Informations belges

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s.n. 1918, 31 Oktober. Informations belges. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s17sn0225m/
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N° 857 31 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des «ouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. Ixx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. T.ps notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de service : 29, r»e Jacques-Louer, t,JE HAVRE (Seine-Inférieure) France. A l'occasion de la fête de la Toussaint, les «Informations belges» ne paraîtront pas demain, vendredi, 1er novembre 1918. (xx) — Les souverains belges à Bruges — « Enthousiasme extatique », dit une journaliste anglais. — Le correspondant de guerre du Times (28 octobre 1918) rend compte en ces termes de la réception faite aux souverains belges par la population de Bruges, le octobre 1918 : « Le vendredi lueurs Majestés, accompagnées du prince Léopold, entrèrent à Bruges à che\al : le Roi et le Prince en uniforme, la Reine en blanc. Leur passage dans les rues fut accompli dans un continuel tumulte d'enthousiasme extatique, la troupe retenant la foule avec peine.» (xx) — Une Maison de Bruges. — Ces quelques lignes, d'une correspondance de guerre du Times (28 octobre 1918), synthétisent l'état des choses,dans le sillage des Allemands. Elles ont trait à Bruges : « Quant au vandalisme brutal, il défie la description. Avec quel outil et au prix de quel labeur ont-ils brisé de larges morceaux du solide escalier de marbre ? Comment et pourquoi mirent-ils le feu, d'en-dessous, à une belle vieille table de salle à manger ? Pour quel plaisir enle-vèront-ils les rideaux et autres objets de cotte maison pour les distribuer à d'autres, dans diverses parties de la cité d'où ils rapportaient d'autres choses dans la première. Ils taillèrent en pièces, au moyen, de haches et do couteaux, une vieille statue de bois du XVII« siècle. Où les aîtres de la maison ne leur convenaient pas, et s'ils désiraient un chemin plus court d'une salle à une autre, ils faisaient simplement un trou dans le mur... » La maison ainsi décrite n'est pas, techniquement parlant, un corps-de-garde. En effet, lorsque le Kaiser visita Bruges, il fut photographié sur la véranda de cette demeure. Diverses publications allemandes illustrées en font foi, Die Woche notamment. (xx) — A Bruges. — 1,000 Mark d'amende à une religieuse fidèle à l'heure belge. — A Bruges comme dans toutes les localités-du territoire envahi, les Allemands se faisaient des revenus en infligeant de lourdes amendes aux personnes « coupables » de conserver l'heure belge. Ci-dessous, d'après le journal d'un résident anglais, M. Humphrey Page, publié par le Times (26 octobre 1918), un exemple typique : « Un officier lut envoyé pour procéder à l'inspection du couvent de Saint-André où les religieuses tenaient une écolo pour filles, et demanda l'heure à la sœur qui le guidait. Elle consulta sa montre et lui dit l'heure, ajoutant : « Oh! mais ma montre marque l'heure belge ! » Elle lut punie d'une amende de 1,000 Mark. La révérende Mère écrivit au commandant von Buttlar, sollicitant le retrait ou la réduction de la peine. Le gentleman de la culture lui répondit : « Votre demande est rejetée ; « votre lettre est pleine de mensonges ; mais, eu égard « à votre nationalité anglaise, il n'y a là rien d'éton-« nant ». (xx) — Le pillage à Bruges —Un exemple frappant du pillage officiel allemand dans les territoires envahis. A Bruges, les Allemands saisirent un stock considérable de vin de table, dans les caves de l'Hôtel du « Panier d'Or», payèrent 1 fr.50 par bouteille —en bons sans valeur — et le mirent en vente, immédiatement, aux casinos militaires, au prix de 6 fr. la bouteille ! (xx) — Le retentissement des victoires de Flandre à Gand. — La physionomie de la ville aux ;premiers jours d'octobre i!)18, d'après un journal de « Kommandantur ». — Sous le titre : « Gentsche Kroniek », le journal « aktiviste », De Toelcomst (15 octobre 1918), inséré une correspondance gantoise dont voici traduit un passage : « L'activité guerrière en Flandre dont l'écho s'est prolongé jusqu'en la ville de la Lysetde l'Escaut,a mis toute la population de Gand debout. « Les camelots criaient leurs journaux deux fois plus fort que d'habitude, surtout le soir, lorsqu'on ne les voyait pas à cause de la ruée encombrante de la foule, par laquelle ils étaient assiégés. Le service d'ordre dans les kiosejnes à journaux — chaque client pouvait obtenir un numéro et le lendemain on n'en délivrait un nouveau qu'à ceux qui rapportaient leur exemplaire do la veille — augmentait encore les attroupements autour des petites boutiques. « Il pouvait pousser un soupir de soulagement et se féliciter de sa patience, celui qui sortait de la cohue en possession d'un journal du soir. Gloire à lui ! Comme un vrai « héros du jour », ou plutôt « du soir », il était salué, assiégé et assailli de questions, lorsque, triomphant, il entrait dans « son » café. « De l'aride « communiqué », il s'entendait à tirer au clair les faits les plus importants qui s'étalaient entre les lignes, à monter et à gonller les points capitaux d'où, peut-être, le sort du monde allait dépendre. C'était le. cas, naturellement, chez ceux dont la neurose guerrière s'échauffe chaque jour davantage encore dans l'enivrement de la surexcitation amicale et mutuelle et sous l'excitation de la bière d'orge et des nuages de la fumée du tabac. » Ainsi s'avère, en ces lignes qui veulent être ironiques, la terrible déception de ceux qui, dans leur surexcitation germanophile, avaient dépecé le lion belge avant de l'avoir abattu.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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