Informations belges

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s.n. 1918, 03 Dezember. Informations belges. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z892808m2m/
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N° 877 3 Décembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation iirxiipoirtein-te Les difficultés inhérantes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles da presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à.'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Loaer, LI3 HA.VR.E (Seine-Inférieure) Francf. (xx; — La délivrance de la Belgique. — Opi- » nion anglaise. — La dette envers elle est inestimable — Personne ne lira sans émotion l'éditorial du Times (2o novembre 1918 , traduit ci-dessous, à la tois pamphlet cinglant la barbarie teutonne et vibrant panégyrique de la Belgique indomptable, malgré un martyre de plus de quatre ans, auquel, enfin, a mis un terme la Victoire qui va permettre aux Alliés de coopérer sans retard à la restauration du pays dont ils reconnaissent l'importance de la participation au conflit mondial et les immenses pertes subies de ce fait : « Le retour triomphant du roi Albert vers sa capitale, constitue peut-être la plus frappante des nombreuses et remarquables preuves que le Droit a vaincu. Le souci de notre sécurité et notre sympathie pour nos amis les Français nous auraient poussés à résister à l'agression allemande, mais ce fut la honteuse attaque de l'Allemagne contre la Belgique et son mépris, publiquement avoué, de la bonne foi et de la justice qui, pour le peuple anglais, donnèrent à la guerre un caractère vraiment national. Un conflit surgissait clair à tous et qui émouvait toutes les consciences. H opposait, en une lutte sans merci, les deux idées universelles : démocratie et militarisme : il excluait toivte possibilité de compromis ou d'agrément L'heure de la victoire et de la restauration est arrivée et l'héroïque petite nation, après plus de quatre ans de combat obstiné et de résistance morale que nulle tyrannie ne put vaincre, souhaite, avec ravissement, la bienvenue à ses souverains et à soni armée. Sa dette envers eux et la dette de tous ceux qui croient au droit, ne peuvent être estimées. Le lloi et la Reine se sont montres dignes de l'amour et de la loyaulé que manifestent à présent la population qui, hardiment, délia les pires mesures des Allemands, et l'armée pour qui, à très juste titre, il réclame le grand honneur d'avoir arrêté la ruée teutonne et bouleversé, à une période fort critique, tout le plan des opérations allemandes. Alliés et ennemis furent étonnes par la magnifique défense de l'armée belge contre les masses débordantes et l'écrasante supériorité en matériel des envahisseurs ; et le roi Albert fut l'âme de la défense. La manière dont le général Lemau tint dans les forts de Liège est l'un des hauts faits do la guerre, mais la lutte entière fut vaillamment soutenue jusqu'à l'immobilisation de l'ennemi sur l'Ysér. Nulles troupes n'ont fait mieux pendant la dernière phase do la guerre. L'armée belge rentre dans ses foyers chargée de lauriers et ceux des derniers mois de la guerre brillent autant que ceux gagnés au début. Plus admirable même que la bravoure des soldats a été le passif courage de la population. En novembre 1914, les envahisseurs occupaient tout le royaume, ex cepté une étroite bande où l'armée belge faisait tête. Nous ne connaissons pas encore dans tous ses détails l'histoire de cette occupation. Pour de bonnes raisons, les Allemands firent de leur mieux afin de la tenir secrète. Mais le monde en sait suffisamment pour attacher l'infamie, et à jamais, au nom allemand. Jadis, des soldats de toutes les nations se sont rendus coupables de terribles cruautés sur les civils, dans l'ardeur du combat ou lorsque les lions de la discipline se relâchaient. Or, ce qui rend horrible, ces outrages perpétrés sur les Belges, comme aussi sur la population de tous les districts occupés par les Allemands, c'est que, pour la plupart, ils furent le résultat, non pas des passions et de la brutalité individuelles, mais d'u-n système soigneusement établi et scientifiquement appliqué, par ordre et sous la surveillance des autorités allemandes. Cinq ou six mille civils belges — hommes, femmes et petits enfants — furent assassinés, des cités et des villes pillées et brûlées, 1(5,000 maisons pillées dans la seule province de Brabant, des églises vénérables, de nobles monuments civils, des bibliothèques sans prix, de glorieuses œuvres d'art, qui auraient survécu aux siècles de guerre dans le vieux champ clos de l'Europe, furent sauvagement détruits « d'après le plan. Dinant, Louvain, Malines, Aerschot, Liège, révèlent avec quelle fidélité les Allemands suivirent l'exemple des « Huns », vantés à eux par leur ex'« maître de la guerre ». Von Bissing et Von Falkenhausen ajoutèrent l'extorsion inouïe au vol, le travail forcé et la déportation aux deux. Tout fut razzié ; vivres, matières premières. Alors le chômage qui s'en suivit nécessairement servit de prétexte à l'esclavage et à la déportation. Une autorité allemande a estimé que, tout au début de 1916, ses__ compatriotes avaient extorqué à laBelgique, outre une contribution de guerre mensuelle de 50,000,000 de francs, 2,000.000,000 de francs. Naturellement, la population soutirait de la faim : les Allemands permirent gracieusement à M. Hoover de la nourrir. Malgré cela, son sentiment ne changea pas. Les Allemands essayèrent de la diviser, de séparer les Flamands des Wallons. Les uns et los autres resserrèrent leurs rangs : ils se groupèrent autour de leurs chefs, et splendides furent les clVfs. Le nom de M. Max, ce hardi bourgmestre de Bruxelles, emprisonné en Allemagne pour son inébranlable patriotisme, vivra parmi les plus illustres exemples de vertu civique, en quoi abondent los annales de la Belgique. Le clergé de tout rang, depuis le plus humble prêtre de paroisse jusqu'au cardinal-archevêque de Malines et ses suffragants restèrent inébranlables dans leur fidélité à la Nation et au Trône. «Les droits de conscience sont souverains», déclara le cardinal Mercier dans sa fameuse pastorale de Noël 1914, que les Allemands essayèrent vainement de supprimer et, sous la botte de l'op-

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