Informations belges

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s.n. 1918, 03 Dezember. Informations belges. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9g5gb21s22/
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N° 877 ter 3 Décembre 1918 INFORMATIONS BELGES .(xi) — Liège libérée vit dans une atmosphère d'honneur. Sacrifices patriotiques des industriels. — Héroïsme patriotique de la classe ouvrière.— Admirable solidarité fraternelle des Liégeois et des prisonniers libérés. — La Nation belge a mérité une seconde fois sa liberté. — M. Maurice de NValefïe, collaborateur du Journal, de Paris, vient de passer quelques jours à Liège, où les troupes belges de la 3e division commandées par le général Jacques sont rentrées couvertes de lleurs et d'acclamations. M. de Waleffe adresse une lettre à son journal, datée du 30 novembre 1918 et insérée dans le n° du 1er décembre 19-18. Ou en lira les extraits suivants avec le plus vif intérêt : « Depuis trois jours que je suis ici, je ne rencontre que d'anciens forçats, tel le sénateur Magnette, tel le président du Comité de l'alimentation, le richissime M. Di-gnelîe, qui a fait 17 mois de bagne, ou le vénérable général Fivez, qui, malgré ses 72 ans, a passé les quatre , années de la guerre dans un pénitencier de droit commun . « Exaspérés par un pareil régime, tous les jeunes gens de l'aristocratie franchirent la fronjière pour aller rejoindre l'armée du Roi. Plusieurs payèrent de leur vie cotte évasion risquée. Mais toujours les parents furent condamnés à de grosses amendes. On me cite un industriel, M. Dresse, qui fut rançonné d'un demi-million, tandis que son fils recevait, dos gardes-frontière, une balle dans la cuisse, dont il restera estropié pour la vie. La détresse des prisonniers « Aujourd'hui, c'est vis-à-vis des prisonniers alliés qui arrivent journellement d'Allemagne par Ilots de dix et de trente mille hommes que Liège manifeste son inépuisable vaillance et sa charité. «Des Français,des Anglais,des Russes arrivent dénués de tout. On les loge, on les nourrit, on les habille. Ce dernier problème est le plus dur. On a essayé d'offrir aux libérés des capotes boches passées à l'étuve et désinfectées. Mais, do celles-là, les Russes eux-mêmes n'en veulent pas. Ils disent : — Habillez-nous en jaune, en vert, en canari, en perroquet ! mais nous avons été martyrs comme les autres, nous ne voulons pas porter la livrée des bandits. « Et le vieux bourgmestre aveugle qui préside la municipalité liégeoise, l'Homère de cette iliade prodigieuse, me supplie de demander à la France d'envoyer au plus vite des vêtements pour habiller nos petits Français retour d'Allemagne, qui grelottent de froid. On respire une atmosphère d'honneur. « Cependant, la tranquillité est parfaite. Depuis _ un mois la Belgique offre le spectacle étonnant, et peut-être unique, d'un peuple qui ne travaille pas, qui a faim, qui n'a à craindre aucune police et qui reste sage._ « Dans chaque ville reconquise, on a laissé s'écouler plusieurs jours entre le départ du dernier soldat boche et l'entrée des troupes du roi Albert. Dans cet intervalle, Bruges, Gand, Anvers, Bruxelles, Liège ont dû se garder toutes seules. Or, chacune étant remplie de chômeurs, l'ouvrier belge ayant mis son patriotisme à _ ne pas travailler pour les occupants et ceux-ci ayant, d'ailleurs, démeublé toutes les fabriques. Ces chômeurs avaient faim. Le ravitaillement hollando-amèricain se trouve suspendu par l'interruption des transports. Les Boches, en se retirant, enlevèrent aux paysans leurs bestiaux et leurs denrées. Une nuée de prisonniers libérés : Russes, Italiens, Anglais ou Français, comme un vol de sauterelles faméliques, s'abat sur ces villes déjà bien en peine de nourrir leurs propres habitants. A la 4 flânerie de ceux-ci s'ajoute le vagabondage de ceux-là... « On avouera que jamais tant de conditions ne furent réunies pour qu'une ville prenne feu et pour que des actes de justice individuelle dégénèrent en pillage intéressé. Eh bien ! rien de pareil ne s'est produit. Les magasins restent grands ouverts. Cette ville sans police, où 40,000 prisonniers sans sou ni maille se promènent devant autant d'ouvriers sans travail, entre des vitrines illuminées où s'offrent toutes les tentations du luxe et de la gourmandise, reste calme et innocente comme une foule de 14 Juillet. J'accusais d'abord le gouvernement de généreuse imprudence. Mais le gouvernement belge connaissait mieux son peuple que moi. Il loi a fait confiance, et telle est l'atmosphère d'honnêteté qu'on respire ici qu'elle a eu raison même du microbe bolchevik. La nation belge vient de mériter une seconde fois sa liberté. » Ixx). — Les héros belges de Bruxelles, suppliciés par les Allemands, dorment leur dernier sommeil aux côtés de miss Cavell.— Les Belges n'oublient pas le nom d'Edith Cavell. — Le correspondant du journal Le Matin, accrédité aux armées britanniques, a rendu visite au champ des suppliciés mi les Allemands ont fait enterrer les victimes de leurs fusillades. Parmi les tombes anonymes, se trouve celle de l'infortunée nurse Edith Cavell. Le 27 nevembre 1918, le correspondant de guerre écrivait à son jouraal (28 novembre 1918) : « Leur crime (celui des innocentes victimes de la « furor teutonicus » N. D. L. R.) : avoir arraché des soldats captifs à la poigne allemande, leur avoir ménagé les moyens de rallier leur rang de combat et de satisfaire à l'honneur, crime inexpiable aux yeux du barbare et pour lequel, la mort-seule était un châtiment trop doux. « La haine allemande devait les poursuivre au delà, sous notre regard môme ». En effet, les tombes no furent pas même marquées d'une croix anonyme ; l'autorisation d'y placer ce symbole ne. fut accordée que très récemment et sous la condition formelle de n'y inscrire aucun nom. Or, au cours de la mutinerie militaire de novembre, la soldatesque a brûlé les archives qui contenaient les plans des tombes avec l'indication des noms des vicitmes, de sorte que, jusqu'à ce que de plus précises indications soient découvertes, il faut se borner à des suppositions quant à l'identification des sépultures. On sait, pourtant, que la tombe de Miss Cavell porte le n° o. Au sujet de la visite rendue par le bourgmestre de Bruxelles à ce lieu funèbre, caché dans un bas fond, en un vaste potager, non loin du tir national de Bruxelles, le correspondant du Matin écrit : « L'héroique bourgmestre, aujourd'hui ministre d'Etat, Adolphe Max, est venu, au soir même de son retour, lui rendre ici un pieux et solennel hommage. « Un jour, c'était au plus dur moment de la bataille des Flandres, le mot de passe, dans les lignes combattantes fut « Edith Cavell ». Jamais peut-être, Belges et Britanniques^ ne se battirent avec autant de furie.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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