Informations belges

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s.n. 1918, 05 Oktober. Informations belges. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7m03x86w42/
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N° 832 bis o Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Sympathie de la Suisse alémanique pour la Belgique.— Revue de Presse. — Ainsi qu'on le verra par les extraits suivants, les grands journaux de la Suisse alémanique combattent avec énergie la théorie de la neutralité exposée par von Hertling, devant la commission centrale du Reichstag et t'ont montre de sympathie envers la Belgique : Du Basler Anzeiger (27 septembre 1918) : « On peut dire sans valeur toute neutralité, si le principe d'une prétendue théorie de légitime defense permet à un Etat belligérant voisin de violer la loi écrite et d'envahir le pays neutre. De pareilles théories livrent le respect des promesses solennelles de neutralité au gré des états-majors : les calculs militaires, froidement établis, dérident ; le cas de légitime défense, alors, est vite prétexté « .. La violation flagrante du droit commise par l'Allemagne à l'égard de la Belgique, dans le conflit mondial, était le premier pas dans une voie qui conduisait non au triomphe et à la victoire, mais aux scissions intérieures et à l'accusation de soi — caractéristique aujourd'hui de l'état d'esprit du peuple allemand. « Le nombre augmente de ceux qui, en Allemagne, réclament des déclarations franches au sujet de la Belgiqus et qui désirent pour celle-ci un dédommagement moral du tort commis à son égard. C'est avec regret que l'on constate que le Gouvernement allemand continue d'essayer de défendre juridiquement la violation de la neutralité belge et de s'efforcer de trouver les justifications dans des documents découverts a^rès coup dans les archives belges. « Ce n'est pas le chemin vers la paix ; ce n'est pas ainsi, non plus que l'Allemagne recouvrera les sympathies de l'univers, perdues depuis l'invasion de la Belgique. Il serait préférable de cesser cette campagne de calomnies envers la Belgique ; les preuves publiées à ce jour contre cette dernière ne sont nullement convaincantes pour un homme impartial. De plus, abstraction faite de cela, nous ne pouvons admettre que de simples soupçons suflisent à motiver, sur une base juridique aussi faible, l'entrée d'une armée étrangère en territoire neutre... « Tout cela, il s'imposait de le rappeler au point de vue de la Suisse neutre... Les théories de légitime défense, dont argue le Gouvernement allemand dans la question belge et qui sont si grosses de conséquences pour les pays neutres, doivent, chaque fois qu'elles sont émises, provoquer l'exposé de la conception du principe de neutralité ainsi que la conçoivent les neutres. » De son côté, la Zurcher Post (27 septembre 1918), repousse, elle aussi, la théorie allemande de la neutralité. Elle dit que les Etats neutres doivent protester contre la tentative de pacification de la violation de la neutralité belge ; elle rappelle que les Etats neutres, en 1914 déjà, ont vu, dans l'invasion de la Belgique, une grave violation du droit et une atteinte aux neutres en général. Pour la Zurcher Post, la neutralité imposée à la Belgique l'a été surtout en prévision de la guerre et il est inadmissible que l'Empire allemand ne se juge pas lié par des traités conclus par la Prusse ; le respect de la neutralité ne peut dépendre de l'attitude d'un tiers ; le Conseil fédéral suisse a défendu énergiquement cette ODinion lors que les Etats-Unis ont déclaré (note du 3 décembre 1917) ne reconnaître la jjeutralité de la Suisse et respecter l'inviolabilité de son territoire qu'aussi longtemps que la Fédération maintenait cette neutralité et pour autant que celle-ci fût respectée par l'ennemi ; la Zurcher Post tient que la neutralité suisse n'est pas conditionnelle mais absolue et ne saurait dépendre de l'attitude d'un autre Etat, quel qu'il soit. » Le Berner Tagblatt (27 septembre 1918), publie une note où on lit notamment : « Le discours du chancelier allemand a touché un point sensible qui a toujours excité une grande commisération ici, en Suisse ; il a parlé du sort de la Belgique. C'est avec répugnance et une profonde aversion que la Suisse entend émettre la thèse des torts ou de la complicité de ce malheureux pays et c'est avec une vive méfiance qu'il entend défendre le point dt vue de la légitime défense. Le rapprochementavec la petite Suisse s'impose par trop. Toujours est-il que le comte Hertling s'est abstenu cette fois-ci et plus que d'autres avant lui, plus aussi qu'il ne l'a fait lui-même, jadis, de déclarations blessantes à l'adresse de l'Etat terrassé. La théorie du gage ne porte plus non plus. Avec de prudentes paraphrases, le vieil homme d'Etat s'efforce de définir la situation infiniment difficile qui existe entre la Belgique, et l'Allemagne sans découvrir ses prédécesseurs, sans donner prise aux adversaires qui l'épient de tous côtés tant à l'intérieur qu'à l'étranger..» La Freie Zeitung (28 septembre -1918), dit qu'on ne saurait en vouloir aux peuples libres de ne plus avoir confiance dans la parole des Puissances Centrales. « On voit ce que l'Allemagne veut dire par « restauration sans charges et sans restrictions ». On comprend que la Belgique ait refusé avec indignation de se déshonorer elle-même comme on le lui a suggéré. » UOstschweiz (27 septembre 1918, soir), parlant de la théorie du droit de légitime défense que l'Allemagne fait valoir à propos de son attitude à l'égard de la Belgique, assure que le comte Hertling aurait mieux fait de ne plus toucher à ce vieux point litigieux qui ne sera jamais admis par les neutres. « Cette théorie qui depuis son application vis-à-vis de la Belgique a fait école ne sera jamais admise par nous comme un droit réel et au point de vue suisse nous repoussons cette théorie avec la dernière énergie. Le comte Hertling ne peut pas se plaindre de la diminution des sympathies allemandes dans le monde neutre tant qu'il émet et défend de pareilles théories. Que signifierait une ligue des peuples tant que les Grandes Puissances maintiennent l'axiome « Nécessité no connaît pas de loi ». Seul le droit écrit peut constituer la hase de la nouvelle Ligue des peuples, car sans cela, cette Ligue manquerait de toute sécurité. » Dans sa revue hebdomadaire, la y eue Zurcher Zeitung (27 septembre 1918), revient longuement sur les propositions de paix du comte Toerring et les déclarations du chancelier von Hertling. Parlant de l'intervention du comte Toerring, le journal zurichois constate « qu'il résulte de la note du ministre des affaires étrangères belge que le comte Toerring n'a pas songé à une paix séparée. D'ailleurs, c'eût été là un projet maladroit et politiquement impossible. Cependant en établissant une liaison entre la question belge et la question coloniale, il a appuyé la théorie du gage. Il s'est prudemment abs-

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