Informations belges

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s.n. 1918, 02 November. Informations belges. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bz6154j232/
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N° 808 bis 2 Novembre 1918 Informations Belges Au front belge. — En attendant .. quelques anecdotesi— Bruges, octobre 1918, d'un témoin oculaire).— Il y a quelques jours, je voyais Bruges devant moi, comme une proie déjà liée par nous, mais toujours tenue par l'ennemi. Or, me voilg. dans cette ville remplie à présent d'uu si joyeux tumulte qu'on dirait la guerre déjà oubliée dans cette région. Les arbres eux-mêmes ont revêtu leur parure somptueuse. La nature gaspille sa fortune comme si plus rien ne devait compter en ces jours heureux : les allées sont semées de fouilles d'or et les arbres élèvent des voûtes de gloire. Le doux Boden-bach, s'il s'éveillait d'entre les morts, ne reconnaîtrait plus la citée mélancolique aux rues jadis ouatées de silence et dont les passants avaient plutôt l'air de glisser que de marcher. Sans doute, les bonnes femmes vêtues de la cape traditionnelle, s'en vont toujours à pas feutrés, au petit jour, vers les premiers offices, ces offices que l'on célébrait, il y a quinze jours encore, pour que les maisons des parois-siens fussent préservées des bombes ; sans doute, les cygnes qui échappèrent au massacre — une seule bombe en tua 17 — surgissent-ils parfois du fond de l'infini des branches dorées et s'en viennent si beaux, si blancs qu'ils semblent porteurs de messages d'amour ; l'entrée et le séjour des troupes ont ressuscité la ville dont le poète magnifia le visage pensif. Elles y entrèrent par ,1e pont Sainte-Catherine, sauvé de la destruction grâce à l'intervention du gardien. Celui-ci ayant vu où les Allemands la plaçaient, enleva la nuit la mine qui devait faire sauter le pont et la jeta à l'eau. Le pont était sauvé et bientôt le premier soldat belge, un cycliste, le franchissait, brandissant un drapeau portant, écrit hâtivement à l'encre le glorieux nom de «Houthulst». Arrivé au beffroi, il grimpa quatre à quatre les escaliers et arbora les couleurs nationales au beffroi. En descendant, il avisa une pancarte allemande, d'un coup de crosse de fusil, il la mit en morceaux. A cette besogne purificatrice, la population vaqua avec tant de diligence, que moins d'une heure après le départ du dernier Allemand, toutes les pancartes — et Dieu sait si elles étaient abondantes •— avaient disparu.Par contre, le drapeau national flottait à toutes les maisons. Ceci avait remplacé cela. Entre deux manifestations patriotiques, les Brugeois s'occupèrent à nettoyer les maisons souillées par les Allemands et leurs compagnes. Car, à Bruges, comme ailleurs, ils laissèrent, avant de s'en aller, des traces — on devine lesquelles — de leur passage. Dans une demeure occupée par des « matelas d'officiers » — c'est ainsi que l'on nommait les dactylos allemandes occupées dans les bureaux — on trouva le W. C. obstrué, prêt à déborder. Ce n'est pas tout. A côté de chaque lit, il y avait une chaise percée, pleine également. Ces jeunes personnes à tout faire étaient placées sous la direction d'une princesse autrichienne qui présidait à tous leurs ébats. Ces procédés font éclair sur la mentalité du peuple de la « Kultur », En voici un autre tout aussi typique à cet égard Au cours d'une perquisition dans la cave d'un grand entrepreneur brugeois, on découvrit trois statues en bronze, dont unedeJef Lambeau. Sur l'ordre de leur officier — un major — les hommes brisèrent les œuvres d'art à coups de masse. Les histoires de perquisitions abondent, les unes amusantes, les autres tragiques. Les Allemands avaient des indicateurs des deux sexes, notamment une soi-disant baronne. Cette aventurière se distinguait particulièrement dans cette répugnante besogne. Elle s'introduisait chez les bourgeois et, tantôt mielleusement, tantôt mena çante, elle les invitait à remettre tout leur cuivre à l'autorité allemande. Chacun s'ingénia à tromper le Boche exécré. C'est ainsi qu'un nommé Joye, âgé de 73 ans, le doyen du corps des chasseurs éclaireurs de la garde civique de Bruges, parvint à cacher son Mauser et une carabine Flobert. Dès que la ville fut libérée, il exiba triomphalement les deux armes, soigneusement astiquées, à la vitrine de son magasin, avec cet avis : « Un chasseur éclai-reur qui n'a rien livré à l'ennemi ». — Mais vous auriez pu être fusillé, lui fit-on observer. — Eh bien, j'aurais montré que je savais mourir pour ma patrie, debout et sans bandeau sur les yeux. Lorsqu'il apprit que le Boi allait entrer à Bruges, sans consulter les autorités, il revêtit son ancienne tenue, avec la légendaire coiffure à plume de coq et vint se camper à l'entrée de l'Hôtel de Ville. Lorsque le Boi vit ce vétéran, dans une tenue périmée, il eut un mouvement de surprise : — Sire, expliqua l'autre, c'est un vieux « chasseurs-éclaireurs » qui n'a pas voulu rendre ses armes... Le Boi sourit, le félicita et lui serra la main. La Beine aussi pressa la main du vieux patriote. Dès qu'il fut licencié, le vieux brave rentra chez lui remit ses armes à sa devanture ainsi que la paire de gants blancs réglementaires avec cette nouvelle mention : « Gants que portait le chasseur-éclaireur qui ne remit pas ses armes à l'ennemi, lorsque le Boi et la Beine lui, serrèrent la main ». Des anecdotes qui me furent contées, j'en ai retenu deux qui datent du début de l'occupation allemande. C'était au moment de la bataile de l'Yser. Les Allemands étaient furieux d'être tenus en échec par les débris de notre armée et la poignée de fusiliers-marins. Les propos qu'ils tenaient devant les civils trahissaient cette colère. — Nous amènerons un million d'hommes et nous passerons, déclarait un officier allemand au fermier chez qui il logeait. —■ Un million ! Vraiment, répliqua candidement l'autre. Où trouverez-vous la place pour les enterrer ? Voici l'autre anecdote : « Un paysan flamand voulant cultiver son champ situé au delà d'un canal dont le passage était interdit aux civils, s'en alla à la « Kommandantur » solliciter un laissez-passer permanent. — Pour combien de temps, s'informa l'officier. — Je ne sais pas, moi, repondit le paysan... Combien de temps avez-vous encore l'intention de rester ici ?... Pondant que j'écris ces lignes, un cortège, précédé d'une musique, défile au pied de la statue de Breydel et de De Coninck. Des jeunes gens clament la Marseillaise.Et du fond de l'histoire de la Flandre héroïque, du fond des espaces silencieux où dorment les siècles morts, il me semble entendre les vieux communiers flamands acclamer les troupes qui passent se hâtant vers la victoire. .. (xx). — Des journalistes hollandais furent les premiers à annoncer aux Brugeois la libération de la frontière occidentale de la Flandre. — Ils furent l'objet d'une réception enthousiaste Le correspondant de guerre de Het Alyemeen Handesblad,-d'Amsterdam, adresse à son journal une longue lettre datée de Bruges, dont les passages traduits ci-après, empruntés au numéro de ce

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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