Informations belges

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11 Dezember 1918
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s.n. 1918, 11 Dezember. Informations belges. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5m6251jv9x/
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N° 881 bis 11 Décembre 1918 Informations Belges (xx) — La fin de l'Université germano-akti-viste de Gand. — L'ancien état de choses sera rétabli en attendant une solution législative de la question de l'Université flamande.— Le Conseil communal de Gand a décidé, par 23 voix contre 2 et 8 abstentions, de réclamer la suppression immédiate et radicale de l'Université germano-activiste et la restauration solennelle et immédiate de l'Université française de Gand et formant le vœu que soit renvoyée à la prochaine législalure la question de l'Université flamande Le Conseil de discipline du barreau de la Cour d'appel de Gand a émis un vœu très énergique dans le même sens. (xx) — Mgr Rutten, évêque de Liège, sur 1' « aktivisme ». — Pendant l'occupation allemande, Mgr Rutten, évêque de Liège, dont la juridiction ecclésiastique s'étend sur les provinces de Liège (v\ allonne) et de Linibourg (flamande), fit un discours à son clergé dont les extraits, ci-après traduits, sont publiés par la presse hollandaise : « A peine les Allemands avaient-ils occupé le pays, qu'ils tentaient de susciter la méfiance entre Flamands et Wallons et de faire naître la division et l'amertume dans leurs relations. D'après eux, il fallait partager fe pays en deux, sous prétexte qu'il groupe deux races différentes. Ils manifestèrent subitement une grande prédilection pour les Flamands, qu'ifs appelaient leurs frères de race. Cefa no les empêchait pas de les tuer et de fes ruiner, tout comme ifs faisaient des Wallons ; mais après les premiers moments do leur méchante humeur, ils témoignèrent du vivant intérêt qu'ils portaient aux griefs linguistiques du peuple flamand. Ils voulaient faire droit, disaient-ils, à ses justes revendications trop longtemps dédaignées. « Malheureusement, leurs avances furent bien reçues par quelques mécontents, esprits illuminés et fanatiques, et ainsi naquit un parti nouveau, celui des « aktivistes ». Ils soutiennent ce principe, qu'if serait fou de repousser les réformes de l'occupant, dont la nécessité était établie, mais qui, jusqu'alors, avaient été vainement demandées au gouvernement belge. » Les Allemands créèrent l'Université flamande do Gand, rendirent obligatoire l'usage du flamand dans les relations administratives des provinces flamandes, firent appliquer avec la plus grande rigueur les prescriptions de la loi sur l'enseignement moyeu et primaire dans toute la partie flamande du pays, etc. « Toutes ces réformes étaient bonnes en elles-mêmes, à condition de 110 pas émaner de l'ennemi. L'amour de la patrie et la sagesse politique exigent que l'on attende la paix et qu'on laisse aux pouvoirs légaux et constitutionnels le temps et le mérité do rétablir enfin, au point de vue des langues, l'égalité entre les Belges. « De plus, plusieurs de ces réformes étaient déjà déposées avant la guerre etle gouvernement avait fait des promesses pour l'avenir. Ces projets et ces promesses n'avaient qu'un grave défaut : être tardifs, et, pour certains échauffés, de venir trop tard. « Il s'agissait de déchirer la patrie en deux et de préparer en Belgique ce qui s'est produit en Russie, c'est-à-dire la création de deux Etats autonomes dont un au moins, la Flandre, se trouverait placé sous la direction ou, plutôt, sous le joug de l'Allemagne. Ainsi les «aktivistes » en vinrent à une opposition ouverte contre î'au-torité de leur pays ; feur conduite ne fut rien moins que la conclusion d'un pacte avec l'ennemi, dans le but de morceler la Belgique et d'anéantir son indépendance. « Instinctivement, la population flamande comprit la tendance antipatriotique du mouvement « aktiyiste » et la repoussa avec mépris. Toutes les tentatives d'une propagande menteuse échouèrent devant sa claire intelligence et son attachement à la chose nationale. Le danger existe pourtant et, si les promesses faites par le pouvoir légal n'étaient pas tenues, les conséquences les plus graves seraient à craindre, Les conséquences retomberaient de tout leur poids sur les auteurs d'un tel déni de]justice. «Les «aktivistes», tant Flamands que Wallons, menacent la Patrie belge d'une véritable destruction. Ils sont devenus de véritables révolutionnaires. Bien plus, 1' « aktivisme » flamand fait le plus grand tort à la cause qu'il prétend défendre, en attirant sur elfe et sur les flamingants qui la défendent par les moyens valables et légaux, tout l'odieux de son scandaleux compagnonnage avec l'ennemi et de ses pratiques antipatriotiques. Leurs adversaires ne manqueront pas d'employer cette arme contre eux. Quoi qu'il en soit, de même que nous combattons les débordements de 1' « «aktivisme», nous devons admettre les justes revendications des flamingants, c'est-à-dire des vrais amis et défenseurs du peuple flamand. » L'appréhension exprimée par l'évêque de Liège en fa derniere partie des extraits ci-dessus reproduits, s'est dissipée devant les faits. Il est notoire, en effet, que les plus ardents adversaires du llamingantisme d'avant-guerre se montrent animés des sentiments les plus conci-liauts à l'égard des revendications flamandes et qu'ils insistent publiquement pour que soit évitée toute confusion entre les flamingants, loyaux patriotes, et les « aktivistes», traîtres à la Patrie. (xx). — Bruxelles mise au pillage. — D'après une dépêche de Berne, le journal républicain allemand Die Freiheit publie, dans son numéro du 6 décembre 1918, un aveu émanant des soldats allemands jadis cantonnés à Bruxelles, d'où il résulte que les troupes d'occupation ont pillé la capitale avant de la quitter. (xx). — Les Allemands ont voulu la destruction des gares belges. — Un héroïque bourgmestre carolorégien. — L'envoyé de la Nation Belge (7 décembre 1918) dans une correspondance de Charle-roi, écrit : « Il se confirme d'ailleurs que ces explosions sont l'œuvre des Allemands. Ils partent, mais laissent après eux des hommes chargés de mettre le feu à des wagons, à des trains entiers bourrés d'explosifs. Le but poursuivi est double : empêcher les munitions do tomber aux mains de nos soldats, mais surtout détruire les gares et les voies ferrées, empêcher le rétablissement des communications. L'on se trouve en présence d'un plan concerté ... « A la gare de Montignies-sur-Sambre, une véritable catastrophe a été évitée grâce à l'énergique bourgmestre de Charferoi, M. Davreuv Les Allemands se préparaient à faire sauter un convoi de munitions. M. Davreux fit appel à des volontaires belges, à des prisonniers italiens; il les arma de fusils jetés par des soldats boches en retraite, et leur confia la défense de la gare. Lorsque les Boches revinrent, ils se heurtèrent à cette garde improvisée, dont l'attitude résolue les décida à batlre en retraite <, une fois de plus ».

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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