Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 26 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vx05x2722b/3
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JO URNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en su» RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE. 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de-la dernière page du journal. Propagande Aquatique 'L'Affaire Helbig rropaganoe Aquatique On a naguère {-axé d'irrévérence Les jour-tiaux mécréants qui se permettaient d'appeler — un peu familièrememt — cet excellent Pie X : notre vieux gondolier. Il n'y a pas, à la vérité, de quoi se trois- ' ser. Ce titre, le valeureux pontife peut s'en parer glorieusement, si la c laïque huma- ; lité chrétienne l'y autorise. Il est symbo- î lique. Il caractérise le z^le acharné avec ; lequel, avant d'être — à la stupeur de se>s ! contemporains. — élu commandeur des croyants, le prélat véniilien se consacrait à la propagande de la presse « bien pensante ». Lisez ù ce propos, pour être pleinement édifiés, cet artioulet joyeusement tendancieux que nous traduisons de le cléricale Vollcsslem : « IA PLUS GRANDE ŒUVRE DE PIE X A VENISE » A Venise, près du Pont Riia-lto, on voit un/e nouvelle maison sur Jaquette celte phrase est inscrite dans le bronze : «Voici la plus grande œuvre du Pape à Venise». Qu'est-ce que cela peut bien être ? » Cette œuvre, c'est La Difesa, un journal vraiment catholique, fondé par S. Em. le cardinal Sart-o et imprimé dans cette maison. » Pie X n'a pas seulement fondé ce journal avec un zèle apostolique, il l'a aussi soutenu et répandu. » Dans une petite barque, il naviguait d'un palais à l'autre,, comme un humble vendeur, pour recueillir des abonnements. » Quel exemple d'apostolat au profit de la bonne presse ! » Aussi, quel résultat ! -Grâce A son journal, Pie X a fait triompher la cause catholique. L'Administration de la ville, ennemie de l'Eglise^ fut renversée, les églises furent désormais Lien fréquentées, la foi refleurit et Venise est redevenue une ville ' catholique. » En tonte justice et avec raison, Pie Xf put donc écrire en 1910 : « Il ne suffit pas de puiblier des journaux f catholiques et de les mettre dans les mains f des braves croyants : on doit s'efforcer de les répandre aussi loin que possible, de les faire lire par tout le monde et surtout par ceux qui veulent enlever la charité chrétienne des sources empoisonnées des mauvais journaux (??)...» E t non con t e n t d ' ahu rir ses l e et eurs par ; ce charabia, le pieux confrère ajoute : «D'autre part, Mgr Camara, évéque- de « SaLamanque (Espagne), déclarait : « Dussé-je vendre la cathédrale de Séville pour fon-1 der un journal catholique qui soit absolu- r ment à îa hauteur des besoins de nos jours, i Jl me semble que je le ferais... » » l»onc. soutenez la presse catholique { , par m^vens et .votre collaborai ion ! » ' Quoi Cfu il en soit, voici qu'on proclame solennellement qu'au point de vue de Ja diffusions s idées, un journal est rçlus utile qu'un temple. Et c'est un évôque — et d'Es-| pagnej — qui le dût... Signe des temps< ECHOS | Cliez les Papous. Les jeunes fi M es de la Nouvelle-Guinée sont à coup sûr les moins exposées au rapt ou à l'enlèvement, et voudraient-elles se sauver qu'elles ne le pourraient pas, et pour cause. Leurs parents les obligent à dormir dans une espèce de hutte placée à la plus haute branche d'un arbre élevé. Dès qu'elles y sont installées, on retire l'échelle qui y conduit, et les parents peuvent, dès lors, dormir à Ya-bri de toute crainte d'enlèvement ou de fui- t te de leurs filles. vwv Un mode de salut en Nouvelle- ! Zélande. i Les femmes de certaines contrées .-de la Nouvelle-Zelande ignorent totalement le baiser. Leur salut consiste en un frottement réciproque du nez. Lorsque deux femmes amies se rencontrent, elles se prennent par les mains, puis se penchent jusqu'à ce que leurs nez se touchent ; elles se le frottent, doucement des deux côtés à tour de rôle. Cette forme de salut n'est pas spéciale aux femmes ; mais les hommes se contentent de se saluer en se baissant sans se frotter le nez. Lors d'un deuil, les femmes restent immobiles, pendant une heure, le nez de l'une en contact avec ce-fluide l'autre, pendant "qu'elles sanglotent sur la perte d'un parent que, parfois, eJfles n'ont jamais vu de leur vie. ç r_ ; Au milieu des propos si contradictoires ' et si visiblement tendancieux qu'échangent ; les organes des divers pains en Belgique ; au sujet de cette sensationnelle affaire, ] nous nous sommes confinés, nos lecteurs n '• '9 savent, dans une réserve presque silen-i ciieu.se que beaucoup de nos lecteurs ont - jugée excessive ; elle s'inspirait moins de ^ i la prudence que des scrupules bien natu-g f rels qui, dans une affaire aussi lointaine et aussi délicate, s'imposent à tous les honnê-^ tes gens. l_ Mais nous voici à-présent documentés de première main et de la façon la plus sûre, en mesure enfin de renseigner nos lecteurs •" tout à fait objectivement, et nous estimons de notre devoir de leur communiquer les faits sur lesquels s'est appuyé M. Fromès ^ pour arrêter M. Charles Helbig, il y a une Quinzaine de jours déjà, et l'accuser d'a-it voir tué M. Albert Helbig, son oncle, ban-i- quier fort riche de Constantinople. a L'accusé n'est pas, comme nous l'avons >. dit, par erreur, le fils de feu M. Heilbig, le critique et archéologue bien connu à Lié-*- ge, mais bien le fils d'un frère du défunt, i. qui a hérité de la grande Jortune laissée par e lui à sa mort, et ce, en qualité de légataire universel, en vertu d'un testament ologrâ-phe parfaitement régulier et qui pouvait ;i être connu de l'accusé au moment de la mort de son oncle, comme on le verra plus n loin. l- C'ejSt grAce à la ténacité du consulat général d'Italie h Constantinople aue l'ins-e truction, d'abord arrêtée par la légation de Belgique," a été reprise et confiée enfin à un •- magistrat belae soucieux seulement de jus->- tice, qui semble vouloir faire toute la lu-i. mi ère sur cette étrange affaire, s Au jour de la mort de M. Albert Helbig, ,i le ministre de Belgique étant en congé ré-e gulier, 1a légation était restée aux mains d'un secrétaire de légation, M. Leclercq, v ; et d'un vice-consul, M. Maurice Watteeiuw, ; 1-ous deux en relations de camaraderie Ç j étroite avec l'accusé. s Tous deux avaient, du reste, quitté Gons-e tantinopîe le vendredi, pour aller à la cam-s pagne et n'en revenir que le lundi suivant, r Le samedi (0 août 1913), le jour de la mort de son oncle, Ch. Ilelbig n'ignorait certaine-. ment pas qu'il n'y avait personne à la légar ■tion, qui eût qualité pour faire une enquête r ; immédiate et sérieuse sur les faits. C'est vers <S .1/2 heures du matin, .que g j M. Albert TTelbig, étant occupé à présider - ' à la distribution habituelle de vêtements . aux pauvres de la Société charitable qu'il . | dirigeait, tomba, frappé par une balle de . I browning, une seuta, qui lui entra-dans le j cerveau par le lobe inférieur de l'oreille 3 | droite, un peu plus haut que l'endroit où f ion porte les boucles d'oreilles, et en sortit ' à la conjonction des os pariétal et frontal gauches, la trajectoire traversant le crâne ! un peu de bas en haut, de droite à gauche ■\ et d'a.rr'ère en avant. < Le médec-n grec Sarantis, qui fut appelé s fi conslater la mort, a tracé un croquis de j la .position diu cadavre étendu à terre, les j vieux jambes sous la table où M. Helbig , écrivait debout, appuyé sur la main gau-; clie- Le pince-nez du 'défunt était tombé sur [ ses papiers et l'étui de ce pince-nez se trou-1 vait tenu encore entre le .petit doigt et l'annulaire de la main droite, le revolver étant 5 a terre, fout contre cette main droite. Le cadavre fut relevé et transporté à l'Hô-• Ç1, franÇaïs, où les deux -fonctionnaires > belges de l'ambassade ne le virent que vers ; 'rcs d0 élevée, pour le constat du dé- Le procès-verbal du médecin conclut au J suicide; l'embryon de procès-verbal des ■ , fonctionnaires belges ne conclut .pas. - ♦ Aidés du neveu présentement arrêté et j de deux avocats qui sont présentement les conseils de l'accusé, les représentants de la ■ » Belgique apposèrent les scellés à la mor-i tuaire et nommèrent ce neveu, conjointe- ; ment avec les deux avocats, administra- ■ teurs provisoires de la Banque Helbig. l _ Leurs fonctions ne durèrent que quatre i .jours, car on découvrit, dans un tiroir non ' dans une petite maison de plaisance qu habitait Albert Helbig en hiver, dans ; une enveloppe scellée de cinq cachets, mais . ouverte par le haut, un testament ologra- j , phe signé en décembre 1907 et. instituant : le frère du défunt, le père de l'accusé, lé- ; gafaire universel. Celui-ci obtint sans nulle difficulté de la , Légation l'envoi en possession de la grande fortune qu'il administre aujourd'hui à titre de propriétaire. Depuis lors, son fils, jusqu'à son arres-■ tatioru. continua à men,er une vie mondaine qui Te méllâit sans cesse en rapport avec (J Ips diplomates de Constantinople avec quel-5 ques-uns desquels il ne cessa d'entretenir des relations d'étroite amitié et notamment avec les fonctionnaires de la Légation dont nous avons parlé plus haut. Et... il succéda à son oncle mort, en qua-"U'e lité de Président du bureau de bienfaisance pe, des Soeurs de la providence à St-Benoît. i^rs n continua ainsi à distribuer des secours -n- aux pauvres de l'endroit même où son onclc *nt avait trouvé une mort si tragique. de . On ne sait trop par qui fut introduite, lu- | dans le procès-verbal invoqué à présent et pour la défense de Charles Helbig la fameu-lê- se déclaration par laquelle une religieuse ! et, cinq indigents-assistés affirmeraient que de l'accusé était dans une autre pièce que son re, oncle au moment où celui-ci tomba blessé irs à mort. Nous pourrons juger, lors des dé-ns bats, de ce que vaut ce procès-verbal, si-les s gné d'ailleurs par les autorités de la Léga-lès , tion. | ne Quoi qu'il en soit de ce point, ce procès-'a- verbal était'certa.inement connu du consul a' j m- . italien qui requit la nouvelle enquête avec \ l'énergie que l'on sait, en accusant formel- I ,ns lement Ch. Helbig et en formulant d'amè-te res critiques contre les autorités belges. Ce qu'on sait bien, à Constantinople, c'est ut, Que, tandis que le Consulat d'Italie chérir chait à voir clair dans cette affaire, le jrc principal témoin, la sœur Jean Gabriel, la religieuse à la déclaration, fut envoyée en congé, et que, malgré tous ses laborieux la et loyaux efforts, M. le Juge d'instruction U1S Fromès n'est pas encore parvenu à remettre la main sur elle, tant on s'applique à Tg_ . dresser entre lui et ce précieux témoin, qui Jg_ est sujet Français, d'obstacles tirés des rè-f^e gles religieuses de son ordre, de son statut personnel, et de quelques autres balivernes du même genre. , ' : Le Ministre de Belgique a rendu une visite au Consul général de France pour tâcher ifT de mettre fin à ce jeu de cache-cache, mais V sans succès a ce qu'il semble, jusqu'ici du ns iri?ins' Tout cela ne peut durer, cependant, car il est impossible d'admettre que le Collège de rîp t St-Benoît, si parfaitement religieux qu'il j soit, mais dirigé par des hommes indépen-dants et d'une grande autorité scientifi-~ que, par des hommes supérieurs, se prôtp [" à ccs puériles manigances. , Elles sont le fait du bas clergé catholique i de Constantinople qui fait l'impossible pour te" ( mettre des bâtons dans les roues de l'en- : 'j1' l quête, mais qui ne saurait avoir raison de Ae | la droiture et de la ténacité de M. Fromès,. très renseigné, semble-t-il, sur l'importance. ue de ce que sait et pourrait déclarer le témoin. |lfr qu'il poursuit, et qui finira bien nar le join-7® dre. 1 11 Nous sommes loin de vouloir prendre ' parti, quant à nous, dans cette affaire, -f j je ! de prétendre nous faire une conviction quant à la culpabilité de Ch. Helbig, avant ju les débats. Est-il coupab'e, est-il innocent ? C'est ce. taI que l'avenir nous démontrera, ne ■ - ^ h6' Al 7. Abdication du roi de Serbie au roi ae revoie LE TRONE PASSE \U PRINCE ALEXANDRE Belgrade, 2L — Le roi Pierre a abdiqué en faveur du prince héritier Alexandre. Une | proclamation paraîtra incessamment expli-j quant la décision prise pour raisons de | santé. ABDICATION TEMPORAIRE? ; Belgrade, U. — Le journal officiel a publié cet après-midi, dans une édition spéciale, la pro-| clamation suivante du roi : « A mon peuple bien aimé, j » Me trouvant empêché pour quelque t->mps ; par mon état de santé d'exercer les pouvoirs i royaux, je prescris, en vertu de l'article 69 de ; la Constitution, que le prince héritier Alexandre ! gouverne en mon nom pendant toute la durée de mon traitement. A cette occasion, je recommande encore ma chère patrie à la protection du Tout-Puissant. » Fait à Belgrade, le 11 du 24 juin, à midi. » (Signé) : Pierre roi. » Celle proclamation a été contresignée par tous les ministres à 1 heure de l'après-midi. Le roi est parti par; train spécial pour Vraniska-Bania. Depuis l'avènement du roi, c'est sa première fois qu'à cause (fune cure à une station ther- £ m nie serbe il délègue au prince héritier la puissance royale. MISE AU POINT Belgrade, 25. — Une note officieuse dément de la façon la plus catégorique le bruit qui a circulé à l'étranger et cel~on lequel le roi Pierre aurait abdiqué en faveur du prince héritier -c Homme on m appris, le ro1, partant pour les ?I- bains de Vraniska-Bania. a confié, pondant son jr absence, le gouvernement au prince héritier. II nt n'y a rien de plus, et le texte de la proclama-tion royale, publié hier au Journal officiel, suffit d'ailleurs à mettre les choses au point. La Grève des Facteurs Parisiens LE TRAFIC A REPRIS Paris, ih. — A 3 h., le trafic habituel a ] ; pris à l'hôtel des postes et plusieurs omnibi . postaux ont quitté la me dm Louvre pour ass , rer la distribution. ; On assure toutefois que les' sous-agents n'a raient repris le travail qu'en attendant les i siiltats de l'entrevue de leurs délégués avec ! ministre du commerce. LA FIN DE LA GREVE Paris, 24. — A 2 y2 h., le directeur de la i cette principale de la Seine est allié dire ai | facteurs que le ministre voulait, bien recevc • | leurs délégués, à condition qu'ils quittent la sa ! î du triage des lettres. . S Les facteurs refusèrent, disant qu'on vouI< | introduire des soldfifs fi leur place. Le directe 1 assura qu'il n'en était rien et aiouta que ministre recevrait la délégation si les sous-ager •reprenaient le travail immédiatement. ; Après s'être concertés, les postiers ont alo décidé de reprendre le travail et l'ont effeeth » ment repris. EN FIACRES ET EN TAXIS. Paris, 2î. — Aux abords de l'hôtel des post le calme commence à renaître un peu. Les fa leurs, chargés d'énormes paquets de lettres d'imprimés, amoncelés depuis hier soir, so partis pour effectuer les deux seules distrib tions que la iournée d'aujourd'hui comporter mais les omnibus qui leur servent habituel] ment ne pouvant contenir tous les facteurs leur rharga. l'administrât'on a dû requérir d ; fiacres et des taxis-autos. Par ces moyens de fc tune, on a pu faire évacuer les bâtiments, hall et la cour de l'hôtel des postes et envoy les facteurs aux endroits où ils doivent faire 1 distributions. UNE NOTE OFFICIELLE Paris, 24. — A 3 h. 30. le ministère du coi merce communique la note suivante : Tous les services postaux 9ont repris. L lettres et les imprimés sont en distribution dai Paris. UN ENGAGEMENT DU MINISTRE Paris, 24. — M. Thomson a reçu, à 4 % t les délégués des facteurs, lesquels, en sorta de l'audience, ont déclaré que le ministre s'e engagé, au nom du gouvernement, h souten leurs revend rations au moment du vote du bu gel en deuxième lecture au Sénat. LA BIENVEILLANCE DU GOUVERNEMENT EST ACQUISE AUX SOUS-AGENTS Paris, 24. — Le ministère des postes comm nique une note disant que M. Thompson. < répondant aux sous-agents, a constaté que lei manifestation n'était nullement motivée. Il lei a rappelé que les promesses qui leur avaiei été faites avaient été tenues. Le gouvernemei ot la Chambre, en volant le crédit, ont mont' qu'ils se préoccupaient de leur situation. D'à très améliorations peuvent être poursuivies. I Parlement, l'a reconnu. M. Thomson a assui les post'ers de la bienveillance du gouvern ment. Il les a invités à avoir confiance en lu Il a terminé en disant que le gouvernemei chargé des intérêts généraux du pays, ne poi vait pas admettre qu'un service public fût ei travé et qu'on lui :mposât des, conditions. LE CONSEIL SYNDICAT. DECRETT LA FIN D LA GBEVE Paris, 25. - Le Conseil syndical des sou agents des postes, estimant, que les dernièn manifestations sont suff'santés et considérer la promesse du ministre Thomson, invite k postiers à reprendre le service régulier. Dans les Balkans EN ALBANIE 6 NOUVEAUX SUCCES DES REBELLES Durazzo, 2î. — Les dernières nouvelles reçues ici confirment la prise d'El Basan par les 'rebelles. En outre, les soldats de l'armée gou-„ vernementale et les officiers commandant Moel-^ sen et capitaine Reiners ont été faits prison-® niers dans cette ville. 9 Les troupes gouvernementales, sous les ordres G -de Meredinne bey, qui avançaient depuis vers le e sud, ont été battues de nouveau par les rebelles * .et ont été rejetées sur Berat. 1 Deux canons seraient tombés entre les mains ; des rebelles. Bib Doda aurait vaincu s Vienne, 24. — On mande de Durazzo. le 23. — •i ,A 10 h. du soir, est arrivé un message du prince [Bib Doda annonçant qu'il avait chassé près e £ !d'Isphmi l'enemi des hauteurs que celui-ci oc-- ^ 'cupait, et s'était avancé de 5 kilomètres, de i- Isorle qu'il se trouve maintenant à 25 kilomètres au nord de Durazzo. DES VILLES QUI SUCCOMBENT ^ Vienne, 25. — La Correspondance Albanaise J annonce que Valona et Berat seraient tombées au. pourvoir des^insurgés. flBEMnnBSiHnBHiaHHHBaaHM ■ les ' • 'Ie. ?!'' de la Ewnison volontaire do Fieri son "esl41 ,k!'V« au Prtnw d'Albanie, a mit savoir r_ [j 'lue la Ti.Ie ne peut plus résister aux insurgés. iiiia- , ' LA SITUATION A DURAZZO suf- Dur j;zo 35. — La situation à Durazzo est in-. Changée Les insurgés ne veulent pas accepte? conditions du gouvernement. Si une entente n intervient pas, on. s'attend à une nouvelV 31)0 nllact;l« contre la ville ce matin, d'autant plus ,|îû me les insurgés n'ont plus en ce moment à ciamdre d attaque dans le dos. LE PRINCE BID-DODA l)US- "V sur les forces dont ce personnage dis- ssu- R°Jf - d0» ronsoicncmeiifs auihentiques qui ,1a-l?irt rwi )UI"' Au fameux camp d'Alessio où •au- avait concentré ses forces, et où il ré" Wfali •îP' '"'f- pnr ,0 pri,lcn {1'' c le A, , r 1111 deux'ôme canon, il avait alors 1.500 .Muduos environ. :/,<) Malissores" dos trihu« éminréGrrfUdn ct Cftslra,n 'ce sont «n partie des émigrés du nouveau territoire monténégrin) re- une cinquantaine de Scùfnrins catholique^ et a1,.x ' ' ' . - n'meYiés de Scutari aussi voir par un certain Baïram Zouri, dont les prépara-aile ifs firent un hruit innjsMfié. r^e camp avait • contenu, paraît-il, un nombre die Mirdïtés nola-uait • blement plus élevé, niais Bid-Doda en avait li-teur ; cencié beaucoup, faute d'armes, disait-il. Oa ' « ■ restait semblait tout àu plus bon, înts \ d après des observateurs compétents, pour ben-i er une diversion sur Croïa, par exemple Ajou-lors i tons qu'on avait perdu la trace de 400 hom-'ive* appartenant aux tribus Chala, Chocchi et j Dukasmi, qui avaient défilé processionnelle-ment à travers Scutari, quelque temps aupara* sles i van^ €t étaient partis vers le Sud. fac- ! ,P°ur achever de donner au problème sa phy-, 3 et ! sioinomie? Il n'est peut-être pas inutile de rap-;ont ) 5^ , Bid-Doda et quelles forces possè-i ibu- dent dans l'Albanie du Nord, non seulement les era, [ Mirditcs dont il est le chef, mais d'une façon, îlle- ! générale les populations catholiques. ; et Bid-Doda, représentant d'une dynastie qui reJ des Ijnonte au XVIIe siècle et que la domination, for- lHrcIue a respectée jusque dans la seconde moi-i , le i ,l6 (!,ut XIXo' a repris le nom de son père. allié< >yer [de 1 Angleterre et de la France pendant la' les 1 guerre de Crimée (l'alliance avait consisté ài tenir en échec les Monténégrins qui étaient,"i ; dans les mêmes proportions, les alliés de la: : ^uss'-c). Mans entre le règne do son père et] : 'e sien s'est placé un intermède fâcheux pour r «o :Ss ^ir(^iles : un vali de Scutari qui s'appelait^ Les jEssaa pacha abolit les privilèges, et le jeune i ans 'Bid-Doda fut envoyé h Constantinople. Rétablit dans ses droits par le treizième protocole duj (Congrès de Berlin, en 1878, il n en continuai h., ;Pas inoins f\ être surveillé de près par Abdul-i >ant Hlamid. et il dut remplir, entre autres fonctions i ,'est .destinées à l'écarter à son pays natal, celles1 »nir ide commandant de la gendarmerie à Casta-yud^- [mouni, en Asie-Mineure. Il n'a reconquis sa 'liberté qu'après la révolution de 1908. sjT , Agé maintenant, de cinquante-cinq ans, il rè-jgne sur ses montagnards en vertu d'une autorité patriarcale, assez analogue à celle qu'a min longtemps exercée le roi actuel du Monténégro, en jil professe devant des Français une vive amitié e r ipour leur pays, et il se flatte de connaître leur et'y [littérature. 'enj . Un décret Supra monlein Mirdilarum, rendu ',î!x |Par le Vatican en 1888, a détaché du diocèse n i ! Alessio- cinq paroisses qui groupent des popu-j n liftions mirdites et les a placées sous la direction ^ -de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-•ne ^lexandre d'Oroche, dont l'abbé était déjà M. lui jDocni, La diplomatie autrichienne, qui proté-ent °e prélat, n'était pas étran.aèi-e à son élé- ou- î\r?,tion- E1!e utilise encore aujourd'hui les Mir-pn. • ie'"es, en cherchant à les mettre au service du ; (prince de Wied. ; ■ On trouvera dans le remarquable ouvrage que ' (Vient- de publier M. Gabriel-Louis Jaray, Au ; Iroyaume d'Albanie, d'intéressantes indications us- ; |.sur le nombre des Mirdites et des autres caUho-res (tiques albanais. Les Mirdites groupés autour de ant |M. Dochi constituent maintenant. prAce à de les iti ou veaux remaniements, treize paroisses peu-inlées de 25.000 fidèles environ. On évalue, d'au-jtre part, h 57,000 Ames la population du diocèse ion '^entari (archevêché qui date de l'an 387), à 1^0.000 celle des diocèses d'Alessio et de Pulati [reunis, a 20.000 celle du diocèse de Sappa II v (aurait donc, h ce compte, un peu plus de 130.000 catholiques dans l'Albanie du Nord. et. de plus on en rencontrerait 15.000 disséminés dans l'Al-Rallie centrale Os chiffres sont naturellement | pneertains, mais M. nabriel-Louis Jaray, qui les [ ir' obtenus des autorités religieuses, est'porté à | froire qu'ils sont, plutôt exagérés. hfë en résulterait que l'élément chrétien n'est S ipas assez puissant, entiv Scutari.et Durazzo, 5™" pour entreprendre une lutte ouverte contre l'élé-*'• inent musulman. C'est peut-être ce qui explique |!es hésitations par lesquelles Rid-Doda répond rrtC |®"x instances du prince de Wied, et les offres 'd armistice par lesquelles le prince de Wied ré- > P^lld aux dnc incurrrZc ■es ' ins|ances du prince de Wied. et les <iffr< " H armistice par lesquelles le prince de Wied r os pond aux assauts des insurgés. nsi La Tension Grèce-Ottoman r?\i rr>T?nT? S HU ACIld.'U!9 Uir»l>U^I|UUIliail6 EN GRECE L'ENTBEE EN POSSESSION DES DEUX CBOISEURS AMERICAINS îe Washington, 24. — On annonce que les croies seu.rs américains destinés h la Grèce seront pro-c- .bablement entre les mains des agents de la le , 'Grèce dans une semaine. à- : . Le Mississipi fc trouve actuellement h Persa-} ;cola et dès qu'il aura débarqué ses munitions, \ jil sera rem:s au représentant de la Grèce. L'Idaho se trouve dans la Méditerranée et on J : croit que son équipage sera transféré sur les • jeroiseurs Illinois et Missouri, qui se trouvent légalement dans la Méditerranée, dès que Vldaho aura été remis aux équipages grec6. oiP' ; NOUVEAUX CROISEURS ET SOUS-MARINS i • Athènes, 24. — On assure que le gouvernement {hellénique aurait acheté six nouveaux croiseurs; jet quatre sous-marins. On croit que les deux jn< ;nouveaux cuirassés américains arriveront enj , . IGrèce dans une quarantaine de jours. Il serai# ne (question de les nommer, l'un, Roi Georges et le [second Reine Olga. à EN TURQUIE NOUVEAU CONFLIT Athènes, 24. — Les employés du fisc & Cons-: t antinopîe ayant demandé les noms des drog-is- I mans et oavas de la légation de Grèce dans Fin-la- jtention de les imposer de la taxe de la patente, où ilo ministre de Grèce a formulé auprès de la' il ; Porte une protestation. de 00 A ATHENES L1S On dit que les autorités turques d'Aïvali fe-es jraient moissonner les champs des Grecs de la ; région. Elles auraient également fourni des ar-€ï (mes empruntées aux dépôts militaires à des; ISI (Bachi-Bouzouks. iif j MISE EN DEMiEURjE AUX 1NOLAIS - ; Constantinople, 24. — Djemmal Pacha, miniÊ* ÀJ jtre de la marine, a mis en demeure les constmo-(Z; (teurs anglais auxquels s'est adressé le gouver-;JJ»! tnement ottoman, de livrer les dreadnoughts-(commandés, à la date convenue, s.iit ie 15 juil-îlet prochain. et1 , COMMANDE D'APPAREILS VOLANTS le- ' Constantinople, 25. — Le ministre de la ma-Hne a commandé à une maison française trente! * (hydravions livrables rapidement. Kf-i J Le ministre de la guerre a commandé ausst tp-i ;en France douze aéroplanes. îè-î La Guerre au Mexique 1-) LA SITUATION New-York, 25. — On mande de Tampico que le II i général Villa a pris la ville de Zacatecas. Les a' [fédéraux sont en pleine fuite. Le général Villa) ;tj ; marche sur Queretaro. r^a nouvelle est donnée 'jJ ! ipour officielle, mais n'est pas encore confirmée.; il' 1 jCarranza refuse décidément de faire de nou-; Ci : iveHies propositions à la conférence de la paix.-' III i uj . iEtran^er ® RELATIONS INTBRNATION.M.BS à VERS UN RAPPROCHEMENT ANGLO-ALLEMAND !- Londres, 25. — De l'avis de la plupart de® i- journaux anglais, notamment des organes mi-a. nistériels, la visite de l'escadre de cuirassés bri-. . tanniques à Kiel a une importance considérable 6 t au point de vue des (relations internationales, r Cette visite indiquerait que les relations entrer les deux puissances sont beaucoup moins ten-î dues qu'elles ne l'étaient dernièrement, et peut-3 être même que nous sommes à la veille d'un - ; rapprochement anglo-allemand. Précisément, \ | l'Association des marchands et des industriels - : de Berlin, dont les délégués sont en ce moment . ; les hôtes de la Chambre de Commerce de Londres, a transmis au kaiser un télégramme des; - | commerçants anglais et allemands, auquel le . » souverain teuton a répondu en ces termes : «Mes< i remerciements les plus sincères à la Chambre <La- \ Commerce de Londres et à la Verein Berliner: ? Kaufleute. J'espère que le contact personnel des-i représentants du monde du commerce contri-; buera à fomenter l'entente mutuelle et les relations cordiales entre les deux pays. » > ; Entre nous, ces échanges de courtoisies et dei ; ' télégrammes ne signifient peut-être pas grand! i chose. Mais j'observe que les pacifistes exul-l . ^ tent. Souhaitons que leur optimisme soit justi-j > fié par les événements ultérieurs. COMMENTAIRES RUSSES i j St-Pétersbourg, 25. — Les feuilles moscovites) , f font remarquer que la visite d'une escadre an-; glaise à Cronstadt n'est pas seulement urne! ; preuve des excellentes relations anglo-russes,. \ mais elle prouve aussi que tout rapprochement f anglo-allemand pouvant résulter de la visitet ; des marins britanniques à Kiel ne représenterait' | pas un refro:dissement de l'entente anglo-russe. Les feuilles germanopÏÏobes profitent même de la circonstance pour considérer cette visite de Kiel comme un triomphe de la Grande-Bretagne, qui aurait ainsi démontré aux Allemands que leur thèse de la mer Baltique considérée comme une mer allemande n'est pas acceptée par les Anglais. Ces mêmes éléments font remarquer avec une joie évidente que la section, chauvine de la presse teutonne sgnale cette! circonstance avec amertume, tandrs que l'an-; glophobe Gazette de la Croix, de Berlin, dont' les rédacteurs ont l'air de porter une très petite ; croix à la main gauche, mais ua très gros re-; j volver £>la main droite, publie, à la suite de certains Compliments aigres-doux ô l'adresse t des maiins anglais, cette pet-'te impertinence :i «Nos amis les marins anglais, ayant eu l'occasion de visiter nos cuirassés, peuvent s'être . aperçus que pouvoir se mesurer avec notre fldtte serait un grand honneur pour n'importe quelle; puissance navale... mais non pas un honneur dépourvu de danger.» Teuton, va l Feuilloton du Journal de Gand 11 LA VOLEUSE DE BONHEUR GRAND ROMAN DRAMATIQUE O LEON SA.Z1E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Florestine, en se posant à elle-mêrn cette question, s'en faisait en môme temp la réponse. — Madame de Magney n'hésitera pas » La décision que toute personne pra' drait à sa place, madame de Magney foi cément, fatalement, la prendra. « Elle me renverra immédiatement. Florestine aurait voulu se créer des il lus ions. — Sans doute, se disait-elle, la .façoi dont je suis entrée en service chez mada me de Magney n'est pas commune et ne s trouve point régie par l'habitude de ce sortes d'engagement. n Madame de Magney que j'ai rencon t.rée en des lieu* sinistres, aux heure; êpouvantahlLS de son existence, sait biei que je nt puis prétendre m'attribuer ui Ç&ssi exsaift «te toute aeuiUuie, ■'"'■il! jj aimwih.—— «Elle sait... je ne lui ai nullement es j ché, avant d'entier chez elle, quelle a ét il ma vie de misère. [j d Mais ,cite me croit simplement un i malheureuse que la fatalité a accablée, . ! poussée à la débauche. TTÏ "Pour T"' la débauche était un su{ I tif plice, un métier horrible ne garantissan JI3. presque pas de la faim quotidienne. a Quand elle saura que cette malheureu ;g se dont elle a eu pilie quand elle ne con naissait qu'une des pages de son existence possède en outre un feuillet secret et, plu dangereux, celui où son accusation d ÏJ complicité d** vol est inscrite... madarn de Magney ne pourra gardier auprès d'ell une femme qui devient un péril pouir si maison. » Etre une malheureuse, vivant des ren contres du trottoir, fort bien. « Cette vie de vice peut cesser quand I pain, le couvert est assuré, e » C'est ce crui est arrivé. » Mais garder une voleuse, c'est ss> met tre sous la constante terreur du crime qu , . peut se renouveler. meme „ (;nP voleuse est assurément un dan .emps ger incessant pour une maison qui l'ac cueille. pas.. „ ^ fauj s'en débarrasser au plus tôt. pren- . Florestine connaissait la bonté, la cha i' ,or" : riW de Lucienne. | Mais elle ne pou.vait espérer que ce; ' deux grandes qualités, ces deux vertus si es il- trouveraient chez elle au point élevé <ju ont fait les saints. façon ' « Cette femme si grandie, si au-dessus nada- de toutes les autres créatures humaines ne se Be rapprocherait trop de Dieu. 3 ces » Cela ne peut pas être. Florestine donc attendait de jour en joua ncon- sa condamnation, eures _ Alors se disait-elle douloureusement, bien alors ce sera fini ! r un « Que pourrai-je espérer, que pourrai-}* it ca- » Recommencer une vie épouvantable, a été » Aller demander à un coin die rue le honleux morceau de pain doi vice, une " Non, non 1 je ne le pourrai pas. ée, a «J'aime mieux mourir. i Hardiment, elle envisageait cette pers-sup- ! pective. ssant — Si madame de Magney vient à avoir connaissance de mon arrestation... de ma ureu- comparution en cour d'assises... je me tue-con. rai sans d.élai. ence " Seulement, avant de la quitter pour plus aller demander à la rivière le repos éter-n de 'ne', Ie écrifai une lettre d'adieu. dame "Je lui (iirai la vérité. d'elle " croira la parole d 'une mourante, jur sa " Alors elle aura pitié de moi. «Et quand oiî ramènera mon corps toul ren- décomposé, horrible, elle vendra prer. «Peut-être oe bon abbé Borel aussi, nd le aura-t-il pour la malheureuse pécheresse qui a tant t-t si injustement souffert un mot d'absolution, et pour la fosse commet- niune où l'on nie jettera, un peu d'eau bé-e qui n'te. Ainsi elle attendait sa condamnation, dan- C'était, en effet, un arrêt de mort qui la l'ac- frapperait. Mais les jours se passaient sans que Mi-tôt. chel Girou ait donné signe de vie. cha- La nuit, Florestine veillait. — Il manœuvre comme je l'ai prévu, se ces disait-elle. Il attend que ma garde me fati-is se gue, et que je ne puisse plus endurer ces i qui veilles constantes pour tenter son cambriolage . :ssus » Ou bien, il guette le moment propice mes, pour lancer ses révélations. «En toul cas, ce silence est voulu. »Et il n'en est que plus dangereux. jour '» Je ne sais, je ne prévois pas, en effet, ce que, dans l'ombre, peut préparer, peut rient, méditer oe misérable. «Je ne suis pas en défence pour le coup dont il veait m'accabler. *rai wm I le. Mais le temps passait, e le Florestine, vraiment, ne compreoieiit riei à oe qui arrivait. Elle redoutait te lutte anonyme. Elle s'attendait à voir un matin, quaro iers- elle irait chez un fournisseur, les gens s. détourner d'elle au lieu de lui parler, oom von me oela arrivait chaque jour. tue- s'attendait à quelque allusion trans parente. joui ®'',e redoutait d'entendre des chuchote sjgj-. ments. Mais rien, rien ne se produisait.- Ce silence l'inquiétait. nte. Car il la tenait dans un. doute pénible. — Que prépa,re-t-il ? se diemandaiit-elle toul Quelle nouvelle et insoupçonnée infamie or gan,ise-t-il ? Lssi, Elle ne pouvait, en effet, croire que Miche îsse Girou eût si facilement renoncé à sa tenta un tive. om- Gela Irai paraissait impossible, bé- Alais enfin, ce retard lui donnait du ré pif, quelques jours encore h passer ave* sa maltresse qu'elle aimait tant. ii la Elle en profitait, redoublant die tendres se, die dévouement. Et toujours elle se tenait aux aguets, prêté à abattre Michel Girou s'il se présem tait... s'il osait tenter d'entrer dans la mai Fafr st>n- lT* Lucienne ne se doutait nullement, de c< qui se passait dans l'ombre autour d'elle. Florestine avait surtout cette préoccupa-piœ tion die me laisser venir jusqu'à elle rien qui pût occasionner des soupçons. Elle n'avait pas cru non plus prudent, utile, de parler de cela à Kardec. 'fet, — Avec lui, nous serions admirablement ►eut gardées, pensait-elle ; mais il a assez d'oc-oupations chez lui, sans enoore se trouver 0Up chargé des nôtres. i» D'ailleurs, je suffis seule èi la besogne. t Sii'iia. m'aôcatiWiaV & £stùwt. Iongation des veilles avaient raison de mon t rien courage, alors seulement je l'avertirais. «Je lui dirais die venir ici me remplacer pendant que je prendrais le repos néces-quand saire... indispensable... qui me permettra jns se de recommencer mes veilles... de repren-oom- dre efficacement mon poste. Mais bientôt d'autres soucis vinrent dé-. tourner le cours de ses idées. trans- De nouvei;cs angoisses assaillirent en . même temps madame de Majgnev. enote- L'abbé Borel, -dans sa visite, "lui avait laissé un peu d'espoir. Ce refus de maître Guérinard de s'occuper du divorce demandé par le comte de >1©. Magney avait semblé i ia jeune femme iit-elle. éplorée comme un bienfait d'u ciel. ne or- Elle n'était pas loin de croire que grâce Ji ce refus le divorce recherché par son .lichel mari ne pourrait être obtenu. teinta- Tout son espoir était là Robert Le Braz, avec qui tout le temps elle parlait de la chose, tout en trouvant lu ré- très consolante, très encourageante la vi-avec site du bon curé, ne partageait pas l'optimisme dé la jeune comtesse. Mires- — Pour un avoué qui se désiste, disait-il, combien monsieur de Magney n'en trouve-"uets pas pour se précipiter sur oette af- lésen- ^a',re excellente I mai. « Superbe au point de vue des honorai-des... magnifique... rare. de ce L'explorateur était dans le vrai. ,,, Il s'attendait chaque jouir à recevoir une citation. cupa- Toutefois, il se gardait bien de rien lais-rien ser deviner de ses craintes. — Ces quelques jours d'espoir sont au-ident, tant de jours de soulagement coûtés par Lucienne dans sa vie de douleur éara-iment santé. d'oc- Malheureusement, les faits ne furent pas 3uver longs à donner raison aux craintes die Ro- t bert Le Braz. og,nç. i Un horrible papier tomba chez lui, l U&l C'était la citation 4 «swaraMw* 1 H le lisait encore, cherchant dans ce fa-tras de mots barbares, de formules siiraii-2 ..s' à comprendre ce qu'on lui deman-aajt exactement, qruand Roger tout joyeux vint lui annoncer la visite de madame die Magney. BrazPauvre s'écria Robert Le Immédiatement, il se douta d-u but de sa visite. ' Robert Le Braz ne se trompait pas- Lucienne arrivait tout en larmes. "Voyez... mon ami, ce que je viens de recevoir, s écria-t-elite. Robert ne répondit rien. Il montra à Lucienne le papier identii que qu il était occupé à parcourir. Puis, lui prenant, les mains : — Du courage I fit-il. Lucienne, désolée, s'écria : Mais l'abbé Borel nous avait dit que maître Guérinard s'était désisté de l'affaire 1 — Ilélas ! ma pauvre amie... s'il n'v S qu une justice, il est, des centaines d'hommes qui se chargent, moyennant force finance de l'interpréter au mieux de leurs intérêts. » le désistement de cet homme de loi loyail, si le mot ne prêtait à rire, je dirais vertueux... n'impliquait pas que l'affaire serait envisagée par tous les gens de chicane de la même façon. i » Il devait se rencontrer, en effet, et i'1 s'est trouvé l'avoué qui s'emparerait aveo joie de cette bonne aubaine. — Mais puisque maître Guérinard l'a déclaré contraire à la justice. — Qu'importe !... Si vous saviez combien' les honoraires permettent de modifier ca que les fîmes simples et naïves. . parmi lesquelles nous comptons les nôtres an-i pellent la justice, le bon droit, l'équité. I (é i Vendredi 26 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année - N° 177

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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