Informations belges

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s.n. 1918, 29 August. Informations belges. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bc3st7fn3g/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

N° 795 29 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de Jresse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, le s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a %>u être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à.'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, JL.E HA/VRE (Seine-Inférieure) France. L'Attaque belge à Langemarck. — Un assaut rondement mené. —Tous les objectifs sont atteints et conservés. — (Front belge, 28 août 1918 : d'un témoin oculaire).— Ainsi que le communiqué officiel belge du 27 au soir l'annonce, nos troupes ont remporté dans la nuit du 26 au 27 un magnifique succès devant Langemarck. Ce lut une chaude affaire, mais rondement menée. A une heure du matin, le tir de préparation de notre artillerie se déclenchait soudain, illuminant tout l'horizon de lueurs éclatantes. Les organisations ennemies sont soumises à un pilonnage effroyable. Les Allemands s'énervent et réclament fébrilement le secours de leur artillerie. Mais celle-ci riposte sans grande conviction et à l'heure « H » nos compagnies d'assaut s'élancent à l'attaque aux cris de « Vive le Roi ! ». En avant d'eux s'étend un terrain fangeux, détrempé, parsemé de trous d'obus jointifs. Les hommes enfoncent parfois dans l'eau jusqu'à la ceinture ou s'enlisent dans la boue. Qu'importe ! Préoccupés seulement de ne pas mouiller leurs fusils; ils enjambent les fils barbelés et sautent dans les positions ennemies. Notre artillerie, une fois de plus, a fait d'admirable besogne. De nombreux abris boches sont démolis ; sous leurs débris les occupants gisent ensevelis. Mais partout, sur le front d'attaque, large de 3 kilomètres, des combats violents s'engagent. Notre assaut a surpris l'ennemi en pleine relève. Au Nord, le détachement belge trouvant la ferme Brienne inoccupée, poursuit son avance et attaque à la baïonnette ; les Allemands se replient, laissant des prisonniers entre nos mains. A la ferme Craonne, fortement organisée et abondamment pourvue d'abris bétonnés, la garnison résiste vigoureusement. Des grenades jaillissent vers les nôtres. Le lieutenantiEte/CTis escalade un abri, lance une grenade à travers le trou d'aérage ; les survivants aussitôt se reu-dent. Arrachant la porte d'un abri, le sergent Schoeder veut s'en servir pour assommer ses adversaires, quand il tombe, la poitrine déchirée par des éclats de grenades. Après un violent corps à corps, toute la garnison finalement est décimée ou faite prisonnière: Les organisations de la ferme «Demain» sont emportées de même, de haute lutte. Là aussi, nous capturons des prisonniers. Deux contre-attaques sont repoussées par les Belges qui, la deuxième fois, sans laisser à l'ennemi le temps d'approcher, se jettent au-devant lui et le mettent en fuite. A la ferme du Chien, s'est déroulé un épisode tragique. Le soldat Cieters ayant eu le poignet gauche arraché par une grenade, refuse de se laisser évacuer, fait charger son fusil par ses camarades et de sa main valide continue à tirer. Plus au Sud, les fermes Boris, Van Acker et Ferdinand, formant aussi de puissantes positions, ont été enlevées à la baïonnette, nettoyées à l'arme blanche, à coups de grenades et de pistolets. Dans la tranchée Comédia, la résistance de l'eanemi s'est affirmée particulièrement vive. Un éclat d'obus ayant brisé le fusil d'un de nos hommes, celui-ci arrache la baïonnette-scie d'un soldat boche, et, avec cette seule arme continue de se battre furieusement. Les carabiniers, engagés de ce côté, ajoutèrent à leurs succès la prise de la ferme Regiua-Cross, qui n'avait pas été prévue dans le programme et où ils firent de nombreux prisonniers. Carabiniers et lignards ont rivalisé de courage et d'ardeur. Nulle résistance u'a pu briser leur fougueux élan. Et cependant ils eurent à faire à des troupes aguerries, bien décidées à se défendre, et devaient combattre dans un terrain boueux, bouleversé par l'artillerie. Ajoutons que le tir de celle-ci fut admirable de précision. Quelques heures après la fin de l'action, les positions conquises étaient organisées définitivement. Les Belges tiennent les avancées de Langemarck. Ils ont amélioré leurs positions et capturé une centaine de prisonniers, do nombreuses mitrailleuses légères, quantité de munitions et de matériel divers. Les nombreux cadavres allemands qui gisent sur le champ de bataille attestent l'ardeur delà lutte. Nos pertes sont relativement légères en regard de l'importance de cette opération. Un dernier détail pour finir : Les Allemands avaient, le jour même, placardé sur un poteau, face à nos lignes, un avis invitant les Flamands à se rendre. « Nous avons répondu à cette invitation, déclarait un « jas «flamand, en revenant de l'assaut. Mais je no crois pas que notre réponse leur ait fait grand plaisir ! »

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