Informations belges

496 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 05 November. Informations belges. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz35j7n/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

IV0 SRI ioi* 5 Novembre 1918 Informations Belges (xx) — Le calvaire des évacués français en Belgique et en Hollande. — Ils parlent avec des éloges des « bons Belges ». — Encore le travail forcé. De nombreux milliers d'évacués français, venus des régions de la frontière franco-belge et du Cam-brésis, sont arrivés en Hollande après avoir traversé la Belgique dans toute sa largeur. Us ont été hébergés provisoirement à Roosendael, à Weert, à Ruremonde, à Stamproy, à Ittervoor, ailleurs encore. Des envoyés spéciaux de la presse hollandaise ont fait visite" à ces infortunés. La traduction ci-dessous, empruntée au reportage de l'un des plus grands quotidiens néerlandais, permettra de se rendre un faible compte du martyre enduré par tant d'innocents au cours du long calvaire que fut leur acheminement vers la Néerlande. Heureusement, beaucoup de Véroniques, au long des douloureux chemins, eurent pitié et essuyèrent les pauvres visages couverts de sueur et de poussière.Voici le résumé des déclarations faites par les évacués hébergés à Ruremonde : Par dizaines de mille les habitants des petites localités des environs de Cambrai furent dirigés sur Valencien-nes ; il y en a ici (Ruremonde) de Rieux, de Cagnoncles, d'Escauden, de Naves et de Saint-Aubert. A Valenciennes se produisit une chose qui toucha tout le monde profondément. On fit l'appel et tous les hommes au-dessous de 55 ans furent avisés qu'ils ne pouvaient aller plus loin. Ils furent dirigés sur Lourches, une petite localité près de Denain, sur la route de Cambrai a Valenciennes. Beaucoup, parmi les hommes captifs parvinrent pourtant à s'échapper et se joignirent ensuite au cortège. Les évacués passèrent la nuit du lundi au mardi 1er octobre 1918 dans les églises et les écoles de Valenciennes. .. Ensuite, ils poursuivirent leur voyage pédes-trement vers Mons, en Belgique. Là, arrivèrent de nouvelles caravanes venues des localités voisines de Douai, d'Orchies et de Marchiennes ; elles avaient atteint la ville ue Mons par Saint-Amand et Condé. De là, le cortège se dirigea par Rœulx et Seneffe vers Nivelles. En moyenne, on faisait de 14 à 15 km. par jour. On avait assuré à ces malheureux qu'ils ne dépasseraient pas Nivelles et que, en Belgique, dans les environs de cette localité, des villes et des villages leur seraient assignés comme lieux d'hébergement. Mais là aussi des changements intervinrent et la foule, que l'on évalue à 200,000 personnes, dut continuer sa route. Elle se remit en marche vers Wavre, à 20 kilom. au Sud-Ouest de Bruxelles, atteignit Jodoigne et arriva ensuite à Tirlemont. Jusqu'alors, les évacués n'avaient pas eu trop à se plaindre en ce qui concerne la nourriture et le couchage. Ils parlent avec éloges de la réception qui leur fut réservée en Belgique, mais à Tirlemont revient la couronne. Ils séjournèrent deux jours dans cette ville où, pour la première fois, le temps devint très mauvais ; jusque là, il avait fait assez bon ; mais la déception éprouvée à cause de la pluie fut largement compensée par la réception faite par Tirlemont, « la bonne et riche cité », disent les Français Là, beaucoup d'argent fut réuni pour eux et ils furent cordialement et royalement accueillis. Par Saint-Trond, les évacués se dirigèrent vers Has- selt et do là atteignirent, via Genck, la petite localité d'Asch. Là, de nouvelles déceptions les attendaient. Tout d'abord, on fit annoncer qu'ils ne pourraient avant longtemps être reçus en Hollande. Il était question déjà de les héberger dans le Limbourg belge, lorsqu'arriva l'heureuse nouvelle que la frontière hollandaise leur était ouverte. Mais alors, de nouveau, la joie fut ternie par une triste information : les hommes valides ne pouvaient, disait-elle, en aucun cas, franchir la frontière ! Les autorités militaires allemandes se montraient plus variables que la température en avril. Heureusement, cet ordre ne fut pas maintenu et l'on apprit, enfin, que les premiers réfugiés venaient de franchir la frontière... Jusqu'à Maeseyck, tout le monde a fait le chemin à pied, sauf les débilités et les vieillards qui, à tour de rôle, tant bien que mal, firent usage de véhicules délabrés. La masse, pourtant, avait fourni, en étapes successives, 250 kilométrés lorsque les Allemands conduisirent les malheureux, en chariots, de Maeseyck à la frontière néerlandaire par « Kessenich ». Les évacués français déclarent que de nombreux compatriotes de Solesmes, de Le Cateau, de Landrecies et do toute cette région sont arrivés en Hollande par Charle-roi, Namur et Hasselt. Mais tous les habitants des contrées menacées n'ont point été évacués en Hollande, bien loin de là ; beaucoup d'hommes de métier, forgerons, monteurs et ceux qui étaient occupés à la réparation du matériel de guerre, ont été enlevés des fabriques et dirigés sur Mons où ils continuent à travailler à la réfection des canons et autres engins des Allemands. Nombre.de mineurs, accompagnés de leurs familles, ont été transportés, par trains et par bateaux, vers les régions minières de Belgique où ils peuvent exercer leur métier, s'ils le jugent convenable. Beaucoup d'entre eux, pourtant, gagnent aussi la Hollande. Pendant bien des jours, l'afflux des évacués a continué d'une manière ininterrompue, vers les communes néerlandaises de l'Ittervoort, de Stamproy et des environs.Des 1,400 personnes de Sautières, vingt ont succombé en route, pour la plupart des femmes. Les autres évacués parlent de « beaucoup de morts ». Des hommes et des femmes succombèrent pendant le long et épuisant trajet ; de petits enfants moururent dans les bras de leur mère, et l'on n'eut pas toujours l'occasion de les enterrer décemment dans les cimetières des villes où des villages où l'on passait. Un ménage dut abandonner les cadavres de deux jeunes filles, âgées de 22 et de 24 ans, dans un bois près de Wavre, et plusieurs défunts furent, de cette maniéré, confiés à la terre. Après quelques jours de marche, on constatait avec effroi que de nouvelles victimes étaient tombées et tandis que grandissait l'espoir de gagner bientôt une terre de liberté, allait croissante aussi la douleur morale due à de nouveaux décès. « On ne parvient pas à comprendre », écrit un correspondant hollandais, « comment des vieillards de plus de 70 ans, qui, maintenant, après le repas de midi, dorment paisiblement sous nos yeux, ont pu atteindre la Hollande dans des conditions de santé relativement bonnes. « Que d'effrois subis au cours d'épouvantables bombardements, que de privations et de fatigues endurées en route. Si les civils belges, dans les villes et dans les villages, n'avaient pas atténué leurs souffrances par une bonne réception, la situation de ces gens eut été absolument insoutenable. Ils parlent avec émotion des « bons Belges » qui les accueillirent avec tant de prévenances. »

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume