Informations belges

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s.n. 1918, 16 Oktober. Informations belges. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx93779d6z/
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N° 843 16 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de-presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : "!>. rue Jacques-Louer, LE HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. (xxx).— Les évacuations de civils par les Allemands en retraite. — Mesures prises par le Gouvernement belge — (Officiel: Le Havre, 15 octobre 1918).— D'après les renseignements reçus par le Gouvernement belge, les Allemands évacuent la population du Nord de la France et de la zone d'étape belge. Plusieurs centaines de mille de Français et de Belges sont déjà arrivés sur ce qu'on appelle le territoire du Gouvernement général allemand on Belgique. D'autres groupes de réfugiés sont déjà annoncées. Le Comité National de Secours et d'Alimentation qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour ravitailler les réfugiés en cours de route, s'occupe égalëment do les répartir dans le pays et de leur assurer logement et nourriture. Le moral des évacués est excellent. Ils sont partout admirablement reçus par la population belge. Les journaux annoncent que les réfugiés se dirigent vers la frontière hollandaise. Il n'en est pas arrivé jusqu'à présent en Hollande et il n'est pas certain qu'ils doivent quitter la Belgique où les mesures voulues ont été prises pour les recevoir. Au cas où un exode do Belgique deviendrait nécessaire, le gouvernement néerlandais a donné l'assurance qu'il recevrait sur son territoire les évacués du Nord do la France et de la Belgique. Dans cette hypothèse, le ravitaillement en Hollande des réfugiés serait assuré par la « Commission for Relief ». (xx). — La nouvelle victoire de Belgique. — A Roulers. — Les infamies allemandes. — L'enthousiasme des populations délivrées. — (Front belge, 15 octobre, 1 h. du matin : d'un témoin oculaire.) — C'est sans préparation d'artillerie que les troupes belges et françaises ont livré le 14 octobre un nouvel et victorieux assaut aux lignes allemandes. L'ennemi a été partout culbuté, malgré sa résistance acharnée et, en certains points, réellement désespérée. Handzaemc, Cortemarck, Geite-Saint-Joseph, Hooglede, Beveren, Rumbeke, Beythem, Onckono et Winkel-Saint-Eloi tombèrent entre nos mains. Puis, tandis que les troupes françaises s'emparaient de Roulers, nos magnifiques soldats enlevaient Iseghem, à 7 kilomètres plus au Sud-Est. C'est par centaines que se dénombre la population civile délivrée dans les villes et villages reconquis. Le 14 octobre au soir, l'avance réalisée par les unités victorieuses-, dont la fougue, l'élan et l'entrain sont prodigieux, atteignait environ 10 kilomètres. Et l'on continue d'avancer. Le nombre dos prisonniers s'élève à plusieurs milliers ; il augmente sans cesse. Les troupes belges, pour leur part, en ont pris près de 3,500 dans cette seule journée, parmi lesquels un colonel et son état-major au complet. Une énorme quantité de matériel est tombée entre nos mains, notamment six batteries entières, encore attelées.Nous sommes entrés dans Iloulors à la suite des troupes françaises, qui emportèrent la ville. Avant de se retirer, les Allemands ont allumé plusieurs incendies et placé aux divers* carrefours des mines, dont un certain uombre firent explosion. La population civile demeurée dans la ville s'est précipitée au-devant des libérateurs, indiquant à ceux-ci les caves où des groupes d'Allemands terrorisés s'étaient réfugiés. Nous étions les premiers Belges que nos compatriotes revoyaient depuis l'occupation allemande. Ils nous firent une réception enthousiaste. Ce fut pour tous un moment d'émotion poignante, impossible à dépeindre. Leur joie d'être délivrés dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Ils témoignent pour nos soldats et pour leurs admirables alliés d'une admiration éperdue. Les braves gens nous ont conté déjà maints épisodes de l'odiouse occupation ennemie. C'est ainsi que vendredi dernier les Allemands ont fait main basse sur le stock de vivres et de marchandises du comité de ravitaillement de Roulers, d'une valeur de 500,000 francs. Dans les abris qu'ils avaient édifiés en ville, on a trouvé des dépôts de farine et de vivres sauvagement anéantis. Après avoir contraint les bourgeois de la ville à évacuer leurs demeures, les Allemands ont pillé les maisons et enlevé notamment tout le mobilier pour l'expédier en Allemagne. De force, ensuite, ils réunirent la population civile et conduisirent les malheureux sur la route de Menin à Roulers, où ils les abandouèrent pendant deux jours, sans nourriture et sans le moindre abri. Songez que cette foule, victime do la plus odieuse barbarie, était composée en majeure partie de femmes et do jeunes enfants. Cela ne crie-t-il pas vengeance au ciel ! Bon nombre de ces malheureux parvinrent heureusement à s'échapper et à rentrer dans la ville ; ils étaient un millier au moins qui accueillirent leurs libérateurs dans un débordement de joie indescriptible. Des drapeaux belges, soustraits depuis quatre ans à toutes les recherches de l'envahisseur, furent arborés en un rien de temps et c'est dans une ville pavoisée que les Français ont pénétre acclamés sans fin par los habitants libé-* rés du joug ennemi. Quand les troupes belges apparurent, l'enthousiasme de nos chers compatriotes devint du delire. Une brave vieille femme, était parvenue, par Dieu sait quels miracles, à conserver en réserve dans sa cave quelques bouteilles pour les vainqueurs. Toute

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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