourg, au cours de la séance du Reichstag du 7 mai 1917, a jugé, en ces termes, la conduite des autorités allemandes en Belgique occupée : « Une décision monstrueuse a été prise qui retire des territoires occupés tous les animaux de trait et toutes les machines pour les utiliser en Allemagne. Si cette mesure est appliquée, l'agriculture des régions dépouillées sera improductive et la disette s'aggravera par répercussion dans nos propres domaines, puisque nous ne pourrons pourtant pas laisser les populations assujetties succomber à la famine. La violation du droit des gens, perpétrée par la déportation des ouvriers belges en Allemagne, était déjà suffisante. » Témoignages directs. — Les travailleurs volontaires belges en Allemagne ne peuvent retourner passer quinze jours en Belgique qu'après avoir signé un nouvel engagement. — Nourriture mauvaise et insuffisante. — Les renseignements ci-après ont été fournis par deux « volontaires », l'un de Liège, l'autre de Bruxelles, célibataires, respectivement âgés de 35 et 38 ans. Tous deux sont ajusteurs et ont signé un contrat de travail — en février 1916 et en août 1916 — avec l'intention de s'évader en Hollande où ils sont arrivés à la fin mars 1917, après avoir payé chacun 100 M. pour se faire piloter. « Ils ont travaillé aux usines « Phœnix », à Duisburg. Ces usines sont rangées parmi les plus importantes d'Allemagne. Elles appartiennent à l'Etat. Ils y travaillaient comme manœuvres au laminoir. Le travail n'était pas trop dur parce qu'ils étaient volontaires. La plupart du temps ils ne faisaient presque pas de travail. « La nourriture, à base de choux-raves, y était mauvaise. Le beurre manquait complètement. Tout était rationné, même les vêtements. Ceux qui pouvaient se procurer du lard devaient le payer 18 M. 50 le kilo. « Toute la population allemande réclame au sujet de la nourriture. « Dans cette usine, il y avait 47 déportés de Mons. « Tous les Belges doivent passer au contrôle 2 fois par semaine. Les premiers contrats que les Allemands avaient fait signer aux déportés stipulaient une durée de 4 mois, mais ce terme expiré, ces hommes ne pouvaient retourner chez eux que pour i5 jours et après avoir signé un nouvel engagement. » Un ajusteur-mécanicien du Hainaut, 32 ans, marié, sans enfant, a fait les déclarations suivantes : « Il a tenté de quitter la Belgique en juin 1915. Il voulait passer la frontière pour aller travailler en France. Il a été arrêté à Rethy (Province d'Anvers). Il fut conduit à la gendarmerie de T... où il est resté 3 ou 4 jours, a été interrogé par un officier et envoyé à la Caserne des Prédicateurs, à A... De là il fut déporté au camp de Sennelager comme prisonnier civil. Il y est resté un mois. Là (en juillet 1915) la nourriture était excessivement mauvaise. Le témoin est parti alors en «Kommando», à Herne, où il a travaillé comme ajusteur. A cette usine (Machine Fabriek Bau, entre Bochum et Dortmund) on fabrique des ponts-roulants, charpentes, machines de charbonnage. Comme prisonnier civil, il recevait 0.42 M. par heure et travaillait 11 heures. Il était nourri à la cantine. Ils logeaient à 70 ou 80 dans une salle de spectacles. Pour être libéré, le 21 juin 1916, sans néanmoins pouvoir rentrer en Belgique, il signa un contrat pour la durée de la guerre et alors on le payait 0.70 M. par heure. Il était libre de circuler en ville. Il payait 100 M. de pension par mois. Il avait la même nourriture que les gens de la pension, mais elle était insuffisante : 250 gr. de pain par jour, choux-navets, soupe aux grains d'avoine, 1 livre de viande par semaine (poissons, harengs). Pas de pommes de terre depuis 4 semaines ; ces derniers jours, il en était arrivé (1 kil. 1/2 par ouvrier de l'usine). Plus de sucre, plus de café, mais de l'orge ; l'usine délivre des aliments à chaque ouvrier. Dans les magasins il n'y a rien, plus de savon. La boule de « Zeep » se payait, en janvier, 2 M. 80 ; les boules de savontoilette, 5 M. les deux (savon fraudé). A l'usine, il y avait 56 déportés de la région de Mons ; forcés au travail, on leur avait promis qu'ils retourneraient chez eux 4 mois après, soit le 8 avril. Le 8 mars, ils ont prévenu la direction et demandé leur passeport pour retourner. Un sous-officier allemand est alors venu à l'usine et les a prévenus qu'ils pourraient retourner i5 jours en Belgique, s'ils signaient un nouveau contrat de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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