Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 16 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t727942g5r/
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MglMjMMI a—■ .. j,_i 1—l T^- Jeudi 16 juillet 191^» 5 centimes le numéro 58me année — N° 197 JOURNAL DE GAND '——— ■■ ■ = ABON NEMKNTS s B8LQIQUB : 16 franc» par an ; 7-50 francs pour gte mois ; 4 francs pour trais mois Pour fétranger, le port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : & RUE DE FLANDRE, S. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES* Voir le tarif au bas d« la dernière page du journal. LE CONTRAT D'EMPLO Voici que les employés s'agitent à leu tour. On a légiféré pour les ouvriers, n cessent-ils de dire depuis, plusieurs années quand le législateur s'occupera-t-il d nous ? Le législateur a finrpar les entendre. L; loi sur le repos du dimanche et celle su les Conseils de prud'hommes leur sont ap plicables. La loi sur l'incessibilité et l'in saisissafrilité des salaires leur est applice ble aussi, dans une mesure insuffisant cependant et pour autant que leurs appoir tements ne dépassent pas 1,200 francs pa an. Enfin, la loi relative à la réparatio: des accidents de travail les assimile au: ouvriers lorsque leur traitement annue ne dépasse pas 2,400 francs. Mais, alors que depuis 1900 les ouvrier sont dotés d'un statut légal établissant le. devoirs respectifs des travailleurs et de. patrons, les employés continuent à vivr sous le régime du louage des services. Cependant le manque de réglementatioi légale dés rapports entre employeurs e employés donne Lieu à de nombreux et fia grants abus. C'est ainsi que certaines con ventions interdisent l'employé qui aurai quitté son patron, de s'engager à son pro pre compt-1 ou.de s'engager chez un patroi concurrent. C'est ce que l'on appelle U clause de non-concurrence. On oblige ains les employés à rester attachés à une maisoi déterminée et A renoncer à tout avenir Dans quelques-unes de ces' conventions, k clause de non intervention est valable p'oui un temps limité -et pour tout le pays ! On i été jusqu'à l'appliquer à des employés ga gnant cent francs par mois avec, en ca: de rupture de l'engagement, des pénalité; s'élevant à des milliers de francs ! Un autre abus résulte de la question di préavis. Un grand nombre de firmes se ré servent le droit de renvoyer remployé im médiatemeril, sans indemnité ni préavis La jurisprudence des tribunaux de com merce a toujours admis la validité de pa reille disposition. Des patrons introduisent dans les con trats une clause leur donnant la faculh de réduire le traitement de l'employé er cas d'.unè interruption de travail provo quée, soit par la maladie, soit môme poui la seule volonté dé l'employeur. rçnfih, il n'arrive que trop souvent qrn les Soci6téo mises en faillite ou en liquida tion. payent à leurs employés les indemnités de renvoi en monnaie de... dividende, autant dire en monnaie de singe. C'est pbiy éviter ces abus et les nom breux litiges résultant de certaines clauses âes contrats que M. Franck, député d'Anvers, déposa, le 6 mai 1908, sur le contrat d'emploi-, une proposition de loi qui fu! contresignée par MM.> Mechelynck, Pecher, Masson, Vandervelde et Troclet. Le projet n'est pas encore sorti des cartons de la Chambre. Cependant, à la veille des dernières élec-,:on.s, le gouvernement songea tout à coup ï faire quelque chose pour les employés, et. e 10 mars, M! Hubert, ministre diu travail, iéposa un projet de loi sur la matière. 11 parait qu'il viendra en discussion au com-n en ce ment de la session prochaine. Ce projet-s'inspire des travaux du Co<n-»eil supérieur du travail, dont M. Hubert t adopté- les principaux textes. L'article premier définit le terme « employé », qui doit être compris dans son icceptation la plus large et qui, ' indépen-1 a minent des voyageurs de commerce, enrobe les commis aux écritures, tes dacty-ographes, les caissiers, les comptables, les vendeurs, les agents techniques, les dessi-îaleu.rs, etc. Les gérants die Sociétés, les lirecteurs techniques, les directeurs com-nerciaUx ne sont pas rangés dans cette ca-égorie. De même sont exclus de l'applica-ion de la loi, tous agients quelconques dont a rémunération est supérieure à 6,000 fr. ^e projet ne vise pas non plus les employés les administrations publiques ni les per-onnes exerçant uine profession libérale. Cette classification est conforme à celle ;ue créa la loi de 1910 instituant des Gon-eils de prud'hommes pour les emplovés. ions examinerons un autre jour si elle" est onforme ti la justice. L'article 4 prévoit l'annulation de la con-ention pour le cas où l'unie des parties urait abusé des besoins, de la légèreté, de inexpérience de l'autre. Il arrive très sou-ent que des employés qui débutent sous-rivent à toutes îie-s conditions qu'on veut îen leur soumettre. Celle disposition a Oyr but de sauyegaider .leurs intérêts- L'article 7 limite la validité et les effets \ de la clause dite de non-con-currence dont j nous avons parlé plus haut. Lorsque cette interdiction est illimitée quant au temps et quant au lieu, elle est illicite, comme portant atteinte à la liberté du travail ; , mais même restreinte, elle présente encore de sérieux inconvénients. L'article 7 porte J que la clause de non-concurrence me pourra en aucun cas entraver sans utilité ou d'une manière excessive la carriène de l'employé. En outre, elle n'est valable que si elle prévoit, au profit de l'employé, une indemnité ronvenable, la stipulation d'un dédit en faveur du chief d'entreprise, si la rémunération de l'employé est supérieure à 2,400 francs. ~ D'après l'article 10, une interruption de ] travail provenant de maladie ne peut avoir { pour effet de diminuer le traitement de ] l'employé, si cette interruption ne dépasse pas le délai d'un mois. Quand l'interruption , de travail provient du patron, l'interdiction ' de réduire le traitement est absolue, î Les articles de 16 à 25 concernent la ' grosse question du préavis de congé. Lorsque l'engagement est conclu pour t une d'urée indéfinie, le préavis est, en prin-l cipe, obligatoire. Le délai est de trois mois. Le droit de congé immédiat n'est admis que . moyennant une juste indemnité. Toutefois, t aucun préavis n'est requis si l'engagement a été conclu à l'essai. Au surplus, la i période d'essai est limitée à trois mois. Le , délai du préavis est réduit à un mois si i le congé est donné dans le cours ou à la , fin de la première année de fonctions ou s'il s'agit d'employés dont 3e traitement ne i dépassé pas 1,200 francs. L'inobservation du préavis de congé don-i ne droit à la partie lésée à une indemnité égale aux appointements correspondant, ; soit à la durée du délai du préavis (un mois 5 ou trois mois), suivant le cas, soit à. la partie de ce délai restant à couvrir, i Le projet de loi ne prévoit rien en ce qui concerne l'hygiène dans les bureaux, le travail des femmes et des adolescents, le règlement de bureau, le paiement des appointements, la réparation diés accidents du travail. Le gouvernement estime que ces questions sortent du.cadre d'urne Loi d'ordre civil. La proposition de loi, due à l'initiative' parlementaire de M. Franck, nous paraît supérieure et plus complète surtout que le projet de M. Hubert. Nous l'analyserons dans un prochain article., ^ 1- IGNQTU3 ECHOS La carte forcée. Cela ne marche pas tout seul, la grande souscription publique et nationale destinée à. élever un monument à la mémoire de Léopold II ! Nous sommes bien certains que, livrée à la seule bonne volonté spontanée et libre du public., cette souscription serait un lamentable-et- gigantesque fiasco. Seulement, comme c'est toute la haute camarilla officielle, ministérielle et admi-, nistrative qui s'est mise *\ la tête de l'œuvre, c'est par ordre que l'on souscrit. Et des listes circulent parmi toutes les administrations, dans tous les bureaux, dans toutes les salles d'audience, dans tous les greffes. Impitoyablement, grands et petits, sont tapés. Bien rares sont ceux qui osent refuser leur obole : on rechigne, mais on signe.Nous pourrions, à cet égard, citer des incidents bien amusants, des réductions sur les souscriptions primitives, des discussions, des démarches..*. t Mais ce dont on ne peut pas ne pas 1 s'indigner, c'est de voir l'appel fait à la bourse des tout-petits, de ces humbles, pour qui le feu roi avait la plus profonde indifférence. Il aura donc fallu que, par-delà de la tombe, ce grand mépriseur d'hommes ait encore fait sentir la charge de sa main pesante l Quand paraîtront les listes, nous serons curieux de faire le compte de ceux qui y figureront sans y avoir été obligés à un titre quelconque. Ce sera édifiant. wv\ A quand l'argent? La loi scolaire est promulguée ! depuis la mi-mai, ce qui fait depuis deux mois. Les membres du corps enseignant n'ont encore reçu à son sujet aucun éclaircissement. Elle contient cependant maintes choses suffisamment.xibscu- res pour qu'une interprétation officiel] soit donnée. Maints instituteurs mariés des institutrices attendent notamment ave une vive impatience, l'application de l'a: ticle relatif à l'indemnité de résidence < de logement. On a cru pouvoir tirer certaines dédm tions avantageuses des déclarations de IV Poulie t, faites à la Chambre, à la séanc diu 16 janvier dernier, sur les instances < MM. Flechet, Bru net, Buy!, Troclet, etc. C'est ainsi qu'il semble bien résulter ci ces déclarations que : a)_Un chef d'école marié à une sous-inst tutrice, ou un sous-instituteur marié à. un institutrice chef d'école, ont droit à u.n tot< de trois indemnités simples. b) Deux époux chefs d'écoles recevror de même trois indemnités simples. c) Un sous-instituteur marié à une sous institutrice auront également droit à ce trois indemnités simples. Cela est très clair pour ces agents, s'il habitent et fonctionnent dans la même con muine. Mais il n'en reste pas moins vaguemer dit dans la loi que des époux fonctionnai dans des localités différentes auront chacu droit à deux indemnités simples. Sur ce point important, M. le ministre bien dit à M. Flechet lors de la premièr lecture — que semblable anomalie sera injuste, mais, en seconde lecture, M. Pou let n'a pas modifié son article. Est-ce à dire qu'il va laisser subsister un injustice que lui-même a condamnée ? Les instituteurs seraient aussi heureu de voir régler les arriérés de leur traite ment. L'an dernier, ils reçurent, à chacun de quatre trimestres, leur part des quatre mi lions. Depuis janvier 1914, on n'a plus pari de ces quatre millions, que le nouveau br rème doit, paraît-il, compenser; de tell sorte qu'ils ont été pavés comme sous 1 régime d'avant le crédit de quatre million* i d'où, pour eux, diminution de recette. Comme la loi nouvelle a un effet rétre actif prenant cours le 1er janvier 1914, il comptent sur les arriérés -dûs depuis 6 1/ mois. Us trouvent qu'ils ont déjà, longtemp attendu et ils voudraient bien recevoir leur « arriérés ». En 1913, ils avaient bouclé leur budge avec les indemnités reçues des quatre mil lions. Depuis 1914, ils en sont privés. Si encore le gouvernement voulait, s'exé eu ter JX)ur ÎC5 vacances, voilà qui mettrai évidemment « du beurre dans les épinards de notre corps enseignant.., ww Guerre aux mouches ! Les statistiques exactes ci-'des sous montrent la fécondité d'un; seule mouche durant la saison d la ponte. Le 1er mai, une seule mouche pond 12< œufs ; le 10 mai, 60 mouches pondent 7,20< œufs ; le 20 mai, 3,600 mouches ponden 432,000 œufs ; le 30 mai, 260,000 moucher pondent 25,920,000 œufs ; 10 juin, 12,960,001 mouches pondent 1,555,200,000 œufs ; 2< juin, 777,600,000 mouches pondent 93 mil liards 312,000,000 œufs ; 30 juin, 46 mil liards 656,000,000 de mouches, pon dent 5,598,720,000,000 d'œu-fs ; 9 juillet 2,799,360,000,000 de mouches ponden 335,923,200,000,000 d'œufs ; 19 juillet 167,961,600,000,000 de mouches ponden 20,155,392,000,000,000 d'œufs ; 29 juillet 10.077,696,000,000,000 de mouches ponden 1,209,323,520,000,000,000 d'œufs ; 8 août 60i,061,760,000,000,000 de mouches ponden 72,559,4il ,200,000,000,000 d'œufs. Le 1! août, 72,559,411,200 milliards de mou ches! ! ! On voit qu'en détruisant une seule mou che au début de la saison, on ne perd pas son temps, vu* Scène de ménage. — Après quatre mois de mariage tu me fais des reproches parce qu-1 je nie suis acheté un nouveau cha peau! Est-ce '*quc ces discussions von avoir lieu «toufs les mois»?^ ... L'Affaire Helbig D'après VEtoile Belge, dor.t nous avonc on s'en souvient, reproduit un récent art cle, 1-e détenu aurait dit avoir été charg par son oncle de s'aboucher avec les deu Italiens Gornélio et Pedone pour les déc der ù tuer un mari gênamt. û Un membre de la famille Helbig vient à de déclarer au Patriote que lt-derniers ren-c seignements reçus de Constantinople — ils datent du 8 — permettent d'u'-'irmer qu'il n'y a rien de vrai'dans cette nouvelle histoire.Fût-elle vraie, fait remarquer notre in-I- terlociuteur, elle n'a rien de commun, ajou-e te le Patriote, avec lé prétendu meurtre de 6 l'oncle par le neveu. o — — Le dessinateur Hansi en exil e L'INCIDENT DE CASSAGNAC-FUCHS it Paris, 15. — Au cours d-'ime entrevue entre les témoins de MM. de Cassagnac et Fuclis, correspondant parisien du Lokal Anzciger, les té-moins do ce dernier ont déclaré que leur client - était absolument étranger aux articles incriminés par M. de Cassagnac. s Us ont ajouté que leur client, qui vit depuis i- do longues années en France, étant donnée l'estime qu'il a do la presse française, n'aurait ja-^ mais employé des expressions jugées à juste ti-. tre offensantes par M. de Cassagnac. En conséquence, les quatre témoins considèrent leur mis-n sion comme terminée. D'autre part, M. Paul de Cassagnac a envoyé a ses témoins à M. Katel-Lahm, correspondant e parisien du Leipziger Tageblatt. t HANSI RENONCE A LA LUTTE... EN ALLEMAGNE Paris, 15. — Dans une dépôche qu'il adresse e au Figaro, Ilansi déclare, qu il ne se présentera pas aux autorités allemandes pour subir sa pei-x ne. La lutte qu'il 'menait en Alsace-Lorraine est désormais impossible, et comme il ne consentira jamais à y renoncer, il ne sortirait de prison que pour y rentrer. Il veut rester libre et rede-3 venir Firançais, comme l'était son père. ! la Mort de U. Charles Ouïs ! AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES Le Conseil communal de Bruxelles avait été convoqué d'urgence pour rendre hommage à la 3 mémoire de l'ancien bourgmestre, Charles Buis. 2 II s'est réuni mardi à 2 h. 45 3 M. Max, devant les échevin:, devant les g membres du Conseil, debout, prononça l'éloge et rappela la carrière du disparu. f Les vies les plus belles, dit-il, notamment, et 1 les plus utiles sont celles où l'homme a le bonheur de pouvoir satisfaire à ses inclinations instinctives, à ses penchants, que l'on appelle la vocation. Telle fut l'existence de Buis. [ L'éducation du peuple devait être sa préoccu-) pation majeure. L'irrésistible poussée d'opinion qui le désigna pour l'écharpe scabinale eut raison de résistances inspirées par la crainte des charges financières que devaient entraîner le& réformes annoncées et.. peut-être aussi, par la crainte des réformes elles-mêmes, ces réformes qui semblent aujourd'hui si simples, si lo-3 giques, si naturelles, étaient encore, il y a trente ^ ans a peine, dans les milieux administratifs et même dans le corps enseignant, l'objet d'hésitations et de préventions systématiques. Il fallut tenir compte du mouvement réformiste qui s'affirmait avec intensité. Charles Buis devint donc échevin. La tâche qu'il accomplit fut énorme. Règlements et programmes, enseignement primaire et normal, en-seignement froebel'lien, enseignement moyen tout fut repris, refondu, établi sur des bases nouvelles et la voie fut ouverte à une organisation scolaire intelligemment et rationnellement coordonnée. Ce fut une belle période de travail continu et ; calme où se révélait une volonté nette et préci-, se, loin de la publicité, loin des réclames lapa-t geuses. Bourgmestre, Buis resta l'ancien échevin de [ l'instruction publique ; il fut fidèle à lui-même | bien que de graves soucis vinssent le solliciter, : il ne cessa pas de consacrer une attention constante à l'œuvre scolaire dont il avait préparé et 5 favorisé réclosion et qu'il voyait se développer chaque jour. Et lorsqu'il réalisait la restauration merveilleuse de la Grand'Placo, l'embellissement inté-, rieur de notre llôtel-de-Ville, lorsqu'il s'attachait t\ faire de Bruxelles la cité riante et claire qui est notre orgueil, à mettre en valeur les trésors d'art, a défendre contre le vandalisme ses aspects pittoresques, n'était-ce pas encore une œu. i vro d'enseignement qu'il accomplissait, la meil-; leure, ceiie qui consiste à créer l'atmosphère do beauté dans laquelle s'affine la mentalité d'un [• peuple?. Il meurt, enveloppé d'une popularité qu'il n'avait jamais recherchée, qu'il sembla niéme vouloir décourager à certaines heures d<? sa vie., mais qui, venue vers lui, spontanément, ne cessa de s accroître et de grandir. M. Anspach-Puissant apporte le témoignage de regret du groupe libéral. M. Camille Huysmans parle ensuite au nom1 9 du groupe socialiste. } M. Bauwens, au nom du groupe progressiste, rappelle la n^ble vie que Buis consacra à un noble idéal. ;, Il apparaissait aux yeux de tous, dit-il, com-i- me le grand prêtre de la cause sacrée : celle de l'éducation du peuple. (Très bien 1 sur tous les v bancs.) : M. Claes, au nom de la Droite, exprime les sentiments de profonde tristesse que provoque la mort .inattendue de M. Buls... M. Max dit que, fidèle à là simplicité de sa vie, M. Buis n'a pas voulu de funérailles solennelles, ^ J'ai obtenu de la famille, dit-il, que ces funérailles fussent faites aux frais de la ville (Très ! bien I) • * i Les funérailles se feront jeudi matin, en toute simplicité, suivant la volonté du défunt. Le corps ne sera pas transporté à l'IIôtei-de-Ville. mais l'administration communale pourvoira aux frais d'enterrement. Les enfants des écoles y assisteront si la chaleur n est pas trop forte. L'inhumation aura lieu au cimetière d'Evere. Le Conseil a décidé d'élever un monument pour commémorer la mémoire de M. Buis et de M. De Mot, son prédécesseur. LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT Le Bureau de la Ligue de l'Enseignement convie tous les membres de la Ligue à assister, jeudi matin, aux funérailles de son vénéré président Charles Buis. Il adresse la même fnvitation a toutes les Sociétés scolaires et postscolaires, aux œuvres d'éducation populaire, aux organismes dévoués a l'enseignement public. Il les prie d'envoyer leurs bannières saluer au passage celui qui consacra a la plus belle des causes, la plus noble carrière qui puisse honorer un homme politiqiK.». Tous attesteront par leur présence leur volonté de faire vivre à jamais la pensé<? d€r .Ch^les Buis, président et fon da.eur de la Ligue de l'Enseignement. (Communiqué) Des villages russes sous l'eau lckalérinos'.aw, «. - Lo fleuve Ouian ayant cïufi a dôl)ordé. tes localités do La ya î,' inondées. Les habi tants se réfugient sur les hauteurs. L'Affaire Wilmart Audience de Vaprès-midi I/'atJdiônre est reprise a 2 h. 45. M* M. Sand poursuit sa plaidoirie. Il expose les conclusions des experts du parquet sur l'intervention financière de Nestor Wilmart dans les opérations de Gand-Terneuzen. Ces experts en arrivent a déclarer que Nestor Wilmart, au lieu d'avoir assuré de ses (K?niers l'existence de Gand-Terneuzen. a dilapidé l'avoir de cette Société : il y a, d'après eux. 1,037.000 francs de détournements. Cependant les experts Bfussels et Beckers ne sont pas suivis par. le juge d'instruction Devos, ni par lo ministère public. On parle de « disparitions de sommes » ! Les prévenus estiment toutefois qu'il est utile pour eux que la lumière soit faite 'sur cette question des détournements. Pour dissimuler certains payements que Gand-Terneuzen ne pouvait inscrire clairement dans ses livres, on a eu recours a la création de comptes-fictifs. Pour cette circulation fictive, des traites ont été créées, mais rien ne permet de supposer que ces traites ont été touchées deux fois. Pour N? télégraphe et les postes KoITancTarses. des détournements ont eu lieu, mais ce n'est pas a la défense qu'il appartient do dénoncer les coupables a la. justice. M0 Sand explique comment des papiers do complaisance furent mis en circulation, notam- , ment au nom de la Banque- de Flandre. Les experts ont vu des détournements où II n'y avait que des irrégularités. M0 Sand entre dans de longs détails pour montrer le mécanisme des comptes débiteur e» créditeur de Nestor Wilmart, dans la comptabilité de Gand-Terneuzen. Revenant sur la situation de Gand-Terneuzen ; et s'appuyant sur les chiffres de l'exploitation i de 1913 et 1914. M0 Sand déclare que cette situa- ; lion est loin d'être prospère. Rasquin a reconnu que des prélèvements avaient été opérés par Nestor Wilmart sur la caisse de Gand-Terneuzen, mais il y avait eu aussi des versements. Nestor Wilmart a fait de la circulation sur 1". : paisse de Gand-Terneuzen, mais la Société avait besoin de créances -fictives pour alimenter son j propre crédit. En réalité, observe M® Sand, si MM. Van Brussel et Beckers avaient agi comme administrateurs et non comme experts, nous ne leur conseillerions pa=; de présenter leur bilan de 1911 comme un bilan modèle, car ils pourraient bien se trouver dans la dure nécessité de se présenter oii nous sommes aujourd'hui. M. le procureur du roi leur reprocherait cetainement leur incompétence financière surtout s'ils avaient le malheur d*1 tomber sous les coups d'experts comm« MM. Defisse et ITnrfe ! L'audience est suspendue pendant dix minutes.REPRISE Elle est reprise à -4 h. 20. M® Sand combat les conclusions de MM. Del-fosse et Ilarte au sujet de la disposition d'actions privilégiées paraissant provenir du porte- ! feuille. « Les experts, dit-il, ne semblent pas . d'ailleurs très sûrs de ce qu'ils avancent. Us lancent un ballon d'essai. » M® Sand s'oc'cupe ensuite des comptes de la Banque Coloniale. 'Audience de mercredi matin LA DEFENSE DE DEMARET L'audience est ouverte à 9 h. 1/4. M® Coosemans a la oarole pour présenter la défense de Demaret. Charles Demaret est âgé de 54 ans, dit-il, il a trente-deux ans do profession d'avocat», il jouiti de la sympathie de ses confrères. La noce donti il a été parlé ici, Demaret ne la connaît pas; ili a consacré sa vie, dans l'honneur et la probité, aux joies cachées de la famille. Beaucoup de confrères m'ont demandé : « Il sera acquitté, n'est-ce pas?» Tous les nombreux amis qu'il compte au Palais nourrissent le même espoir. M. Edmond) Picard a dit : « Quand Le barreau accorde ses faveurs et sa considération a l'un de ses membres, celui-ci en est digne ». Je livre ces paroles à vos méditations. Vous devez démontrer que Demairet est coupable de, 'dol spécial et, pour arriver a cela, vous devriez proui'er que Demaret a agi dans l'intention de; nuire a autrui. Le ministère public reproche à Demaret d'avoir signé. 43,000 titres, c'est-à-dire trois fois; trop, d'avioir signé des titres portant des numéJ ros en double et en triple, revêtus de la griffe; de Léon Wilmart. Ce n'était pas d'ailleurs une! griffe, mais une signature reproduite par la' lithographie. Demaret a remarqué, en outre,} qu'il avait confondu la signature do Léon Wil-I ruait avec celle de Georges Wilmart, confusion: d'autant plus facile que le prénom était forV mal écrit. Demaret a répondu à l'interrogation : « Jo n'aii rien -remarqué des anomalies qu'on nue signale à; présent. », le ministère public s'est écrié : « C'est! invraisemblable, vous deviez savoir. » Démontrez-nous donc l'intention frauduleuse.-, Jamais Dethier et Van Hentenrick ne se sont! rencontrés avec Demaret. Il n'y a pas eu con-i cert préalable dans un but criminel. Demaret a signé les titres successivement, par petits paquets. Il avait confiance, il ne s'avisait pas dé contrôler, il signait machinalement, presque les! yeux fermés, comme la plupart des administrât: leurs. Cette chose qui paraît si invraisemblable se passe dans toutes les Sociétés. Dites que Demaret a commis des négligences, les fautes les plus lourdes, soit, mais no dites-pas que c'est un faussaire. S'il avait même re-. marqué les signatures de Dedyn et de Léon Wil-! mart 'et la date des titres antérieure à celle de sa; signature, ne pouvait-il pas supposer quo lesj nouveaux titres devaient remplacer identique-; ment les titres disparus? II avait d'ailleurs en Wilmart une confiance absolue, comme un vieil ami de trente ans. Il a subi la puissance de séJ duction do Wilmart. Jusqu'en ces derniers jours, il a connu Wilmart aux heures où il était entouré de personnalités des plus honorables qui' acceptaient ses invitations. Quoi d'étonnant dès: lors que l'honnête Demaret ait, lui aussi, été: subjugué par Wilmart I Demaret a touché 500 francs pour ses fonctions do commissaire. Est-ce pour cette somme qu'ili aurait commis des faux ? Il était avocat de Gand-Ï Terneuzen, mais jamais il n'a touché do plan-, tureux honoraires. Il a reçu do Wilmart une somme de 720 francs pour une note de médecin qu'il avait payéo lui-même. La somme de 7.500 francs qu'il a reçue, Demaret l'a versée pour Wilmart dans la caisse d'une Société qui en a fait la preuve par ses livres comptables. Le libre-parcours sur les chemins de fer européens? Jamais Demaret n'a joui de ce libre-parcours.Les places d'administrateurs que Wilmart a procurées à Demaret ? Celui-ci les a eues en 1900 et en 1901 ; il n'est nommé commissaire à Gand-Terneuzen qu'en 1905. Dans les* flaconneries de Morialmé et dans les Frigorifôres gantois, Demaret avait mis d'ailleurs des sommes importantes : (>5.000 francs. Et ces places d'administrateurs seraient le prix du dol, d'un forfait! Si Demaret a pu faire face a ses obligations, il a hypothéqué la maison qu'il habite à concurrence de 25.000 francs. 11 a'réalisé tout son portefeuille ^de rentes belges et de lots de villes qu''y a liquidé pour 40,000 fr. ; mais, ; ajoute ministère public. Demaret a eu fré-quemnient recours h la complaisance, & la gé- : nérosité de Wilmart ! M® Coosemans donne lecture de lettres dans ! lesquelles Demaret a dû insister auprès de Wil- j mart pour obtenir lo paiement do son traite- : ment de commissaire, de ses honoraires et J d'une gratification pour travaux extraordinaires. ! Au moment où M® Coosemans lit un passage I de ces lettres faisant allusion à la gêno dans ! laquelle se trouvait le prévenu, cherchant h; s'assurer une situation plus stable par ses ' propres moyens, Demaret, la tête dans lesl mains, se met a pleurer. Et le ministère public représente Demaret comme un complice 1 Demaret se fait suppliant, il pouvait se montrer exigeant s'il avait été réellement le complice do Wilmart 1 Ces lettres paraissent produire sur l'auditoire une impression profonde ; elles sont écoutées silencieusement et attentivement. M® Coosemans soutient ensuite que le prévenu Demaret n'a jamais varié dans son système de défense, il n'a signé que des titres qui. dans sa pensée, devaient remplacer les titres h recouponner. Demaret s'est rendu spontanément chez M. le jugé d'instruction Devos. Il a agi avec franchise, témoignant toujours d'une en-: tière bonne fol. S'il avait été du concert frau-; duleux il aurait retiré de sa complicité de gros j bénéfices. Il était dans le besoin ; s'il avait été : complice, il aurait partagé les angoisses de Wilmart, il aurait dressé des listes de contrôle, des numéros de titres, il aurait surveillé les reports..: il.était étranger-à tout cela. wiilleton du Journal de Qand 136 j LA VOLEUSE DE BONHEUR GRAND ROMAN DRAMATIQUB a PA K s LEON SjA.Z1E t fl PREMIERE PARTIE d Le Martyre de Lucienne e S- » Elme nie veiuit pas croire à la culpabilité r î Lucienne. » Son cœur trop tendre n& Lui permet pas } concevoir pareille trahison. « Elmie a parlé selon son cœur. » Il ne pouvait fai-re autrement. Le marqiuiâ regardait son fi lis, roulant des v ;ux, abasourdi. ^ — Vraiment 1 s'écria-t-ii se saisissant le d >nt, c'est à se demander si nous ne som-es pas chez des fous 1 » Tu nous dérange:., tu me donnes une 'graine atroce... pour vernir témoigner fi i mconduiiU de ta femme, et tu nous fais ej n éloge. t "lu viens ici pour réclamer le divorce v tu cries que ta femme a toutes les qnia-és qui font ies saintes. le » Lest de la folie... de la folie purel j Maître Samprin, qui paradait devant la elle Emdlienne, crut que le moment était ropice. Il plaça un mot à son tour. — Non, monsieur le marquis, dit-il, noua e sommes pas chez des fous. » Jamais procès ne s'est déroulé avec lus de logique. i » Jamais résultat désiré n'a para plus îrtain. Le marquis, content de ce dérivatif, ban.dorma son fils, impassible, et toufha i' colère contre l'avoué. — Pour vous, mon ton monsieur, s'écrm-il, je vous conseille de garder le silence. — Maïs... — Vous n'avez pas dit un mot qui ne it une sottise. — Monsieur le marquis. — Laissez-moi donc achever, vous rêpon-rez après. » Les maquignons s'entendent souvent ' itre eux pour rouler le client. '5 » C'est à croire qu'au Palais se sont glis-5s les usages de la foire aux chevaux. » Vraiment, les avoués semblent n'avoir en h envier aux gens d'écurie. Maître Samprin suffoquait. Le marquis était cruel à son tour. Il allait loin dans sa rancune. — Parfaitement, mon cher maître Sam-' rin, reprit-il, votre conduite à l'audience eut faire supposer à tout le monde que dus avez cherché l'impossible pour faci-ter la tâche de celui que vous sembliez isposé à combattre. » Je le répète, deux compères n'eussent1 is agi différemment. — J'ai fait ce que je croyais le plus protable à notre cause, parvint enfin à faire 1 itendre l'avoué. — En ce cas, permettez-moi de ne pas ;; >us féliciter de votre clairvoyance. } » Je n'ai jamais vu personne de plus\ma- i droit que vous. Et je le prouve en deux mots : » D'abord, que signifiaient ces petits sa-luts adressés à la foule, avant l'audience ? — Mais c'est un usage... pour se rappeler à ses amis. — Puisque les amis sont là... il n'est pas nécessaire d'attirer leur attention. n Les juges n'aiment pas beaucoup que les avocats préparent leurs salles. » Vous en avez d'ailleurs été pour vos frais de sourires et d'amabilité... avec le huis clos. n Plusieurs fois vous avez interrompu le président ou maître Guérinard. n Chaque fois vous avez été remis à votre place de la façon la plus dure. n Et cette insistance à vouloir faire comparaître Simone. « A quoi rimait-elle ? Pouvez-vous me le dire, maintenant que nous sommes seuls ? » Vous vouliez, comme dans tout bon drame, mettre du trémolo dans le passage larmoyant... où l'on voit apparaître l'enfant qui souffre... le sujet à mouchoirs. » A quoi cela devait-il profiter î » Au père î » Il ne faut pas être grand devin pour deviner que la mère davait en tirer tout le profit. Le marquis, rageusement, poursuivit ses diatribes. Maître Samprin h chacune do ses méchancetés sursautait, voulait répliquer. Mais il se disait en lui-même qu'une réplique, pour être valable... pour avoir quelque importance, devait toucher à la violence.Or, une réponse de ce genre aurait causé une ruipture entre lui, le marquis, et probablement le capitaine lui-même. Leur rupture c'était la perte de cette affaire... et la perte d'une bonne affaire. Car, que ie divorce so.it on non prononcé, ses honoraires ne lui en étaient pas moins dus. Or, il savait à quel chiffre il pouvait les fixer. Maître Samprin était avant tout homime ^ d'airgeint., i Il rongeait son frein... avalait les cou- > leuv.res, mais ne répliquait pas. . Laissant le marquis continuer son per- ! siflage, il dit seulement : — Les audiences semblent décoiioerton- i tes pour qui ne connaît pas la marche d'uai procès. J "Le jugement est parfois une surprise. ! «Nous avons nous un dossier si serré j que si nos adversaires triomphent en oe i moment, les juges pourront bien, quand ils auiront sincèrement réfléchi, donner un rude coup à leur espoir. Emilienne et son frère étaient navrés. Pour eux l'issue n'était pas douteuse. Le divorce ne pouvait être prononcé. La belle rousse devait attendre encore... attendre longtemps, toujours peut-être, que le comte fût libre pour réalise>r ses plus chères espérances. Ce jour, ardemment souhaité par elle, àtait arrivé... dans quelques minutes la solution serait connue et toutes ses machinations seraient détruites. Et la justice qui, malgré tout, prend la iessus dans les combinaisons humaines... jommençait, dès les premiers pas, à jeter i bas ses conceptions les plus posées, les plus réalisables. Cependant la Cour était rentrée. Les avoués... les clients convoiqués se "angôrent pour entendre la sentence. Elle fut terrible : Terrible pour ceux qui comptaient sur slle pour la joie. Douce, pleine d'espérance pour ceux qui it aient venus l'entendre avec terreur... ivec angoisse. _ Le Tribunal, après une longue délibéra-■ion, n'ayant pas trouvé la preuve appor-ée pair la partie demanderesse suffisante >our prononcer le divorce, refusait de j;en- , Ife un anrêt dans ce sens., Il renvoyait les parties sans se prononcer dans aucun sens. Il ne refusait pas le divorce encore... mais ne le promettait pas." Il réclamait un complément d'enquête pour élucider le point demeuré douteux dans la première instruction. C'était un triomphe véritable 00ur maître Guérinard'. Jamais le tribunal ne parviendrait î> être eai possession de la vérité sur un point soulevé au cours de ce diébat par maître Samprin. Point très important, capital, qui devait changer complètement l'affaire. Robert Le Braz, pour, démontrer ses affirmations devant le mari de Lucienne, avait-il tenté de se suicider ? Puis monsieur de Magpey, le surprenant avec sa femme, avait-il tiré sur lui 7 C'était un nouveau procès qui se greffait sur l'ancien. Et cette instruction serait auasi longue que difficile à mener adroitement.. Elle pouvait ne pas aboutir, comme cela s'était déjà produit. Gela demanderait un temps qu'on ne pouvait fixer. Le temps, qui aplanit tant de choses, devait, en oe cas, comme en bien d'autres, prôdiuire de bons effets. Qui pouvait prévoir le résultat moral qu'aurait un tel arrêt après une séance pareille ? La conduite de Lucienne était exposée au grand jour. Armand pouvait réfléchir. De nouveaux éléments d'entente allaient surgir. Ce fut, enfin, le cœur battant de joie, que maître. Guérinard vint dire sa femme, à Robert 1^ T-Sraz, ù l'abbé Borel, qui s'empressaient autour de Lucienne qui n'avait pas repris connaissance : — Nous avons gagné la première partie du procès., — Le divorce est rejeté 1 demanda-t-on.— Rejeté, non, mais différé sine die. » C'est pour nous la victoire. »Je n'espérais pas un plus beau résultat.» Ce rejet est un triomphe. » Il éclairera monsieur de Magney, lui montrera que le bon droit n'est pas de son côté, puisque même avec les preuves qu'il apporte au tribunal il n'obtient pas gain d,e cause... alors que nous, qui venons les mains vides, avec nos seuls arguments, nous gagnons du temps, nous marchons vers la victoire. .1 Peut-être son intelligence s'ouvrant... et son cœur venant en aide ù. son intelligence, finira-t-il par voir qu'en cette affaire, il est un mystère douloureux. " Que je mystère rie peut accabler Lucienne, puisque Lucienne refuse de parler. "Puisqu'elle n'aurait sans doute qu'un mot à dire pour le faire tomber à ses pieds, repentant. » Et que Lucienne se tait. » Que Lucienne, sa femme, endure cet épouvantable martyre. Aux questions que sa femme lui posait encore, il répondit ainsi qu'à l'abbé, à Ko-be>rt Le Bnaz, avides de détails : — D'ailleurs, dans ma péroraison, je l'ai dit au tribunal : » Noua avons d'un côté monsieur Le Braz, dont vous proclamez la haute valeur morale, de l'autre des gens qui forment l'entourage incessant du capitaine,' lémoins qu'il ne nous convient pas do qualifier, mais que l'on ne peut mettre en balance avec l'illustre marin. : » Ici des âmes qui souffrent, auxquelles l'on voie le bonheur, » Là-bas, des cœurs ardents qui inspirent la disoc.'de... qui cherchent, qui attendent ce divorce pour se sauver avec, com-! me des voleurs de bonheur. i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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