N° §65 5 Janvier 1918 InformationsBelges Observation ixKi^or'tsi.sa.te Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, ru© Jacques-Louer, LE M A.VRE (Setne-Iuférîeure) France. Le passage des Belges du territoire occupé en Suisse ou en France.—Refus des Allemands, Le gouvernement belge reçoit, depuis quelques mois, de très nombreuses requêtes sollicitant l'envoi en Suisse ou en France de personnes habitant la la Belgique occupée ou les départements français envahis. En vue de donner satisfaction aux intéressés, le ministère des Affaires étrangères avait demandé au mois de juin dernier, par l'entremise du gouvernement espagnol,l'évacuation d'un certain nombre de femmes et d'enfants belges nominativement désignés: cette demande s'est heurtée à un refus du Gouvernement allemand. De même ont échoué, dans ces derniers temps, toutes les démarches que la légation d Espagne à Bruxelles a bien voulu faire, à la demande du Gouvernement belge, en vue d'obtenir des passeports, même pour des personnnes dont l'état de santé exigeait une cure en Suisse ou un changement de climat. A son vif regret, le Gouvernement belge n'est donc pas en mesure d'obtenir l'envoi en France ou en Suisse de sujets belges habitant les territoires occupés par l'ennemi ; il est, par conséquent, inutile de lui adresser des requêtes dans ce but. La fraternité d'armes entre soldats anglais et belges. — Sont cités à l'Ordre du Jour de l'Armée belge et décorés de la Croix de Guerre : Careswell, 2d/corporaI, R.E.: Pour le dévouement et le courage dont il a fait preuve au cours des opérations exécutées par son détachement sur le front belge.Tombé, en brave, dans le secteur de Dixmude. En témoignage de la Belgique reconnaissante. Evans, Evan, William, acting 2(1 /corporal, R. E. : Pour le dévouementet lecourage dont il a fait preuve au cours des opérations exécutées par son détachement sur le front belge. Tombé, en brave, dans le secteur de Dixmude. En témoignage de la Belgique reconnaissante. Watson, Henry, Stirling Lance corporal, R. E. : Pour le dévouement et le courage dont il a fait preuve au cours des opérations exécuiées par son détachement sur le front belge. Tombé, en brave, dans le secteur de Dixmude. En témoignage de la Belgique reconnaissante. George, Victor, Alfred, Pionneer, R. E.: Pour le dévouement et le courage dont il a fait preuve au cours des opérations exécutées par son détachement sur le front belge. Tombé, en brave, dans le secteur de Dixmude. En témoignage de la Belgique reconnaissante. La fraternité d'armes entre soldats français et belges. — Est nommé Chevalier de l'Ordre de Leopold II et décoré de la Croix de Guerre : Le Gentilhomme, René, maréchal-des-Logis d'artillerie lourde, armée française. Gradé d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve, a participé aux opérations qui se sont déroulées devant Dixmude en 1917. Blessé par un obus ennemi a subi l'amputation de la jambe droite et de la main gauche. Est cité à l'Ordre du Jour de l'armée belge et décoré de la Croix de Guerre : Longue, Maurice, officier interprète de 2eclasse, armée française. Officier, ayant assuré la liaison entre l'artillerie lourde britannique de contre-batterie et l'artillerie belge du 4 mai au 7 juillet 1917, par son zèle et son dévouement il a rendu les plus grands services à l'artillerie belge; payant de sa personne,il n'a pas hésité à traverser les zones, violemment bombardées, pour assurer efficacement la liaison, lorsque les lignes téléphoniques étaient coupées. A propos de la visite des parlementaires américains, au front belge. — Le 18 novembre dernier, une délégation du Congrès américain visitait le front belge. Rentrés aux Etats-Unis, ces parlementaires ont fait des déclarations très chaleureuses au sujet de la cordialité de l'accueil qu'ils reçurent de la part du Roi et des autorités belges. Ils se plurent aussi à raconter quelques incidents de leur visite aux armées. La grande presse des Etats-Unis consacra à l'événement de beaux et longs articles. Voici, du « New-York Times » (27 novembre 1917), quelques lignes intéressantes. « Les six parlementaires rentrés à Washington hier soir sont les députés E. T. Taylor et Charles B.Timberlane, de Colorado ; D. V. Stephens, de Nebraska ; William S. Goodwin, d'Arkansas et John F. Milles et Albert Johnson de Washington. « Les députés ont l'intention de rendre visite au secrétaire Baker du département de la guerre et de lui remettre la douille du premier obus tiré par les forées américaines en France contre les lignes allemandes. Lorsqu'ils se trouvèrent dans la zone de guerre, les parlementaires couvrirent plus de 1,500 milles en automobile. Au front belge, ils échappé-

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.