Informations belges

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s.n. 1918, 07 Oktober. Informations belges. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qb9v120039/
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N° 834 7 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes dlinformation directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 39, rue Jacques-Louer, L.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. Sur la route de Roulers — (Front belge, 1er octobre 1918 : d'un témoin oculaire.) —La pluie qui a tombé sans discontinuer pendant toute la journée d'hier a achevé de transformer le champ de bataille des Flandres en un vaste lac de boue. C'est dans ce terrain que les hommes ont campé, enveloppés dans leur couverture et leur toile de tente. Toutes les troupes combattantes sont logées à la même enseigne — qui en l'occurence n'était pas même celle de l'hôtel « à la belle étoile ». Forcément, l'avance s'est ralentie. Il faut aménager les routes qui traversent le champ d'entonnoirs et ravitailler les batteries qui se sont portées en avant pour soutenir la progression de l'infanterie. Celle-ci, malgré les difficultés du terrain et la résistance de l'ennemi, a continué sa pression dans la direction d'Hanzaeme et de Roulers, Elle a laissé derrière elle les ruines de Hazewind, de Gemeenhof et du hameau de Ruyter que les Allemands lui ont àprement disputées.Du côté de Roulers, le champ de bataille est plus accidenté. C'est iine succession de petites crêtes. Le spectacle, vu d'une de ces hauteurs, est d'un pittoresque intense. Finie la guerre des trous ! C'est à présent celle de mouvement avec ces incidents qui colorent les journées de combat. Là, c'est un général qui a installé son poste de combat sous la tente. C'est un va-et-vient continuel d'agents de liaison. Des cavaliers bivaquent au fond d'un vallon. Les uns font griller des bifsteacks, découpés dans des cadavres de chevaux, sur des feux de campagne. D'autres terrassés par la fatigue dorment à même le sol boueux. D'autres encore, relisent des lettres. Autour d'un calvaire érigé sur un monticule par les Allemands à la mémoire de leurs morts, des fantassins se reposent étendus sur le dos, le regard perdu dans l'immensité du ciel où des bataillons de nuages montent à l'assaut des derniers pans d'azur. Hélas ! la pluie va récidiver. Sur la route, des autos de la Croix-Rouge remontent en klaksonnant sans cesse, un long convoi de caissons d'artillerie, de camions et de cuisines roulantes. C'est l'heure du café, encore que le « jus » ait une destination précise, les cuistots n'hesitent pas à remplir les gourdes que leur tendent les blessés légers qui viennent de la ligne de feu et qui depuis trois jours n'ont plus avalé une goutte de liquide chaud. Pensez donc : certaines unités durent parfois être ravitaillées par avions. Les soldats du génie réparent rapidement la route que les Allemands ont tenté de couper en ouvrant des cratères à la mine aux principaux carrefours. En attendant qu'ils soient comblés, on a tourné les obstacles. Vers Roulers, un duel s'engage entre une batterie adverse et une des nôtres installée en plein champ. Plus loin, il faut avancer en se défilant. Un remous dans les herbes indique seul la présence d'une ligne de fantassins déployés en tirailleurs. Çà et là, sur la route, quelques cadavres que la mort a figés -en des positions bizarres. L'un qui semble prêt à bondir, a été atteint au sommet du crâne par une balle. Un autre a été amputé affreusement des deux bras par un obus à côté d'une mitrailleuse brisée. Un caisson a été culbuté dans un fossé. D'un sac éventré s'échappent des lettres que le vent disperse. En face, vers Roulers, la crête s'empanache des fumées des explosions de nos obus, cependant qu'un rayon de soleil, gui est parvenu à percer pour quelques instants le dôme des nuages, fait chanter le rouge d'un toit de la ville... La colonie basque de Mexico acclame la Belgique. — Lors de la célébration de la fête nationale basque, le 4 août 1918, la colonie basque de Mexico a manifesté avec enthousiasme sa profonde sympathie pour la Belgique. Le duc d'Amalii, ministre d'Espagne, M. Jules Le-jeune, ministre de Belgique, le chargé d'Affaires français assistaient à la cérémonie. Dans un éloquent discours, le duc d'Amalii lit l'éloge du peuple basque puis, en termes émouvants, parla des Basques français et de la France, la sœur aimée de l'Espagne. Il termina en établissant un parallèle entre les Basques et les Belges : deux peuples d'une énergie admirable dont la loyauté et l'honnêteté sont les caractéristiques incomparables dans l'industrie et le commerce, indomptables dans l'adversité. Ces paroles furent accueillies par un tonnerre d'applaudissements et par les cris de : « Viva Euzkâdi ! » (le pays basque) et : « Viva Bélgiea ! » (xx) Musiciens gallo-belges. Le Journal des Débats (4 octobre 1918), sous le titre : « Musiciens gallo-beiges », publie ce qui suit : Le pays reconquis a été un des plus fertiles en musiciens qu'il y ait au monde. Roulers, objectif des troupes belges et britanniques, est la patrie d'Adrien Willaert, Adrian le Vieillard, comme l'appelle Mersenne, « dont l'ouvrage a servi d'idée aux plus grands maîtres pour la composition ». Il fut de longues années maître de chapelle à Saint-Marc de Venise, dont la disposition lui inspira l'idée des compositions à double chœur ; il eut pour elèves les deux plus illustres théoriciens du seizième siè-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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