Informations belges

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s.n. 1917, 02 November. Informations belges. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91837b72/
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N° 504 2 Novembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'« pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse »u officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE IIAVRE (Seine-Inférieure) France, En marge du communiqué. — La Bataille des Flandres. — La liaison des Troupes belges et françaises. — (Front belge, 31 octobre, d'un témoin oculaire belge). — C'est le 27 octobre, on le sait, que les troupes belges ont pris pied dans la presqu'île de Luighem. Avant tout, il fallait savoir ce qu'il y avait dans les tranchées allemandes. Pour l'apprendre, le caporal Jean Lenaerts et les carabiniers Corneille Vandenbroeck et François Pasteleurs partirent en barquette sur l'inondation où ils risquaient, la mort. Ils le savaient. Ils racontent pourtant placidement leur exploit et sont principalement d'accord pour déclarer : « Nous avions chaud surtout, à force de ramer ». La rive ennemie explorée, ils firent signe à leurs camarades que conduisait le sous-lieutenant Maurice Antoine. Celui ci dépêcha des patrouilles et entra en liaison avec un détachement français commandé par un officier portant un nom bien flamand : Van Deme-lebroeck.Une de ces patrouiles était conduite par le sergent Verhaegen ; c'est elle qui fit 21 prisonniers à la ferme des Nénuphars, à l'Est de l'Etang Blanlcaert. Voici le récit du sergent ; « J'avais visité plusieurs ouvrages à l'Ouest sans trouver personne ; je m'engage sur les passerelles allemandes ; j'arrive sur l'autre rive et atteinds la ferme Je dispose six hommes autour des tranchées et avec le septième j'entre dans l'abri, tenant mon browning d'une main et de l'autre an drapeau belge qui devait permettre aux Français de nous reconnaître. Le feldwebei est pris d'un saisissement ; mais voyant mon browning braqué sur lui, il lève les mains. J'entends des voix tout près de là et m'élance au milieu des Allemands ahuris. « Diable, « ils sont bien une vingtaine ». Je pousse un cri de ralliement ; mes camarades aussitôt bondissent au-dessus du parapet. Les Boches sont désarmés en un clin d'œil, la redoute est explorée. En route maintenant. Je fais trotter mes prisonniers pendant neuf cents mètres. » — « Je commençais justement à m'inquiéter au sujet de Verhaegen », interrompit le lieutenant Antoine ; «j'ignorais qu'il avait poussé si loin, quand j'aperçus la masse grise des prisonniers. A. la jumelle j'aperçus Verhaegen à leur tête. A-t-il été surpris ? Sert-il de bouclier vivant à une patrouille ennemie ? « Mais non. Lui seul porte un fusil. Alors 8 Belges ont pris 21 Allemands. Pas de doute. « 11 fallait voir la tête du feldwebei quand il s'en rendit compte. C'était un étudiant de Leipzig qui devait être nommé officier. Dans ses poches, voisinant avec des photos obscènes, il possédait un plan de Bruxelles sur lequel les théâtres, les cinémas et les maisons closes étaient soigneusement indiquées. Il portait la croix de fer, ainsi que cinq de ses hommes, des héros apparemment. Entre temps, le sergent Guillaume Mellebeek faisait de son côté 9 prisonniers à la ferme de La Pie. » Sw* la route de Woitmen. Les opérations pendant la nuit du 29 au 30 octobre ne furent pas moins fructueuses, mais elles eurent un autre caractère. Après une violente préparation d'artillerie, trois détachements de carabiniers se sont lancés à l'assaut des tranchées ennemies de la route de Woumen, les ont nettoyées et ont ramené des prisonniers ainsi qu'un nombreux matériel. Ils avaient traversé un kilomètre du « No man's land », terre boueuse coupée de canaux débordés et parsemés de trous d'obus, en portant des passerelles pesant 300 kilos. Grâce à la précision des tirs de notre artillerie, dont on n'entend que faire l'éloge, ils avaient pu se rapprocher jusqu'à 75 mètres des tranchées allemandes.«Vingt secondes après l'heure indiquée», me dit le lieutenant Fernemont, «mes hommes étaient dans les ouvrages ennemis et cueillaient 14 prisonniers. Pendant que j'explorais les environs, une ombre s'avança. L'homme ne répondant pas à mon appel, je l'abattis d'un coup de revolver ; c'était l'officier allemand qui venait voir ce qui se passait dans sa tranchée ». « Quand mon détachement sauta dans la ligne allemande», me raconta le lieutenant Van Duggen-liout, « nous y trouvâmes un blessé, qui me déclara que les gradés s'étaient défilés au moment où ils nous avaient vus. « Voilà les Anglais, crièrent-ils, cachez-vous, car ils massacrent tout le monde ». « Dans un abri se trouvaient un autre blessé et six hommes; dans un deuxième, une demi-douzaine d'Allemands refusèrent de se rendre et furent occis à coups de grenades ». — « Pour ma part », déclare enfin le lieutenarrt Lossau, « je n'ai pu faire de prisonniers. Nous n'avons trouvé que des cadavres dans les tranchées de premières ligne. J'ai poussé jusqu'à la deuxième ligne ; il n'y avait personne. Je suis revenu au bout d'un heure et demie.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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