Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 29 Januar. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n872v2dw19/
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JOURNAL DE GAND abonnements i RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces i BBLOIQUB : 15 francs pu an; 7-60 franca pour aix mois; 4 francs pour trois mois. S, RU E DE PL ANDRE, 8, GAND Pot./ v«rang**, u p°rt en m. .. „ Voir le tarif au bas de la dernière page du Journal. ~ - > TELEPHONE 666 L Organisation da Pouvoir Communal M. Hermann Dr.mont examine, dans L lialiicmcnl, la question de la réotganisa on (lu Pouvoir communal, à laquelle tra «iltc, incideinjnent, la fameuse Commis „ion lies XXXI. Il bit à ce sujet les très justes réflexion, que voici : Commission des XXXI continue : M moquer de nous ; qu'on y discute de. formules plus 011 moins extraordinaires d' représentât on des intérêts, je n'y vois pa. grand mal. Mais on devrait y mettre ui iou plufc de hAlc ; et ces débats prorogé ,':c quinzaine en quinzaine devraient auss rester moins mystérieux. Des communiqué, sibyllins sont parvenus aux journaux qu nous apprennent que M. X. ou M. Y. ; (Vveloppé son système ; mais on négligi «bsolumcnt de nous dire en quoi il consiste «Et même ceux qui possèdent le mieu: l'art de lire entre les lignes seraient bici embarrassés de découvrir de quoi il peu bien avoir été question. «Nous avons appris tout de même que U dcrniôre séance a été occupée en partie paj M. Woxweiler, lequel s'est, paralt-il, placi 4 un point de \ue qui ne manque pas d'in rérêt; il « développé celte idée que le: garanties de bonne gestion des intérêt: communaux doivent être cherchées noi pas dans des restrictions du droit de suf frage. mais dans une meilleure organisa lion du pouvoir communal. « LA-dessus, nous ferions assez facile irent d'accord ; car le système actuel es loin d'êlrt parlait «Et tout d'abord, il faudrait que l« tourgnipslr s soient choies, comme le; échevins, par les conseils communaux. H puis, il faudrait que la tutelle administra !ivc à laquelle sont uoumises les admims râlions communales soit un peu moins in cohérente ; que le contrôle concurrent de li Réputation permanente et du gouverne inenl soit unifié et simplifié. » Il faudrait que, tout en exerçant uni surveillance qui empêche les administra leurs communaux de violer la lot on len laisse pour la gestion des intérêts puremen locaux plus de liberté ; la liberté noiam ment de créer des organismes inlercom iminanx qui deviennent de plus en plus né rcssaiies. >; II faut cependant direz-vous, empêche: qu'une majorité de hasard puisse abuse: de l'autonomie communale pour se montre: oppressive, ou, par des prodigalités folles ruiner pour un temps indéfini les finance de la commune. Evidemment.et c'est ici qui la question électorale reprend le l'impor tance. Et c'est, pour cela aussi qu'il fau rejeter tout système électoral qui, par (lts organisatioi ■- tro|> savantes du suffragi iinivensel, donnerait à ui-e minorité |e pou voir de disposer de la cbo;e publique. 1 faut loul d'abord une représentation pro portionnelle exacte et sincère qui permetti h tout le monde de prendre part aux déli béralions sur les intérêts communs, il fau de plus qte le référendum puisse venir ré primer Ifs cou [s fie force et les entrepriseï des coleri-s dominantes. »Le véritable contrôleur, c'est le peupli lr.',-même et l'expérience des peuples démo cratiques qui ont adopté le référendum i prouvé qrc c'est Ift le frein le plus utile e le plus e fioflee contre les innovations aven furées et insuffisamment mûries. Le refe rendirn empêche les changements brus qncs. c'esi je correclif nécessaire des mo des électoraux encore imparfaits qui n'as sure qnp di- façon très problématique uni expression exacte de la volonlé populaire i'.t ces incertitudes, on voudrait encore Ici •iiismentei en obligeant celte volonté, qu devrait Aire loute p1.lisante. suivre toit; .es détours des systèmes compiqués que k i.oinrir-^wii des XXXI sç complaît à élu •';er. w faut r -noncer h toutes ces subtil! lis et on aura h tu faire, c'est |r formuk • mplisle nu hmiiifir, une voix, qui seré «(iiimîs, U l,i cniisnltalion électorale et qu s'impô'ern: puisque la Commission nt vent pu.- ,c rnmprendr», il ne faut plu» i occuper d'elle nt priser directement te question devant le corps électoral. De c< cfllé-lft. la réponse ne sera pas douteuse, i . ECHOS. Délégation permanente des S» oiété* belges de la Paix. La Délégation permanente des So oiétés belges de la Paix a été cons tituée lors du premier Congrès National di la Paix, réuni à Bruxelles les 8 et 9 juii ' 11)13. Elle est composée de délégués de; trois Sociétés pacifistes belges : 1 Allianci Belge des Femmes pour la Paix par l'Edu cation, la Société Belge de l'Arbitrage e de la Paix la Ligue des catholiques belge! 5 pour la Paix. C'est donc un organisme ab Bolunient neutre, dans lequel on rencontri i des personnalités appartenant à nos trow s partis politiques. ; Le but de celte Délégation est d'entre ; prendre en commun des travaux que cha i que Société isolément était impuissante i s réaliser. Elle a notamment décidé d'en i 1 reprendre en Belgique une grande tourné» ; de propagande pacifiste, pour laquelle 1< i concours d'orateurs d'opinion diverse es' i assuré. : Celtes, il est difficile de trouver danf une localité un Cercle absolument neutre : où les, habitants se rendent également i Dans une ville, un local est toujours plus 1 ou moins tuxé d'appartenir à un parti plu tôt qu'à un autre. Aussi serait-il désirabh l que partout où les orateurs passeront, lo mopagandf soit absolument neutre, qu'or ; fi:;-.-' provisoirement abstraction de scî s■ -ii ' - r t ; f :i s particutaristes et que les hom i niHs il', xii.ne volonté, quelle que soit leul i ...i. . u.. .'.ni lioii.urcux a 1a confé- I ic-i'c:' a moncée. Cette ioLiinie de propagande aura lieu du 1er au 10 lévrier prochain. v*\v Réflexion d'enfant. — Ce doit être gros, grand-père . un oeuf d'aéroplane ? informatTons ENSEIGNEMENT PRIMAIRE Il y aura, pendant les vacances do Pàque? prochaines, dos examens de capacité |x>ur l'en seignement des travaux manuels dans les 6co!e? : primaires de garçons, de l'économe domesli quo et des trnvaUx du ménage dans les école< primaires de Ailles et <3«as notions d'agricultun t îiajio les écoles primaires do garçons dans lej localités rurales. La session du jury s'ouvrira a 10 h. précises 1. Aux Ecoles normales de l'Etat, à Nivelles à Iluy, à Gand et à Lierre, le mardi 14 avri 191L pour los travaux manuels. 2. Aux Ecoles normales de l'Etat, à Liège, <1 Tournai et à Bruges, le mardi H avril 1914 polir l'économie domestique, etc. , 3. Aux Ecoles normales de l'Etat, à Nivelk* ; et à Gand, le mardi 14 avril 1914, pour les no t:ons d'agriculture, etc. [ Ln<= droits d'inscri: iion à payer per les réel- p mdaires sont fixés : ' A 10 francs pour chaque examen ù. subir er 1 vue do l'obtention d'un certificat de capacité ' pour l'enseignement dans les éooles primaires Les membre.; du personnel appartenant aux 1 Ecoles normales de l'Etat et aux Ecoles normal agréées, les institutrices et les *ous-ins-, titulrices, les instituteurs et les sous-instituteurs communaux, adoptés ou 1 bres, sont ad-i mis h se présenter devant les jurys. 1 Toute personne réunissant lies condition! prescrites, qui dosiro se faire inscrire pour l'un ! des examens, doit réclamer de l'inspecteur cantonal de son ressort une formule de bulletin : d'inscription et une formule de bordereau d€ versement. L Ce fonctionnaire est sp<V.ialement chargé d€ fournir a chaque aspirant tous Iw renseignements qui peuvent lui être utiles et de lui donner connaissance de l'article 3 de l'arrêté ministériel du 1er mars 1890. Cet article détermine les formatons a remplir par les personnes qui sollicitent leur inscription sur la liste dec récipiendaires. , Les demandes d'inscription doivent parvenir an ministère des sciences et des arts avant le , 1er mars 1914. UNE BANDE FÉROCE ' i Révélations en justice Xew-York, 58. — lin individu, accusé d'avolf pkoé une bombe dans une maison habitée, I comparu hier devant le tribunal. Un jeune hom me, cité comme témoin, a avoué qu'il avait tut piême placé plus do 80 bemibes à l'iastigalior d'un malfaiteur, qui le payait pour cela et ou s'arrangeait pour toucher les indemnités d« U>mpagmcs d'assurances. Ce même témoin a ajouté qu'il avait assisU h deux assassinat* commis par la bande dont i Un Train submergé par les Eaux CENT VICTIMES Paris, 28. — On mande de San-Francisco Excelsior: Un train courr.er de Chicago st. perdu dans la région inondée de Santa-Liarbu ra. Il transportait une centaine de voyageurs. L ^ ; LE MONITEUR ! '"fcÔNSÈRVATOTKE ROYAL T5'ANVERS. -Sont nommés au Conservatoire royal de musl-» que d'Anvers, savoir ' | M. Florimond Gilleir, professeur de contrebasse, à titre définitif ; Mlle Rachel Duquesne et M. Henry Willems, actuellement professeurs adjoints, respectivement professeur d'harmonie et de lecture mu-l sicale ; M. Louis Ontron, actuellement professeur de , solfège, en qualité de professeur d'harmonie . (2e catégorie) ; M. Edouard Verhcyden, actuellement prof^-seur d'harmonie (3e catégorie), en qualité de professeur du môme cours (2e catégorie) ; i M. Willem De Latin, actuellement professeur adjoint d'orgue (3e catégorie), aux fonctions do professeur adjoint du même cours (Ire caté Uiirio\ ; Mlle Isabelle Uupuis, professeur adjoint d haï monte (3e catégorie) , Mlle Gabrielle Radoux et Mme Anna N'ellcns professeurs adjoints de piano (3e catégorie) ; MM Pierre Saenen et Albert Van de Vyver professeurs adjoints de violon (3e catégorie) M. Willem l'aeymans, professeur adjoint di chant lyrique (3e catégorie) ; M. Napoléon Distelmand, professeur ndjoin d'alto (3e catégorie) ; M. Modeste Lauwcrys, professeur adjoint < déclamation et d'art dramatique (3e catégorie) M. Julos De Vos, professeur adjoint de cl.* vier (3e catégorie) ; M. Henri Van Schoor, professeur adjoint d< soJÎIflÇ (3e catéeorie). LA CHAMBRE Fin de la stancc du 27 janv cr M. MASSON a joule : I! n'a [kis suffi de s'attaquer a M. Leclercq. Il fa lia I imag.ner une action concertée, un ; complot! Il fallat chercher me pensée inspiratrice. Et N^s missionnaires ont trouvé un ; homme aiwlacieu.x, cynique, rare, injuste, sans vergogne!.. C'était M- Rriffnut ! (Applaudisse-i merits a gauche.) i M de UroqucviKe a cru pouvoir féliciler cet ; homme qui Tait commerce de papiers secrets, , cherchés n'importe où, par tou les moyens 1 Et le ropiKxrt de M. i?luys a été découvert. | X)n en a cité des extraits divisés. On n'a pas cté ceux qui disent combien ««la force morale est ind:sj>en nie au Congo»; comment il faut n'envoyer au Congo que des fonctionnaires sagement sélectionnés. Croyant aux dangers des doctrines catholiques, M. Sluys a émis 1 avis que : les excès de ses doctrines étaient un danger au Congo. C'est la sélect on qui puisse vous offusquer, pout le surplus, tout dans son rapport est fa t sur les données d'un ouvrage du général Lonnv. qui n'est certes pas suspect. Nt, Sluys signale l'enr^gimentution do tous l€b agents civite et militaires dans les rangs du parti catholique et il met ses an is en garde. Je ne j>artHge pas entièrement la manière de voir de M. Sluys, mais je m'étonne de l'importance qu'on y attache. On peut varier d'opinion sur l'œuvre des missionnaires sans se voir accuser d'organiser un complot contre eux. Et savez-vous quand e.-t arrivée cette fameuse r faire du rapport Sluys? Il y a quatorze ans I En 1900, messieurs ! (Explosion de rire à gau- ch,i.) M. TERWAGNE. C'est du réchauffé dans la casserole. Jlilarilà yénâralc.) M MASSON. Les maçons furent tellement émus que M. Briffaut, gui a. la collection complète des documents d? la Loge, n'a rien trouvé depuis 1900, depuis quatorze ans. (Exclamations à gauche.) M. IIOYOIS. Est-ce qu'on ne pouirait pas avoir communication des documenls M. M\SSON. Mais demondez-les h M. Briffaut. (Rires.) Le service que celui-ci a rendu à M.Sluys a été de populariser le rapport de M. Sluys. Po ir nia part, je l'ignorais. (Rires.) A mon petit atelier' de Mons, il n'en avait jamais été question 1 Est-ce parce qje le document avait été tenu secret, qu'il aurait été suivi d'un complot? Le ministre a-t-il vu un parti-pris, un préjugé, une passion de la part d'un de ses agents pour nuire ù l'œuvre des missionnaires? M RENKIN. Non ! Je n'ai reçu aucune plante spécifique. 1 M. MASSON. Oui. on a prétendu que des ogents voulaient montrer l'autorité des pères, et de certaines calomnies contre deux missionnaires.Les enquêtes ne prouvent rien contre ces agent#. On est resté, d'ailleurs, dans les généralités, 1 »ans jamais signaler un fait, ni désigner un * agent par son nom. Et c e^t sur ces choses vagues qu'on revient sans ctSÉI l . .. — Et Mgr s'en irrite et oppose le gouvernement français, composé de francs-maçons, au gouvernement catholique belge ! (Exclamations sur do nombreux bancs.) Les reproches de M. Augouard étaient d'ailleurs impertinents et vides dr preuves. Le gouverneur génér al a d'ailleurs fait preuve de beaucoup de servilisrne vis û vis de M. Au- gouard. J'en fais le reproche au ministre. (Très ien! à gauche.) ♦ M. VA.NDERVELDE. Quel était ce gouverneur? M. RENKIN. M. Fuchs. (Vive hilarité à gauche.)M. MASSON. Le deuxième fait d'un magistrat qui aurait fait des confidences à un journaliste français ne tient pas. Quant au troisième fait avancé par M. Augouard d'un malade soi-disant poursuivi par la Loge et empois nné .. M. VANDERVFi.DL. Il avait lu le Bulletin an-timaçonnique ! (Rires.) M MA.SSON. Son inanité a été démontrée par M. Renkin. Il n'est rien resté des griefs de Mgr Augouard. Aussi ne reste-i-il aujourd'hui comme ter rain de combat que le rapport de M. Sroj> et la lettre de M. Wangermée. Voilà toute l'histoire du complot maçonnique 1 (Rires à gauche.) L'attitude du ministre des colonies, comprenant que s'il cédait, l'administration coloniale était à jamais compromise, a été très louable. Il a fait son devoir Mais autant l'a t-il fait, autant 1 attitude du chet du cabinet a-t elle été lamentable. Il s'est séparé de son collègue pour faire œuvré de parti. (Appl. ù gauche.) Mais il y a l'histoire de la lettre Wangermée I M. Vanderveide, faisant un livre sur le Congo, avait demandé — comme c'est son droit — des renseignements cet officier. Comment la lettre confidentielle de celui-ci parvient-elle à M. Briffaut? Par quels procédés ? Il n'y en a aucun d'honnête. (Applaud. ù gauche.) M. Vanderveide I'a-t-U perdue ? M. VANDERVELDE Je puis affirmer qu'elle n'est pas sortie de chez moi I M. MASSON. Alors, elle n'est sortie que par le vol. M. VANDERVELDE. Elle a pu se glisser dans un livre appartenant à la Bibliothèque. Celui qui l'aurait trouvée, l'aurait volée en brisant la carrière d'un homme. Elle a pu 6tre aussi dérobée chez moi. Mais, dans un cas comme dans l'autre, celui qui l'a prise était un voleur 1 (Applaudissements à gauche.) M. MASSON. Elle était confidentielle. On l'a volée. M. Briffaut l'a recueillie. Et quand on l'en accuse, il lève les mains au ciel et crie : «C'était pour Jésus-Christ 1» (Exclamations ti gauche.) Dans quel bas-fond promenez-vous donc la grande figure du Christ ! monsieur, vous qui volez des lettres ou payez quelqu'un pour le* voler l (Applaud. a gauche.) Et il v a un chef du cabinet pour dire : «Très bien I» Comment la passion politique peut-elle aveugler a ce point un homme politique ! ««Je serais un lûche de l'abandonner», a dll M. de Broqueville I Un lâche ! d'abandonner un homme qui voie, qui commet un abus de confiance I Ce serait une lilcheté de ne t>os soutenir un mulhonrtète homme 1 Quelle mentalité I Comment un homme qui se targue d'urbanitë et de sa mission peut-:l compromettre ainsi la stabilité du gouvernement. La sûreté de ma discussion, base de la vie politique est compromis par vous d'ans la voie ues passions I (Applaudissements à gauche.) M. DEVEZE. Voilà l'exécution. (Rires h droite. ) M. MASSON. L'exécution a été faite par M. Renkin, et magistralement. Maintenant, le capitaine Wangermée que l'on attaque n'a eu- que des égards pour les mis-sjoiîs. Celles-ci l'attestent. 11 est de ces fonctionnaires qui savent se dégager de leurs sentiments personnels pour"Taire leur devoir. Il est l'adversaire de la politique des missions, il n'en est pas moins déférent vis à-vis des règles internationales qui l'astreignent à protéger les missions. Dans sa lettre, il y a une seule chose critiquable, c' t sa comparaison entre les tam-tam et le Pater. C'est une inconvenance de comparer .'exécution d'un rite avr une des plus belles prières qui aaenl jamais été conçues, uest une légèreté, mais rien de plus. M. VANDERVELDE. Au point de vue de la liberté de conscience, la reiig.on rud.mentaire de l'indigène vaut la religion du chrétien. M. IIOVOIS. Lisez la suite. M. MASSON "La suite? M. Wangermée dit qu'une plainte a été déposée contre lui, mais que si la plainte parvient au Frère .. Olsen, il n'a aucun crainte ! (Exclamations à droite.) Cela veut dire que si cette plainte était parvenue <'i un catholique, il eût éle poursuivi. Je le répète . ceux qui ont volé cette lettre, dans laquelle M. Wangermée Livre ti un ami l'intimité de son âme, sont des misérables l (Applaudissements ù gauche.) J'en viens à l'affaire Cambier. Une accusation infâme est lancée par une négresse contre une autre négresse. On ne Tait aucune enquête contre le père Cambier. Et celui-ci somme le magistrat de mettre les négresses en liberté... M. RENKIN. De 'ever le secret. M. VAN CALWELÂERT. Le magistrat s'est conduit avec déloyauté vis-à-vis du père Cambier I (Tumulte à gauche.) M. HYMANS. C'est une déloyauté de parler ainsi ! (Vifs colloques.) M. VANDERVELDE. Aucun journal de gauche, ni aucun député n'a attaqué le père Cam- lllCl • M. C HUYSMANS. C'est un homme qui a trop de temjiér ament. M. MASSON. Oui. une sorlf d'évèque du moyen âge. Plaidant pour un blanc, n'a-t-il pas établi la liberté- pour' le oomballant de tuer et de dépecer son semblable ! (Protestations <1 droite.) Mais nous sommes aux tropiques; j-- n'attaque pas le père Cambier, seulement qu'on tienne compte aussi des tropiques lorsque le capitaine fat la comparaison au sujet du tam-tam t la lune. Il y a eu une instruction, et le père Cambier en est sorti indemne. M. VANDERVELDE. O n'est pas la première fois que j'ai déclaré le père Cambier incapable de l'infantic de qu'on lui reprochait. M. MASSON. Evidemment. Il est établi, d'autre part, et nettement, par l'ordonnance de non-lieu qu'aucun magistrat n'a été mêlé aux origines de la dénonciation. Attendons donc que le magistrat ait pu s'expliquer... M. VAN CALWELAERT. Je juge l'homme ei non le magistrat. M. HYMANS. Vous n'avez pas le droit de vous prononcer avant les juges l M. MASSON II y a enfin le fait Detry, un excellent magistrat, écrivain délicat, congo-pliile ardent : dans ses écrits il vante l'œuvre des missionnaires. Il parle «des noirs arrachés h la barbarie par les missionnaires». Et c'est cet homme qu'on accuse d'être le chef du complot maçonnique? (Rires h gauche.) C'est, contre cet homme que M. Briffaut a dir;g : l'accusation que l'on sait. M. Briffaut parle de la parodie sacrilège de Stanleyville. Et M RenUin a dit ici solennellement, en 1911 : «IL n'y a pas eu de parodie !» Ce n'est donc pas une erreur de la part de M. Briffaut. C'est un mensonge et. une calomnie, regrettable de la part d'un juriste, d'un député, d'un homme de l'autorité de M. Briffaut I (Rires.) Mais oui, ù ses côtés, il y a le comte ue Liedekerke, le comte Degrelle, le vicomte de Jonghe. Il n'y a qu'un roturier ians l'affaire : c'est. M. Briffaut ! (Rire^.) Auss;, comprend-on que le baron de Broqueviile se soit jeté à. l'eau pour repêcher la noblesse de Be'g que ! (Rires.) M. Briffaut a-t-il rectifié'/ Rien du tout. Il a lai.-sé subsister la calomnie pendant de longs mois. Il l'a laissé subsister et il l'a aggravée. Il a dit que M. Detry avait obéi à la vengeance. Il n'en a rien rétracté. Et c'est pour sauver cet homme que M. de Broqueville a jeté son blason dans la balance !... (Rires.) Et maintenant, qu'est-ce qui est en péril? Sur que! p int a-t-on interpellé le gouvernement, b. droite ? Le péril, c'est celui couru par les fonctionna ii-es de la colonie que la gauche a signalés. Est-oe (pie M. Woesle approuve M. Briffaut? Oserait-il le dire dans un ordre du jour? Il ne l'oserait pas. Et son silence est la dernière condamnation de M. Briffaut. (Longs applaudissements à gauche. L'orateur reçoit les félicitations de ses amis.) M VAN CAUWELAERT. Cette interpellation, qui devait, c.re vidée dans le plus grand calme... M. DEMBLOxN. Je crois bien, vous avalez tout 1 M. VAN CAUWELAERT. Et nous nous félicW tons de la tournure que prenn ce débat. I.'orateur conteste que les missionnaires veuillent instinctivement amoindrir l'autorité dtt pouvoir civil. Il exalte l'hospitalité infatigable, le zèle incessant des missionnaires pour leufl frères blancs et noirs. Il est regrettable que ces agents de l'Etat dê récompensent pas. une charité aussi noble d'ifîi peu de justice. ' L'orateur continuera à huitaine. La séanoe est levée à 5 heur©6. (Séance du 28 janvier) La séance est ouverte à 2 heures, la présidence de M. SGHOLLAERT. On reprend 1 article 23 de LA LOI SCOLAIRE M. PONGELET s'étonne de o# qu'on veuille mettre les dépenses scolaires à charge des provinces. Il émet le vœu de ne pas voir surchargea*,1 en touit cas, la province de Luxembourg, dont les ressources sont très modesties. M. BUYL proteste contre uin système qiw permettra de subsidier l'achat de livres qui contiennent des attaques contre les libéraux et la morale liumaime. L'orateur donne lecture d'extraits de livres distribués dans les écoles libres. M. POULLET. Dans quelle école oe livre a-t-il été distribué ? M. BUYL. Il n'y a même pas de nom d'auteur sur le livre ! (Exclamations à droite.) Mais il a été remis en prix a des enfants des écoles libres de Louvaim. L'orateur continue alors la lecture de nombreux extraiits de ce livre. Autour du Parlement LE MINISTERE DES CASSEROLES M. Briffaut, tout roluisant encore du succès inespéré qu'il avait trouvé sur les bancs do la droite de la Chambre, il y a huit jours à peine, a voujn iouir hier de ses reste*. — — Mais déjà il a connu les heures grises des lendemains de triomphe. Le pauvre homme n'était quelque chose qu'à l i condition de représenter une indésirable en-tilé, une sorte de pestiféré continuant à infecter les bancs de la majorité malgré le vigoureux recurage au savon congolais de M. Renkin. Du moment où cette casserole a trouvé en M. de Broqueville sa digne couverture à ses procédés de dénonciation, de délation, de collabora-lion avec des coquins, des violateurs du secret des lettres et des satyres à l'œuvre pie de la Ligue antimaçonnique se sont mués en système de gouvernement, le même personnage a perdu sa pi ace en vedette. Il a pu devant une Chambre inallenlive achever la moine lecture de ses petits papiers, au milieu de l'indifférence générale; quelques droitiers qui ont fait la charité d'écoutfr encore t.on cliquetis de quincaillerie et je crois," ma pa-rôle, qu'un quarteron do hurluberlus de l'espèce de Iluberl, lui ont fait un. succès d'estime bien mal placé. Mais l'intérêt n'était pas là, et M. de Broqueville, grand maître et protecteur de l'ordre de l i casserolerie, faisait les honneurs de la séance. Contre son incroyable système de gouvernement, M. Masson s'est élevé de toute lu force do son éloquence fougueuse, belliqueuse et crépitante. Jamais elle ne charria dans son flot tumultueux plus de cinglante ironie et de véhémente indignation. Du coup, .les hurleurs de la droite étaient apaisés; seul M. Hoyois grognait d'incompréhensibles invectives pour l'Analytique.* M. Renkin, bouche cousue, se contentait d'acquiescer par une mimique trop discrète à la désapprobation de tout ce qui peut ressembler à la persécution des francs-maçons. M. Woeste. interrogé sur la probité des agissements de son protégé, se fig#aU dana un silence significatif. M. de Broqueville, écrasé sous l'avalanche de biocards, plongeait la tète dans ses dossierô pour se résoudre finalement à filer à l'anglaise avant la fin de l'exécution. Dans huit jours, l'esprit de l'ascenseur lui aura inspiré une foudroyante improvisation qu'il lil'a avcc enphase. " Car c'est ainsi que les choses se passent chez nous, dans tout autre Parlement, un chef de gouvernement mis en cause avec tant d'ûpre violence eût bondi à la tribune, eût trouvé un mot. à dire, une parole de défense. Notre noble bar-on s'est oontenté d'encaisser et c'est dans huit jours que ce petit ministre répondra. Comme il y a encore une dizaine d'orateurs inscrits, i] .v a des chances pour que l'on en reparle encore a Pâques ou à la Trinité. D'une façon générale, la majorité trouve son compte à ce déballage par tranches qui finit par lasser l'attention du public. > Dans le cas présent , ceci pourrait bien être un très mauvais calcul. Il ne peut pas nous déplaire que dans ce pays la simple honnêteté garde quelques droits, les électeurs marchent au scrutin au cri de : A bas le ministère des casseroles~ ^ Important Incendie A BRUXELLES UNE FUITE DRAMATIQUE DES OUVRIERS EN DANGER D'ASPHYXIE Iiruxcltcs, 27. — Un grave incendie s'est déclaré cet après-midi, vers 2% heures, 62, rue de l'Educal on, chez M. VillevaT, fabricant de formes de chapeaux pour dames. Mme Marie Mathys, qui habite à l'entresol, en voulant se sauver par l'escalier, fut grièvement brûlée. Voyant la retraite coupée, elle se précipita vers la fenêtre donnant sur la rue et sauta. Dans sa chute elle s'est fracturé la jambe droite. Deux ouvriers, qui travaillaient dans les sous-sols, ont été pris d'asphyxie et ont dû être ramenés au jour par le soupirail. Les dégâts sont très importants. a i étranger LE MOUVEMENT SOCIAL EN ANGLETERRE LES BREVES DE LONDRES ET LE CONGRES DE GLASCOW Londres, 28. — Icongrès du parti labouriste â Gîascow coïncide, cette fois, avec les deux grèves form clables de Londres, les 13,000 charbonniers et les 100.000 ouvriers du bâtiment qui ont fait cause commune avec leurs 30.000 camarades victimes diu lock-out. Ces derniers luttent contre la tentative de les obliger de signer un document qui les engagerait ù travailler avec les ouvriers non-syndiqués, sous peine d'une amende de 25 francs en cas de refus. Du reste, il dort y avoir, ce soir, â Paneras Hall, un meeting de délégués de toutes les trade-unions du bâtiment pour discuter l'ordre du jour du Comité de la Fédération, lequel conseille la grève générale. Si ce conseil est suivi, et mes informations particulières mo font croire qu'il le sera, il y aura dès demain,près de IGO.OOO grévistes à Londre^, et il sera même possible quo le mouvement gagne rapidement la province. D'autre part, on annonce qu'une grande manifestation ouvrière en faveur de la grève générale du bAtiment dans toute l'Angleterre aura lieu dimanche oroehain à Train lotir Feuilleton du Journal dt Oand 2 Le Bouchon de Crista! PAR Maurice LEBLANC — ' r -4%# O Quant à Gilbert, dont le visage frar dont les yeux rêveurs et mélancoliqui conquirent toutes les sympathies, il ne f pas se garer des pièges d>u président, ni torque r les mensonges de Yaucheray. pleurait, panait trop. 011 .ne parlait p quand il l eût fallu. Kji outre son avoc un des maîtres du barreau, malade au d fl;er moment (et là éneore Lupin vou voir la main de Daubreoq) fut rempU par un secrétaire, lequel plaida mol, p l'affaire à contre-sens, indisposa le jury. n« put effacer l'impressiion qu'avaient p ^uiie le réquisitoire de l'avocat général la plaidoirie de l'avocat de Yaucheray. Lupin, qui eut l'audace inconceva d'assister ù la dernière journée des déba le jeudi, ne douta pas du résultat. La d< Me condamnation était certaine. Elle était certaine, parce que tous efforts de la justice, corroborant ainsi tactique de Vaucherav, avaient tendu fc lidoriser étroitement les debx accusés. P 4Uiu certaine» ensuite ci surtout, pa — !■» iimiih mm nnir»iir«MHiw ■ ^ qu'il s'agissait des (l«ux complices de Lu-™ pin. «i; Depuis l'ouyerlure de l'instrucUon jusqu'au prononcé diu jugement, et bien que la justice, faute de preuves suffisantes, et aussi pour ne point disséminer ses efforts, n'eût pas voulu impliquer Lupin dans l'affaire, tout le procès fut dirigé contre Lu- Lp:n. C'était lui l'adversaire que l'on voulait atteindre ; lui, le ethef qu'il taillait punir en la personne ae ses amie ; lui, le bandit célèbre et sympalique, dont on devait détruire le prestige aux yeux de la foute. Gilbert et Vauclieray exéoutés, l'auréole de Lupin s'évanouissait. La légende prenait fin. Lupin... Lupin... Arsène Lupin... on n'enfendil que ce nom durant les quatre jours. L'avocat général, le président, les jurés, les avocals, les témoins, n'avaient pas d'autres mots à la bouche. A tout instant, on invoquait Lupin pour le maudire, ic, pour le bafouer, pour l'outrager, pour le "v rendre responsable de toules les fautes ut commises. On eût dit que Gilbert et Vau-"é- cheray ne figuraient que comme comparses Il et quvon faisait ison procès h lui, le sieur as Lupim, Lupin cambrioleur, chef de bande, at, faussaire, incendiaire, récidiviste, ancien T- forçat! Lupin assassin, Lupin souillé par lut le sang de sa victime, Lupin qui restait H-cé ohement dans l'ombre après avoir poussé rit ses amis jusqu'au pied d-> l'échafaud ' e' — Ah ! ils savent bien ce qu'ils font ;0" murmura-t-il. C'est ma d et t e que va pavu* e' mon pauvre grand gamin de Gilbert, c'e, ■ moi le vrai coupable. île Et le drame se déroula, effrayant, ts, A sept heui-es du soir, après une longue >u- délibération, les jurés revinrent en séance, et le président du jury donna lecture 'es |es réponses aux questions posées par la ( mi'. ia C'était «oui » sur tous ]r>s points. C'éiu't sq. la culpabilité et le rejet des circonsU. g :1]C "atténuantes. . On fit rentrer les deux accusas. Debout, cbanoelants et 1 lêmes, ils ^citèrent la sentence de mort. Et dans le grand silence solennel, où l'anxiété du public se mêlait de pitié, le président des assises demanda : — Vous n'avez rien à ajouter, Vauche-ray ? — Rien monsieur le président ; du moment que mon camarade est cor.Jamné comme moi, je suis tranquille... Nous sommes sur le môme pied tous les deux... Faudra donc que le patron trouve un truc pour nous sauver tous les deux. — Le patron ? — Oui, Arsène Lupin. Il y eut un rire parmi la foule. Le président reprit : — Et vous, Gilbert ? Des larmes roulaient sur les joues du malheureux, il balbutia quelques phrases inintelligibles. Mais comme le président répétas,t sa question, il parvint h se dominer et répondit d'une voix tremblante : — J'ai à dire. Monsieur le président, que je suis coupable de bien des choses, c'est vrai... J'ai fait beaucoup de mal et. je m'en repens diu fond du cœur... Mais, tout de même, pas ça... non. je n'ai pas tué... je n'ai jamais tué... Et je ne veux pas mourir . Ge serait trop horrible... ]1 vacilla, soutenu par les gardes, et on l'entendit proférer, comme un enfant qui appelle au secours : — Palron... sauvez-moi!... sauvez-moi! je ne veux pas mourir 1 Alors, dans la foule, au milieu de l'émotion de tous, une voix s'éleva qui domina le bruit : — Aie pas peur, petit, le patron est là ! Ce fut un tumulte. Il y eut des bousculades. I>cs gardes municipaux et les agents envahirent la salle et l'on empoigna un gros homme au visage rubicond, que les assistants désignaient comme l'au'.:ur de celte apostrophe et qui se débattait à coups & potng «t 4 qoups de giad-. Interrogé sur l'heure, il donna son nom, Phili.ppç Banel, employé aux Pompes funèbret, et déclara qu'un de ses voisins lui avait offert un billet de oent francs s'il consentait à jeter, au moment voulu, urne phrase que ce voisi.i inscrivit sur une page de carnet. Pouvait-il refuser? Comme preuve, il monlra le billet de cent francs et la page du carnet. On relâeha Philippe Banel. Pendant ce temps, Lupin, qui, bien en-tendiu avait puissamment contribué à l'ar-rstation du personnage et l'avait remis entre les mains drs gardes, Lupin sortait du Palais, le cœur étreint d'angoisse. Sur le quai, il trouva son automobile. Il s'y jeta, désespéré, assailli par un tel chagrin, qu'il lui fallut un effort pour retenir ses kirines. L'appel de Gilbert, sa voix éperdue de détresse, sa figure décomposée, sa silhouette chancelante, tout cela hantait son cerveau, et il lui semblait que jamais plus il ne pourrait oublier, ne fût-ce qu'une seconde, de pareilles impressions. Il rentra chez lui, au nouveau domicile qu'il avait choisi parmi ses différentes demeures, et qui occupait un des angles de la place Clichy. II y aftendit Grognard et Le Ballu ave- lesquels il devait procéder, ce soir-là, h l'enlèvement de Daubrecq. Mais il n'avait pas ouvert la porte de son appartement, qu'un en lui échappa : Clarisse était devant lui ; Clarsse revenue de Bretagne à l'heure même du verdict. Tout -U suite, à son attitude, h sa pâleur, il comprit qu'elle savait. Et lout de suite, en face d'elle, reprenant courage, sans lui laisser le temps de parler, il s'exclama : * — Eh bien oui, oui... mais cela n'a pas d'importance. C'était prévu. Nous ne pouvions pas l'empêcher. Ce qu'il faut, c'esl conjurer le mal. Et cette nuit, vous entendez, celle nuit, ce sera chose faite, immobile, elirayaale de douleur, elk bal» — Cette nuit ? — Oui. J'ai tout préparé. Dans deux heures Daubrecq sera en ma possession. Getle nuit, quels que svient les moyens que je doive employer, il parlera. — Vous croyez ? dit-elle faiblement, et comme .si déjà un peu d'espoir eût éclairé son visage, i». — il parlera. J'aurai son secret. Je lui] arracherai la lisle des vingt-sept. 101, cette1 liste, ce sera la délivrance de votre fils. — Trop lard ! murmura Clarisse. — Trop tard ! Et pourquoi ! Pensez-vous qu'en échange d'un tel document, je n'obtiendrai pas l'évasion simulée de Gilbert?; Mais da.ns trois jours, Gilbert sera libre!: Dans Irois jours... Un coup de sonïiclle l'interrompil. — Tenez, voilà nos amis. Ayez confian-i ce. Ilappelez-vous que je tiens mes pro-; messes. Je vous ai rendu votre petit Jac-, ques. Je vous rendrai Gilbert. i II a!!n au-devant de Grognard et Le Ballu et leur dit r — Tout est prêt ? I.e père Iiiindebois' est au restaurant ? Vite, dépêchons-nous. — Pas la peine, palron, riposla I>e Ballu. — Gomment ! Quoi ? — II y à d'i nouveau. — Du nouveaji ? Parle. — Daubrecq. jw.disparu. — Hein ! Qu'est-ce que tu chaînes ? Daubrecq. dispanl ? — Oui, enlevé de son hôtel, en plein jour. a — Tonnerre ! Et par qui ? — On ne sait pas... quatre individus... il va ta des coups de feu. La police est .sur place. Prasville dirige les recherches. Lupin ne bougea pas il regarda Clarisse Mergy, écroulée .sur un fauteuil. Lui-même dut a'a.pniiycr. Daubrecq enlevé, c'était la dernière eliuneo qui s'Ovu-nouissuit... VII L'd PROFIL DE NAPOLEON Aussitôt que le préfet de police, le chef de la sûrelé et les magistrats instructeurs «•••■mit quitté l'hôtel de Uuubrecq, après un« e (iont le résultat, d'ailleurs, lut tout „ à ; ut n?ga::l, Prasvillj! f-eprit ses investigations peroOii. nelles. Il examinait h; cal-inet de travail et les Iraoes de la lutte qui s'y était déroulée, lorsque lu concierge lui apporta une carte de visite, où des mots au crayon étaient griffonnés. — Faites entrer c-'le dame, dit-il. — Celle dame n'est pas seule, dit la concierge. — Ab ! Eh bien ! fuites entrer aussi l'aui tre personne. Clarisse Mergy fut alors introduite, et lout de suite, présentant le monsieur qui l'accompagnait, un monsieur en redingote noire trop étroite, assez malpropre, 'aux allures limides, et qui avait l'air fort cm barrassé de son vieux chapeau melon, de son parapluie de cotonnade, de son unique ganl, de loute sa personne : — M Nicole, dit-elle, professeur libre, et répétiteur de mon petit Jacques. M. Nicole m'a beaucoup aidée de ses conseils depuis un an. C'est lui, notamment, ip#a reconstitué Icale l'hisloire du bouchon de cristal. Je voudrais qu'il connût comme moi, si vous ne voyez pas d'inconvénient à nie le raconter, les détails de cet enlèvement... 1 qui m'inquièle. qui dérange mes plans... les vôtres aussi, n'est-ce pas? M. Prasville avait toule confiance en Clarisse Mergy, dont il connaissait la haine implacable contre Daubrecq, el dont il appréciait lo concours en celle affaire. Il ne fit donc aucune difficulté pour diie ce qu i' savait, grice à certains indices et surtout i la déposition de la concierge. - (A wvre'i Jeudi 29 janvier 1914 ^ ~centiiiies-4e numéro- "58meannée — 29

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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